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Dès son apparition, le concept de qualité de vie au travail (QVT) a été associé aux concepts de : bien-être/satisfaction au travail, santé mentale au travail, risques psychosociaux, etc. Un survol de l’évolution du concept de QVT sera fait et un modèle théorique basé sur l’atteinte des objectifs comme base de la définition et de la mesure de la QVT pour la distinguer des autres construits sera présenté. Ensuite, un instrument de mesure découlant de ce modèle sera proposé. Des résultats (durant COVID) de QVT et de santé psychologique de professionnels d’un réseau hospitalier strasbourgeois illustreront le lien QV- santé psychologique.

Méthode : 254 participant·es; questionnaires : inventaire systémique de qualité de vie au travail, PHQ-2 (dépression), GAD-2 (anxiété), Oldenberg Burnout Inventory, PC-PTSD-5 (adaptation pour la COVID du questionnaire de trouble de stress post-traumatique), Professional Quality of Life Scale (ProQOL : Fatigue/Satisfaction de Compassion : SC/FC) et l’inventaire de la sévérité d’insomnie (ISI-3).

Le score global de QVT est < 25e centile, dénotant une très faible QVT. Les prévalences de l’anxiété, de la dépression, du TSPT et de l’insomnie sont: 29%, 15%, 77%, 57%. 91% éprouvent de la SC mais 65% de la FC et 77% du burn-out. Les participants ayant une QVT < 25e centile ont, sur toutes les variables de santé psychologique, des scores significativement plus détériorés. Un niveau de QVT bas est associé à des problèmes de santé mentale au travail.

Au cours de son cycle de vie, chaque immeuble résidentiel va générer une chaine de transactions complexes qui lui est propre. Celle-ci s’explique par la diversité des acteurs du secteur privé qui y interviennent : investisseur, constructeur, courtier immobilier, courtier hypothécaire, prêteur, assureur, évaluateur, notaire, arpenteur, etc. Leurs interventions sont complétées par les organismes du secteur public : gestionnaires de la ville, cadastre, registre foncier, permis de construction/rénovation, etc.

Au Québec, ces transactions sont soutenues par le recours à des bases de mégadonnées (MgD). Notre recherche vise d’abord à les identifier et les cartographier. Nous avons procédé à leur recension par une recherche documentaire et des entrevues auprès de leurs propriétaires et utilisateurs.

Notre deuxième objectif est de classifier ces bases selon leur protocole, nomenclature et règles d’accessibilité, propriétés intellectuelles et de gouvernance afin d’être en mesure de mieux analyser leurs caractéristiques, leur complémentarité et leur utilité pour les transactions immobilières résidentielles (TIR) au Québec.

Les résultats permettent de comprendre l’impact de la numérisation des MgD sur les procédés de gestion des acteurs intervenant dans les TIR et aussi pour soutenir pour le développement de nouveaux outils numériques et d’IA. Les résultats sont aussi utiles pour soutenir la réflexion économique, politique et sociale concernant les problématiques du logement au Québec.

Dans le cadre d’un projet, l’école subjectiviste considère le risque comme une performativité d’un hasard qui impacte les personnes et ce qu’elles valorisent (Short, 1984). De plus, les conséquences des risques sont socialement construites et leur gestion dépend du contexte et de la culture de chacun (Short, 1984; Zhang, 2011). Dans le cadre de la gestion de projet, la combinaison d’événement, coût, bénéfice et probabilité peuvent appartenir à l’une de trois catégories : la certitude, le risque ou l’incertitude (Shapira, 1995). Plusieurs auteurs soulignent que la gestion positiviste de risque manque la flexibilité nécessaire pour pouvoir suivre le changement dans l’environnement externe du projet. Ces auteurs ont proposé d’autres alternatives dynamiques, par exemple Schoemaker (1995) ; Floricel & Miller (2001) ; Loch et coll. (2006) ; Ranger et coll. (2013) et Hitch et coll. (2014). Cette communication présente la problématisation et le cadre théorique de ma recherche qui vise la compréhension de processus de veille, d’élaboration de sens et de la gestion des événements imprévus. Principalement, deux approches théoriques sont combinées dans le cadre de la recherche (1) la théorie des signaux faibles (Ansoff, 1975) pour la compréhension de processus de veilles et (2) la théorie de sensemaking (Weick, 1995) pour la compréhension de processus d’élaboration de sens d’un événement imprévu qui peut avoir un impact sur le projet. 

Les codes de conduite et les audits sociaux sont utilisés par les entreprises transnationales pour assurer l’application de normes du travail par leurs fournisseurs dans les pays en développement. Souvent critiqués et qualifiés d’instruments de relations publiques, ils constituent néanmoins l’une des seules formes de régulation du système mondial de production à l’heure actuelle. Quelques années après les multiples révélations et reportages sur les « sweatshops », nous bénéficions du recul nécessaire pour étudier la façon dont les entreprises s’acquittent de leur responsabilité régulatrice. En se basant sur l’expérience des dernières années, on peut se demander si les codes de conduite et les audits sociaux peuvent réellement contribuer au renforcement des droits des travailleurs. Nous avons étudié les pratiques de Nike, Adidas et Puma en Chine. À l’aide d’entrevues réalisées sur le terrain avec des auditeurs, des consultants et des ONG, nous avons pénétré au cœur de la profession d’auditeur social afin d’acquérir une perspective pratique, peu présente dans la littérature actuelle. Il ressort de notre étude que les mécanismes mis en place par ces entreprises ont le potentiel d’aider les travailleurs à défendre leurs droits, mais que des étapes essentielles restent encore à franchir, dont l’implication directe des ouvriers au processus. Le développement de structures démocratiques et d’un État de droit reste cependant la clé de l’avancement des droits humains.

Les industries culturelles représentaient, en 2010, 3,1% du PIB canadien (47,8 milliards $) (Statistiques Canada, 2014). Le secteur culturel contribue notamment à la cohésion de la société en forgeant une identité sociale (UNESCO, 2012). À ce jour ces industries semblent délaissées par la recherche en gestion de projet. Peu d’attention est mise sur les pratiques que mobilisent les acteurs culturels pour gérer la viabilité de leurs projets. Cette recherche se questionne donc à savoir comment sont gérés les projets dans les industries culturelles? Une recension des écrits à mis en évidence la gestion atypique de ces projets. Le travail créatif est difficilement chiffrable; sa nature intellectuelle lui confère un caractère informel (Florida, 2002). Les processus reposent alors sur une approche souple et nuancée (Mair & Branzei, 2014). Un constat indubitable est la présence d’une tension entre les pratiques de gestion et artistiques. Cette tension n’a pas fait directement l’objet d’une étude empirique. Nous l’analysons donc sous l’angle des valeurs prenant appui sur le cadre théorique de la justification de Boltanski & Thévenot (1991). Les résultats d’une étude de cas multiples dans laquelle des entrevues semi-structurées ont été menées avec des gestionnaires de projet et des artistes permettent d’exposer les pratiques artistiques et de gestion de projet propres aux industries culturelles, relever la tension entre ces deux systèmes de valeurs et illustrer leurs compromis.

L’instauration et l’institutionnalisation par les pouvoirs publics des structures d’accompagnement contribuent-t-elle à améliorer la performance de très jeunes entreprises ? L’interrogation est cruciale et la question centrale du champ est de savoir si ces structures d’accompagnement sont performantes.

La littérature sur la performance de l’accompagnement entrepreneurial fournit une première réponse à ce questionnement sous l’angle des seuls pays développés. Les recherches sur l’évaluation de la performance des structures d’accompagnement sont embryonnaires au Cameroun. Dès lors, cet article tentera d’éclairer cette question

Notre choix s’est fait sur des structures d’accompagnement dont les locataires sont de jeunes entreprises d'au moins un à trois an d'existence.

La stratégie de recherche adoptée pour cette étude s’inscrit dans le paradigme positiviste par une approche hypothético-déductive s'appuyant sur une méthode quantitative par l'administration d'un questionnaire à 130 PME camerounaises. Ce qui devrait permettre l'identification de certains aspects essentielles de l’accompagnement dont les jeunes entreprises ont besoin pour être performantes et assurer ainsi leur pérennité. Les résultats obtenus quant à l’impact réel de l’accompagnement sur la performance sont mitigés dans l’ensemble. En effet, certains services offerts seraient des facteurs explicatifs de la performance, les autres inefficaces et sans effets .

 

Mots-clés : PME accompagnement entrepreneurial performance

 

La diversité de genre au sein des conseils d'administration (BGD) suscite un intérêt croissant, avec des législations telles que celles de la SEC en 2010. Les recherches indiquent que cette diversité peut améliorer l'efficacité et la gouvernance des entreprises, conduisant à de meilleures performances. Notre étude se concentre sur la relation entre la BGD et l'investissement en recherche et développement (R&D). Nous constatons une relation positive et significative entre la BGD et l'investissement en R&D, avec des résultats cohérents avec la théorie du capital humain, de la dépendance aux ressources et de l'agence. Les résultats présentés sont robustes et prennent en compte des potentielles problématiques d’endogénéité possible, notamment par l’utilisation de variables instrumentales, de variables omises et de modèles par appariements. La qualité de la gouvernance de la firme influence également cette relation, bien que des facteurs tels que la corruption ou une conjoncture économique défavorable puissent atténuer l'impact positif de la BGD sur la R&D. Ces résultats encouragent les politiques et pratiques favorisant la diversité de genre, offrant ainsi des perspectives pour stimuler l'investissement en R&D et la croissance économique, notamment au Québec et au Canada. 

Les voix ne cessent de s’élever au sujet des sorties des entreprises de biotechnologie et des résultats économiques décevants comparativement aux attentes (Pisano, 2006 ; Niosi, 2011). Cependant nous avons constaté qu’après trois décennies rares sont les recherches scientifiques qui ont étudiées le phénomène de disparition des entreprises dédiées à la biotechnologie (EDB). Dès lors nous avons élaboré la présente thèse dans l’objectif d’évaluer l’ampleur de ce phénomène ainsi que les différentes formes de disparition. De même, nous avons essayé de déterminer les facteurs expliquant ces disparitions. 

Nous avons mené une étude longitudinale sur un échantillon composé de plus de 500 EDB ayant fonctionné entre 1996 et 2010. Les résultats obtenus révèlent que les transactions de fusion et acquisition (F&A) représentent une part surprenante parmi les différents sentiers de disparition (ex : les faillites économiques et les changements de nom).

Concernant les facteurs explicatifs, les tests statistiques révèlent que les EDB ayant eu le support des sociétés de capital de risque avaient plus de chance de disparaître dans le cadre des F&A. De plus, les alliances stratégiques dédiées à l’exploitation ainsi que l’implantation géographique dans les grandes villes canadiennes (ex : Montréal, Toronto et Vancouver) facilitent la disparition des EDB à travers les F&A. Il faut noter par ailleurs que ni l’âge ni la taille des EDB ne font la différence dans les F&A des EDB.

Cette recherche a pour objectif d’étudier l’impact de l’actionnariat institutionnel sur la performance tout en tenant compte de son caractère endogène. Diverses catégories d’investisseurs institutionnels ont été identifiées en fonction de la part de capital détenue, la nationalité, l’appartenance ou pas à un groupe familial et la sensibilité à la pression. L’étude a été menée dans un contexte émergent caractérisé par, d’une part, la montée en puissance des investisseurs institutionnels, et d’autre part, la concentration de la structure de propriété, en l’occurrence le contexte tunisien. Pour tenir compte du caractère endogène de l’actionnariat institutionnel, nous avons eu recours aux équations simultanées que nous avons estimées par la méthode des triples moindres carrés.

L’étude a mis en évidence deux constats : l’endogénéité de l’actionnariat institutionnel et  l’influence non linéaire de cet actionnariat sur la performance. Toutefois la concavité de l’impact de l’actionnariat institutionnel sur la performance dépend selon la catégorie des investisseurs institutionnels considérée. Les résultats ont en outre révélé que l’indépendance du conseil et le potentiel de croissance de l’entreprise contribuent à améliorer sa performance alors que sa taille et son endettement contribuent à sa dégradation. L’actionnariat institutionnel augmente avec les opportunités de croissance et baisse avec l’endettement, l'indépendance du conseil et la présence d'un blockholder non institutionnel.

L’intérêt des recherches sur la qualité de vie au travail est mis en exergue par l’augmentation des problèmes de santé mentale, en cause dans presque la moitié des journées d’absentéisme au travail dans les pays occidentaux. Du point de vue des études sur la gestion des ressources humaines, il s’agit d’un concept crucial pour l’organisation, dont certains facteurs sont corrélés positivement à la performance organisationnelle.  Néanmoins, et bien que ce concept trouve ses racines il y a plus de quarante ans, il continue de faire face à deux enjeux majeurs : sa conceptualisation et sa mesure. Situé au confluent de plusieurs domaines de recherche, ce construit multidimensionnel renvoie à des éléments multiples, relatifs en partie à chacun des salariés, mais également étroitement liés à des éléments objectifs structurants l’organisation. Aussi, les outils de mesure se concentrent généralement sur la qualité de vie au travail des individus, et peuvent présenter des difficultés de mise en œuvre au sein des organisations. Après avoir adressé les enjeux liés à sa conceptualisation et à sa mesure, cette étude propose une grille de lecture et d’analyse de la politique de qualité de vie au travail. Elle fournit ainsi, aux chercheurs et aux praticiens, un nouvel outil, complémentaire et différent des autres outils de mesure, pour identifier et analyser la politique de qualité de vie au travail, permettant une vision large des facteurs qui influencent l’expérience au travail des salariés.

Les nouvelles technologies transforment notre environnement avec l’aide d’outils étonnants qui jouent un rôle majeur pour nous faciliter la vie. Cette tendance n'est pas différente dans l'industrie du sport. Elle oblige des organisations sportives telles que les Canadiens de Montréal à réorganiser leurs modèles économiques afin de s'adapter à cette nouvelle réalité. Les Canadiens de Montréal cherchent à savoir comment les technologies intelligentes (p.ex. la technologie de commande mobile à même le siège) pourraient améliorer l'expérience client lors d'événements sportifs. De façon plus précise, la technologie de commande mobile à même le siège vise à apporter une solution aux organisations sportives afin d’augmenter la vitesse et la fréquence des ventes et la qualité de la nourriture et du service (Sweet, 2013). L’objectif de notre recherche est d’évaluer l'impact de la technologie mobile de commande de siège sur la satisfaction de l'expérience client des fans des Canadiens lors d'événements sportifs. Avec l’aide d’une méthodologie quantitative, des questionnaires avec questions fermées ont été distribués aux fans du Canadiens de Montréal. Les résultats montrent que 82,5% des répondants conviennent que la technologie de commande mobile dans le siège augmenterait leur satisfaction, 8,9% des participants sont ambivalents quant à l'impact d'une telle technologie sur leur satisfaction, et 8,6% des sujets ne pensent pas que ce service intelligent améliorerait leur satisfaction.

La succession est un moment charnière et crucial. Ce constat est présent dans la littérature sur la succession (Giambatista et al., 2005; LeBreton-Miller et al., 2004) et dans celle sur l’identité organisationnelle (Albert et Whetten, 1985). Il existe toutefois peu de recherches sur la succession dans les organisations culturelles. Pourtant, de plus en plus d’acteurs de la culture s’interrogent sur la succession et la tentation est forte de chercher des réponses dans d’autres secteurs d’activités. Dans les recherches, la planification de la succession est considérée comme le facteur de succès (Ip et Jacobs, 2006, Le Breton-Miller et al., 2004). Par ailleurs, des enquêtes dans les PME (St-Cyr et Richard, 2003), organismes à but non lucratif (Bell et al., 2006) et organismes culturels (Illinois Arts Alliance, 2005) montrent que la planification de la succession n’est pas une pratique répandue. Existe-il d’autres façons de faire? La présente communication propose une typologie des successions construite à partir de deux dimensions structurantes : a) la planification et b) le changement. Il résulte une matrice de quatre types idéaux : la succession classique, imprévue, de crise et accompagnée de restructuration. La typologie propose une alternative à la perspective dominante qui pose la planification de la succession comme centrale. Elle encourage la réflexion et la discussion entre les acteurs impliqués dans le processus. 

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il est primordial de vaincre la philosophie du « chacun pour soi » pour que tous contribuent à maintenir la qualité des services et l’atteinte des objectifs organisationnels. Parmi les éléments qui pourraient faire partie de la solution se trouvent les comportements d’entraide. Le leadership habilitant, où le supérieur favorise l’autonomie, donne du sens au travail, partage la prise de décision et démontre sa confiance envers son collaborateur, semble offrir un terreau fertile pour ce type de comportements. Peu d’études se sont toutefois penchées sur les mécanismes sous-jacents reliant le leadership habilitant et les comportements d’entraide. L’objectif de cette étude longitudinale à devis différé, qui a été menée auprès de 950 personnes provenant de plusieurs secteurs d’activités, vise à comprendre l’effet du leadership habilitant sur les comportements d’entraide, en étudiant l’effet médiateur du bien-être psychologique au travail, de l’engagement organisationnel affectif et de la qualité de la relation avec le supérieur, sous l’angle des théories de l’échange social et de la conservation des ressources. Actuellement au stade de l’analyse des résultats, cette étude permettra une meilleure compréhension des leviers d’interventions favorisant les comportements d’entraide, procurant du bien-être aux travailleurs, tout en maximisant le développement et l’implication de chacun.

La croissance occasionne généralement des stress de liquidité qui augmente le besoin de financement externe des PME et affecte la qualité de certains ratios financiers utilisés comme critères de financement par les banques. Cela s’accompagne aussi d’une forte perception des banques du risque de crédit qui peut être exacerbée par l’asymétrie d’information et les problèmes d’agence. D’où les contraintes de financement des PME en croissance (PMEC) qui limitent l’exploitation de certaines opportunités de développement. On se demande alors comment la gestion de liquidité par les PMEC peut contribuer à l’amélioration de leurs conditions d’accès au financement bancaire? L’objectif de cette recherche est de comprendre le mécanisme par lequel la gestion de liquidité par les PMEC peut améliorer leurs conditions d’accès au financement bancaire. Adoptant une approche inductive, cette recherche procède par l’étude de cas et mobilise la théorie du signal. Les résultats préliminaires montrent que l’adoption de certaines pratiques de gestion financière améliore la liquidité et partant l’autofinancement des PMEC. Elle constitue un signal de la capacité de remboursement de ces entreprises et renforce la confiance des banques vis-à-vis des PMEC. Sur le plan managérial, cette étude propose une solution à la problématique du financement des PMEC, alors qu’au plan théorique elle permet de lier certaines pratiques de gestion financière au financement externe, à l’aune de l’effet de signal.

Depuis maintenant une dizaine d'années, une nouvelle génération appelée génération Y (ou encore milléniaux) est entrée sur le marché de l'emploi et représente, pour les organisations, la force de travail de demain. Mais les attentes de ces nouveaux travailleurs diffèrent de celles de leurs ainés. Privilégiant le travail d'équipe, sollicitant une communication plus fréquente et plus ouverte avec leurs supérieurs, les milléniaux expriment le besoin d'avoir un impact dans l'organisation dans laquelle ils sont impliqués (Myers & Sadaghiani, 2010).

Un nouveau modèle organisationnel semble alors émerger: celui de la coopération où sont privilégiées l’empathie et la compréhension de l’autre, de soi et de l’enjeu partagé (Autissier et al., 2016).

Suivant ce modèle, une grande multinationale française propose depuis tout récemment une formation sur l'empathie à ses employés, et ce, à tous les niveaux hiérarchiques. L'objectif de cette formation est la modification profonde de la culture organisationnelle de l'entreprise afin d'offrir un environnement de travail plus adapté à la réalité exposée précédemment.

Notre étude a donc pour but d'étudier le déploiement de cette formation au sein de l'entreprise ainsi que ses effets sur les comportements organisationnels. Basée sur une méthodologie qualitative et quantitative, cette étude tente de mesurer un ensemble d'indicateurs stratégiques permettant d'identifier les comportements organisationnels des employés avant et après la formation.

Les études portant sur les antécédents des comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO) ont rarement mis l’accent sur le rôle de la santé psychologique au travail et celui du climat organisationnel (Podsakoff, MacKenzie, Paine & Bachrach, 2000). Cette étude vise à combler cette lacune. Pour ce faire, un échantillon formé d’infirmières du réseau de la santé du Québec est utilisé (n= 907). Le CCO a été mesuré grâce à une adaptation du questionnaire de Poropat et Jones (2009). Le bien-être et la détresse psychologique ont été mesurés avec les échelles de Gilbert, Dagenais-Desmarais et Savoie (2011). Le questionnaire du climat de travail est celui de Roy (1989). Les résultats des test-T montrent que les infirmiers présentant beaucoup de CCO vivent significativement plus de bien-être psychologique (t(566)= -6,227, p<0,001) et moins de détresse
psychologique (t(532)= 3,506, p<0,001) que ceux présentant peu de CCO. De plus, ceux présentant beaucoup de CCO ont une perception statistiquement différente du climat de travail que ceux présentant peu de CCO (t(566)=  -3,495, p<0,001). L’étude suggère qu’il existe une différence en termes de CCO en fonction de bien-être, de la détresse et du climat de travail. Les implications pratiques seront discutées.

Le concept de sentiment d’efficacité personnelle (SEP) a connu depuis quelques années de multiples applications en gestion des ressources humaines (GRH), notamment comme prédicteur important de la performance et de la satisfaction au travail. Le SEP est généralement défini comme la croyance d’un individu en ses capacités de mener à bien une tâche en vue d’un résultat. Pour Bandura, l’objet du SEP est spécifique, c’est-à-dire qu’il est relié à une tâche précise. Récemment, d’autres chercheurs penchent pour une conceptualisation plus globale du SEP, où ce dernier est alors décrit comme une compétence générique pouvant s’appliquer à des contextes variés.  L’objectif de cette recherche est 1. de mettre en évidence les caractéristiques du SEP vu comme deux construits et 2. de dégager les conséquences méthodologiques et pratiques de cette double conception du SEP. La stratégie de recherche consiste en une recension des écrits sur la double nature du SEP depuis les cinq dernières années. Cette recension permet de dégager l'influence des variables suivantes sur les deux conceptions du SEP : 1. les échantillons choisis ; 2. la méthode de recherche ; 3. le rôle du SEP (variable indépendante ? dépendante ? modératrice ? etc.) ; 4. les effets différenciés du SEP sur la performance individuelle et organisationnelle.  Les apports théoriques de cette recherche viendront clore ce travail. 

 

 

L’objectif de la communication porte sur la perception qu’ont les employés de banque à l’égard du changement induit par le passage du dépôt physique des chèques à l’Imagerie de Chèques (IC). À travers une démarche d’étude de cas intrinsèque portant sur une agence bancaire, j’ai mené des entrevues semi-dirigées impliquant les employés concernés. Les données cueillies sont codées et analysées selon une démarche de théorisation enracinée comme méthode rigoureuse d’analyse de données qualitatives.  

Les résultats de la recherche montrent que le personnel bancaire concerné perçoit le changement induit par l’IC, à la fois, comme source de confort et d’inconfort. D’un côté, l’IC améliore la satisfaction perçue du client et, par conséquent, la performance perçue de l’employé. D’un autre côté, en cas de problèmes techniques, l’IC peut devenir une source de frustration et un amplificateur de stress pour l’employé. Par ailleurs, l’acceptabilité de l’IC est tributaire, primo, de l’implication active des employés directement concernés par le changement et, secundo, de la formation que ces derniers reçoivent. La présence humaine est importante dans le traitement des images des chèques par la banque. D’où l’importance de la contribution scientifique et managériale de ma recherche qui consiste essentiellement à mettre la lumière sur la perspective de l’employé, laquelle perspective est, jusque-là peu étudiée dans la littérature sur l’IC comme innovation technologique.

La gestion de projet en intervention psychosociale par la nature et l’aventure représente un univers complexe, ambigu et incertain (Richardson, 2005). De plus, la logique interne de cette modalité d’intervention s’appuie sur le risque et l’imprévisibilité des situations ce qui complique la bonne mise en œuvre de ce genre de projet (Rojo et Boudreault, sous presse). La gestion de projet est une aventure en soi, où les hypothèses du début du projet et la capacité de l’équipe à se mettre en action sont souvent remises en cause en raison de la nature dynamique du projet (Kurtz et Snowden, 2003). Afin de faciliter l’opérationnalisation d’un projet IPNA, il faut penser une stratégie de planification flexible et dynamique qui est habituellement un des principaux facteurs de réussite. Dans ce sens, une stratégie de gestion a dû être choisie afin de structurer adéquatement le projet La dysphasie, au-delà du sommet. En termes d’objectifs, il fallait faire, mais de manière ingénieuse, ce qu’a permis la pensée design. Cette stratégie constitue une avenue intéressante qui permet d’être créatif dans la structuration des différentes phases d’un projet d’intervention psychosociale par la nature et l’aventure (Brown, 2009). Cette communication vise à présenter les conclusions d’utilisation de la pensée design comme une stratégie de gestion de projet d’envergure pertinente auprès de personnes faisant face à la complexité de la mise en place de projet d’envergure dans un contexte atypique.

Afin de sortir des sentiers battus, comprendre les facteurs influençant l’efficacité du marketing relationnel est au cœur de la vente. Selon nous, l’importance de l’auto-efficacité et de la résilience sur la performance du vendeur et la qualité de la relation du client, n’a pas été étudiée. Ainsi, nous postulons que l’auto-efficacité et la résilience ont une influence positive sur la performance et la qualité de la relation.

Notre échantillon est composé de vrais vendeurs et clients professionnels (175 dyades) dans de multiples secteurs d’activités. Nous avons fait le choix d’utiliser les équations structurelles pour tester notre modèle.

Chaque échelle a été épurée par le biais d’analyses factorielles exploratoires en utilisant la méthode de l’analyse en composantes principales. Une analyse factorielle confirmatoire avec la méthode du maximum de vraisemblance a ensuite été menée afin de valider l’ensemble du modèle de mesure.

Les résultats indiquent : χ²/dll = 1,719, p = 0.000; RMSEA = 0.064; CFI = 0.942; SRMR = 0.064. L’analyse indique que chacune des variables de mesure est significativement reliée à la variable latente spécifiée dans le modèle (Test-t > 1.96 et p < 0.05). Les indices de modification présentent des valeurs fortes. Le modèle de mesure présente des résultats satisfaisants.

Les résultats mettent en évidence le rôle de l’auto-efficacité et de la résilience du vendeur sur la performance du vendeur et la qualité de la relation du client dans un contexte B2B.

Analyser l’appropriation d’une gestion prévisionnelle des ressources humaines académiques dans les institutions d’enseignement supérieures en vue d’une modernisation des pratiques (le changement), percer les mécanismes et les processus ayant cours dans l’administration haïtienne. La problématique s’attache au dysfonctionnement persistant et récurrent soutenu par des plans consécutifs et des blocages bureaucratiques. La posture constructive a permis de débusquer de façon éclairée les pouvoirs et les stratégies des acteurs ainsi que les logiques d’action des parties prenantes : leurs incertitudes, leurs influences, leurs résistances, leurs interdépendances, etc. Nous nous plaçons dans la perspective de la sociologie des organisations, de la sociologie de l’action et faisant appel aux approches interactionnistes, par le biais de l’individualisme méthodologique. La méthodologie repose sur l’étude de cas multisites pour rendre compte de l’interprétation et de la représentation des actions en traquant les logiques et les rationalités qui les sous-tendent. L’analyse a permis de découvrir une démarche de gestion prévisionnelle de ressources humaines académiques articulée par trois logiques et rationalités dominantes : logique de maintien de relations d’interdépendance et partenariat institutionnel ; logique de sauvegarde des valeurs fondatrices institutionnelles et de tentatives de responsabilisation ; logique de légitimation et de compétitivité.

Fania Ogé

Houssine Dridi

Cette communication libre portera sur l'impact de la loi 10 à l’égard du désir de représentation collective des gestionnaires du Réseau de la santé et des services sociaux (RSSS). Les impacts de la loi 10 seront analysés via le modèle théorique de John Budd (2004) qui stipule que la relation d'emploi est basée sur trois dimensions, soit l'efficience économique, l'équité ainsi que le "voice".

Pour Budd, l’équité se définit comme étant l’ensemble des traitements accordés à l’employé dans la relation d’emploi. Ce faisant, cela touche autant aux aspects matériels, comme la distribution des richesses qu’aux aspects procéduraux, comme le droit à un traitement juste dans les processus d’embauche et/ou de congédiement, à titre d’exemple.

Par ailleurs, l’auteur défini le « voice » comme étant le degré de participation des employés dans les décisions reliées à leur travail. À titre d’exemple, il peut s’agir de leur autonomie ou de leur marge de manœuvre dans l’organisation de leur travail.

Ainsi, l’objectif de la communication sera d’exposer les manifestations significatives de la dégradation du « voice » et de l’équité chez les gestionnaires du RSSS. Suite à cette étape, il sera expliqué en quoi cette dégradation contribua à l’émergence d’un désir de représentation collective plus considérable chez les gestionnaires du RSSS.

La pandémie découlant de la COVID-19 a propulsé la majorité des travailleurs du savoir dans un contexte de télétravail forcé, créant ainsi une onde de choc au sein des organisations. Dans ce contexte, la résilience du télétravailleur est apparue comme une compétence essentielle afin de minimiser l’impact négatif de la pandémie sur la productivité des individus. Concrètement, la résilience se définit comme l’aptitude à demeurer fort, en contrôle, productif et en santé suite à un évènement négatif imprévu. Or, aucune étude ne s’est penché sur les déterminants de la résilience propre au télétravailleurs, encore moins en situation de télétravail imposé. Ainsi, l'objectif de cette recherche est d’identifier les conditions qui favorisent la résilience des télétravailleurs et de mesurer l’impact de la résilience sur trois conséquences individuelles déterminantes pour les organisations, à savoir la performance adaptative, le mieux-être et la prise de risque calculé. Pour atteindre cet objectif, nous proposons un cadre conceptuel basé sur la théorie du stress transactionnel et dans lequel la résilience contribue à l’atteinte des conséquences individuelles de deux manières. Premièrement en amplifiant l’effet positif des ressources travail et hors-travail dont disposent des télétravailleurs sur les conséquences individuelles. Deuxièmement en atténuant l’effet négatif des contraintes travail et hors-travail qui influence négativement ces mêmes conséquences individuelles.

A la lumière de ces nombreux risques pouvant freiner la création de valeur ou détruire la valeur existante de l’organisation, il est évident que cette dernière devrait mettre en place des méthodes et des approches lui permettant de comprendre et de gérer efficacement les risques identifiés.

Les approches traditionnelles de management des risques se concentraient sur la gestion des risques spécifiques aux processus, aux activités et aux unités de l’entreprise. Au-delà de ces approches dites ascendantes, le nouveau paradigme du management suppose l’appréhension des risques dans le cadre d’une approche globale et cohérente (Soltanizadeh et al. 2014). Cette approche descendante permet d’élaborer un mapping synthétique des risques pour les dirigeants.

Ce travail reposera sur des faits observés, recueillis et mesurés des pratiques, des méthodes et des moyens mis en place pour gérer et pour se couvrir contre les

risques. De ce fait notre question de recherche est de savoir est ce : La modélisation des risques permet-elle d’avoir une vision générale sur les

risques significatifs dans le cadre des PME nouvellement créées ?

Cette question centrale peut être décortiquée en plusieurs questions dérivées : 

- Quels sont les risques auxquels les entreprises nouvellement créées sont exposées ?

- Comment l’entreprise s’organise-t- elle face aux différents risques ?

- Comment les dirigeants identifient et gèrent les risques liés à l’organisation ?

 

L’arrivée des médias sociaux a transformé l’univers des relations marchandes, équilibrant davantage les rapports de pouvoir entre consommateurs et organisations par le biais d’un bouche à oreille dont la portée s’est amplifiée. En cas d’insatisfaction, les consommateurs ont désormais la possibilité de partager leur mécontentement sur les médias sociaux. Bien que plusieurs recherches se soient intéressées à ce phénomène, la plupart se sont basées sur une mesure d’intention de se plaindre, et non sur le comportement passé. De plus, peu d’entre elles ont tenté d’identifier si les consommateurs qui se plaignent en ligne présentent des caractéristiques psychologiques les distinguant de ceux n’adoptant pas ce comportement. Notre étude propose donc de jeter un regard nouveau sur ce phénomène en analysant le profil des consommateurs s’étant plaints en ligne au cours des 12 mois précédent l’enquête. Elle a été réalisée au Québec auprès d’une population qualifiée d’utilisateurs intensifs de médias sociaux. Un questionnaire en ligne a été administré à un échantillon de 1021 étudiants universitaires, parmi lesquels 321 s’étaient déjà plaints en ligne. Les analyses effectuées visaient à identifier si des variables psychologiques, notamment le lieu de contrôle et la susceptibilité à l’influence des pairs, caractérisent les individus qui se plaignent en ligne. Les résultats indiquent que ces derniers semblent en effet se différencier quant à certaines des variables psychologiques étudiées.