Ces dernières années, la popularité de l’humour n’a cessé de s’accroître et de générer, uniquement en 2009, des recettes de près de 45,5 M de revenus de billetterie pour une population d’1,3 M de spectateurs.
L’humour au Québec semble de plus en plus ancré dans notre culture ; de l’humour absurde à l’humour politique en passant par l’humour « trash » ou bon enfant, tous les genres sont permis, sans réelle censure.
Humoriste, une profession. Mais la question que l'on se pose est, comment vit-il avec cette professionnalisation ? C’est bien là le cœur de cette recherche. L’humoriste existe, depuis longtemps maintenant, même s’il n’a pas toujours été considéré comme un professionnel au même titre qu’un comédien ou qu’un chanteur.Le vécu de cette professionnalisation sera abordé grâce à la collaboration d’une dizaine d’humoristes qui ont fait un exercice d’introspection sur leur travail et la façon dont ils le menaient à bien. Différents thèmes ont été abordé, dont l’origine de leur choix, leur parcours académique ainsi que professionnel, leurs revenus, la reconnaissance du public mais aussi de leurs pairs, la responsabilité qu’ils ont ou qu'ils n'ont pas, et enfin, le phénomène de cette notoriété grandissante.
Cette étude exploratoire nous apportera une vision plus en profondeur de leur profession à l’aide de la "théorie ancrée". Cette même théorie qui me permettra de tirer mes propres conclusions et d’apporter un regard nouveau sur ce phénomène de société.