Problématique: Malgré que les effets nocifs du stress prénatal maternel (SPM) sur les comportements des progénitures sont bien documentés chez les animaux et les humains, on ne sait pas comment augmenter la résilience chez les enfants humains ayant subi du SPM. Objectif: Augmenter notre compréhension du rôle de l’encadrement parental dans le développement de la résilience chez les enfants SPM.
Méthode: Suite aux inondations qui se sont produites en 2008 dans l'état d'Iowa, 118 paires de mère-enfant dont la mère était enceinte lors des inondations ont été évaluées (mesure du SPM objectif et subjectif). La consistance parentale et les comportements des enfants ont été mesurés à l’âge de 7 ans.
Analyses: La résilience de l’enfant (Child Behavior Checklist) a été régressée sur le SPM, l’encadrement parental, ainsi que l’interaction entre SPM et l’encadrement parental.
Résultats: Plus l'encadrement parental est inconsistant, plus le SPM subjectif (IES-R, PDI et PDEQ) prédit des problèmes de conduite chez les garçons (Figure 1). Plus l'encadrement parental est consistant, plus le SPM subjectif prédit moins de problèmes de conduite chez les garçons. Des associations similaires ont été trouvées avec le trouble déficitaire de l’attention et le trouble d’opposition/provocation.
Bref, dans des situations de détresse maternelle durant la grossesse, un encadrement parental consistant peut réduire les effets de ce stress sur le comportement des enfants, en particulier chez les garçons.