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Le concept du Welfare Mix a surgi au cours des années 1980 pour mettre en lumière l’apport des proches (familles, amis, voisinage), des entreprises du secteur marchand et des organismes du tiers secteur (économie sociale et solidaire et organismes communautaires) aux côtés des institutions du secteur public dans la transformation de l’État social (Evers et Wintersberger, 1990).
La période de COVID-19 a donné lieu à des différences profondes dans les dispositifs d’intervention et les politiques publiques mis en place face à un phénomène pourtant, à priori, assez comparable. Avec la mondialisation de la pandémie, un ensemble de principes universels sont en jeu face aux politiques étatiques du droit à la vie, à la liberté de circuler en passant par le droit de visite dans un contexte particulier mettant en jeu concomitamment les fonctions essentielles de l’État dans ses missions de protection des populations et notamment les personnes âgées ou des plus fragiles.
Dans le cadre du 85e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), c’est  à l’intersection du Web des données et des agents intelligents que se positionne notre colloque. Nous souhaitons provoquer des rencontres entre tous ceux qui utilisent les concepts du Web sémantique pour la recherche et le développement de produits et services innovants.
La maternité est une construction sociale qui varie dans le temps et dans l’espace. Au Québec, comme dans l’ensemble des sociétés occidentales, on peut identifier un discours dominant et institutionnalisé, qui s’inspire d’une vision idéalisée de l’expérience de femmes américaines-européennes, blanches, hétérosexuelles, de classe moyenne, et qui la présente comme naturelle et universelle.
L’innovation, en tant que processus particulier d’adaptation aux changements sociaux, est définie par Schumpeter (1934 : 65) comme une « nouvelle combinaison » de ressources. Celle-ci peut émerger du développement de nouveaux produits, modes de production ou sources d’approvisionnement, ou encore de l’exploration de nouveaux marchés ou formes d’organisation. Comme les plus grandes formes d’innovation sont souvent le produit d’une succession d’innovations (Kline & Tosenberg, 1986), elles sont davantage perçues comme un processus plutôt qu’une action ponctuelle.
Les nombreuses réformes opérées dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis les 20 dernières années se sont réalisées dans le sillon de la nouvelle gestion publique (NGP). Ces réformes ont contribué à transformer la pratique d’intervention sociale individuelle, de groupe et collective dans les secteurs institutionnels et communautaires.
La recherche en management de projet (MP) a connu une évolution importante ces dernières années grâce notamment au passage d’approches unidisciplinaires vers des approches multidisciplinaires. En plus des théories liées à la gestion des opérations, beaucoup de travaux portant sur le MP puisent en effet aujourd’hui dans des disciplines aussi variées que l’économie, la psychologie ou encore la théorie des organisations. Ces travaux ont porté des regards différents sur un même objet, le MP, enrichissant ainsi la base théorique du domaine, mais en en fragmentant les savoirs.
La notion de transition énergétique occupe une place grandissante dans les discours et les politiques publiques. Davantage présente en Europe, où plusieurs collectivités locales et gouvernements s’y sont déjà engagés, son appropriation émerge progressivement au Québec sous l’impulsion de divers acteurs sociaux. En témoignent les débats tenus lors de la Commission sur les enjeux énergétiques.
Si les études disciplinaires ont toujours soutenu l’activité des musées selon leur type (arts, sciences, société), on observe depuis 60 ans une extension de la recherche afin d’améliorer son fonctionnement, garantir certaines de ses fonctions et mieux saisir son rôle dans la société.
Ce colloque souhaite orchestrer une réflexion interdisciplinaire sur les injustices épistémiques—réflexion que l’on souhaite aborder sous divers angles (théorique, méthodologique, pratique, empirique). Champ de recherche fort dynamique, cette littérature s’intéresse aux diverses inégalités et injustices liées à l’acquisition, au partage et à la reconnaissance de certains savoirs, et aux liens étroits entre ces inégalités et les rapports de pouvoir. Ces recherchent tentent en outre de saisir comment les préjugés négatifs ambiants (e.g.
Il s’agit de nous interroger sur les conséquences des orientations récentes des discours et pratiques de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) (DPRSE) et de la gestion des ressources humaines (GRH) : 1) La RSE est de plus en plus soumise aux impératifs de compétitivité-rentabilité des capitaux (cf. position des organisations patronales en France au sein de la plateforme nationale de promotion de la RSE auprès du premier ministre). Conséquences : – La RSE traite des salariés sous contrainte compétitivité-profitabilité;
On reconnait depuis longtemps que le parcours d'une affaire pénale est complexe et que les décisions prises par les différents acteurs s'interinfluencent. Or, ces décisions continuent d'être étudiées de manière isolée. Ce colloque vise à mettre en commun le savoir de différents spécialistes travaillant à des étapes différentes du cheminement d'une affaire pénale.
Bien que difficile à délimiter précisément, le Nord québécois est un immense territoire qui couvre plus des deux-tiers de la superficie de la province. Très peu peuplé et largement méconnu, ce milieu physique et humain contient des paysages, des ressources et des écosystèmes uniques, accueillant à la fois des cultures ancestrales et de nouvelles populations.
L’année 2014-2015 est un moment charnière pour le développement social au Québec. Happées par les vents transformateurs du gouvernement, les démarches régionales de développement social doivent dorénavant composer avec les conséquences de la « nouvelle gouvernance municipale en matière de développement local et régional » qui entraîne l’abolition de plusieurs instances régionales, dont les CRÉ, qui constituaient des lieux importants pour les acteurs et projets liés au développement social (Richard, Bourque et Lachapelle, 2017).
Dans le domaine de la sociologie économique, des auteurs tels que Pierre Bourdieu ont longuement discuté de la question relative aux réseaux de relations sociales des individus. Au niveau organisationnel, certaines études menées en matière de gestion durant la dernière décennie montrent que les entreprises ayant des connexions sociales et politiques affichent une meilleure performance financière que celles qui n’en ont pas. Cependant, peu de choses sont connues sur les mécanismes à travers lesquels agissent ces liens dans les entreprises.
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière le fait que le bien-être de nombreuses personnes aînées, dont les populations âgées marginalisées (PAM), repose sur une offre fragmentée de services et de soins qui s’avère fragile. Cette offre requiert davantage de ressources puisque les actions publiques ont une incidence primordiale sur l’exclusion sociale (Noël, 2002), notamment sur le bien-être des populations vivant en situation de précarité.
Les violences sexuelles constituent une problématique sociale et de santé publique prioritaire. Les taux de prévalence sont alarmants et les impacts sont durables et multiples dans la vie des survivant.e.s. Les violences sexuelles affectent les personnes à différents moments de leur vie (enfance, adolescence, âge adulte); les répercussions peuvent se manifester différemment, et les besoins sont spécifiques. Les données empiriques sont non seulement en constante progression, mais elles ont aussi connu un retentissement social, comme en témoigne le mouvement #MoiAussi (#MeToo).
L’adhésion d’un électeur, d’un citoyen, d’un consommateur à une politique, à un projet, à un produit est d’abord une question de légitimité. Ces derniers doivent reconnaître en l’auteur de l’entreprise de persuasion le droit à la parole, évaluer comme acceptable l’enjeu ou l’innovation proposés, et souscrire aux univers de croyances et au mode de raisonnement déployés. Constamment renégociée et débattue, cette légitimité est produite dans un contexte de crise de confiance tant envers les élites, les experts que les médias.
Les concepts de vulnérabilité et de résilience des communautés, ainsi que les questions d’intégration des échelles de gestion des zones côtières et riveraines dans le cadre des changements climatiques, requièrent des analyses complexes, au niveau social, politique, et écologique. Les approches traitant de ces aspects et leurs interprétations sont généralement complexes, ce qui limite leur capacité à passer à l’action et opérationaliser les recommandations. Les acteurs des communautés et des organisations sociales demeurent perplexes à savoir si tout cela reste utile.
Au Canada, comme ailleurs dans la Francophonie, les dernières années ont été marquées par une recrudescence des débats touchant les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers (LGBTQ+). Ces débats révèlent la présence de luttes persistantes entourant la visibilité grandissante des réalités LGBTQ+ dans diverses sphères sociales, culturelles et politiques, ainsi que sur les façons dont ces réalités sont mises en récit, sur l’identité des acteurs sociaux qui contrôlent la production de ces récits et sur les objectifs que ceux-ci devraient servir.
Face aux approches biomédicales standardisées, culturellement réductrices et imposées de manière verticale qui prédominent dans les systèmes de santé publique, un nombre croissant de voix critiques appellent à la décolonisation des politiques de santé publique qui ont historiquement marginalisé les pratiques alternatives en matière de santé et de bien-être des populations (Cevallos et Amores, 2009; Deloach et Swaroop, 2014; Kirmayer et al., 2014; Greenwood, 2018; Affun-Adegbulu et Adegbulu, 2020; Abadia-Barrero, 2023; Pemunta et Tabenyang, 2023; Ridde et al., 2023; Ssennyonjo et al., 2023).
Ce colloque a pour but de mieux comprendre les liens entre les droits humains et le concept de justice environnementale, et de jeter les jalons d’une réflexion et d’un dialogue interdisciplinaires qui n’en sont encore qu’à leurs balbutiements au Canada. 
Il est difficile de faire de la recherche en sciences sociales sans se référer au concept de groupe. Plusieurs études récentes visent précisément à démontrer que des changements au niveau de la groupalité ont des répercussions au niveau individuel. La question se pose de savoir quelles précautions doit prendre le chercheur ou la chercheuse en science sociale lorsqu’il ou elle veut généraliser à l’ensemble d’un groupe (national, culturel, ethnique, etc.). Par exemple, peut-on attribuer une agentivité à un groupe? Peut-on lui attribuer des intérêts, une volonté ou une mémoire?
Une ère de questionnement quant aux différents enjeux de la gestion du personnel de la sécurité publique préoccupe les organismes de ce secteur. À titre d’exemple, considérant les exigences physiques et mentales de ces professions, de quel type de soutien ces travailleurs ont-ils besoin ? Ou encore, considérant les problèmes de recrutement et les enjeux particuliers de ces professions à risque, comment pouvons-nous augmenter l’attraction et le taux de rétention du personnel de la sécurité publique ?
Dans le capitalisme avancé, l’emploi se transforme. De relativement stable qu’il était pour certaines catégories de personne dans la plupart des pays industrialisés, il devient de plus en plus précaire, flexible, temporaire, de sorte qu’il ne permet souvent plus de garantir un revenu suffisant pour sortir de la pauvreté.