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Bien que déterminantes dans les attitudes, décisions et actions d’une personne apprenante ou enseignante (Blaser et al., 2015), les conceptions sont, en tant qu’objet de recherche, difficiles à cerner. À la manière des erreurs, qui sont révélatrices d’obstacles mais aussi de progrès (Astolfi, 2009), les conceptions sont un levier pour l’action didactique, et leur étude paraît incontournable.
Les fonctions exécutives [FE] représentent des processus cognitifs complexes, dont les composantes de base sont la mémoire de travail, l’inhibition et la flexibilité mentale (Blair, 2016). À la base de la régulation intentionnelle de l’attention, de la pensée et des actions, les FE amènent l’enfant à raisonner, planifier, se concentrer et inhiber les interférences et les comportements qui ne sont pas appropriés en vue d’atteindre un objectif (Chevalier, 2010).
Si la coexistence a toujours représenté un enjeu de taille de la condition humaine, cet enjeu se pose avec encore plus d’acuité dans nos sociétés contemporaines puisqu’elles ont désormais à composer avec diverses figures affirmées de l’Autre — nationalité, ethnie, religion, orientation sexuelle, classe sociale, genre, etc. 
L’éducation médicale est en plein essor depuis quelques décennies. L’implantation de programmes axés sur le développement de compétence n’est certainement pas étrangère à cet essor. De plus en plus de facultés de médecine, autant au Canada qu’en Europe, mettent en place des structures pour favoriser la recherche en pédagogie des sciences de la santé. On voit apparaître, par exemple, des départements consacrés à la pédagogie médicale, des centres de simulation ou encore des laboratoires pédagogiques.
Dans sa synthèse des connaissances, Nonnon (2016) a montré que la didactique de l’oral a de tout temps mobilisé les chercheurs en raison d’enjeux politiques et idéologiques. Le rôle des difficultés langagières dans l’échec scolaire, la détérioration du tissu social, l’éclatement de la culture commune, le rôle de la communauté discursive dans l’acquisition partagée des connaissances et l’essor des échanges médiatisés grâce à l’apport des technologies de l’information et de la communication sont quelques-uns de ces enjeux.
Ce colloque vise à explorer des pistes de travail en collaboration entre les milieux de recherche et de pratique en administration de l’éducation.
La transformation numérique de la société a créé une activité économique mondiale dont la principale richesse tient du capital humain et de sa capacité à produire de nouvelles connaissances et des innovations en tant qu’avantage compétitif pour les organisations (Tezcan, 2014). C’est ainsi que l’éducation est considérée comme une ressource première pour favoriser l’évolution de la société (Beaudoin, Gaudreault-Perron, Laferrière, Hamel et Saint-Pierre, 2014; González-Pérez, 2014; Kampylis, Law et Punie, 2013).
Conditions de travail de plus en plus complexes et difficiles, dévalorisation sociale : la profession enseignante semble se confronter à de lourdes problématiques, qui se concrétisent principalement par un taux élevé d’abandon prématuré et qui risquent d’entraîner des conséquences graves sur la réussite scolaire des élèves (Karsenti, Collin et Dumouchel, 2013).
L’histoire occupe une grande place dans la fiction et les médias : les BD, chansons, jeux vidéo, films, musées, pièces de théâtre, reconstitutions, romans, séries télévisées ou voyages d’histoire, entre autres, s’en abreuvent. Ces créations alimentent les mémoires d’adultes et d’élèves, qui les consomment copieusement. Or, cet usage de l’histoire est une question sensible, comme l’a montré la réception réservée à SLĀV et à Kanata.
La littératie est un droit universel et un facteur de développement majeur pour les personnes, ce qui inclut les familles et l’école considérées comme les environnements les plus fondamentaux (OCDE, 2018), ainsi que pour les sociétés (UNESCO, 2015).
L’année 2019 est déclarée « année internationale des langues autochtones » par l’ONU. Cette initiative fait écho à sa résolution sur les droits des peuples autochtones ainsi qu’aux valeurs de l’UNESCO et à sa mission éducative via l’Agenda 2030. Elle vise « la protection des droits humains, la consolidation de la paix et du développement durable, en assurant la diversité culturelle et le dialogue interculturel » (ONU, 2016).
Les directions d’établissement scolaire sont confrontées à des défis de gestion de plus en plus complexes (Gravelle, 2012; Trudeau, 2013) : pédagogiques, organisationnels, relationnels, budgétaires, psychologiques. Ainsi, une formation en contexte formel préalable à l’exercice de la fonction de direction semble souhaitable, voire nécessaire (Cattonar et coll., 2007; McCarthy et Forsyth, 2009).
Les outils technologiques induisent une transformation dans le rapport qu’entretiennent les élèves et les enseignants avec le savoir (Karsenti, 2004). Cette transformation se fait aussi sentir avec l’utilisation du tableau numérique interactif (TNI), qui s’installe peu à peu dans les écoles du Québec comme ailleurs dans le monde.
Le sujet de ce colloque s’inspire de l’ouvrage publié à la suite du colloque tenu à l’ACFAS en 1991, sous la responsabilité d’Yves Lenoir et de Mario Laforest : L'enseignement des sciences humaines au primaire : développement, sous-développement ou développement du sous-développement? Ce colloque vise à faire le point sur la réflexion et la recherche sur la formation enseignante, l'enseignement et l'apprentissage de la géographie, de l’histoire et de l’éducation à la citoyenneté (GHEC) au Québec, une dizaine d’années après la mise en vigueur du Programme de formation de
Ce colloque s’intitule « Recherches en langue orale et en didactique de l’oral » et concerne, cette année, l’avancement de la recherche dans les domaines du français oral et de sa didactique, du préscolaire au collégial, en langue première, seconde et étrangère. Depuis maintenant plus de 10 ans, l’Acfas constitue un rendez-vous annuel de chercheurs et d’étudiants aux cycles supérieurs pour réfléchir et partager sur la didactique de l’oral et ses méthodes de recherche.
Ce symposium a pour objet l’agir des cadres des organisations scolaires pour mobiliser et faire participer les personnels, et vise à :
Depuis 20 ans, des chercheur·ses, des étudiant·es et des acteurs du terrain de la francophonie se réunissent annuellement pour partager les plus récentes avancées dans le domaine de l’oral et de sa didactique. Il s’agit d’un événement unique dans la francophonie. Après deux décennies de rencontres, quelles sont les avancées scientifiques dans le domaine, quelles zones d’ombre demeurent et quelles sont les perspectives de recherches d’avenir à explorer?
Au Québec, comme ailleurs, les jeunes sont particulièrement à risque d’être victimes de lésions professionnelles. Leur portrait lésionnel (CNESST, 2021) nous rappelle d’ailleurs la vulnérabilité de ce public avec une hausse des accidents et maladies professionnels depuis cinq ans. Plusieurs facteurs peuvent être invoqués au premier desquels apparaît le manque de supervision et de formation en sécurité et santé du travail (SST).
Les avancées technologiques des dernières décennies, couplées aux besoins des différentes sociétés partout dans le monde (notamment des contextes de crises), ont permis une progression rapide du développement de la demande et de l’offre en formation à distance (FAD) ainsi que des moyens technologiques pour soutenir l’offre en vue de répondre adéquatement à la demande (OCDE, 2011). L’enseignement supérieur francophone n’y fait pas exception.
Au Canada, les provinces et leurs conseils scolaires sont responsables de légiférer sur la politique éducative adoptée à l’égard des élèves ayant des besoins spéciaux scolarisés sur leur territoire. Le recours à des classes spécialisées varierait considérablement d’une province à l’autre, la proportion des élèves âgés de 5 à 14 ans ayant des besoins spéciaux dans des classes ordinaires se situerait en moyenne à 64 % au Canada (Dafna et al., 2010).
Les technologies de l’information et des communications ont apporté des changements significatifs dans plusieurs sphères de la société, et le monde de l’éducation n’y a pas échappé. L’apparition des plateformes numériques a participé au développement de la formation à distance (FAD) et a également favorisé « le développement progressif de nouvelles formes d’enseignement » (Lebrun, 2010, p. 97).
Même s’il est bien établi que la santé mentale et la persévérance scolaire sont fortement liées, ce n’est que récemment que les établissements scolaires ont commencé à accorder de l’importance à ce lien. Selon la Commission de la santé mentale du Canada, 1,2 million d’enfants et de jeunes canadiens sont touchés par la maladie mentale.
Dans le cadre de nos dernières recherches, nous avons développé un modèle transdisciplinaire du pouvoir d’agir en contexte de crise environnementale et climatique (Agundez-Rodriguez, 2022). Son caractère transdisciplinaire implique un niveau élevé d’intégration de l’apprentissage qui se situe au-delà de plusieurs disciplines ainsi que de leurs intersections (Legendre, 2005).
Depuis plusieurs années, les milieux politiques et éducatifs ont mis en œuvre différentes avenues pour valoriser la formation professionnelle (FP) au Québec. Une de ces avenues concerne les exigences des programmes de FP. En effet, ils exigent désormais la maitrise de savoirs conceptuels, technologiques, analytiques et logiques, et de plusieurs matières de base (mathématiques, français, anglais, etc.). Ils permettent de former des individus compétents et qualifiés. Ces éléments ont eu des répercussions sur les programmes de formation des enseignants de ce secteur.