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Le colloque posera de nouveaux regards sur les jeunes en difficulté, qu’ils soient aux prises avec des situations de maltraitance, des troubles de comportement ou de la délinquance. Seront également explorées de nouvelles façons de favoriser leur intégration à la société. Le déroulement du colloque sera découpé autour de quatre axes. Le premier traitera des jeunes pris en charge en centres de réadaptation en abordant le recours à la contention et à l’isolement dans ces établissements et en analysant comment la prise de risque chez ces jeunes peut mener à des fugues.
S’inscrivant dans une perspective intersectionnelle et critique, ce colloque met de l’avant les parcours multiples et complexes qui sont partagés par des personnes LGBTQ migrantes, réfugiées et/ou issues de la diversité ethnoculturelle.
La prise de décision conjugue toujours la distribution du pouvoir (qui décide de quoi ?) et l’évaluation (sur quelle base justifie-t-on la décision?). Les entreprises collectives (publiques et d’économie sociale) disposent de structures de pouvoir et d’évaluation différentes des autres entreprises, leur finalité mettant les parties prenantes au cœur des processus décisionnels – par voie de démocratie directe ou représentative – et des mécanismes évaluatifs – par voie de participation (volontaire) et de vérification (obligatoire).
Le colloque proposé poursuivra l’objectif d’examiner les usages de la notion de « collaboratif » ainsi que la diversité des modes d’organisation auxquels elle donne lieu, en déconstruisant les précatégorisations dont elle fait l’objet afin d’en saisir les implications et les logiques sociales et organisationnelles.
Tantôt questionnée quant à sa réelle capacité à préparer les policier·ère·s aux défis de la profession, ou encore quant à sa capacité à suffisamment approvisionner les organismes policiers en recrues, la formation policière est régulièrement au centre des discussions publiques et politiques dès qu’un événement malheureux lié à la sécurité publique survient.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui est « normal »? Nous savons que les normes sont mouvantes et qu’elles se transforment avec le temps, au gré des changements sociaux. Dans une perspective durkheimienne1, les normes sociales possèdent un pouvoir coercitif qui se manifeste lorsque les règles sont transgressées. Parallèlement, les normes juridiques changent lorsque des lois sont abrogées, invalidées, ou de nouveaux projets de loi adoptés. Et qui dit « norme » dit également « transgression », et ce colloque s’intéresse à celles qui transgressent ces normes.
La combinaison des effets de la mondialisation, de la tertiarisation de l’économie, de l’évolution de plus en plus rapide et complexe de l’innovation, de l’apparition de nouvelles technologies et du développement de nouveaux modèles de production recentre le fait territorial au cœur du champ d’analyse portant sur le développement socioéconomique. 
L’importance de soutenir les familles ayant des besoins particuliers ou qui sont en situation de vulnérabilité psychosociale est mise de l’avant depuis une quinzaine d’années. D’une part, les enfants exposés à des punitions corporelles, de la violence conjugale, ou à un parent ayant un problème de santé mentale ou de dépendance, font partie d’un groupe de population vulnérable présentant un risque plus élevé de vivre plusieurs problèmes psychosociaux et de santé mentale.
Les recherches sur les paradoxes suscitent un vif intérêt de la communauté universitaire des sciences de la gestion (Smith et Lewis, 2011; Gail et al., 2024). Toutefois, si l’approche par les paradoxes offre une perspective d’analyse théorique et pratique pour soutenir l’activité des gestionnaires (Girard, 2021), elle soulève des interrogations quant à la démarche de recherche à adopter. Révéler et relever les principales démarches méthodologiques permettraient de faire progresser la recherche et la formation sur les paradoxes.
Depuis l’institutionnalisation des études féministes dans les années 1980, l’analyse de genre s’est vue de plus en plus mobilisée tant par les chercheur.e.s universitaires que par les politiques publiques ou les organisations internationales. Le genre comme concept et comme approche est devenu si « à la mode » que l’on pourrait se questionner aujourd’hui sur sa charge heuristique et sa portée critique.
Les objectifs sont les suivants : a) faire le point sur les connaissances théoriques et empiriques sur la violence dans la vie des enfants et des adolescent-es et initier une intégration des connaissances sur ce phénomène; b) rendre visible les réalités diverses et complexes des enfants et des adolescent-es qui sont victimes ou exposés à la violence; c) créer un espace de réflexion critique sur les différentes dimensions du phénomène de la violence dans la vie des enfants et des adolescent-es et soulever des enjeux pour le développement de la recherche, des politiques et des pratiques
Dire que Bruno Latour est l’un des penseurs contemporains les plus influents relève de l’euphémisme. Récipiendaire du prix Holberg en 2013, sacré « Hegel de notre temps » par Le Monde des livres en 2012, jouissant déjà d’un taux de citations plus élevé que Deleuze ou Heidegger en 2007, il est, selon de nombreux commentateurs, destiné à remplacer Foucault comme figure clé des sciences humaines.
Ce colloque traite des récentes nouveautés et des sujets émergents en matière de gouvernance et d’innovation. La gouvernance, comme thématique transversale, est abordée dans tous ses aspects : gouvernance d’entreprise, gouvernance économique, gouvernance publique, en lien avec la création de valeur et la gestion de la performance, gestion des risques d’entreprise.
Le programme des habitations à loyer modique (HLM) de la Société d’habitation du Québec (SHQ) vise principalement à améliorer les conditions de vie des personnes et des familles socioéconomiquement défavorisées. L’arrivée massive de nouveaux immigrants et réfugiés dans plusieurs villes du Québec (Leloup et Gysler, 2009; Morin, 2007; Roy, Charland et Joyal, 2008) a notamment contribué au changement du portrait de la clientèle des HLM.
Comment les liens continus entre les personnes endeuillées, adultes et enfants, et leurs défunts influencent-ils leur processus de deuil et leur qualité de vie, et dans quelle mesure la reconnaissance ou la stigmatisation de ces expériences affecte-t-elle les pratiques d’accompagnement, les politiques publiques et les interventions cliniques?
Au cours des 30 dernières années, en géographie, nous avons assisté à la multiplication des spécialités et à une compartimentation concomitante de la discipline. Cela s’est traduit par le remplacement des géographes généralistes par des géographes spécialistes mieux aptes à servir le Prince. Les géographes de nos universités ont donc délaissé, de manière générale, ce regard large qu’ils jetaient naguère sur les géographies du monde en vue de mieux les comprendre. Ils l’ont échangé contre celui de l’expert plus directement préoccupé par la gestion de la société au quotidien.
Dans quelle mesure l’espace francophone international — caractérisé par une riche diversité culturelle, démographique, politique, géographique, linguistique et historique — constitue-t-il un système migratoire qui se distingue par des dynamiques de mobilités humaines (internes, régionales, internationales) particulières ?
Plus de 75 % des problèmes de santé mentale surviennent avant l’âge de 25 ans, dont 50 % avant l’âge de 14 ans (Kessler et al., 2005; MSSS, 2018), mais l’accès aux soins reste limité pour les jeunes. La pandémie a exacerbé cette situation, notamment pour ceux présentant des vulnérabilités préexistantes (Chadi et al., 2022; de Miranda et al., 2020). Les jeunes rencontrent divers obstacles pour accéder aux soins, tels que la difficulté à trouver un·e intervenant·e de confiance, à prendre des rendez-vous ou à se déplacer (James, 2007; Sakai et al., 2014).
Les parcours universitaires sont évalués à partir de l’acquisition de différents savoirs, y compris notamment le savoir-être. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s en relation d’aide, comme le travail social, reçoivent une formation à une compréhension des problèmes sociaux, économiques et politiques ainsi que des enjeux impliquant des populations vulnérables auprès desquelles il faut intervenir. Ces étudiant·e·s sont, de fait, devant des situations complexes où s’inscrivent détresse et souffrances.
Tant à des fins analytiques que militantes, la notion de néolibéralisme est de plus en plus utilisée en sciences sociales et dans l’espace public pour désigner l’évolution actuelle de nos économies — en y associant, entre autres, l’augmentation des inégalités, la montée d’un individualisme méritocratique qui vient justifier ces mêmes inégalités, etc. Par l’entremise d’une réflexion sur le néolibéralisme comme stratégie de relance économique et mode de gouvernement, notre séance se propose d’étudier l’état de nos sociétés depuis la crise financière de 2008.
La perception qu’un individu se fait de son propre corps est multiple. Dans une perspective neuro-cognitive, les perceptions et les représentations corporelles seraient au minimum de deux sortes, c’est-à-dire l’image du corps d’un côté et le schéma corporel de l’autre.
En juin 2013, le gouvernement canadien a donné le coup d’envoi à Objectif 2020, une initiative de mobilisation de la fonction publique fédérale axée sur le dialogue et l’innovation.
Les interventions auprès des personnes en besoin de protection présentent une grande complexité. Elles impliquent souvent des principes et acteurs sociaux aux positions antithétiques et nécessitent une grande diligence dans les pratiques. Ces interventions touchent, par exemple, la protection de la jeunesse, les situations où l’état de santé mentale porte un risque pour soi-même ou pour autrui, celles où une évaluation de l’inaptitude est jugée nécessaire ou, encore, des situations d’intervention qui impliquent l’accompagnement dans un processus de plainte criminelle.
La participation sociale des aînés représente un enjeu incontournable dans notre société actuelle. Aussi le colloque s'adresse à toutes les personnes pour qui elle suscite de l'intérêt : aînés, décideurs, intervenants du secteur public ou communautaire. Des chercheurs et des praticiens uniront leurs efforts pour aborder la participation sociale au regard des diversités, des inégalités et des solidarités qui la traversent. En termes de diversités, cette notion revêt plusieurs sens et il existe plusieurs modes interventions pour la favoriser.
Le terme « numérique » est partout présent, qu’il s’agisse d’économie, de culture, de surveillance, etc. Une expression telle que « société numérique » est même devenue d’usage commun. Les gouvernements ont adopté des stratégies en la matière. Il est indéniable que les informations transitent dorénavant sous forme de codage binaire, et que les réseaux et les écrans de toutes sortes sont omniprésents dans toutes les activités de la vie quotidienne.