Introduction sur les symptômes non-moteurs des patients parkinsoniens, moins connus par le publique, et point de départ de l'intérêt de l'étude du système nerveux entérique par certaines équipes de recherche afin de comprendre cette maladie.
PROBLÉMATIQUES: Cause de la maladie de Parkinson encore inconnue. Importance de comprendre les mécanismes immunitaires en jeu pour trouver une cible précise à viser afin de ne pas immunosupprimer les patients par un traitement antiinflammatoire trop large.
MÉTHODES: Études in vitro et ex vivo de lignées cellulaires et tissus de souris transgéniques (cerveau, plexus myentérique) respectivement utilisant un traitement MPTP, MPP+ ou LPS. Imagerie par microscopies confocale.
RÉSULTATS: Observation d'une activation immunitaire très rapide au niveau du plexus myentérique par la présence de cellules infiltrantes dès 24h après les injections de MPTP. Ces cellules sous formes amiboïdes perdent leur phénotype pro-inflammatoire après 72h alors qu'une polarisation des macrophages résidants vers un phénotype pro-inflammatoire est observée après 120h. Résultats au niveau du système nerveux central à compléter.
Les différentes lignées de cellules neuronales et immunitaires utilisées in vitro transportaient le APP+, un analogue fluorescent du MPP+ et présentaient un stress pxydatif accru en présence de MPP+.
CONCLUSIONS: Participation du système immunitaire inné dans les effets du MPTP et possible activation directe de ces cellules par la neurotoxine.