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Ce colloque a pour but d’explorer les liens entre l’arbre, le jardin et l’intime. Espace de vie, lieu de passage, marque de la sédentarité ou encore signe de la fixité, le jardin n’en demeure pas moins régi par le mouvement.
Qu’en est-il de l’incidence du spirituel sur les arts et les lettres contemporains en Occident? Cette question heurte de front un monde néopositiviste où le quantifiable et la matérialité dominent la pensée et l’action. Quelle est la nature du spirituel en relation aux mutations de l’art et de la littérature? Quelle place les créateurs font-ils à la spiritualité dans leur pratique? Quelle distinction entre expérience spirituelle, expérience mystique et fonction du sacré dans les arts et les lettres?
L’écriture testimoniale répond aux attentes actuelles de notre société où se manifeste une propension à livrer publiquement l'expérience vécue d'un événement traumatisant. Proche de l’écriture biographique, le témoignage met de l’avant des questions éthiques, politiques et sociales. En amont de l’écriture testimoniale, on trouve une expérience et l’urgence de la raconter, tandis qu' en aval, se développent diverses pratiques du récit visant à reconstruire la mémoire collective.  Comment s’effectue cette transition entre l’expérience et le récit?
Ce colloque aura pour objet la représentation de l’Ailleurs dans la fiction québécoise (tant anglophone que francophone). La prolifération de fictions exotopiques (qui explorent les pays étrangers) est un phénomène de plus en plus remarqué dont nous chercherons à dégager les enjeux. Au-delà du goût de l’exotisme, que peut impliquer cette migration de l’imaginaire hors du territoire natal? Dans quelle mesure entraîne-t-elle, pour qui écrit, un nouveau contrat passé avec la communauté d’origine, et, du côté de la réception, une redéfinition du concept de « littérature nationale »?
Le 30 juillet 2021, les ministres de la Culture du G20 ont adopté une déclaration commune positionnant résolument la culture comme levier d’une relance socioéconomique durable. Le Conseil international des musées (ICOM) avait créé un groupe de travail afin que les 17 objectifs de développement durable (ODD) soient connus et investis par le monde muséal en 2018. Depuis les années 1970, de nombreux musées, en particulier de sciences et de société, se sont déjà engagés dans une démarche de développement durable.
En 1988, en pleine crise du sida, Douglas Crimp édite un collectif intitulé AIDS: Cultural Analysis/Cultural Activism. Dans ce collectif paraît l’article « Is the Rectum a Grave? », écrit par Leo Bersani. Cet article s’inscrit, d’une part, dans la tradition des études gaies et lesbiennes telles qu’elles ont été développées au cours des années 1970 — dans son étude Bersani s’appuie sur un cadre théorique freudien. D’autre part, « Is the Rectum a Grave? » a eu une très grande influence sur le développement de la théorie allosexuelle (queer) dans les années 1990.
Des recherches récentes dans le domaine des études rituelles suggèrent que les rites doivent être étudiés « rituellement » (McGann) et considérés « en eux-mêmes », de « leur propre droit » (Handelman et Lindquist), de façon à dépasser l’opposition implicite de la pratique des agents rituels à la théorie des chercheurs (Bell). Certains auteurs arrivent même à proposer l’abandon de « l’athéisme méthodologique » et l’engagement d’un « théisme méthodologique » (Piette).
Depuis 20 ans, la recherche portant sur la diversité religieuse a beaucoup avancé dans le monde francophone sur les questions relatives aux accommodements raisonnables, à la laïcité et à la liberté de conscience et de religion. En revanche, leur étude à l’échelle municipale est demeurée disparate et parcellaire. Récemment, les recherches portant sur la religion et la ville sont foisonnantes partout dans le monde, surtout dans les contextes de forte migration.
Ce colloque réexamine les paradigmes dominants de la recherche-création, encore largement ancrés dans une épistémologie eurocentrée, en développant une méthodologie décoloniale valorisant les savoirs du Sud global. Nous mobilisons des approches féministes et épistémologiques décoloniales, en nous appuyant sur les travaux de Gloria Anzaldúa, Maria Lugones, Chandra Talpade Mohanty, bell hooks et Françoise Vergès.
Le numérique modifie en profondeur le fonctionnement de nos sociétés, en particulier le domaine de la traduction, notamment du fait de l’émergence actuelle de la traduction automatique neuronale. Certes, comme l’a déclaré un traductologue-praticien, « la technologie ne remplacera pas les traducteurs, mais les traducteurs qui utilisent la technologie remplaceront ceux qui ne l’utilisent pas ».
Les centres de recherche EXPERICE et RQHV ainsi que les constituantes UQAC, UQAR, PARIS 13 et LILLE 3 souhaitent ouvrir un espace de dialogue sur la recherche autobiographique et la recherche biographique en éducation, en création et en transmission culturelle. Nous voulons à cette occasion documenter au plus près le récit d’expériences subjectives comme production de savoirs biographiques (C.
Les « nouveaux usages des collections » regroupent un ensemble de pratiques muséales qui ont vu le jour isolément depuis la fin des années 1960 et qui, avec le tournant du millénaire et le retour réflexif aux collections, se sont multipliées au sein des musées d’art. Ces usages forment une constellation de stratégies ayant une véritable incidence sur les types d’œuvres acquises, les modalités d’acquisition, les pratiques de conservation et les mises en valeur des collections qui sont envisagées par les musées.
Le monde est actuellement vivement préoccupé par la pérennité de la vie humaine sur la Terre et par la protection de l’environnement. En 2015, dans son Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Organisation des Nations Unies a défini 17 objectifs qui concernent autant la justice sociale que l’éducation, la protection de l’environnement, la transparence des institutions et la croissance économique.
Le contexte socioéducatif postcolonial est globalement caractérisé par une forme moderne de colonisation de la pensée au mépris des savoirs épistémiques locaux, ancestraux et autochtones (Freire, 1974; Damus, 2023). Cette forme de colonisation de la pensée s’est installée tant dans les espaces de production et de transmission des savoirs reçus (écoles, universités, centres d’études) que dans les espaces de communication et de vulgarisation des savoirs diffus (colloques, journaux, manuels, éditions, revues scientifiques).
Depuis 1980, la littérature fait une place considérable aux figures tirées de la réalité. Or, cette « littérarisation » de la personne réelle — sa mise en scène et en écriture — suscite une réflexion éthique qui oblige à penser de façon dialogique les relations entre auteur, lecteur, texte et monde. En effet, dans un contexte marqué par l’éclatement des frontières de la fiction et par le retour du sujet, l’écriture de la personne réelle ne se limite plus à l’évocation naïve de faits avérés, mais constitue désormais une (re)lecture engageante de la vie d’autrui.
L’industrie audiovisuelle doit conjuguer, depuis 2007, avec le développement d’un nombre croissant de services de TPC, à savoir des plateformes de vidéo à la demande (VOD) permettant de visionner des productions audiovisuelles en flux continu (streaming) sur Internet. Dans ce contexte caractérisé par la migration des pratiques de visionnement en ligne, ce colloque vise à mettre en lumière les études francophones qui se déploient autour de ce phénomène médiatique, mais aussi plus spécifiquement les pratiques culturelles et œuvres audiovisuelles produites en contexte francophone.
La question des publics de la culture appelle à prendre en compte leur importance dans la consolidation d’un espace public (Habermas, 1962) dynamique, susceptible d’accueillir débats et diversité de points de vue, mais aussi à mesurer à l’effet de pratiques culturelles ciblées au sein de communautés de tailles variées.
Le présent colloque se donne pour mandat de réfléchir sur le statut à la fois problématique et essentiel de la littérature dans la pensée de Michel Foucault, située à l’intersection de la philosophie et de l’histoire. Car si la littérature, dans le cadre de l’enquête archéologique, se trouve par principe réinjectée dans l’économie générale de la production discursive, au sein de laquelle elle ne définit aucun territoire isolé, elle fait pourtant l’objet d’un traitement privilégié par lequel Foucault lui reconnaît le pouvoir d’engendrer rupture et désordre.
Ce colloque se propose d’interroger l’importance des réseaux dans l’histoire de la santé moderne et contemporaine. Autour des notions de transfert, d’échange, de parcours et d’influence, il entend s’attarder sur les processus de transmission et de déplacements qui ont forgé et transformé les pratiques et les discours relatifs à la santé, afin de mettre en lumière leur nature essentiellement dynamique, collective et réticulaire.
Ce colloque s’intéresse aux techniques et aux sciences dans la mesure où elles jouent un rôle structurant dans les systèmes symboliques de l’Occident moderne. Sans négliger le fait que les mythes sont d’abord des ensembles de signes (Barthes, 1957) et de paroles (Detienne, 1981), il propose de considérer les mythologies comme des matrices (Bouchard, 2007) ou des systèmes de pensée (Vernant, 2004) profondément enracinés dans l’ensemble des structures sociales et culturelles : institutions, imaginaires, pratiques quotidiennes, formes de corporéité, etc.
Quelle place accorder à l’image dans cette reconnaissance du sujet animal? La montée en popularité des études animales au sein des sciences humaines et sociales n’a eu jusqu’à présent que trop peu d’échos dans le domaine de l’histoire de l’art et des études visuelles. Dès la fin du XIXe siècle pourtant, les organisations de défense des animaux ont recours à des représentations artistiques (Landseer, Bonheur) dans leurs campagnes de communication et de sensibilisation au bien-être animal.
Comment la pratique des arts outille-t-elle les individus à devenir des citoyens culturels, orientés vers la justice et susceptibles de faire entendre leurs voix, de partager leurs idées dans l’espace public? Les manifestations de la distance croissante entre le citoyen et les institutions publiques garantes de ses droits et soutenues par leur exercice sont nombreuses et constituent pour certains un réel danger.
L’expérience trouve son origine dans la connaissance sensible. Elle est particulière à chacun, et pourtant elle conduit à la connaissance scientifique universelle. Sans le secours du langage, elle reste inaccessible, mais le langage lui-même semble provenir d’elle. Données à jamais privées ou clef de voute de toute connaissance possible, la question de l’expérience est au centre d’une multitude de théories philosophiques fondamentales.
On assiste au Québec à une véritable effervescence du milieu de l’édition littéraire depuis le début des années 2000. La dernière décennie, de fait, a vu naître plusieurs maisons – Marchand de feuilles (2000), Les Allusifs (2001), Le Quartanier (2002), Rodrigol (2003), Alto (2005), Ta Mère (2005), Héliotrope (2006), la Peuplade (2006) et Coups de tête (2007), pour ne nommer que celles-là – dont les échos portent la trace d’un renouveau formel, stylistique et discursif.
L’expression « cultures numériques » désigne un ensemble de technologies interreliées, qui génère des « modes de communication et d’échange d’informations qui déplacent, redéfinissent et remodèlent le savoir dans des formes et des formats nouveaux, et [des] méthodes pour l’acquérir et le transmettre » (Doueihi, 2008, p. 37).