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Bien qu’ils aient déjà un diplôme d’études supérieures lorsqu’ils arrivent au Canada, une forte part des immigrants récents et d’âge adulte optent de retourner aux études dans un établissement postsecondaire canadien pour obtenir le diplôme canadien qui facilitera leur intégration au marché de l’emploi, à un emploi de qualité et à un meilleur revenu correspondant à leurs attentes. (Boulet, Boudarbat, 2010). Or, plusieurs recherches démontrent que bien qu’ils aient accès aux études postsecondaires, leur niveau de performance scolaire est plus faible que la moyenne des étudiants (La Cité collégiale, 2005; Marmolejo, Manley-Casimir et Vincent-Lancrin, 2008; OCDE, 2006). Pourtant, malgré le taux élevé de décrochage chez cette portion de la population immigrante (Shaienks, Gluszynski  et Bayard, 2008), plusieurs obtiennent leur diplôme en fin de parcours et certains le font avec mention de succès (Proulx et Duchesne, 2013). Il s’avère donc pertinent d’explorer les pratiques du métier d’étudiant (Coulon, 2005) de ceux qui réussissent à se classer au même niveau que la population étudiante générale voire au-delà de la moyenne générale.

Cette communication par affiche a pour objectif de présenter les résultats d’une recherche phénoménologique réalisée auprès d’immigrants récents inscrits dans un programme collégial en contexte francophone minoritaire. Elle exposera leurs expériences de leur métier étudiant de même que les meilleures pratiques qu’ils auront explorées. 

L’apprentissage de l’orthographe lexicale, soit la façon d’écrire les mots selon la norme, constitue un défi de taille pour les élèves (Fayol et Jaffré, 2014). Les études descriptives menées auprès d’élèves québécois montrent que la plupart des erreurs d’orthographe lexicale sont associées aux propriétés visuelles des mots et, plus précisément, aux phonèmes multigraphémiques (même son s’écrivant de plusieurs manières) et aux lettres muettes (Daigle et al., 2016). Une attention particulière doit donc être accordée à l’enseignement de ces phénomènes. Pour définir le contexte d’enseignement le plus favorable à l’apprentissage des phonèmes multigraphémiques et des lettres muettes, deux dispositifs d’enseignement ont été testés dans six classes de 2e année du primaire (n=131 élèves) selon l’une des conditions suivantes : 1) enseignement des propriétés visuelles et sémantiques, 2) enseignement des propriétés visuelles, 3) condition contrôle. Pour mesurer les effets de l’intervention, l’orthographe des 24 mots enseignés a été évaluée à l’aide d’une dictée trouée avant et après l’intervention. Les principaux résultats indiquent que les élèves ayant bénéficié de l’intervention progressent davantage que ceux n’en ayant pas tiré profit. De plus, peu de différences sont observées entre les deux groupes ayant reçu l’intervention. Ces résultats seront discutés afin de montrer l’importance d’instaurer des pratiques d’enseignement qui favorisent l’apprentissage de l’orthographe lexicale. 

Dans cette présentation, nous développons une analyse documentaire sur
l’identité de la technologie au sein d’une discipline appelée science et technologie
au secondaire.Au Québec et ailleurs, les nouveaux programmes d’enseignement secondaire
réservent une place importante à l’enseignement de la technologie. En effet, la
récente réforme scolaire fait de la technologie une composante importante (MELS, 2004). Cette nouvelle
discipline, intégrée aux sciences, a donné naissance à une nouvelle réalité. Ceci a créé des défis pour le curriculum, les éditeurs de programmes, les gestionnaires et les enseignants.

Le chevauchement de science et de technologie complique la tâche des enseignants de cette discipline,
surtout ceux qui n’ont pas suivi aucune formation de base en technologie.

Les résultats provisoires, de cette étude, permettent de faire certains constats.  À titre d’exemple, suite à l’analyse de quelques écrits scientifiques, nous avons dégagé quatre considérations dominantes telles que 1) le courant idéaliste qui
considère que la technologie est une science appliquée; 2) le courant démarcationiste qui considère que la technologie est la science sont indépendantes; 3) le courant matérialiste qui considère que la technologie existe bien avant la
science et elle précède la science, et 4) le courant interactionniste qui considère que la technologie et la science sont en mutuelle interaction 

Problématique : Étant dans l’impossibilité de réaliser des stages internationaux en contexte de pandémie, des étudiants universitaires québécois en réadaptation ont collaboré à distance avec des étudiants haïtiens pour réaliser un stage-projet. Objectif : Identifier les apprentissages réalisés par des étudiants québécois (8) et haïtiens (9) lors du développement d’outils de sensibilisation et leur diffusion pour la prévention de la propagation de la COVID-19 de personnes en situation de handicap en Haïti. Méthodologie: Sous supervision conjointe Québec-Haïti, parallèlement au développement d’outils de sensibilisation, les étudiants ont tenu des réunions hebdomadaires, des journaux de bord réflexifs et ont rempli un questionnaire sur leurs apprentissages. Les superviseurs les ont évalués à partir des rôles professionnels de l’outil FOCUS. Résultats: Les apprentissages les plus marqués concernent les rôles Agent de changement, Gestionnaire de sa pratique, Praticien érudit et Collaborateur. Ils sont actualisés par le télétravail, la gestion d’un budget, l’achat d’équipement technologique et sanitaire, la distribution de masques et de savon, la création-diffusion de capsules et de dépliants en créole et langage des signes basés sur les données probantes et le contexte local et la participation aux émissions radiodiffusées. Retombées: L’acquisition de compétences professionnelles et interculturelles a été rendue possible par un projet international étudiant en santé mondiale.

L’objectif de cette étude est de partager les résultats obtenus, à la suite d'une recherche impliquée menée lors de notre recherche doctorale. Cette recherche a pour but et ambition de proposer une nouvelle approche dans l’enseignement du français langue étrangère (FLE) en général, et de l’écrit en particulier, dans les collèges algériens dont l’enseignement-apprentissage du FLE répond exclusivement à une typologie textuelle. Il s’agit de se projeter dans une nouvelle dialectique de lecture-écriture qui privilégie une approche générique des œuvres littéraires en classe de FLE. À dessein de développer essentiellement la compétence scripturale des collégiens algériens, nous avons opté pour l’introduction de la littérature par les genres en classe de FLE; et par l’occasion la lecture d’œuvres intégrales. Pour ce faire, le genre romanesque objet de notre proposition est le roman policier.

Les apprenants du français L2 omettent souvent les clitiques objets, ce qui rend les tâches d’élicitation non fructueuses. Pour y remédier, on administre des tâches non spontanées basées sur des tests écrits. Cependant, même si cela donne lieu à la production de plus de clitiques, ce genre d’élicitation force une production prématurée (Helms-Park, 2011). C’est pourquoi les chercheurs ont opté pour des tâches spontanées traditionnelles et actionnelles (Pirvulescu et Hill, 2012). Dans les premières, on introduit des images représentant des sujets de troisième personne et des objets avant de questionner l’apprenant. Dans les deuxièmes, on se base sur une action performée à la première personne sur des objets concrets. Pirvulescu et Hill (2012) démontrent que le taux d’omission des clitiques baisse considérablement dans ce deuxième contexte.

Nous avons soumis 4 tâches d’élicitation à 34 apprenants via deux canaux de communication : face à face et Skype. Même si nos résultats confirment ceux de Pirvulescu et Hill (2012), cela n’était significatif que lorsque la communication était médiée par la technologie. L’élicitation menée via ce canal et basée sur des actions et des objets concrets a donné lieu au plus grand nombre de clitiques produits. Nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les tâches traditionnelles et actionnelles lorsque la communication était face à face.

L’intégration des outils technologiques en éducation est une problématique qui a interpellé tous les acteurs impliqués dans l’enseignement. Certains se sont attardés sur les obstacles à l’intégration des TICE par les enseignants en salle de classe, d’autres ont porté sur les bénéfices réels ou supposés des TICE, …Ces travaux adoptent  le plus souvent l’approche technocentrée, dans le prolongement du déterminisme technologique (Selwyn, 2010 ; Oliver, 2011) qui accorde aux technologies un pouvoir inhérent de transformation des pratiques pédagogiques pour un meilleur apprentissage.

 

Un mouvement de recherche critique de la technique, s’inscrivant dans le prolongement du courant sociologique des usages des technologies (Granjon, 2004; Tricot, 2010; Feenberg, 2014; Selwyn, 2012; Oliver, 2011) appelle à questionner et discuter la technologie, son  contexte socioculturel et politique ainsi que le rôle et les activités des acteurs impliqués. De nouveaux domaines d’investigation sont ouverts comme par exemple l’évaluation des objets numériques d’apprentissage  utilisés dans l’enseignement des sciences au primaire, objet de notre recherche doctorale.

 

En effet, selon l’approche pédagogique adoptée, les artefacts numériques sont déterminants. Dès lors, il devient nécessaire d’évaluer les contenus proposés dans ces objets numériques pour savoir s’ils sont adaptés aux besoins des enseignants et des apprenants.



Problématique

Depuis les dernières décennies, le taux de décrochage en Abitibi-Témiscamingue est un phénomène préoccupant. Une analyse approfondie des taux de réussite aux épreuves ministérielles permet de dégager que c’est sur le plan de la compétence à utiliser un raisonnement mathématique que les résultats des élèves témiscabitibiens sont les plus faibles (MELS, 2014). Parmi les activités qui permettent de développer cette compétence, l’enseignement et l’apprentissage par le biais de la pédagogie par le jeu semblent constituer une approche pédagogique à privilégier.

Objet de recherche

L’objet principal de ce projet consiste à évaluer les effets de la pratique de jeux de société en milieu scolaire, sollicitant des habiletés de mathématiques, sur deux indicateurs de la réussite éducative, soit : le rendement en résolution de problèmes et la motivation scolaire.

Méthodologie et résultats préliminaires

Afin de répondre à cet objectif, un devis quantitatif prétest-posttest avec groupe témoin a été mis en œuvre. Les résultats démontrent que la pratique scolaire des jeux de société permet de développer les habiletés en résolution de problèmes des élèves témiscabitibiens. Un effet particulier est dégagé pour la résolution de problèmes additifs. De plus, un effet sur la motivation extrinsèque des filles témiscabitibiennes est relevé.

La transférabilité des apprentissages vers les milieux de l’emploi apparait de manière générale comme un enjeu important en enseignement supérieur (Olesen, Christensen et O’Neill, 2020; Grosemans, Coertjens et Kyndt, 2017). Une piste pour pallier cet enjeu est l’utilisation de tâches authentiques, incluant notamment l’implantation d’une pédagogie par projets (dorénavant PpPj). Toutefois, celle-ci demeure toujours remplie de défis et demeure ardue (Aldabbus, 2018). Parmi les composantes ayant un impact sur l’implantation d’une PpPj, la littérature présente notamment une composante estudiantine, une composante professorale et une composante concernant la tâche. Mobilisant un devis séquentiel exploratoire, 15 personnes participantes ont été mobilisées afin de contribuer à deux questionnaires (le premier à questions ouvertes et le second à questions fermées). Mobilisant des personnes participantes provenant d’institutions et disciplines variées, présente des résultats intéressants à plusieurs égards. Ainsi, la présente étude se veut une feuille de rouge, soulevant des écueils particulièrement importants à considérer lors de l’implantation d’une PpPj, mais également les leviers permettant de faciliter l’implantation d’une PpPj. Finalement, la présente étude expose un ensemble d’autres facteurs pouvant influer l’implantation d’une PpPj en enseignement supérieur, permettant de présenter un portrait, non exhaustif, des éléments à prendre en considération dans une telle implantation. 

Problématique

Depuis les dernières décennies, le taux de décrochage en Abitibi-Témiscamingue est un phénomène préoccupant. Une analyse approfondie des taux de réussite aux épreuves ministérielles permet de dégager que c'est sur le plan de la compétence à utiliser un raisonnement mathématique que les résultats des élèves témiscabitibiens sont les plus faibles (MELS, 2014). Parmi les activités qui permettent de développer cette compétence, l'enseignement et l'apprentissage par le biais de la pédagogie par le jeu semblent constituer une approche à privilégier.

Objet de recherche

L'objet principal de ce projet consiste à évaluer les effets de la pratique de jeux de société en milieu scolaire, sollicitant des habiletés en mathématiques, sur deux indicateurs de la réussite éducative des élèves, soit: le rendement en résolution de problèmes et la motivation scolaire.

Méthodologie et résultats

Afin de répondre à cet objectif, un devis quantitatif prétest-posttest avec groupe témoin a été mis en oeuvre. Les résultats démontrent ue la pratique scolaire des jeux de société permet de développer les habiletés en résolution de problèmes des élèves témiscabitibiens. Un effet particulier est dégagé pour la résolution de problèmes additifs impliquant le sens de la transformation. De plus, un effet sur la motivation extrinsèque des filles témiscabitibiennes est relevé.

La maîtrise des concepts de base des mathématiques est une compétence essentielle pour bien fonctionner en société et pour accéder au niveau postsecondaire et secondaire dans le domaine des sciences et du génie. La provenance géographique diverse de la clientèle étudiante se traduit souvent par des acquis en mathématiques de niveaux forts divers. Dans certains cas, les manquements rendent très difficile la poursuite de la formation des étudiants. Devant ce constat, les établissements d’enseignement investissent un temps considérable dans des activités de mise à niveau.

Confrontée à cette réalité, Mme Josée Bastien, professeure en génie civil à l’Université Laval, a obtenue, en collaboration avec deux enseignants de mathématiques du Cégep de Ste-Foy, une subvention du Ministère de l’Éducation afin de mettre sur pied une plateforme web de type réseau social. Cet outil novateur permettra d’offrir du matériel pédagogique aux étudiants sous forme d'objets d'apprentissage, et permettra de répondre aux besoins ciblés lors de la réalisation d’une analyse de besoin. Les résultats de cette analyse ont mis en lumière la nécessité d’actualiser l’apprentissage des mathématiques à la réalité des étudiants d'aujourd'hui.

La présentation mettra de l’avant les premières conclusions de l’utilisation du matériel pédagogique publié en ligne en lien avec le succès académique des étudiants. Les résultats d'entrevues, groupes de discussions et sondages seront également discutés.

Plusieurs étudiants du cégep atteignent difficilement le niveau d’habileté requis en lecture par leurs cours de français et de philosophie. Plusieurs ressources sont disponibles pour les aider en français (CAF, CLIC, CCDMD, RECIT), mais peu sont à leur disposition en philosophie. De plus, les étudiants sont en mesure de réinvestir, dans leurs cours de français du cégep, certaines stratégies de lecture acquises au secondaire. Cependant, parce que les textes et le contexte de lecture (Giasson, 1990) sont différents dans les cours de philosophie, des étudiants éprouvent de la difficulté à réinvestir ces stratégies dans leur lecture de textes philosophiques (Rivard, 2012).

Notre didacticiel vise à outiller les étudiants d’un environnement numérique d’autoapprentissage comprenant des exercices de lecture de textes philosophiques, afin d’amener les étudiants à développer une méthodologie les rendant habiles à déceler les concepts-clés et les articulations d’un texte de philosophie, notamment, la problématique, la thèse et les arguments. Les étudiants pourront ensuite réinvestir ces habiletés dans leurs cours de philosophie.

Cette communication présentera les fondements scientifiques et pragmatiques ayant mené au design pédagogique des modules d’apprentissage du didacticiel (entrainement à la lecture, compréhension et analyse), ainsi que des exercices qu’ils comprennent.

Plusieurs chercheurs indiquent que le dialogue collaboratif promeut le développement de la langue cible (McDonough, Crawford , et De Vleeschauwer, 2016; Storch, 2013; Swain et Watnabe, 2013). Certaines études descriptives ont examiné ce dialogue lors de la révision collaborative (Medonça et Johnson, 1994; Villamil et De Guerrero, 2000). Toutefois, rares sont celles qui ont considéré les liens entre le dialogue collaboratif et la précision langagière du texte révisé. Cette étude investigue les effets du dialogue collaboratif sur la précision langagière dans les textes révisés d’apprenants de français langue seconde.

Deux classes montréalaises de FLS (N= 48), deuxième cycle du secondaire, ont participé à cette étude. Après avoir produit individuellement un texte, l’une l’a révisé individuellement, alors que l’autre l’a révisé collaborativement. Les dialogues enregistrés ont été analysés en fonction des catégories d’épisodes relatifs au langage (morphologique, lexicale, syntaxique, etc.) et de la proportion des erreurs détectées. Les textes révisés ont été analysés en fonction de l’incorporation ou de la non-incorporation de la rétroaction du pair dans le texte révisé et de la précision langagière de ce texte. Celle-ci a été mesurée en termes de nombre d’erreurs corrigées par mot.

Une analyse préliminaire indique que, comparés aux textes révisés individuellement, les textes révisés collaborativement illustrent un gain en précision langagière, ce qui favorise l’acquisition du FLS.

Les enseignants ont une influence considérable sur des éléments qui affectent les apprentissages, tels que le choix de matériaux didactiques, des environnements éducationnels et l’élément qui nous intéresse particulièrement : la prise en compte des comportements des élèves en lien avec leurs styles cognitifs – dans notre recherche, plus spécifiquement en classe d’arts visuels. À l’aide d’un test validé, nous avons mesuré un des styles cognitifs de la ToM (Theory of Mind), soit l’habilité empathique d’artistes professionnels et d’étudiants universitaires en arts visuels. Les résultats ont ensuite été comparés à l’expression graphique ou langage plastique utilisé par ces mêmes individus dans leurs œuvres. Les indicateurs émergents auraient le potentiel d’aider, entre autres, le diagnostic et la construction de modèles pédagogiques, d’environnements éducationnels ou d’activités mieux adaptés aux styles des élèves en arts visuels. Notre approche quantitative a fait ressortir au moins un élément significatif du langage plastique utilisé par nos sujets, en lien avec leur style cognitif, soit la couleur ou la variation chromatique. Par ailleurs, nos résultats suggèrent que les artistes professionnels autant que nos sujets étudiants universitaires en arts visuels ont une forte habileté à reconnaître ou à discriminer les émotions chez les autres. Il s’agirait potentiellement d’une caractéristique des individus du domaine artistique en général.

La théorie des buts d’accomplissement, qui s’intéresse aux raisons qui poussent les élèves à s’engager dans les travaux scolaires, ne prend pas en considération la dimension sociale de l’engagement dans les tâches, qui pourrait contribuer à mieux décrire la motivation de l’élève. L’étude vise à examiner l’importance des buts d’accomplissement et des buts sociaux poursuivis par les élèves de 6e année du primaire (N = 88) et à investiguer les relations entre les différents buts. Les données ont été obtenues à l’aide du Goal Orientation and Learning Strategies Survey (GOALS-S), un questionnaire récent qui évalue ces deux types de buts. Les résultats montrent que les élèves accordent une plus grande importance aux buts de statut social, suivi des buts d’apprentissage, des buts de responsabilité et des buts d’approbation sociale. Trois orientations ont pu être dégagées quant à la perception qu’ont les élèves de leur engagement dans les tâches scolaires : 1) les élèves désirent obtenir un bon emploi plus tard, 2) ils expriment la volonté d’apprendre et d’approfondir leurs connaissances et 3) ils souhaitent s’intégrer à l’école de manière responsable en suivant les règles communes. La double considération des buts sociaux et des buts d’accomplissement a contribué à mieux définir les raisons qu’invoquent les élèves pour s’engager dans les tâches scolaires et montre que ces derniers auraient très bien intégré le discours de l’école et les visées éducatives du ministère de l’Éducation.

Les revues de la littérature occupent une place importante dans le parcours des étudiant(e)s gradué(e)s. Un défi rarement discuté que rencontrent ces étudiant(e)s est le sentiment d’être dans une situation paradoxale quant à la manière de les mener. La revue de la littérature systématique est présentée comme l’approche la plus rigoureuse, mais elle requiert des connaissances et des ressources (p. ex. temps, financement) que les étudiant(e)s n’ont pas tandis que celle narrative est considérée comme moins rigoureuse et davantage biaisée (Booth et al., 2016). Par conséquent, les étudiant(e)s ont peu d’options pour mener leur revue de la littérature. Cette communication vise à présenter une procédure systématique, mais surtout, accessible pour explorer la littérature et qui peut être utilisée pour augmenter la rigueur d’une revue narrative : la ‘boule de neige’(snowballing; Wohlin, 2014). Comme il le sera démontré dans cette présentation, l’expérience d’utilisation de cette procédure par une étudiante au doctorat révèle qu’il s’agit d’une alternative prometteuse – elle facilite la réalisation d’une revue de la littérature rigoureuse tout en favorisant une expérience positive. Par cette présentation, nous visons à offrir aux étudiant(e)s une option systématique, flexible et accessible pour effectuer des revues de la littérature et sensibiliser les superviseurs, les administrateurs de programmes universitaires et les éditeurs de revues à une réalité souvent négligée.

Contexte

Les milieux académiques et scolaires tels que nous les connaissons comportent un certain niveau de risques pour la santé et le bien-être des apprenants. Bien que plusieurs études succinctes couvrent les effets métaboliques et physiologiques de la sédentarité, des écrans et de la position assise sur la santé des personnes, presque rien n’est dit à propos de la perte de mobilité engendrée par ce phénomène. Les études sur les classes d’apprentissage actif et l’utilisation d’alternatives à la chaise se concentrent principalement sur les enfants, et peu de milieux académiques offrent des solutions au sein même de leur institution. 

Résumé

Je propose un atelier qui permettra d’expérimenter un programme d’apprentissage actif avec comme point de focalisation l’éducation somatique et la proprioception. En commençant par une exposition des données en matière de sédentarité, les causes, les conséquences et les solutions. Par la suite, les participants expérimenteront les aspects proprioceptifs de l’apprentissage. 

Objectif

Aider l’adulte à améliorer ses facultés cognitives en lui proposant des stratégies d’apprentissage qui mettent le corps en action. L'accent, au-delà des activités impliquant le corps (apprentissage kinesthésique), sera également mis sur la prise de conscience progressive des mouvements du quotidien à travers les éléments de progression du programme. 

 

Selon Collins & Halverson (2009), la présente époque représente une révolution numérique qui aura un impact d’une amplitude comparable à celle de la révolution industrielle du 19e siècle. Pour réussir dans les sociétés dites développées au 21e siècle, ces citoyens sont appelés à acquérir et à développer un nouvel ensemble de compétences, appelé « compétences du 21e siècle ». Le collectif ATC21S (2010) en propose 10, dont la « créativité » et la « collaboration ». Nous postulons que le forum électronique Knowledge Forum (KF), conçu pour soutenir la coélaboration de connaissances (Scardamalia, M. et Bereiter, C., 2003), est un environnement particulièrement propice au développement des compétences de créativité et de collaboration. Au Québec, cet outil est au cœur de la pédagogie déployée depuis plusieurs années dans le cadre de l’initiative l’École éloignée en réseau (ÉÉR). Dans une démarche de design participatif (Silva & Breuleux, 1994), nous avons collaboré avec 3 classes d’enseignant-e-s expérimenté-e-s de l’ÉÉR pour développer les outils d’analyse et d’évaluation formative intégrés et connexes au KF. Nous avons étudié l’adoption du KSV (Teplovs, 2010) proposant un affichage centré sur les idées et nous avons conduit des analyses sémantiques sur des données du KF représentant 5 ans de l’ÉÉR. Nous avons comparé ces méthodes d’analyses à celles existantes et exploré de nouvelles mesures pour informer le développement de nouvelles méthodologies d’évaluation.

Depuis la fin du XXe siècle, les sociétés occidentales se préoccupent de la montée du terrorisme à caractère religieux (Dyer, 2015). L’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture reconnaît que les milieux scolaires sont ciblés par les recruteurs de groupes radicalisés (UNESCO, 2015). Le Canada n’échappe pas à ce phénomène entre autres avec l’apparition de quelques cas, au cours des dernières années, provenant de collèges et d’universités canadiens (Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, 2016). Ce problème, nouveau pour les établissements de formation canadiens, est encore peu documenté par les chercheurs des sciences de l’éducation. Notre étude exploratoire vise à mieux comprendre le processus par lequel des étudiants provenant d’universités canadiennes ont transformé leurs cadres de références initiaux, qu’ils ne jugeaient plus appropriés à leurs nouvelles croyances et valeurs, afin d’adopter une perspective radicale. La théorie de l’apprentissage transformateur, telle que décrite par Mezirow (1978), permettra l’analyse documentaire de cas d’étudiants canadiens ayant vécu un tel processus. Cette communication fera état des résultats de cette analyse et proposera des pistes de réflexion en vues de recherches ultérieures.

Malgré une section « lexique » assez étoffée dans la Progression des apprentissages, les enseignants du primaire admettent ne pas enseigner le vocabulaire de façon systématique et organisée. Une des raisons souvent évoquées pour justifier cet enseignement défaillant est le manque de matériel didactique approprié.

L’étude que nous présentons consiste en une analyse des contenus lexicaux de six collections récentes de cahiers d’exercices de français de 2e et 3e cycles du primaire produites au Québec. L’analyse repose sur des données quantitatives (proportion de pages consacrées au lexique, contenus travaillés, nombre de cas proposés, type d’exercices, etc.) et sur des analyses plus fines permettant de juger de la pertinence des exercices.

Notre analyse révèle une très grande variabilité dans la place accordée au lexique dans chaque collection, certaines y accordant près de trois fois plus de pages que d’autres. Peu couvrent l’ensemble des contenus lexicaux au programme et l’accent est mis sur la dérivation morphologique (préfixes, suffixes) et les liens de sens (synonyme, antonyme). En ce qui concerne la théorie présentée, nous constatons une confusion entre certaines notions et un piétinement d’une année à l’autre (contenu identique, seuls les exemples changent). De façon globale, le traitement des contenus lexicaux dans les cahiers d’exercices est inégal, incomplet et parfois inexact ; nous tirerons de ce constat quelques conclusions didactiques.



On enseigne le français en Chine avec la méthode traditionnelle. Dans une grande université, une nouvelle méthode développée au Canada (Germain & Netten, 2011), l’approche neurolinguistique (ANL), a été pré-testée en 2010-11.

Nous décrivons le contexte (profil des acteurs et culture d'enseignement-apprentissage), proposons une brève présentation de l’ANL qui s’appuie principalement sur les travaux en neurolinguistique (Ellis, 2008; Paradis, 2009) qui expliquent que le savoir ne se transforme pas en habileté. L'ANL vise le développement direct de l'habileté à communiquer via la primauté de l’oral dans des situations authentiques de communication ; la lecture et l’écriture sont préparées et suivies d’activités orales.

Nous précisons la méthodologie (évaluation du niveau oral et écrit dans deux groupes et questionnaire sur les méthodes). Nous comparons les deux méthodes, des tendances sont dégagées, toutes positives quant à l’ANL : bons résultats et meilleure homogénéité, appréciation des étudiants davantage positive.

Ellis, N. (2008). Implicit and Explicit Knowledge about Language., Encyclopedia of Language and Education. Kluwer.

Germain, C., & Netten, J. (2011). Impact de la conception de l’acquisition d’une langue seconde ou étrangère sur la conception de la langue et de son enseignement. Synergies Chine, 6, 25–36. 

Paradis, M. (2009). Declarative and Procedural Determinants of Second Languages. Studies in Bilingualism (p. 219). John Benjamins Publishing Company. 

Les perceptions des enseignants sont devenues la cible de la recherche suite aux développements psycho-cognitivistes qui ont exposé les liens entre les perceptions et les pratiques des enseignants (Borg, 2006). Le questionnaire est un outil de collecte de données principal dans la recherche des perceptions. Cependant, peu d’études ont entrepris les démarches de validation des questionnaires utilisés (par ex. Spada, Barkaoui, Peters, So & Valeo, 2008), d’où l’importance de mener plus de recherche de validation. L’objectif de cette étude est de combler ce vide empirique et de décrire le processus de développement et de validation d’un questionnaire explorant les représentations des enseignants de la L2 quant à la rétroaction corrective (RC) à l’écrit.

Cent enseignants de français L2 participent à notre étude. Le questionnaire conçu est de type fermé contenant 20 items qui visent à examiner la représentation des enseignants au sujet de la RC à l’écrit, telles que son importance, sa fréquence et ses catégories utilisées dans la classe. Le questionnaire a été administré aux enseignants pour cibler les items problématiques afin d’améliorer le contenu du questionnaire. De plus, la validité de contenu, la validité de construit et la fiabilité seront considérées et vérifiées par des analyses statistiques. Les résultats de la procédure de validation seront présentés lors du congrès.

De façon concrète, le programme de formation de l’école québécoise se caractérise principalement par le développement de compétences. Par conséquent, contrairement aux croyances générales que la conception de l’éducation physique et à la santé (EPS) est de simplement faire « bouger » les élèves, cette dernière a principalement et obligatoirement la directive de développer des compétences. Ce mandat essentiel représente donc une tâche significative du rôle de l’enseignant, ce qui s’avère un défi de taille notamment dû aux nombreuses particularités spécifiques à l’EPS. Dès lors, on peut se poser la question, à savoir si l’usage de la tablette tactile peut soutenir le développement de compétences en EPS. Afin de répondre à cette interrogation, ce projet de recherche privilégiera une démarche d’étude de multicas, avec la participation de quatre enseignants en EPS utilisant déjà la tablette tactile dans leurs cours. En outre, quatre différents moyens de collecte de données seront déployés : 1) observation directe lors des cours ; 2) questionnaire aux élèves ; 3) entrevues de groupe avec les élèves ; 4) entretiens auprès de chacun des enseignants. Cette proposition de communication par affiche abordera subséquemment la problématique, le cadre conceptuel, la méthodologie et présentera aussi des résultats préliminaires du projet de thèse concernant l’usage didactique de la tablette tactile en EPS.

Au sujet des moyens utilisés pour développer la compétence à écrire des élèves, de grandes enquêtes ont sondé les enseignants de français du secondaire québécois quant à leur utilisation en classe d’un large éventail de pratiques d’enseignement de l’écriture (Bibeau et coll., 1987; Chartrand et Lord, 2013; DIEPE, 1995; Lusignan et coll., 1996-1997). Dans cette communication, nous présentons les résultats d’une analyse de contenu portant sur les items des questionnaires de ces grandes enquêtes, réalisée à partir de catégories fixes liées aux modèles du processus d’écriture (p. ex., Bereiter et Scardamalia, 1986; Hayes et Flower, 1980; Hayes, 1996) et aux gestes professionnels et didactiques (Bucheton et Soulé, 2009; Schneuwly et Dolz, 2010) et de catégories émergentes. Cela permet dresser le portrait des pratiques d’enseignement présentes et absentes des questionnaires des grandes enquêtes et celui des pratiques déclarées être utilisées au secondaire québécois. Cela met aussi en lumière les variables qui distinguent les pratiques d’enseignement les unes des autres afin de mieux définir celles-ci.

La ludification est considérée comme l'une des méthodes les plus engageantes et efficaces pour l’enseignement des langues secondes (Graesser et Timmins, 2017), car elle peut renforcer la motivation des apprenants, réduire leur anxiété et améliorer leur apprentissage. Cependant, l'utilisation de la ludification pour l’enseignement de l’anglais langue seconde est une tendance émergente qui reste à explorer. Notre revue de littérature s’appuie sur une analyse thématique pour dresser un portrait de l’évolution des connaissances sur la ludification par rapport à l’enseignement de l’anglais langue seconde depuis 2015 et met l’accent sur les conditions augmentant l’efficacité de celles-ci. Les résultats révèlent des données empiriques sur a) comment la ludification aborde les problèmes clés de l'apprentissage de l’anglais langue seconde (volonté de communiquer, anxiété, motivation et engagement, etc.), b) comment les éléments ludifiés sont mobilisés dans la conception des expériences d'apprentissage et c) les affordances de la ludification pour soutenir une expérience d'apprentissage positive de la langue seconde. Enfin, ce travail fournit un ensemble de données riches et variées permettant d'identifier à la fois de nombreuses stratégies pédagogiques en vue de ludifier les pratiques enseignantes tout en ciblant les mesures apparaissant les plus efficaces qui visent un engagement soutenu de la part des élèves ayant des difficultés d'apprentissage en anglais langue seconde.