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Les systèmes d’éducation sont en constante transformation depuis des décennies. Toutefois, confrontée à une réalité sociale, économique et technologique sans précédent, l’ampleur des changements semble avoir atteint son point culminant, comme en fait foi le rapport 2013 de l’OCDE portant sur les grandes mutations qui transforment l’éducation. Dans ce contexte d’incertitude et de mouvance des structures, la créativité et l’innovation sont plus que jamais mises à l’épreuve, tant pour la recherche que dans la gestion de l’éducation.
Notre colloque invite les participants à porter sur les pratiques d’évaluation et de mesure un regard critique permettant de cerner leurs enjeux socio-éthiques et socio-politiques à partir de divers horizons disciplinaires. Trois aspects complémentaires de l’évaluation sont proposés 1) L’évaluation comme mode d’action : l’évaluation prend généralement appui sur un ensemble de procédures obéissant à des critères qui visent à garantir leur fiabilité et leur validité.
Ces modèles collaboratifs émanent des sciences de l’apprentissage, plus particulièrement des perspectives socioculturelles développées à partir des travaux de Vygotsky (1978). Vygotsky fut le premier à théoriser, vers 1925, la dimension sociale du champ de la psychologie. Depuis, le contexte culturel n’a cessé de prendre de l’importance dans les travaux scientifiques de cette même discipline.
Le vocabulaire joue un rôle majeur dans la réussite scolaire (Biemiller, 2011), non seulement en français, mais aussi dans les autres disciplines. La section Lexique de la Progression des apprentissages (MELS, 2009), de même que la liste orthographique pour le primaire (MELS, 2014) soulignent d’ailleurs une volonté ministérielle de valoriser l’enseignement du lexique au Québec. Les instructions officielles en France et en Belgique font elles aussi une large part à la question du lexique.
La démocratisation de l’intelligence artificielle (IA) générative (ChatGPT, Bard, Midjourney…), la diversification des formats d’apprentissage en ligne (cours sur LinkedIn, MOOC, YouTube…) et les bouleversements technologiques post-pandémiques en éducation (enseignement à distance, autoformation…) semblent tous avoir ébranlé les fondements mêmes de l’éducation.
L’éducation par la nature (EPN), un domaine de recherche encore en friche, s’appuie sur huit principes guidant l’action éducative en service éducatif à la petite enfance au Québec. Par exemple, les jeux et les explorations des enfants, points de départ de cette action éducative, sont inspirés par le matériel libre et polyvalent qu’ils y trouvent (branches, sable, eau, etc.; voir Leboeuf et Pronovost, 2020).
L’intelligence artificielle pour l’éducation (IAED) transforme radicalement les pratiques pédagogiques en permettant le développement de systèmes d’apprentissage adaptatifs, capables de répondre aux besoins spécifiques des étudiant·es tout en soutenant les enseignant·es dans la personnalisation de l’enseignement. Ce colloque explore les avancées récentes dans le domaine de l’IAED, en abordant des technologies variées, comme les tuteurs intelligents, les systèmes de recommandation pédagogiques ainsi que les grands modèles de langage (LLM).
Historiquement, le développement du savoir théorique dans le champ de l’administration de l’éducation au Québec s’est inscrit dans les avancées nord-américaines et des pays occidentaux, et la recherche s’est longtemps développée en parallèle des besoins du milieu (Barnabé et Toussaint, 2002).
Ce colloque scientifique vise à mettre en lumière la participation et la mobilisation des acteurs du milieu scolaire pour favoriser l’engagement des élèves en sollicitant des contributions qui décriront des études menées dans l’un de quatre axes. Dans une perspective où l’engagement de l’élève comporte les dimensions affective, cognitive et comportementale, et peut être influencé par plusieurs facteurs, ces quatre axes s’articulent autour de l’élève et de ses interactions en classe, et elles s’étendent à l’influence des pratiques enseignantes et des pratiques s
Ce colloque s’intéresse à la question de l’équité et de l’inclusion à l’école du point de vue des didactiques disciplinaires.
Il va de soi que le développement de la compétence à l’oral constitue un défi de taille importante pour l’apprenant d’une langue seconde. Ce défi est lié à de nombreux phénomènes individuels, contextuels et psychosociaux qui sont souvent mal compris par les spécialistes, voire inconnus. Dans ce colloque, afin de mieux comprendre ces phénomènes, il sera question de mettre en commun diverses expertises traitant spécifiquement du développement de la compétence communicative à l’oral en français langue seconde. Nous désirons aborder, notamment, les aspects suivants :
L’institution scolaire doit faire preuve d’innovation pédagogique pour répondre aux besoins dorénavant variés des apprenants, notamment ceux en lien avec le développement de leur compétence numérique. C’est dans ce contexte que le gouvernement du Québec installe un vent de changement en 2018 alors qu’il se dote d’un Plan d’action numérique et en enseignement supérieur (PAN).
Dans le cadre de ce colloque, un état des lieux de la recherche en didactique du français, et ce, de façon autant rétrospective que prospective, sera réalisé.
Le 20e siècle, siècle de la psychologie de l’enfant, s’est achevé et se perpétue sur un bien étrange paradoxe qui ne cesse de se renforcer : cette enfance que nous croyions bien connaître bouscule les cadres dans lesquels nous l’avions pensée et étudiée. Se trouve aujourd’hui ébranlée la frontière majeure qui permettait de cerner et définir l’enfance : la frontière qui marquait la distance et la différence entre l’enfant et l’adulte.
Au secondaire, la fonction d’enseignant-ressource a pour but de soutenir les élèves en difficulté en collaborant avec les autres enseignants et le personnel de l’école (FSE, 2015). Bien que des balises légales encadrent cette fonction, il appert qu’elle trouve encore difficilement ses repères dans le milieu scolaire (Granger et Dubé, 2014; Granger et Tremblay, soumis). Depuis quelques temps, plusieurs écoles et commissions scolaires se sont donné comme objectif d’optimiser le rôle de l’enseignant-ressource.
Les innovations et développements technologiques récents, notamment ceux en intelligence artificielle, transforment en profondeur le monde du travail et de l’éducation. Au cours des dernières années, de nombreuses innovations numériques qui semblent très prometteuses pour l’apprentissage ont été conçues, notamment du côté de la création et de la fabrication numérique (fablab), de la réalité virtuelle, du jeu vidéo, et même de l’intelligence artificielle.
L’accompagnement s’avère une voie possible pour entrevoir une continuité entre la formation initiale, l’insertion professionnelle et la formation continue des acteurs de terrain (milieu scolaire ou autre), tout en offrant des possibilités en matière de développement professionnel (Martineau, Vallerand, Portelance et Presseau, 2011). L’enseignant est un des professionnels concernés, mais il est loin d’être le seul pour qui un accompagnement serait souhaitable pour faciliter son développement (Durn, 2010).
Les approches collaboratives sont considérées par plusieurs comme un levier pour mobiliser des acteurs à l’égard de la mission éducative. Ces approches, dont la portée va bien au-delà des salles de classe, privilégient différentes voies d’action (Ainley et Carstens, 2018) et adoptent une variété de formes (ex. : communautés d’apprentissage professionnel, partenariats, comités consultatifs). Or, leur mise en œuvre pose des défis au chapitre des conditions de succès, des styles d’interaction, du partage du pouvoir, etc.
Les bouleversements économiques, sanitaires, technologiques, environnementaux et sociaux touchent tous les pays, mais les sociétés qui valorisent l’éducation des adultes (EA) font preuve de plus de résilience (UNESCO, 2019). L’EA se manifeste dans une variété de contextes, y compris formels (milieux scolaires), non formels (p. ex., entreprises) et informels (p. ex., au sein de la famille) (Gal et coll., 2020).
Le présent colloque, le 10e organisé par le Consortium d’animation sur la persévérance et la réussite en enseignement supérieur (CAPRES) dans le cadre du Congrès de l’Acfas, vise à esquisser un premier bilan des effets des luttes étudiantes de l’année 2012 sur la persévérance et la réussite au collège et à l’université.
Former des praticiens réflexifs est devenu « normal » (Brockbank et McGill, 2007). Parallèlement, la pratique réflexive s’étend à de nombreux domaines du savoir : éducation (Tardif, Borges et Malo, 2012), santé (Ghaye, 2006), psychologie (Scaife, 2010), ingénierie (Rouvrais, 2013). Mais comment la réflexivité s’intercale-t-elle entre l’expérience interpellante et le changement qui peut suivre?
La motivation a des effets appréciables sur le développement physique, émotionnel, comportemental et cognitif des élèves (voir Pintrich, 2003) et des enseignants (Fernet et al., 2012). Par exemple, elle joue un rôle important dans le cheminement des élèves, leurs émotions, leurs apprentissages et leur réussite et persévérance scolaires (Wentzel & Wigfield, 2009).
Malgré la pandémie, l’économie québécoise, comme plusieurs économies dans le monde, présentait au quatrième trimestre de 2020 le plus haut taux de postes vacants (4,1 %) depuis 2015 (Institut du Québec, 2021). La pénurie est telle que près de la moitié des entreprises doivent refuser des contrats (Carpentier, 2021), et elles n’hésitent plus à engager des jeunes sans diplôme et à les former en milieu de travail, ce qui fait notamment chuter le nombre d’élèves inscrits dans les centres de formation professionnelle (Bendali, 2019).
Au Québec et ailleurs dans le monde, des études remettent en question la qualité de la formation initiale des futurs enseignants, car elle ne les préparerait pas suffisamment aux différentes réalités de la profession enseignante (Dufour et al., 2018 ; OCDE, 2019 ; Perrenoud, 1994, 1995, 2005).
La littérature montre que les enfants ne bougent pas suffisamment pour être en santé et pour bien se développer. Pendant longtemps, les milieux éducatifs ont valorisé l’activité intellectuelle et la posture assise, de la petite enfance à la fin de l’adolescence. Par ailleurs, les approches du développement global et psychomoteur impliquent de faire des liens entre le développement moteur et les autres dimensions du développement.