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Au Canada, les recherches montrent que les
immigrants tendent à exercer plus les activités indépendantes que les natifs. Notre
objectif est d’analyser les déterminants de cette participation chez les
immigrants ainsi que les disparités ethniques et régionales observées. Nous
testons deux hypothèses : (i) l’emploi autonome des immigrants est
essentiellement motivé par l’écart de revenu entre le travail indépendant et le
travail salarié; (ii) le capital humain, l’origine nationale, l’année
d’immigration, etc., exercent aussi un effet important.

La présente étude s’appuie sur les données  du recensement 2006 à
20%. Nous utilisons la méthode « switching regression and structural
probit » pour analyser l’effet de l’écart de revenu sur la
participation au travail autonome.

Les premiers résultats nous montrent que la
décision des immigrants de devenir travailleur autonome dépend largement de
l’écart de revenu entre l’activité indépendante et l’activité salariée. Dans
l’ensemble, plus l’écart est grand, plus la propension à participer à
l’activité indépendante est forte. Ce résultat est particulièrement important à
Montréal, à Vancouver et à Toronto. Les caractéristiques démographiques, le
niveau d’instruction, la profession et l’appartenance ethnique sont également
des déterminants de cette participation.

À Montréal et à Toronto, l’effet du niveau d’instruction est important; tandis
qu’à Vancouver, l’appartenance ethnique et l’année d’immigration sont les
facteurs plus marquants.

L’épuisement professionnel (burnout) est un problème majeur pour les organisations. Toutefois, cette problématique a été très peu étudiée en ce qui concerne les serveuses du Québec. Pourtant, ces travailleuses font face à des exigences complexes et leurs conditions de travail sont souvent difficiles. Ainsi, malgré leur importance dans notre société et la pénurie de main-d’œuvre grandissante, peu de recherches se sont intéressées à ce métier. Nous allons présenter les résultats quantitatifs de notre thèse de doctorat qui établit les liens existants entre les demandes et les ressources spécifiques à ce métier pouvant les mener à l’épuisement professionnel. Pour ce faire, nous avons utilisé une méthodologie mixte séquentielle. Tout d’abord, nous avons effectué une étude qualitative afin de construire notre questionnaire. Ensuite, nous avons réalisé une étude quantitative auprès d’un échantillon de 158 serveuses travaillant au Québec en 2018. Les résultats de nos quatre hypothèses nous ont permis d’établir en premier lieu que l’épuisement professionnel des serveuses est associé au travail à la limite de son corps avec douleurs, à la charge de travail ainsi qu’au manque de cohérence des valeurs. Ensuite, nos résultats démontrent que le soutien organisationnel et le plaisir au travail peuvent agir comme modérateurs de l’épuisement professionnel. Nous allons dévoiler et discuter ces résultats dans notre présentation.

 L’informel au Mali, enjeux et perspectives :

Près de 80 % de la population du Mali évolue dans l'agriculture, qui en majorité est caractérisé par  le travail informel. La problématique de référence se situe au niveau des difficultés qui minent ce secteur, à savoir:

- la précarité

- les conditions difficiles

- les conséquences sociales .

Pour y remédier l'état est contraint, suite à l'austérité budgétaire, à  s'endetter, tout en accordant une place plus importante au privé, d'où la nécessité de prise en compte des besoins réels, et opportunités.

En effet, les problèmes de l’emploi sont considérables et diversifiés selon les critères d’évaluation:

-          La portée - les emplois bons pour le développement sont ceux qui se distinguent par :

                    - Leurs apports aux titulaires

                     - Leurs retombées positives sur le reste de la société

-          Le niveau de développement et les caractéristiques socio-économiques et politiques du pays :

                      - L’échelon d’analyse économique:

                             - Macro

                             - Méso

                             - Micro

-  Les caractéristiques sécuritaires, selon qu’il s’agit d’un pays stable ou en conflit

-  Les atouts économiques et financiers

Les emplois du secteur informel peuvent engendrer diverses transformations dont la maîtrise planifiée sur la base de l’existant, favorisera une transition réussie vers le secteur formel.

Cette communication sur le marché des biens virtuels dans Second Life, un marché de plus de 13 millions de dollars US  suspecté d’aggraver la récession économique actuelle par Edward Castronova (économiste spécialisé dans les mondes virtuels), comporte deux volets : l’un relatif à l’offre, l’autre à la demande. Résultat d’une coproduction du Laboratoire Linden de Californie et des usagers du monde entier (estimés à 800.000 personnes en 2011), l’univers Second Life présente la particularité que les artistes, gens d’affaires ou créateurs peuvent y produire des objets virtuels ou y reproduire des objets du monde réel et les mettre soit en vente, soit gracieusement à la disposition des autres résidents. L’offre est donc fort variée et, avec les circuits de distribution particuliers,  mérite un examen détaillé. Mais qui donc consomme ces biens qui n’existent que dans Second Lifesous forme de pixels? Nombreux sont ceux qui font preuve d’une incompréhension totale devant la propriété virtuelle. Là aussi une analyse approfondie de l’utilité dérivée de cette consommation particulière retient notre attention. Le regard dont il est ici question, conduit à diverses considérations tant économiques que socio-psychologiques et devrait clarifier cette facette de la consommation dite postmoderne rendue possible par ce média social.



Des recherches conceptuelles récentes appellent à considérer une multiplicité de facteurs d’attrait, liés non seulement à l’emploi mais aussi à l’environnement de vie du travailleur et de sa famille. Bien que certaines études aient observé le rôle de la qualité de vie dans l’attraction ou la rétention de la main-d'œuvre, particulièrement en milieu rural, aucune d’elles n’a étudié son rôle en tant que déterminant de ses deux actions étroitement liées. On a réalisé un sondage en ligne auprès des résidents (n=414) d’une ville québécoise de plus de 100 000 habitants. À la fois des résidents d’origine et issus de la migration régionale ou internationale ont complété le questionnaire portant sur la perception de la qualité de vie, ses composantes, la satisfaction envers le lieu de vie et les comportements d’approche associés. Des analyses de régression multiple ont permis d’analyser le modèle en présence. Les résultats ont permis de confirmer que la perception de la qualité de vie possède la capacité d’influencer de façon significative, tant l’attraction envers un environnement bâti et la satisfaction à l’égard de ce nouvel environnement, que le niveau d’attachement qui lui est associé, ainsi que le désir de le recommander et l’intention d’y demeurer dans le futur. Cette recherche ouvre donc la voie à la considération de la perception de la qualité de vie, induite par un environnement bâti en milieu urbain, comme facteur d’attrait et de rétention de la main-d'œuvre.

Depuis plusieurs années, notamment grâce aux travaux de Schumpeter (1911), de Porter (1991, 1993) et de Jacobs (1969), l'innovation est au cœur du développement économique.

Dans les années 1980, notamment avec la Bayh Doyle Act, l'innovation était vue de façon linéaire. Pour les agents de développement économique, cela consistait à mettre en place des stratégies immobilières, où on favoriser le développement de parcs industriels voire, si on cherchait à valoriser la recherche académique, le développement de parcs scientifiques et technologiques.

À partir des années 1990, l'innovation a été vue de manière plus systémique, où des écosystèmes innovants, basés soit sur la diversité ou la concentration sectorielle, permettaient de développer l'innovation et donc le développement économique par interactions entre les différents éléments des grappes comme on les a nommés au Québec.

Depuis les années 2000, avec les travaux séminaux de Chesbrough (2004), on assiste au développement de l'innovation ouverte, et plus largement de l’innovation cocréative, si on se réfère aux Living Lab poussés par l'Union Européenne.

Dès lors, quelles sont les nouvelles méthodes d’intervention dans ces nouveaux contextes pour les agents de développement économique? Ont-ils à leur disposition, un guide de bonnes pratiques adaptés à ces nouvelles formes d'innovation.

La communication présentera mes travaux de recherches et les résultats obtenus dont un modèle d'intervention adapté à ces nouvelles réalités



L’objectif principal de cette recherche est de réaliser un portrait de la situation de la relève entrepreneuriale dans la région de Chaudière‐Appalaches. À l’aide des résultats obtenus dans la revue de la littérature et des sondages distribués à des cédants et des releveurs d’entreprises, cette recherche propose deux typologies permettant d’identifier les besoins et les obstacles liés au transfert d’entreprise.

En plus de dresser un portrait de la situation régionale, un second objectif à ce projet est la proposition de pistes d’actions et de solutions permettant d’améliorer la situation du transfert des entreprises dans la région de Chaudière‐Appalaches. Ces pistes ont été récapitulées et synthétisées à l’intérieur d’un guide des meilleures pratiques conçu à partir des typologies sur les cédants et les releveurs.

Les résultats obtenus chez les cédants d’entreprises démontrent que plusieurs d’entre (42%) eux n’ont pas préparé de plan de relève pour leur entreprise. Les raisons principales pouvant expliquer cette situation sont qu’ils sont forcés de transférer leur entreprise plus tôt que prévu (maladie) ou que leur entreprise n’est pas suffisamment rentable pour poursuivre l’aventure entrepreneuriale. Il est important de préciser que, tout comme les cédants, les releveurs ont été nombreux à indiquer que le financement du transfert de l’entreprise représentait l’obstacle principal.

 

 

Les événements liés à la pandémie de la COVID-19 sont venus accentuer de façon substantielle la vulnérabilité des PME. Notre communication traitera de cette problématique sans précédent qui a entraîné des incidences à l’égard des tissus économiques canadien et québécois. Plus précisément, nos résultats démontreront que la COVID-19 en tant que risque potentiel ou crise effective a constitué un frein à la pérennité des PME. Ainsi, la croissance, la santé financière, mais aussi la performance de ces organisations a été lourdement affectée sur le plan économique, ce qui les a empêchés in fine de créer de la valeur. L’étude de cette période historique permettra par la suite d’envisager comment les PME pourront tirer profit de la situation post-COVID 19 notamment par le biais de leur gouvernance juridique. Par ailleurs, force est de constater que le discours médiatique, politique, mais aussi scientifique a donné lieu à un flux d’informations souvent contradictoires. Ainsi, le phénomène de la COVID-19 a manifestement été empreint d’incertitudes lors de sa propagation sur le sol canadien. Nous analyserons brièvement la portée des mesures de santé publique drastiques, mais nécessaires prises en réaction par le palier provincial et le palier fédéral afin de limiter la contamination collective. Pour ce faire, notre méthodologie se basera sur une approche réflexive, critique et prospective.

 

A partir des années 90, le système bancaire a connu plusieurs réformes qui ont contribué à la libéralisation et à la déréglementation des activités bancaires. L'objectif est de parvenir à un secteur bancaire résilient, compétitif, développé et permettant d'accroître le surplus des emprunteurs et des déposants. Bien que la relation entre la concurrence et la stabilité financière soit controversée, ce papier propose de formuler une nouvelle explication de cette relation en se basant sur la trilogie concurrence, concentration et stabilité (CCS). D’abord nous développons le modèle de Panzar et Rosse (1982,1987) pour mesurer la concurrence du système bancaire de façon dynamique depuis 1993. Ensuite, un modèle en données de panel a été estimé, mettant en évidence la relation non linéaire entre la stabilité financière et la concurrence bancaire. La vérification de cette relation a permis de proposer une nouvelle conception concernant la relation entre la stabilité financière et la concurrence. En effet, les résultats obtenus au travers un modèle d’optimisation affirment que cette relation est cyclique, dans le sens où, une plus forte concurrence favorise la stabilité financière en situation de forte résilience, par contre, dans une situation d’instabilité financière, plus de concurrence aggrave la situation du système bancaire. 

À la suite de nombreux pays, le Canada a adopté en 2011 les normes IFRS (International Financial Reporting Standards),  initiées dans le but entre autres, de faciliter une plus grande comparaison des états financiers, accroitre leur qualité et leur pertinence pour les marchés, et améliorer la divulgation et la transparence des entreprises.

Ce travail vise à relever si le nouveau référentiel est le gage d’une qualité plus accrue de l’information financière, notamment en termes de pertinence et la fiabilité, les deux principales qualités de l’information financière.

Nous procédons par une revue documentaire étendue, minutieuse et systématique d’un nombre important d’études qui ont été réalisées au fil des ans au sujet des IFRS, dans divers pays, avec pour but de jauger l’amélioration de la qualité de l’information financière, apprécier la comparabilité des états financiers, évaluer leurs incidences comptables et fiscales, ou encore examiner leurs conséquences économiques.

Il ressort globalement que la pertinence des états financiers semble plus renforcée sous les normes IFRS, qui font par contre l’objet d’un sérieux procès quant à la fiabilité des informations financières. De plus, il est démontré que ce sont les mécanismes et les dispositifs de gouvernance nationaux qui conditionnent la qualité des IFRS. Les défis théoriques, analytiques et méthodologiques auxquels font face les chercheurs dans l’évaluation de l’impact de l’adoption des normes IFRS sont également discutés.

Au Québec, les inégalités historiques, la discrimination et les réalités socio-économiques limitent l’accès à l’emploi des populations autochtones. Le fossé se creuse davantage lorsque ceux-ci se trouvent également en situation de handicap. Or, l’entrepreneuriat est une voie pouvant faciliter l’inclusion des personnes marginalisées sur le marché du travail en misant sur leurs intérêts et leurs compétences. Dans ce contexte, le CRISPESH, le Conseil scolaire des Premières nations en éducation aux adultes, la Commission de développement des ressources humaines des Premières nations du Québec, les collèges Dawson et du Vieux Montréal, la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador, Tewatonhnhisaktha et l'Initiative de la Famille Martin se sont associés dans le cadre d’un projet de recherche partenarial visant à développer un incubateur d’entreprises inclusif destiné aux Premières Nations. Afin de connaitre les besoins spécifiques des Premières Nations en matière d’entrepreneuriat, nous avons réalisé des entrevues semi-dirigées auprès de 70 entrepreneurs autochtones et de personnes-ressources. Dans cette communication, nous présenterons les résultats préliminaires de cette recherche qualitative menée au sein de 3 communautés autochtones et de 4 villes du Québec.

La contribution de notre étude est d’analyser les activités de travail et de scolarisation des enfants Vietnamiens âgés entre 11 et 18 ans en examinant ses déterminants et notamment le rôle des caractéristiques familiales, de la richesse familiale, de l’état du marché du travail local, des infrastructures communales et des politiques ciblées. L’étude s’appuie sur un échantillon de ménages (le « Vietnam Households Living Standards Survey » , VHLSS 2002) plus important que ceux disponibles dans les enquêtes précédentes et celui qui est le plus récent à date (VHLSS 2010, avec moins d’observations). À notre connaissance, aucune étude n’a utilisé ces données pour analyser les comportements de travail et de scolarisation des enfants. L’étude contribue ainsi à l’analyse de l’histoire récente concernant les progrès uniques de la scolarisation des enfants. Plusieurs études utilisent une forme fonctionnelle univariée et supposent que scolarisation et travail sont des images inversées du statut d’activité et que les deux décisions sont indépendantes.  Nous constatons qu’un grand nombre des enfants dans les pays en développement combinent école et travail et qu’une proportion non négligeable d’enfants sont déclarés comme non-inscrits à l’école et non  engagés dans des activités rémunérées (monétairement ou en nature). C‘est  pourquoi nous avons utilisé des modèles d’estimation bivariés avec quatre états : école seulement, école et travail, travail seulement et inactif. 

La pratique de la corruption dans le commerce international occupe depuis quelques mois une grande place dans l’actualité économico-juridique internationale. Il s’agit d’un thème qui , surtout en cette ère de mondialisation des marchés,  pose  sur le plan de la recherche de multiples et importantes questions touchant notamment à l’encadrement juridique de ce phénomène, à son importance économique en passant par les moyens de sa prévention et la responsabilité des dirigeants d’entreprise qui s’y adonnent. La communication proposée traitera de ces différents thèmes à travers un exemple qui a défrayé l’actualité canadienne récemment avec les révélations qui ont été rapportées par les médias internationaux sur l’implication de la compagnie de génie-conseil SNC Lavalin dans plusieurs affaires de corruption dans différents pays. Après avoir été éclaboussée par ce type d’affaires en Lybie et en Tunisie, la firme canadienne se retrouve actuellement dans un énorme scandale de corruption en Algérie où elle a admis avoir eu recours, pour l’acquisition d’importants marchés à un intermédiaire qui est actuellement au cœur des scandales de corruption à Sonatrach, la société pétrolière algérienne.

Au cœur de la problématique du droit à un emploi décent pour tout individu, prôné par l’OIT, mais consacré à des degrés variés par les Etats, celle du travail des handicapés est particulièrement pertinente tant elle porte en elle toutes les questions enchevêtrées relatives à la capacité au travail, à l’égalité des chances, aux besoins spécifiques, aux enjeux économiques et à la responsabilité des entreprises.

Souvent sujets à l’exclusion sociale, dans une société où la valorisation de l’être humain n’est pas au centre des préoccupations, l’handicapé peine à trouver sa place dans le monde du travail, malgré toutes les dispositions juridiques qui lui reconnaissent le droit à l’emploi. Ceci est d’autant plus évident que la crise économique que traverse l’Algérie depuis des décennies ne permet pas un équilibrage efficace entre les considérations sociales et les besoins des entreprises en performance et rentabilité.   

Notre étude, bien modeste dans un champ de réflexion aussi vaste que complexe, ne va sans doute pas couvrir tous les aspects problématiques de la question du droit à l’emploi pour les handicapés, mais tend à mettre la lumière sur la consécration juridique  de ce droit pour les handicapés, son effectivité sur le terrain, et les moyens de promouvoir le travail décent pour cette tranche de la société afin qu’elle puisse participer de façon effective à la relance économique au lieu d’y être perçue une charge.  

La RD Congo bénéficie des conditions naturelles favorables à un développement économique rapide car elle regorge des richesses naturelles. Cependant, sa population vit dans une grande pauvreté. Le territoire de Mahagi, en province de l’Ituri, les paysans font face à des nombreuses difficultés telles que l'accès aux financements de leurs activités. L'essentiel de l'offre de financement est assuré par des commerçants. Notre objectif s’articule sur la microfinance dans un milieu pauvre, d’identifier et d'analyser, par une méthodologie qualitative axée sur l'entrevue, les apports des Mutuelles de Solidarité sur les conditions de vie des communautés rurales de Mahagi. L’échantillon est composé de 100 membres.

Nos résultats et conclusions:

L’instruction est un handicap pour le développement économique ; l’activité principale est l’agriculture suivi de l’artisanat ; les principales dépenses concernent les besoins alimentaires et l’éducation des enfants ; le microcrédit reçu se situe entre 200-300$ ; la destination du crédit est l’accroissement de capacité de production et la satisfaction des besoins socioéconomiques ; la MUSO a résolu le problème de financement des activités et de cohésion sociale ; ces actions ont amélioré les conditions de vie.

 

Une marque forte émerge toujours d’une distinction sur un marché. Cette différenciation peut s’opérer notamment au niveau culturel, social, écologique, technologique et du design. Souvent, plusieurs de ces éléments différenciateurs sont liés entre eux. Le biomimétisme est un bon exemple de cette juxtaposition d’éléments différenciateurs. Le biomimétisme se traduit par le fait de s’inspirer de la manière dont la nature évolue pour permettre à l’humain de trouver des solutions à divers problèmes. Une application de la science, à la pointe de l’économie du 21ème siècle, qui pourrait s’avérer une façon intéressante et différente d’innover en gestion de marque.

L’innovation présente dans le design apporte de la valeur qui est jugée attrayante par le client soit par la composante fonctionnelle ou la composante d’échange. Le biomimétisme comme forme d’innovation du design pourrait-il être un attribut déterminant dans la préférence et la décision d’achat d’un produit? Quel lien existe-t-il entre cet attribut déterminant et la marque? Quel en est l’effet dans le temps?

Par une recension des écrits en matière de biomimétisme, qui proviennent de domaines variés, et de liens réalisés avec la littérature en gestion de marque, cette communication génère des pistes de réflexion sur son application et sa viabilité comme moyen durable de différenciation des marques.

L’intégration socioprofessionnelle des travailleurs immigrants hautement qualifiés, dont les ingénieurs diplômés à l’étranger (IDE), constitue un défi incontournable pour le Canada, en particulier dans un contexte de « guerre de talents » lié à la mondialisation des marchés.

Cette communication présentera les résultats d’une recherche-action partenariale où a été développé un e-portfolio de compétences visant à résoudre les problèmes vécus par les employeurs dans l’évaluation des compétences des IDE. Cet e-portfolio rend visible et intelligible ce que le CV traditionnel ne réussit pas à faire, soit l’ensemble des capacités, savoir-faire et pouvoir d’agir du candidat ingénieur immigrant par rapport aux compétences spécifiques demandées dans le profil de poste. La réalisation de ce portfolio a été faite à partir du recueil du point de vue des employeurs et des IDE concernant les exigences de compétences (acquises et à acquérir) pour des postes d’ingénieurs dans six domaines de l’ingénierie, de la comparaison des compétences exigées avec des référentiels de compétences et avec des offres d’emploi pour ces mêmes postes. Cela a permis de dresser une cartographie des compétences effectivement demandées pour les postes en génie, de valider la cartographie des compétences auprès d’experts, de développer un e-portfolio personnalisé à partir de la cartographie des compétences et enfin de mettre en place un projet-pilote de plateforme numérique intégrant le e-portfolio de compétences.

Les inégalités de revenu ont beaucoup augmenté depuis les années 1980, où les hauts revenus en général et le 1 % le plus riche en particulier connaissent une croissance phénoménale alors que le reste de la société connaît une stagnation relative de ses revenus

Désormais célèbre depuis le mouvement Occupy Wall Street, le 1 % le plus riche a connu deux évolutions différentes: alors que la concentration des revenus en leur faveur a été peu importante dans les pays européens et au Japon, le 1 % des pays anglophones a connu une fulgurante ascension, parfois au détriment du 99 % restant. Pourtant, ces deux groupes de pays ont vécu les mêmes changements technologiques et la mondialisation de l'économie, jugés responsables de la montée des inégalités dans les pays développés. À la source de ces chemins différents se trouvent des institutions différentes: impôts, normes sociales, type de régulation, taux de syndicalisation, etc.

Qu'en est-il pour le Québec? Bien qu'il fasse partie d'un continent anglophone et inégalitaire, le Québec suit une tendance et un niveau de concentration de ses hauts revenus se comparant davantage à l'Europe et le Japon que les États-Unis et le Canada.

À l'aide des statistiques fiscales des particuliers, nous avons pu dresser l'évolution des différents revenus du 1 % le plus riche au Québec et le 99 % restant; salaires, gains de capital, dividendes. Exercice qui n'a jamais été fait auparavant, nous présenterons un florilège de données exclusives et révélatrices.

L’importance pour une entreprise d’adopter une philosophie centrée ou orientée sur le client est maintenant largement reconnue grâce à la multitude d’études empiriques ayant été effectuées dans les dernières années. Par exemple, l’orientation-client a été associée positivement avec la rentabilité (Kumar, Jones, Venkatesan, & Leone, 2011) et la qualité de service (Green, Chakrabarty, & Whitten, 2007). Cependant, il n’existe pas de réel consensus entre les chercheurs en ce qui concerne la conceptualisation, l’opérationnalisation et la mesure du concept de l’orientation-client, créant conséquemment des défis multiples quant à sa mise en application en entreprise. Ainsi, aucun outil de mesure n’a été identifié comme étant celui à prioriser (Kaur & Gupta, 2010; Matsuno, Mentzer, & Rentz, 2005) et, à notre connaissance, aucun de ceux qui ont fait l’objet d’une étude empirique de validation n’est disponible en français. Or, avant même d’élaborer un nouvel outil de mesure francophone, il importe d’abord de rallier les nombreuses conceptualisations de l’orientation-client présentes actuellement dans la littérature. Ainsi, cette communication a pour objectif de présenter les résultats d’une recension des écrits sur l’orientation-client, mettant en lumière l’évolution du concept et jetant ainsi les bases conceptuelles d’un nouvel outil diagnostique francophone. Ce dernier fait actuellement l’objet d’une validation empirique auprès d’entreprises québécoises. 

Les accords-cadres internationaux (ACI), négociés entre une multinationale et des partenaires syndicaux internationaux, ont pour but de promouvoir la protection des droits fondamentaux des travailleurs et le dialogue social dans l’ensemble de la chaîne de production globale de l’entreprise. Or, depuis le début des années 2000, le nombre d’ACI s’est multiplié tandis que la recherche sur cet objet s’est largement diversifiée, permettant de documenter les processus de négociation et de mise en œuvre de ces accords dans bon nombre d’entreprises multinationales. Mais quel bilan tirer de ces études ? Plus spécifiquement, comment conclure sur l’effectivité de ces accords ? Dans le but de répondre à ces interrogations, notre communication présentera les premiers résultats de notre recherche qui se base sur l’analyse comparative des études ayant documenté la mise en œuvre de ces accords au sein de 23 entreprises multinationales. Cette analyse permettra de mettre en lumière les principaux obstacles, mais également les facteurs les plus significatifs expliquant l’effectivité de ces accords. Les variables étudiées incluent notamment le contenu normatif des ACI, la relation entre les différents acteurs organisationnels, l’implication des acteurs locaux, la stratégie adoptée par la FSI signataire, ou encore le niveau d’intégration de l’ACI au sein de la stratégie RSE de l’entreprise.

Au-delà de la possession du bien, le client d’aujourd’hui désire une expérience de consommation. Pour répondre à ce besoin, les entreprises se tournent de plus en plus vers le marketing de proximité qui emploie des technologies de géolocalisation. Avec ce type de marketing, les entreprises abordent le client avec du contenu adapté à ses besoins et à sa position géographique. Le secteur bancaire s’aventure sur ce terrain, mais ses clients seront-ils réceptifs à ce type d’expérience?

Les objectifs de recherche sont triples : 1) recenser et analyser les cas de marketing de proximité dans l’industrie bancaire, 2) comparer ces utilisations à celles présentes dans des industries leaders telles les industries du commerce de détail et du divertissement et 3) sonder l’opinion des clients bancaires quant à l’utilisation de ce type de marketing.

Treize cas de marketing de proximité ont été analysés selon les sept codes décrivant l’expérience client (Penser, Agir, Sentir, Choyer, Impressionner, Situer et Socialiser). Les résultats démontrent que les banques utilisent le marketing de proximité pour améliorer l’efficacité du service, tandis qu’elles négligent d’autres bénéfices majeurs. Deux groupes de discussions ont indiqué que les clients sont réceptifs au marketing de proximité s’il apporte des avantages tangibles. Toutefois, les clients n’approuvent pas son utilisation en tant que canal promotionnel et préfèrent maintenir l’option de cesser ce mode de communication avec la banque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette recherche théorique essaye de répondre à la question : Quelles sont les limites de refinancement pour une  banque de dépôts? Son objectif est la conceptualisation de la relation entre  le refinancement et les différentes variables bancaires et monétaires. Un  modèle d’optimisation  fondé sur le coût de refinancement est proposé. Tous les cas refinancement sont analysés théoriquement. L’optimisation influence la politique de crédits et permet la continuité de financement de projets rentables, assure la liquidité des banques tout en  maximisant leurs marges d’intérêt.

Chaque banque a un optimum de refinancement qui change en fonction de la variation de son taux d’une part et des ses dépôts et de ses crédits d’autre part. Le refinancement tend vers l’optimum ce qui signifie que la demande de fonds sur le marché monétaire pourrait être limitée. Si ce comportement  est adopté par toutes les banques, le taux du marché monétaire fluctue peu sans enregistrer un accroissement qui influence les stratégies bancaires.

L’optimisation du refinancement permet à la fois d’assurer la liquidité des banques, de limiter l’accroissement des coûts des ressources financières et d’améliorer l’affectation des ressources bancaires. Bien qu’elle influence négativement la politique de crédits, l’optimisation permettrait une meilleure rentabilité et la réduction des risques d’illiquidité.

Notre monde du travail est en souffrance. Dans beaucoup d'organisations, le système économique, lié à la pensée unique, fait en sorte que les objectifs de performance, de rendement, d'efficience et de maximisation du profit ont conduit à instrumentaliser le travail.

Dans le même temps, la personne dans son désir, naturel, de la vie bonne et de la recherche du bien, a beau être à bout de souffle, elle n'en demeure pas moins en recherche de sens. Elle se retrouve devant, une tension de base : être reconnu comme personne, comme sujet et non comme objet.

Les organisations de la santé n'y échappent pas et, à la pression instrumentale, s'ajoutent les conflits de valeurs. À la question simple : qui est donc le client de l'infirmière? Le patient ou l'administration? Nous voyons, ici, émerger des conflits de valeurs, chez la même personne, pouvant toucher les éthiques personnelle, professionnelle et organisationnelle.

Cependant, tout n'est pas sombre. Nous nous servirons d'une organisation de notre système de santé, le Centre de Réhabilitation de l'Estrie qui, à l'aide du modèle Planetree, semble être en mesure de répondre aux besoins de sens des personnes en réussissant à les rassembler autour de leur valeur centrale : «soigner avec humanité». Nous validerons nos résultats en nous servant d'une recherche récente (2009): «Contraintes à l'œuvre et sujets à l'épreuve. La détresse psychologique au travail montre des sujets en quête de rapports sociaux renouvelés par le dialogue»

L'émergence d'une économie de
l'innovation fondée sur la connaissance (Amin, Cohendet, 2004, Foray,
2009) amène les managers à être confrontés à des situations extrêmes de gestion.
Un manager doit affronter ce type de  situation lorsqu'il
pilote une action collective prenant la forme d'un projet, intensif en
connaissance, dans un contexte évolutif, incertain et risqué. Nous explorons
différentes pistes pour dégager des règles de gestion propres à cette classe
de situation. Nous travaillons aussi bien sur des situations extrêmes de
gestion voulues que subies, mais aussi des situations d’urgence et/ou de crise
(Roux-Dufort, 2001). A partir d’étude de cas, nous investissons différents
terrains où des collectifs ont dû faire face à ce type de situation : expéditions
polaires, services secours incendie, exploration spatiale, spectacle vivant,
rupture technologique… Nos résultats mettent en évidence trois registres qui
doivent faire l’objet d’une attention soutenue de la part des managers :
la construction du sens au sein des collectifs (Giddens, 1987 ; Weick,
2001 ; Wenger, 2005), les capacités d’ambidextrie organisationnelle
(Mintzberg, 1998 ; March, 1999) et les dispositifs d’expansion des
connaissances (Callon et alii, 2001). Ainsi, le management des situations
extrêmes apparait comme le management des ruptures qui obligent à un
apprentissage organisationnel (Argyris, Schon, 1996). Nous sommes conduits à
construire une théorie « sociale » de l’apprentissage dans les
projets.



Cette étude, menée durant la première année suivant la pandémie, explore les expériences de recherche d'aide chez les joueurs en ligne. Les données ont été recueillies au printemps et été 2021 auprès d'un échantillon représentatif de la population du Québec âgée de 18 ans et plus, au moyen d'entretiens téléphoniques et d'un panel web en ligne. Sur les 4 705 joueurs en ligne, 2,5 % (n=92) ont demandé de l'aide au cours de l’année en cours, tandis que 1,6 % (n=61) ont déclaré avoir demandé de l'aide dans le cours de leur vie. Les formes d’aide les plus sollicitées au cours des 12 derniers mois sont le recours au soutien d’un membre de la famille ou un ami (51 %), un professionnel de la santé (43,1 %) et le clavardage en ligne (41,5 %).  Près de 41 % des joueurs en ligne qui ont demandé de l'aide estiment que les services sont moins accessibles, contre 31 % qui pensent qu'ils sont plus accessibles depuis le début de la pandémie. Une plus grande proportion de personnes ayant demandé de l'aide étaient des hommes, plus jeunes et célibataires par rapport aux joueurs qui n’ont jamais demandé d'aide. Cette étude montre que le niveau d'utilisation semble rester très faible, les demandeurs d'aide ont eu recours à des formes d'aide informelles et formelles, avec une préférence pour les clavardages en ligne. Ce constat soulève des questions sur l'importance d’assurer un service d'accès à distance aux services, de ses avantages et limitations.