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Une marque forte émerge toujours d’une distinction sur un marché. Cette différenciation peut s’opérer notamment au niveau culturel, social, écologique, technologique et du design. Souvent, plusieurs de ces éléments différenciateurs sont liés entre eux. Le biomimétisme est un bon exemple de cette juxtaposition d’éléments différenciateurs. Le biomimétisme se traduit par le fait de s’inspirer de la manière dont la nature évolue pour permettre à l’humain de trouver des solutions à divers problèmes. Une application de la science, à la pointe de l’économie du 21ème siècle, qui pourrait s’avérer une façon intéressante et différente d’innover en gestion de marque.

L’innovation présente dans le design apporte de la valeur qui est jugée attrayante par le client soit par la composante fonctionnelle ou la composante d’échange. Le biomimétisme comme forme d’innovation du design pourrait-il être un attribut déterminant dans la préférence et la décision d’achat d’un produit? Quel lien existe-t-il entre cet attribut déterminant et la marque? Quel en est l’effet dans le temps?

Par une recension des écrits en matière de biomimétisme, qui proviennent de domaines variés, et de liens réalisés avec la littérature en gestion de marque, cette communication génère des pistes de réflexion sur son application et sa viabilité comme moyen durable de différenciation des marques.

L’intégration socioprofessionnelle des travailleurs immigrants hautement qualifiés, dont les ingénieurs diplômés à l’étranger (IDE), constitue un défi incontournable pour le Canada, en particulier dans un contexte de « guerre de talents » lié à la mondialisation des marchés.

Cette communication présentera les résultats d’une recherche-action partenariale où a été développé un e-portfolio de compétences visant à résoudre les problèmes vécus par les employeurs dans l’évaluation des compétences des IDE. Cet e-portfolio rend visible et intelligible ce que le CV traditionnel ne réussit pas à faire, soit l’ensemble des capacités, savoir-faire et pouvoir d’agir du candidat ingénieur immigrant par rapport aux compétences spécifiques demandées dans le profil de poste. La réalisation de ce portfolio a été faite à partir du recueil du point de vue des employeurs et des IDE concernant les exigences de compétences (acquises et à acquérir) pour des postes d’ingénieurs dans six domaines de l’ingénierie, de la comparaison des compétences exigées avec des référentiels de compétences et avec des offres d’emploi pour ces mêmes postes. Cela a permis de dresser une cartographie des compétences effectivement demandées pour les postes en génie, de valider la cartographie des compétences auprès d’experts, de développer un e-portfolio personnalisé à partir de la cartographie des compétences et enfin de mettre en place un projet-pilote de plateforme numérique intégrant le e-portfolio de compétences.

Depuis les années 80,les taux de participation des femmes entrepreneurs ont tendance à la hausse partout dans le monde, notamment dans les pays développés:le Canada,les Etats-Unis,l’Australie et la Finlande dont les taux sont les plus élevés.En Algérie,la situation reste critique,les femmes entrepreneurs représentent 3,2% sur l’ensemble de la population. Peu d’études dédiées au champ entrepreneurial en Algérie de façon général, et les micro-entreprises en particulier, vue la richesse dégagée par cette pratique qui représente un mécanisme de lutte contre le chômage et un moyen d’affronter la concurrence et le développement économique,notre contribution consiste à analyser la situation socio-économique de la femme entrepreneure Algérienne afin d'évaluer la réflexion sur le processus entrepreneurial et du développement du travail féminin en Algérie. Pour notre méthodologie de  recherche,nous l'avons limitée aux femmes qui ont créé leurs entreprises par le biais d’une structure d’accompagnement d’entreprise en Algérie «ANSEJ» en optant sur une démarche méthodologique basée sur l’exploitation des différentes données. Afin d’exploiter au mieux ces données nous avons utilisé la méthode ACP traitées par XLSTAT. Résultats préliminaires: les femmes qui sont dans le secteur des professions libérales sont diplômées de l’université, suivie par le secteur artisanal,ce qui signifie qu’elles sont dirigées vers les formations professionnelles après l’échec dans leurs études.

 

Les femmes haïtiennes, bien que souvent invisibles, sont bel et bien présentes sur le marché du travail (Almonord, 2006, p.29). Tenant compte des études antérieures qui soulignent l’exploitation socioprofessionnelle, la moindre représentation, Bechrouri et al (2016), le faible salaire (Fawcett, 2000) auxquelles sont confrontées les femmes ayant des incapacités physiques dans le monde du travail, la présente communication se demande : quelles sont les réalités de travail qui façonnent l’expérience et la trajectoire professionnelle des femmes haïtiennes ayant des incapacités physiques? Cette question a mené à la conduite d’une recherche de nature exploratoire et qualitative effectuée auprès de 8 femmes ayant des incapacités physiques vivant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince en vue de la compréhension de leur expérience et trajectoire au sein des milieux de travail ordinaire et/ou spécialisé à partir d’une perspective intersectionnelle Bilge (2010) et constructiviste. L’étude montre que les femmes haïtiennes, malgré les relations généralement harmonieuses avec leurs collègues,  connaissent un traitement salarial indécent avec une très faible possibilité d’augmentation et leurs chances d’accéder à des postes plus élevés dans leur carrière sont souvent très réduites; utilisent le soutien humain et technique comme base d'adaptation et d'autoadaptation afin de faciliter leur accès au marché du travail voire même y rester pour compenser leurs limitations fonctionnelles.

Les prix des produits agricoles connaissent une instabilité sans précédent depuis le milieu des années 2000. Cette soudaine volatilité n’est pas sans conséquence sur l’ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire. S’ils veulent rester compétitifs, ceux-ci vont devoir s’adapter à leur nouvel environnement. Les coopératives agricoles de collecte-vente de céréales et oléagineux sont en première ligne. De par leur statut de coopératives, ces organisations ont la particularité de reposer sur un cadre non capitaliste.
Cet article présente les résultats d’une enquête réalisée auprès des coopératives françaises de collecte-vente de céréales et oléagineux dans le but de mettre en exergue les pratiques de gestion du risque de prix de ces organismes coopératifs.
Les résultats indiquent que la volatilité des prix s’est traduite par d’importants changements au sein des coopératives de collecte-vente de céréales et oléagineux. Ainsi, les deux tiers des structures ont mis en place une politique de gestion des risques. Les petites et moyennes structures coopératives ont une activité de gestion du risque de prix moins formalisée, utilisent moins d’instruments financiers et ont une gamme commerciale de contrats d’apports moins diversifiée. De plus, l’horizon de gestion des coopératives est lié à l’exposition au risque, ce qui est inhérent à l’incertitude sur la prochaine récolte.


Dans le cadre de mon mémoire de maîtrise en gestion à HEC Montréal déposé en décembre 2020, je me suis intéressée aux conditions de travail de deux professions des services publics en éducation qui ont subi plusieurs vagues d’austérité ces trente dernières années au Québec : les enseignantes au primaire et les éducatrices à la petite enfance. Je me suis demandé, entre autres, si leurs espaces de travail avaient été transformés par les mesures d’austérité ; si oui, quelles formes ces transformations avaient-elles prises ; et quels étaient les impacts de ces transformations sur les travailleuses ? Pour ce faire, j’ai réalisé 16 entrevues semi-dirigées auprès de 8 enseignantes au primaire et 8 éducatrices à la petite enfance. Chacune des participantes devait fournir 3 photographies montrant ses espaces de travail (local, cour, salle de pause), espaces qu’elle devait ensuite décrire lors de l’entrevue. J’ai par la suite utilisé la méthode de la photoelicitation interview pour analyser les données recueillies. Mes résultats finaux ont montré que plusieurs espaces des écoles primaires et des centres de la petite enfance (CPE) avaient été optimisés ou réaménagés afin d’en maximiser les ressources matérielles et humaines. Ces transformations ont eu pour effet d’augmenter les tâches des travailleuses. Ma communication visera à présenter cette section de mon mémoire et les résultats portant sur la modification de ces espaces de travail en fournissant des exemples concrets.

Le Congrès mondial acadien a lieu tous les cinq ans. Nous avons mesuré les retombées sociales de l’édition 2009 auprès de 300 résidents et celles de l’édition 2014 auprès de 414 personnes (résidents locaux et résidents de l’extérieur). Les deux éditions de l’événement ont eu lieu dans des régions différentes. En 2009, dans une région homogène (Péninsule acadienne) et en 2014 sur trois territoires différents (Nord-ouest du Nouveau-Brunswick, Témiscouata au Québec et le Nord du Maine aux États-Unis. À l’aide du même instrument de mesure, on constate que les retombées sociales sont perçues plus positivement dans la Péninsule acadienne que dans les trois autres territoires. En ce qui a trait à l’édition de 2014, les retombées ont été évaluées plus favorablement par les personnes de l’extérieur de la région que chez les résidents locaux. Dans les deux cas, les retombées positives sont largement plus significatives que les retombées négatives. Les répondants observent peu de retombées négatives. Parmi les retombées positives, il y a une amélioration de l’identité de la région, une meilleure image de la région et également une plus grande capacité (confiance) à organiser des événements majeurs dans la région. Ces résultats démontrent que de grands événements, comme le Congrès mondial acadien, peuvent avoir des retombées sociales positives pour les résidents et même chez les résidents de l’extérieur qui sont du même avis.

Cette communication mobilise une approche léguée par P. Valéry (Cahier dit B, 1910) et adoptée par l’économie institutionnelle : « Le monde ne vaut que par les extrêmes et ne dure que par les moyens. Il ne vaut que par les ultras et ne dure que par les modérés. » Elle étudie un phénomène quantitativement faible mais porteur de potentiel : « Quel est le rôle des technologies numériques dans la création de valeur solidaire au profit des agriculteurs souffrant d’inégalités ? ».

La recherche s’appuie sur une revue de littérature sur les technologies numériques (TN) et développement (économie et communication) ; et sur une observation non participante des pratiques de consommation de produits équitables utilisant les TN.

Les principaux résultats sont : (i) en rendant accessibles des informations sur les conséquences sociales d’un achat, les TN contribuent à l’exercice de la responsabilité ex-ante du consommateur. Pour le commerce équitable, cela aboutit au paiement d’une qualité sociale. La consommation connectée s’est d’abord déployée au profit exclusif des producteurs des pays en développement, et depuis 2014, aux producteurs français. C’est un processus d’innovation inversée. (ii) Le « nouveau pouvoir du consommateur » n’est plus une hypothèse. Les TN ont contribué à ce que les consommateurs français puissent révéler leurs préférences et fixer un prix qui a permis de sauver des producteurs, dans un contexte de crise où gouvernement et Union européenne semblaient impuissants.

La COVID-19 a accéléré la croissance de l’industrie des boîtes repas (BR) (par ex. : GoodFood, Cookit) offrant un service de commande en ligne qui démontrait une expansion modeste avant 2019 (Scalco, 2019). Alors que les adeptes de magasinage en ligne ont bénéficié de la popularité de ces services durant la pandémie, de nouvelles habitudes ont été adoptées dû à un marché plus domestique (Schoenbauer, 2019), mais plusieurs questions resteront alors que l’économie se normalisera. Après presque 30 mois dans la pandémie, les compagnies de BR ralentissent (Chong, 2022). Cette étude quantitative exploratoire à l’objectif de mesurer les intentions et attitudes des consommateurs envers les BR, alors que peu se penchent sur ce sujet. L’étude canadienne comprend 474 consommateurs, majoritairement des hommes, abonnés à des services de BR. Les résultats montrent que cinq facteurs permettent de mesurer la satisfaction générale : prix, diversité des menus, qualité des aliments, quantité de nourriture et livraison. De plus, notre étude a identifié trois prédicteurs de la satisfaction générale (durabilité de l’emballage, fraîcheur des aliments, fréquence d’achat), dont les deux premiers pourraient générer des politiques pour réguler les entreprises, et ainsi, satisfaire les consommateurs. Nos résultats illustrent l’importance de comprendre les attitudes et intentions des consommateurs afin que l’industrie des BR reste pérenne alors que les comportements et les désirs des clients sont en évolution.

Contrairement aux attentes des gouvernements et des organismes de règlementation des marchés financiers, l’adoption des normes comptables internationales -IFRS- n’améliore pas forcément la qualité de l’information financière -QIF- transmise aux investisseurs. Les récentes recherches soulèvent que l’application des IFRS n’est pas uniforme ce qui amène à poser la question suivante: quelle est l’influence de la qualité de  mise en application des IFRS  sur la QIF publiée par les entreprises cotées? Une bonne QIF est définie par un haut degré de conservatisme et par l’absence de manipulations comptables. La qualité de mise en application des IFRS est définie par l’interaction de trois dimensions : la robustesse de la protection légale des investisseurs, la proximité entre la normalisation locale et les IFRS et la qualité d’audit.  L’échantillon regroupe des entreprises issues de 33 pays et couvre la période 2006-2008. Des analyses de régressions linéaires multiples sont utilisées et des régressions linéaires en deux équations (2SLS) sont appliquées. Nous nous attendons à ce que la QIF soit supérieure pour les entreprises provenant de pays ayant une meilleure qualité de mise en application des IFRS. De plus, nous nous attendons  à ce que la QIF soit supérieure sous des systèmes politico-économiques qui favorisent le développement des marchés des capitaux et limitent l’interventionnisme politique dans l’économie. (résultats disponibles en janvier 2012)

Cette étude traite des comportements des employés dans les commerces de détail suite à un client injuste. La littérature scientifique est très importante concernant les sources d’injustices internes, comme un superviseur ou un collègue injuste. Malheureusement, peu d’études se sont intéressées à une cause externe, le client. De plus, l’impact de la distance hiérarchique individuelle sur le sentiment de justice est aussi étudié, ce qui permet de combler une lacune importante dans la littérature scientifique.

Une modélisation par équations structurelles est performée. Les résultats de l’étude faite auprès de 502 employés en contact dans les commerces de détail confirment toutes les hypothèses. Cette recherche démontre que plus l’employé a une forte distance hiérarchique, et donc une plus grande capacité d’accepter une relation d’inégalité, et plus il a l’impression d’être traité justement. Mais surtout, l’étude démontre que la stratégie du client roi, en fin de compte, fera baisser la qualité de service. En effet, les clients injustes vont mettre l’employé dans un état émotionnel tel qu’il affichera un faux sourire, sera moins satisfait au travail (ce qui augmente le taux de roulement du personnel) et enfin, fera preuve d’absentéisme ou pire, de présentéisme (employé présent, mais pas pleinement productif). Au final, l’étude suggère de traiter le client comme un prince et non comme un roi afin d’améliorer sa qualité de service reçu et la qualité de vie au travail de l’employé.

Au Québec, le secteur de l’économie sociale fait sa marque et se positionne de plus en plus sur l’échiquier économique. Malgré cette notoriété grandissante, ce secteur n’est pas répertorié dans les données officielles et institutionnelles. Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire mène tous les trois ans une enquête visant à proposer des références actualisées sur le secteur et sa main-d’œuvre, pour doter le milieu de balises documentant la place occupée par l’économie sociale au Québec. L’édition de 2015 indique que ce secteur, qui compte 7 000 entreprises, 112 000 employés et qui représente 9,23% du PIB du Québec, attire de plus en plus de jeunes en emploi ou sur les conseils d’administration. La vague de départs massifs (retraite), déjà en cours dans certaines entreprises, conjuguée à des difficultés de recrutement, incite les gestionnaires du secteur à se tourner vers les jeunes, mais aussi vers les travailleurs expérimentés (50 ans et plus) et le bassin de ressources immigrantes. Les organisations font et feront donc face, notamment, à des problématiques reliées aux relations intergénérationnelles et à l’intégration du personnel immigrant. Certaines stratégies, déjà été développées par les gestionnaires d’entreprise d’économie sociale et recensées lors de l’enquête, pourraient servir de base aux autres secteurs d’emploi puisque ce sont là des problématiques qui s’imposent ou vont s’imposer à tous les secteurs d’emploi.

Avec deux universités, trois CEGEPs et de nombreux centres d’innovation, l'Estrie est une région dynamique dans le domaine des sciences et technologies. Les institutions de recherche et d’innovation constituent les plus gros employeurs de la région, fournissant des emplois de qualité. Cette vitalité n’est cependant pas profitable à tous les élèves de manière équitable : les jeunes anglophones. en situation de minorité linguistique, et les jeunes issus de milieux défavorisés sont largement sous-représentés dans les domaines d’innovation et en éducation supérieure. Les barrières identifiées sont: une méconnaissance des opportunités de carrière, un déficit d’activités extracurriculaires liées aux sciences et un faible lien avec le milieu de la recherche, perçu comme inaccessible. Nous avons créé des ateliers scientifiques assortis d'un suivi personnalisé pour les jeunes qui le souhaitent. En 2022-2023, les ateliers toucheront 45 classes (21 écoles, dont 19 sont dans les trois plus hauts déciles de l'indice de défavorisation et 7 écoles anglophones). Nos résultats préliminaires indiquent un changement de perception de la science et de la personne scientifique. De plus, près de 10% des élèves établissent un contact significatif avec le milieu de la recherche à la suite d'un atelier. Ce contact permet de démystifier les carrières scientifiques et favorise l'identification des jeunes à des modèles positifs de scientifiques. Les résultats complets seront disponibles en mai 2023.



Le Québec dispose de sources d’énergie renouvelables d’origine solaire. L’énergie électrique qui en résulte est 'noble', elle se transforme efficacement sous d’autres formes utiles. Son défaut principal: son caractère instantané qui impose un lien entre source et application, c'est la problématique du véhicule électrique.

Ce besoin de stockage est à l’origine de recherches amorcées peu après la nationalisation de l’électricité à l’IREQ et dans les universités. Le lithium, élément léger, a conduit à concevoir de nouvelles générations d’accumulateurs pour lesquels le Québec a joué un rôle de pionnier qui a conduit à des avancées technologiques sur des matériaux et des procédés nouveaux.

Cette R&D a généré de la propriété intellectuelle (brevets et savoir-faire) qui a permis d’entrer dans diverses collaborations internationales avec la France, les USA, le Japon, l’Allemagne.., mais également dans des litiges commerciaux complexes qui attestent de l’importance des enjeux.

La vision des développements à venir a conduit les gestionnaires de l’époque à supporter le pilotage et l’industrialisation avec des échecs et des succès.  Les plus connus étant Bathium Canada (ex. ArgoTech/Avestor) et Phostech lithium inc.

La présentation résumera les étapes principales de la R&D, le développement de la PI et des ententes internationales et l’évolution récente du marché des accumulateurs au lithium au Québec et dans le monde, notamment de la Chine qui en a fait un objectif national.

Depuis près de sept décennies, l’efficacité de l’aide publique au développement fait l’objet de vives controverses. Lorsque celle-ci est remise en question, les causes sont souvent attribuées à la faible qualité institutionnelle des pays récipiendaires. Quelques études récentes soutiennent que cette controverse est due à un décalage temporel et que certains aménagements méthodologiques permettraient de faire converger les résultats des études les plus contradictoires. Le problème fondamental de cette littérature est qu'elle ignore en grande partie que l'aide internationale est intrinsèquement caractérisée par la forme la plus sévère des problèmes d'asymétries d'information connue sous le nom du problème d'agence internationale. Cette recherche se concentre sur l’efficacité de l’aide santé et vise à montrer que sa structure est non linéaire avec une forme qui amplifie la controverse. En raison d'un probable conflit entre les reformes institutionnelles et les institutions informelles, nous développons un modèle théorique basé sur la théorie d'agence et nous testons ces prédictions grâce à un modèle de panel dynamique estimé par la méthode des moments généralisés. Nous montrons que les prédictions théoriques sont vérifiées empiriquement. Nous montrons que l'aide produit des effets contradictoires sur la santé. La qualité institutionnelle réduit l'efficacité de l'aide santé tandis que lorsque la priorité accordée aux maladies primaires accroît l'efficacité de l'aide santé.

La déqualification des employés par la division du travail a constitué une critique clé de la manière dont la main-d'œuvre était gérée dans les économies de marché capitalistes tout au long du 20e siècle. Ce genre de critique a été notamment cristallisé dans Labour and Monopoly Capital de Braverman. À l'ère du numérique, de nouvelles industries, distinctes des précédentes, ont vu le jour. Dans cette communication, le concept de confusopoly, un concept généralement réservé au marketing, est élargi pour englober la gestion du travail. Cette présentationn s'appuie sur les résultats des groupes de discussion des fournisseurs de l'industrie des télécommunications canadiennes pour mettre en évidence cinq thèmes qui soutiennent l'affirmation selon laquelle le monopole de la confusion n'est pas simplement une caractéristique de la relation entreprise-client dans les secteurs de l'ère numérique. Au contraire, dans ces secteurs, le terme décrit bien un aspect de la relation d'emploi moderne. Cette conclusion vient appuyer les interprétations des auteurs en sociologie du travail qui note l'érosion graduelle de la classe moyenne alors que les travailleurs sont désavantagés dans l'obtention d'un avantage concurrentiel dans de multiples domaines, en particulier lorsqu'ils négocient leurs conditions de leur emploi.

En réponse à la hausse de l’espérance de vie et à la pression qu’exerce le vieillissement démographique sur le système de revenu de retraite public, le report de l’âge normal de la retraite est envisagé au Canada. Toutefois, si les années gagnées ne sont pas des années passées en santé, le report de la retraite pourrait s’avérer discriminant pour de nombreux travailleurs âgés, d’autant plus qu’ils pourraient également être appelés à devenir proche aidant auprès d’un parent vieillissant. Afin de déterminer si un tel changement est envisageable compte tenu du contexte démographique canadien, cette recherche vise à analyser les tendances récentes de l’espérance de vie sans incapacité (EVSI) chez les adultes âgés et les aînés. À l’aide de la méthode de Sullivan, les séries d’espérance de vie partielle sans incapacité (EVPSI) entre 45 et 70 ans et d’EVSI à 70 ans sont documentées, selon le sexe, de 1994 à 2015. L'incapacité chez les adultes âgés et chez les aînés est respectivement estimée à partir des variables de l'indice de l'état de santé qui sont corrélées avec la capacité à travailler et avec le besoin d'aide. Les résultats révèlent des séries d’EVPSI45-69 qui tendent vers le bas depuis le milieu des années 1990, rejetant l’idée de la compression de la morbidité en fin de vie active. Les résultats ne présentent pas d’éléments probants en faveur du report de l’âge normal de la retraite, si cette décision s’avérait uniquement fondée sur les gains en espérance de vie.

Les personnes âgées, et plus particulièrement les retraités, ont été considérablement affectées par les contraintes budgétaires imposées par la crise économique de 2008-2009. Face à des difficultés financières et de retour à l’emploi, plusieurs d’entre elles sont devenues insolvables. Dans cet article, nous avons analysé la situation des ménages canadiens âgés de 65 et plus qui ont accédé au système d’insolvabilité, notamment depuis la crise économique de 2008-2009. Utilisant les informations sociodémographiques et financières fournies dans les dossiers d'insolvabilité déposés par les personnes âgées de 65 ans et plus pendant et après la crise économique de 2008-2009, nous avons recouru à des techniques statistiques avancées pour observer une détérioration dans leurs conditions socioéconomiques et financières au cours de la période analysée.

Dans cet article, nous nous intéressons à l’efficacité des règlementations macro-prudentielles mises en place en réponse à cette crise. Ces règlementations visent spécifiquement à contrer le risque systémique, soit celui qu’une crise financière impacte à grande échelle l’économie réelle. Afin de mesurer leurs impacts, nous avons construit une base de données unique agrégeant les flux d’expositions bancaires entre 34 pays membres de l’OCDE de 2004 à 2014. L’étude des expositions interbancaires permet d’illustrer les liens financiers entre ces pays, et ainsi évaluer la robustesse du réseau. À partir d’une série d’analyses de données en panel dynamique, les estimateurs de Bruno (2005) ont été utilisés afin d’étudier quatre variables de politiques. Les résultats indiquent que la similarité des politiques entre les pays est positivement liée au volume de créances bancaires. De plus, le lien entre l’ouverture du capital et le volume des créances est positif. Finalement, le lien entre les politiques macro-prudentielles et le volume de créances interbancaires est positif avant la crise, mais négatif après la crise, témoignant de ses effets significatifs sur les flux interbancaires.

De par son ampleur et ses conséquences, la crise financière de 2008 est la plus importante depuis la grande dépression de 1929. Les dérèglementations de la fin des années 1990, les nouveaux produits et la mondialisation financière ont certainement contribué soit en initiant ou en accélérant la crise.

Dès le début de la covid-19 en hiver de l’année 2020, le Bureau canadien de la concurrence et la Commission européenne ont tenté de contribuer à la lutte contre le coronavirus en décidant de ne pas intervenir de façon active lorsqu’une entente implique des entreprises devant assurer la fourniture des produits de première nécessité. Cet assouplissement des règles du droit de la concurrence face à la crise de covid-19 contraste avec la pratique institutionnelle jusque-là réfractaire à l’autorisation des ententes et sévère quant à leurs sanctions.

Cet état de fait, a mené à plusieurs interrogations auxquelles la doctrine en la matière a essayé d'y répondre. Néanmoins, il s’agit précisément de se demander est-ce que la covid-19 justifie l’exemption des ententes ? Avons-nous assisté à l’admission des cartels de crise dans les ordres juridiques européen et canadien? Faudrait-il adapter le montant des amendes à l’état du marché ou à la situation financière des entreprises ?

Cette communication libre vise particulièrement à répondre à ces interrogations à travers une analyse empirique et comparée des différente décisions rendues en la matière afin de redessiner les contours de l’autorisation des ententes de sauvetage. Au-delà, elle interroge sur le fait de savoir s’il n’aurait pas été préférable d’utiliser d’autres mécanismes, en conformité avec la pratique décisionnelle de ces institutions, plutôt que d’assouplir l’applications des règles relatives aux ententes.

 

 

 

 

 

 

Notre papier a l’objectif d’examiner la pertinence des modèles d'équilibre général dynamique stochastique de type néo-keynésienne (NK-DSGE) à rendre compte des propriétés essentielles du cycle économique des marchés du travail dans les pays industrialisés. En plus, l’ambition de notre modèle est de performer ces résultats sans toutefois, intégrer des chocs aléatoires supplémentaires jugés imprécis du point de vue de la théorie économique.

En effet, l'existence du chômage involontaire a longtemps été reconnue comme l'un des principaux maux des économies industrialisées modernes. En effet, la hausse du chômage, qui accompagne invariablement toutes les périodes de ralentissement économique, est sans nul doute l'une de principales raisons pour lesquelles les volatilités cycliques sont généralement considérées comme indésirables [cf. Gali, 2010 ; Christiano, Eichenbaum et Trabandt 2013].

Curieusement, malgré le rôle central que joue le chômage dans le débat politique, cet agrégat macroéconomique a été, du moins jusqu'à récemment, l’élément manquant du puzzle dans les modèles macroéconomiques de type NK-DSGE.

Ainsi, l'objectif du présent document est double : (i) Décrire les ingrédients essentiels d'un modèle NK-DSGE ; (ii) Illustrer comment un tel modèle, spécifié suivant l’environnement de Huang, Liu et Phaneuf (2004), peut être utilisé pour traiter des questions d'intérêt relatives à l'interaction entre les frictions sur le marché du travail et la politique monétaire.

Le plein air est un contexte de pratique d’activité physique qui est en forte croissance auprès de la population (Daigle, 2012). Toutefois, les données disponibles sont éparses et ne permettent pas de dresser un portrait complet des dimensions économique et sociale de l’ensemble de ce milieu. Cette situation complique le travail des organismes de ce milieu, car les décisions des gestionnaires ne sont pas toujours basées sur des faits avérés. Un regroupement d’organismes impliqués en plein air à décider de remédier à la situation en soutenant la réalisation d’une recherche sur le sujet. La collecte de donnée de cette étude quantitative, réalisée par l’équipe de la chaire de tourisme Transat de l'ESG UQAM, s’est faite auprès de nombreux organismes et d’un panel web de 4000 répondants. Les résultats des quatre volets de l’étude présentent un inventaire des lieux de pratique, les portraits de pratique de 10 activités physiques de plein air, l’impact social sur les individus et l’impact économique du milieu du plein air.

Au Bénin, le rapport de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE) sur l’Enquête modulaire intégrée sur les conditions de vie des ménages (EMICoV, 2015), indique que le taux d’activité est de 75,9 % chez les hommes et 60,7 % chez les femmes. Comparée aux niveaux de 2011 et 2010, la tendance est à la baisse chez les femmes. L'objectif de cette recherche est donc d'analyser les facteurs qui expliquent la participation des femmes au marché du travail afin de réduire les disparités observées. En se basant sur la théorie de la segmentation du marché du travail (Lewis, 1954; Doeringer et Piore, 1971), nous introduisons dans notre recherche, la variable « secteur d’activité », moins explorée dans l’état des connaissances. En utilisant les données de l’EMICoV (2015), nous montrons à travers un modèle logistique binaire que la participation des femmes au marché du travail est expliquée par l’âge, le niveau d’instruction, le lien avec le chef du ménage, la situation matrimoniale, la taille du ménage et le secteur d’activité. Les indicateurs de validité du modèle montrent qu’il est de bonne qualité, avec un taux de prédiction correcte de 84,66 % ainsi que la régression probit. Sur le plan politique, ces résultats suggèrent que les objectifs d’autonomisation des femmes soient accompagnés de mesures d’encadrement du secteur tertiaire, visant la participation des plus jeunes, de promotion de la planification familiale, de l’éducation et de la formation des femmes.

Le but de notre étude est d’expliquer les raisons favorisant l’utilisation des transferts internationaux de fonds, des migrants vers leurs proches résidant dans leurs pays d’origine, à des fins d’investissement par les ménages bénéficiaires. Il s’agit de trouver les facteurs socioéconomiques et institutionnels qui expliquent l’utilisation disproportionnée de ces fonds respectivement pour la consommation et l’investissement dans les pays en développement. Nos hypothèses examinent l’effet de la taille du ménage, du sexe du bénéficiaire, de sa perception de revenu disponible, du climat des affaires de son pays et du but d’envoi des fonds (consommation ou investissement) spécifié par le migrant sur l’utilisation des transferts internationaux de fonds à des fins d’investissement. Nous faisons une enquête auprès de 189 participants dans cinq pays. Nos résultats montrent que la taille du ménage et le climat des affaires défavorable affectent négativement et significativement l’utilisation des transferts internationaux de fonds à des fins d’investissement. Le sexe et la perception du revenu n’ont aucuns effets statistiquement significatifs. Le but d’envoi des fonds par le migrant a un effet négatif et statistiquement significatif. Ceci contredit les études montrant la volonté du migrant à envoyer de l’argent pour l’investissement dans son pays d’origine et l’utilisation à cette fin par le bénéficiaire. La théorie de la motivation est notamment utilisée pour expliquer ces résultats.

Le secteur agricole est l’un des secteurs phares de l’économie marocaine. Avec une contribution de 19% dans le PIB national, partagé entre agriculture (15%) et agro-industrie (4%). Améliorer l’écosystème entrepreneurial dans ce secteur est traité comme l’un des principaux axes du développement au Maroc.

Selon Moore et al. (2006) l’écosystème d’affaires est « une communauté économique fondée sur l’interaction entre entreprises et acteurs individuels ». Il s’agit des environnements élargis où les différents acteurs mettent en œuvre des initiatives coordonnés pour soutenir les entrepreneurs et transformer l’économie par l’entrepreneuriat.

Isenberg (2010) a proposé un modèle pour l'écosystème basé surles six dimensions ou domaines en interaction généralement évoqués pour décrire ce concept: Politique, finance, marchés, culture, capital humain et soutiens, chacun incluant des sous-éléments qui ont une influence sur la formation et la trajectoire des entrepreneurs.

Ce travail de recherche se fixe comme objectif de décrire l’état de l'écosystèmeentrepreneurial dans le secteur agricole marocain, tout en s’interrogeant sur les facteurs explicatifs d’une telle situation.

Pour répondre à notre problématique nous avons opté pour une recherche de terrain réalisée auprès de 117 entrepreneurs Marocains dans le secteur agricole. Ainsi, nous avons construit un guide d’entretien avec des questions qui gravitent autour des dimensions clés de l’écosystème entrepreneurial développées par Isenberg.