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Parmi les concepts qu’a légués Michel Foucault, celui de « gouvernementalité » constitue à la fois l’un des plus féconds et des plus fuyants. On ne compte plus, surtout en langue anglaise, les travaux qui s’en réclament. Quoique l’usage de ce concept paraisse avoir été plus limité dans le monde francophone, rares ont été, en tout cas, les bilans des recherches qu’il a permis de stimuler.
Les jeunes de 15 à 24 ans qui fréquentent les cégeps du Québec sont dans une période développementale et identitaire décisive pour leurs conditions de vie futures et leur état de santé global à l’âge adulte. Comme ils représentent l’avenir de nos sociétés, il apparaît primordial de bien cerner les déterminants de leur bien-être, et ce, dès leur arrivée aux études collégiales, afin de mieux les accompagner dans leur parcours scolaire et de favoriser leur développement et leur persévérance aux études.
Les récentes orientations de l’Organisation mondiale de la santé (2021) font état de violations persistantes des droits humains en santé mentale, s’exprimant par le maintien du recours à la coercition comme traitement et de difficultés d’accès aux services offerts en communauté. Le recours à la coercition, fortement enchevêtré à la culture d’intervention psychiatrique, tend également à s’étendre au champ social.
Les violences faites aux femmes, particulièrement la violence sexuelle et la violence conjugale, ciblent un grand nombre de victimes tout en demeurant parmi les crimes les moins rapportés à la police (Benoit et al., 2015; Sinha, 2013). Plusieurs mouvements de dénonciation et campagnes de sensibilisation ont voulu mettre en lumière les barrières auxquelles sont confrontées les femmes survivantes de violences qui souhaitent faire une dénonciation (p. ex., le mouvement #MeToo, 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, etc.).
Le poids grandissant du secteur informel dans les économies, notamment dans l’emploi au sein des pays à faible revenu, impose de l’inscrire parmi les priorités des gouvernements et de la communauté internationale en matière de développement.
Dans tous les coins de la planète, les PME et le secteur public constituent les premiers pourvoyeurs d’emplois. Les bons résultats des PME et l’optimisation du secteur public sont par ailleurs d’excellents catalyseurs de croissance économique. Toutefois, ils rencontrent chacun des difficultés critiques qui hypothèquent dans plusieurs cas le dynamisme économique recherché.
Plusieurs chercheurs, comme Elizabeth Bates, considèrent la faculté du langage humain comme étant « une nouvelle machine construite à partir de pièces anciennes », c’est-à-dire une habileté acquise au fil du temps à partir des habiletés propres à l’individu, comme ses habiletés perceptuelles et cognitives. La relation entre langage et cognition est d’ailleurs depuis longtemps au cœur de la réflexion scientifique dans une panoplie de disciplines telles que la psychologie, la linguistique et l’orthophonie.
L’extractivisme s’intensifie et se multiplie sous diverses formes partout sur la planète (Parks, 2021). Au Sud comme au Nord, attirer des capitaux pour les activités extractivistes est désormais au centre des plans de développement économique (Asselin, 2011; Beaucage, 2018) ou de relance économique visant à sortir de la crise profonde mise en évidence par la pandémie de Covid-19 (Dressler, 2021).
La religion est souvent abordée comme un facteur de clivage social ou comme un obstacle à la participation sociale et au bon établissement des immigrants. Les communications du colloque visent à jeter une nouvelle lumière sur la thématique religion/intégration en lien principalement avec le contexte québécois. Prenant l’intégration comme un fait de la société plutôt que des individus ou des groupes ethniques, nous examinons le potentiel du religieux comme espace et comme outil d’intégration sociale.
Comment s’assurer de bâtir des projets rassembleurs et porteurs de sens pour la majorité? Quels sont les tenants et aboutissants du concept d’acceptabilité sociale, aujourd’hui nécessaire à la réalisation des projets? Le cheminement des grands projets et des innovations doit aujourd’hui nécessairement passer le test de l’assentiment des citoyens pour assurer sa légitimité. Mais trouver un terrain d’entente entre des visions en apparence diamétralement opposées est loin d’être évident. Les enjeux sont multiples et les interlocuteurs pluriels.
Les violences faites aux filles et aux femmes (VFFF), notamment les violences à caractère sexuel (VACS), constituent un problème social et de santé publique majeur. Beaucoup d’efforts ont été faits pour les dénoncer et tenter de les éradiquer, donnant lieu à une panoplie d’initiatives de sensibilisation, d’intervention, de politiques publiques et d’instances comme les tribunaux spécialisés en matière de violences sexuelles et conjugales. En dépit d’avancées notables, les manifestations de VFFF, dont les VACS, subsistent.
La santé mentale et le recours au soutien dans les collectivités de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) s’inscrivent dans un contexte juridique et socioculturel où le rapport à la langue et les relations entre les groupes linguistiques figurent dans la façon dont un individu raconte sa détresse dans le langage de son cœur. C’est dans cet esprit que les conférenciers de ce colloque se sont engagés pour bien articuler les réalités des CLOSM en matière de santé mentale et de soutien.
La persistance d’espaces où se déroulent des activités liées à la terre en ville et dans sa périphérie n’est pas rare, mais est possiblement menacée par l’expansion urbaine. La multifonctionnalité des périphéries urbaines, incluant les espaces verts, a longtemps été tenue pour acquise, mais quelle est la tendance actuelle dans les métropoles du monde?
Le tournant des années 2020 est caractérisé par une omniprésence des médias numériques dans les différentes sphères de la vie quotidienne. La période de crise de la COVID-19 a été marquée par une multiplication du nombre d’appareils utilisés à la maison par les parents, les adolescents et les enfants : tablettes électroniques, ordinateurs portables ou de bureau, consoles de jeux vidéo, téléphones mobiles, enceintes connectées à un assistant personnel, etc. (Académie de la transformation numérique, 2020).
Les travaux sur les trajectoires des jeunes victimes de maltraitance indiquent que la maltraitance durant l’enfance est un facteur de risque important pour l’adoption de comportements délinquants à l’adolescence. Certains travaux soulignent cependant que la maltraitance n’est pas une condition suffisante pour l’adoption de conduites délinquantes ultérieures. Le lien entre violence subie et violence agie est donc complexe. Plusieurs études prospectives ou rétrospectives se sont attardées à l’étude des facteurs médiateurs de ce lien.
De plus en plus d’institutions sociales et de chercheurs s’intéressent à la transition vers la vie adulte et aux conséquences colossales que cette période développementale peut avoir dans le cycle de la vie (Gorter et al., 2011). En effet, la conjoncture des transitions développementales, éducationnelles, résidentielles, parentales et situationnelles (par ex.
La sexualité est reconnue comme fondamentale et contributive à la qualité de vie et à la santé globale (Bauer, 2009; Dupras, 2011; McAuliffe, Bauer et Nay, 2007). En outre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît à chaque individu des droits sexuels qui sont définis comme « les droits de chacun de vivre et d’exprimer sa sexualité et de vivre en bonne santé sexuelle, en tenant dûment compte des droits d’autrui et dans un cadre de protection contre la discrimination » (OMS, 2023).
Treize pour cent des Canadiens âgés de 25 à 64 ans vivent avec des incapacités, que celles-ci soient visuelles ou auditives, liées à la mobilité, l’hypermobilité, la dextérité, la douleur, l’apprentissage, la mémoire, au développement, ou encore à un désordre de nature psychologique ou mentale (Statistique Canada, 2012). Nombre de ces personnes participent néanmoins au marché du travail et occupent assez souvent un emploi à la hauteur de leur compétence (Ressources humaines et Développement des compétences Canada, 2008).
Au Québec, au Canada et ailleurs, la montée de l’idéologie néolibérale jumelée à la crise de l’État-providence au début des années 1980 ont conduit à la remise en question de la responsabilisation collective des problèmes sociaux et à l’apparition de la nouvelle gestion publique (NGP). Dans le domaine du travail social, la NGP a imposé une logique administrative caractérisée par des objectifs de réduction de dépenses, d’efficience et de responsabilisation individuelle des personnes touchées par des problèmes sociaux.
Le soutien communautaire en logement social prend aujourd’hui plusieurs formes, toutes caractéristiques d’un nouveau système de protection sociale organisé en réseaux, plus orienté vers la responsabilisation des usagers et la mobilisation des acteurs locaux issus des organisations publiques, privées ou du tiers secteur (Andreotti et Mingione, 2013).
Transition pour certains, rupture pour d’autres, l’envahissement du cyberespace dans nos vies nous fait nous questionner à plusieurs égards. Il suscite un questionnement, car il est rare dans l’histoire de l’humanité de constater comment une innovation technologique transforme autant, en si peu de temps, le quotidien des individus, et ce, jusqu’aux façons de gouverner le monde. Cependant, le cyberespace a ceci de particulier que ses impacts se font sentir beaucoup plus rapidement et beaucoup plus profondément.
L’anthropologie sociale et culturelle a traditionnellement étudié la diversité culturelle des peuples autochtones d’ici et d’ailleurs. Guidé par la méthode ethnographique, l’anthropologue séjournait alors longuement auprès du peuple étudié jusqu’à l’obtention d’une description de ses pratiques et des ses croyances (Boas 1911, Evans-Pritchard 1937,  Malinowski 1922).
Au cours des dernières décennies, l’Afrique subsaharienne a enregistré la plus forte progression mondiale en matière de pénétration d’Internet, passant de moins de 1 % de personnes connectées en 2000 à 40 % en 2022. Pour la majorité des Africain·es, l’accès à Internet se fait avec les téléphones intelligents, utilisés par 63 % d’entre eux.
Nous assistons depuis quelques années à la renaissance de l’approche ethnographique en sciences sociales. Outre le nombre de travaux ethnographiques, leur diversité traversant les milieux sociaux (« riches », « pauvres », ruraux, urbains, etc.) est remarquable. La recherche ethnographique s’attache aussi à des groupes sociaux particuliers formés dans diverses configurations sociales (des lieux, des métiers et professions, des sports et des loisirs, des arts, etc.).