À la suite de nombreux pays, le Canada a adopté en 2011 les normes IFRS (International Financial Reporting Standards), initiées dans le but entre autres, de faciliter une plus grande comparaison des états financiers, accroitre leur qualité et leur pertinence pour les marchés, et améliorer la divulgation et la transparence des entreprises.
Ce travail vise à relever si le nouveau référentiel est le gage d’une qualité plus accrue de l’information financière, notamment en termes de pertinence et la fiabilité, les deux principales qualités de l’information financière.
Nous procédons par une revue documentaire étendue, minutieuse et systématique d’un nombre important d’études qui ont été réalisées au fil des ans au sujet des IFRS, dans divers pays, avec pour but de jauger l’amélioration de la qualité de l’information financière, apprécier la comparabilité des états financiers, évaluer leurs incidences comptables et fiscales, ou encore examiner leurs conséquences économiques.
Il ressort globalement que la pertinence des états financiers semble plus renforcée sous les normes IFRS, qui font par contre l’objet d’un sérieux procès quant à la fiabilité des informations financières. De plus, il est démontré que ce sont les mécanismes et les dispositifs de gouvernance nationaux qui conditionnent la qualité des IFRS. Les défis théoriques, analytiques et méthodologiques auxquels font face les chercheurs dans l’évaluation de l’impact de l’adoption des normes IFRS sont également discutés.