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On assiste depuis quelques années à une transformation des dynamiques relationnelles, des logiques d’action et des espaces d’expression qui se manifeste à l’intérieur du monde autochtone ainsi qu’entre le monde autochtone et le monde non autochtone. Dans le monde autochtone, cette transformation se vérifie notamment par la présence de nouveaux acteurs institutionnels, la participation croissante des Autochtones dans les centres urbains, le déploiement de formules plurielles de leadership communautaire et l’émergence d’une société civile autochtone.
Dans le contexte mondial actuel, les objectifs de justice sociale de l’Organisation internationale du travail (OIT), définis en 1919 et en 1944, semblent de plus en plus pertinents, pressants et mobilisateurs. Dans le cadre de son centenaire, l’OIT — un organisme tripartite dont la constitution prévoit la participation de gouvernements, de travailleurs et d’employeurs — a lancé une série d’initiatives pour faire face aux changements dans le monde du travail. Une de ses plus grandes ambitions est d’assurer « un travail décent pour tous ».
En gestion de projet, la création de valeur est un objectif qui va au-delà de la simple livraison d’un projet dans les délais et coûts projetés et ne se concrétise pas souvent à court terme.
La capacité, voire la légitimité, de notre monde à durer est mise à l’épreuve, autant par son insoutenabilité écologique que par l’ampleur de ses injustices sociales. L’importance de ces défis génère des tensions et une polarisation politiques croissantes qui interrogent le rôle des savoirs dans nos choix pour notre avenir commun. Pour construire d’autres horizons politiques pour ce XXIe siècle déjà mal engagé, quels savoirs est-il nécessaire de reconnaître, de construire, de mobiliser, et comment ?
Si les premiers penseurs des sciences sociales des religions (Tylor, Durkheim) se sont d’abord penchés sur les sociétés dites « primitives », c’est parce qu’implicitement ils assimilaient culture et religion. Les travaux de Weber sur les liens entre religion et système économique participent de cette perspective, bien qu’élargissant la notion de culture. Les études sur les monothéismes et leurs prétentions universalistes amènent toutefois à s’interroger sur l’articulation entre le religieux et le culturel.
Les problèmes publics peuvent être liés à différents domaines de la société tels que l’écologie, la sécurité routière, etc. Dans le cadre de ce colloque, nous nous intéressons plus spécialement aux problèmes publics du domaine social (par exemple : la pauvreté, la toxicomanie, l’itinérance, le chômage, la maltraitance des enfants, la violence faite aux femmes, le racisme, etc.) que nous proposons d’appeler ici problèmes sociaux.
Avec les progrès de la technologie, un large éventail de pratiques quotidiennes sont davantage numérisées, rendant les frontières entre les espaces hors ligne et en ligne plus floues que jamais.
Ce colloque a pour but d’étudier l’apport des processus d’information et de surveillance dans la reproduction sociale par le biais de pratiques de médiations quotidienne d’ordre communicationnel et informationnel. Depuis la fin du 20e siècle, plusieurs chercheurs ont lié l’apparition de la société moderne à des problématiques de surveillance et de contrôle en tant que partie intégrante de la dynamique sociétale.
Les processus et les dispositifs de communication médiatique, organisationnelle et scientifique prennent de plus en plus de place dans le secteur de la santé et du soin. Les problématiques propres aux sciences de la communication sont aussi de plus en plus mobilisées : approches de l’espace public remettant en question la démocratie en santé ou analyses de la communication marketing se concentrant sur les campagnes de prévention.
Le programme des habitations à loyer modique (HLM) de la Société d’habitation du Québec (SHQ) vise principalement à améliorer les conditions de vie des personnes et des familles socioéconomiquement défavorisées en représentant pour celles-ci un moyen d’indépendance économique (Leloup et Germain, 2008). Praticiens et chercheurs ont constaté au cours des dernières années des changements majeurs dans la composition de la clientèle des HLM, ce qui contribue à en complexifier les pratiques en matière de gouvernance, de gestion et d’intervention sociocommunautaire.
Treize ans après le « printemps arabe », ponctués de lectures multiples et de bilans inattendus, il est impératif de développer aujourd’hui des analyses plus nuancées pour enrichir la compréhension des phénomènes politiques et sociaux liés au monde arabe actuel, redresser certaines perspectives, combler certaines lacunes existantes en la matière et déconstruire certains préjugés largement répandus.
L’apport de l’entrepreneuriat culturel et créatif à l’économie locale, mais également mondiale, est de plus en plus important, contribuant ainsi au développement économique et social de la société (Anderson et al., 2014).
Au contexte d’une saine gestion des deniers publics, d’une répartition équitable des ressources et de l’optimisation de la qualité des services, s’ajoute, à notre avis, l’enjeu de reconnaître pleinement les pratiques d’intervention de proximité (IP) pour leurs apports dans l’intervention sociale auprès des communautés en situation de vulnérabilité, de marginalisation, de désaffiliation ou de faible développement économique.
L’itinérance est un phénomène complexe marqué par l’intersection de facteurs structurels, institutionnels et interpersonnels. Les personnes racisées, immigrantes, autochtones, en situation de handicap et LGBTQ+ révèlent différents visages de l’itinérance et des expériences multiples d’oppression et de discrimination. Pour répondre de manière sensible et anti-oppressives aux enjeux vécus par des groupes à la croisée des oppressions, il importe de repenser les méthodes de recherche et d’intervention en matière d’itinérance.
« Les communs sont partout ! » observaient déjà plusieurs auteurs et autrices au tournant du 21ᵉ siècle (Dardot et Laval, 2014; Federici, 2019). Le constat de l’utilisation du terme « communs » dans divers contextes, allant de la guerre de l’eau à Cochabamba, en Bolivie, au mouvement altermondialiste, ainsi qu’aux occupations de places comme à Wall Street et Ghezi à Istanbul, a suscité l’intérêt de la recherche pour ce thème.
Dans les dernières années, ici et ailleurs dans le monde, plusieurs équipes de recherche se sont intéressées aux initiatives qui permettent aux enfants et aux familles vivant en contexte d’adversité (c.-à-d., qui sont exposés, par exemple, à de l’instabilité économique ou résidentielle, à de l’abus, à de la négligence, à de la violence familiale ou à des environnements communautaires dits « toxiques »; Ellis et al., 2017) de pratiquer des activités artistiques au sein de leur communauté.
Le colloque sollicite des spécialistes de plusieurs horizons disciplinaires afin de cerner la nature de la mutation du catholicisme québécois dans sa mobilisation actuelle, voire son nouvel engouement pour la « mission ». Les interrogations porteront sur la pertinence sociale, historique, politique et théologique de l’orientation du catholicisme vers la mission au Québec. Seront étudiées les significations sociales de cette réorientation pastorale, ainsi qu’examinées les bases sociales à partir desquelles une telle mission cherche à se déployer.
Malgré un contexte politique marqué par le développement de plans de lutte nationaux (Canada, 2012; Brésil, 2007; É.-U., 2013) et internationaux contre les formes d’exploitation au travail dénoncées sous le registre de l’esclavage moderne, le marché mondial du travail reste traversé de formes d’exploitation au travail combattues par ces plans : exploitation sexuelle, travail forcé, travail infantile ou encore servitude pour dettes.
Le Québec compte plus de 1000 collectivités rurales couvrant 90 % du territoire habité, dans lesquelles vit environ le quart de la population québécoise. Plusieurs de ces municipalités se portent bien, tandis que d’autres sont considérées comme dévitalisées. Quoi qu’il en soit, les collectivités rurales ont connu depuis les 20 ou 25 dernières années de nombreuses transformations tant sur le plan social, économique que politique. Elles ont également été le théâtre de multiples expériences novatrices visant à les redynamiser.
Montréal constitue un véritable laboratoire de recherche sur la ville. En cette année de son 375e anniversaire, ce colloque, organisé par le Centre de recherche sur la ville, antenne Université du Québec à Montréal (UQAM) du Réseau Villes Régions Monde, y est entièrement consacré. Il porte plus spécifiquement sur les mutations que cette ville a connues au cours des 15 dernières années, en mettant l’accent sur quatre grandes thématiques.
Parmi les difficultés qui prévalent entre les citoyens et le monde juridique au sein des sociétés démocratiques, l’accès au droit et à la justice représente l’un des principaux défis aujourd’hui. Ce phénomène est multiforme : méconnaissance du droit, incompréhension du langage juridique, méfiance des justiciables envers les praticiens, multiplication de l’autoreprésentation, désaffection des tribunaux, etc.
Depuis le tournant du siècle, nous sommes en présence d’une crise de type civilisationnel qui transforme en profondeur les milieux de vie ruraux. Cette crise présente une double dimension, sociétale et écologique, qui modifie les liens des collectivités locales à la globalité et qui fragilise les communautés rurales tout en ouvrant de nouvelles perspectives.
Le colloque proposé repose sur les travaux de la Chaire de recherche sur l’islam contemporain en Afrique de l’Ouest (UQAM, https://chaireicao.uqam.ca), qui examinent les dynamiques contemporaines de mobilisation collective et les modalités de la religiosité dans le contexte actuel de la violence djihadiste au Sahel.
Dans plusieurs pays du monde, de nombreuses villes observent un développement rapide et une transformation imposés par les politiques de transport durable, lesquelles viennent s’inscrire dans le but de réduire les pollutions engendrées par les moyens de transport et également dans une démarche d’adaptation aux changements climatiques dans ce secteur stratégique. L’automobile n’est plus perçue comme avant, elle représente pour de nombreuses villes du monde une source de pollution, de congestion et de perte de temps dans les déplacements quotidiens.
La thématique retenue dans le cadre de ce colloque porte sur l’apport de la recherche et du développement des pratiques pour favoriser l’inclusion des personnes autistes* ou présentant une déficience intellectuelle (DI). Avec l’adoption des objectifs de développement durable et de l’agenda « Ne laisser personne de côté », il y a un élan mondial pour garantir que les groupes marginalisés, notamment les personnes autistes ou présentant une DI, soient inclus et pris en compte dans les principaux efforts de développement (ONU, 2023).