La sémiosphère dans la ville
Nous proposerons une réflexion à partir des lectures et de la recherche sur le discours de la ville. Nous utiliserons des concepts tirés de la sémiologie. Nous voulons proposer quelques idées inspirées d’observations passées au filtre du concept de « sémiosphère » de Youri Lotman. À travers quelques exemples, nous appliquerons ce concept à une esquisse d’analyse sémiologique de la ville et de son environnement.
Nous ferons l’analyse du concept tel que vu par plusieurs penseurs – sémioticiens ou sémiologues – à travers un parcours transdisciplinaire. Cette analyse se portera sur la ville comme espace-temps, comme la confluence de multiples savoirs, des sujets hybrides et dynamiques touchant aux formes urbaines et à la société.
Nous voulons aussi considérer, comme idée-force, l’urbanisation de Paris, par Hausmann au XIXe siècle, ainsi que la « deuxième urbanisation » qui a débuté vers les années 1960, qui se poursuit, en évoquant le film de Pierre Barouh, Ça va, ça vient, à la lumière du concept précité de Youri Lotman.
Nous finirons en nous demandant comment le modèle de la sémiosphère – qui est communicative, très large, très globale avec une dimension anthropologique et culturelle – vient à la rencontre de la culture de l’interprétant. Comment une encyclopédie absorbe-t-elle une autre encyclopédie? Comment percevoir les frontières invisibles de la ville et de son environnement?
Mots clés:Sémiosphère, gentrification, littérature du XIX siècle.