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Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Comment les liens continus entre les personnes endeuillées, adultes et enfants, et leurs défunts influencent-ils leur processus de deuil et leur qualité de vie, et dans quelle mesure la reconnaissance ou la stigmatisation de ces expériences affecte-t-elle les pratiques d’accompagnement, les politiques publiques et les interventions cliniques?

Le deuil, loin d’être une simple rupture, est souvent caractérisé par la persistance d’une relation émotionnelle, symbolique ou spirituelle, avec les défunts, que l’on qualifie de « liens continus » (ou « continuing bonds »). Contrairement à une approche traditionnelle du deuil qui prônait la nécessité de couper les liens avec le disparu pour permettre une adaptation « saine », ces liens apparaissent de plus en plus comme des éléments essentiels du processus de deuil. Cependant, leur reconnaissance dans les pratiques cliniques, les politiques publiques et le soutien psychosocial reste incomplète, particulièrement dans les contextes où ces liens sont stigmatisés ou perçus comme des manifestations de dysfonctionnement psychologique.

Cette problématique est particulièrement importante dans une perspective intergénérationnelle. Les adultes et les enfants endeuillés vivent et expriment ces liens de manière différente, les enfants étant souvent ignorés dans les discussions sur la mort et le deuil. Pour les enfants, les liens continus peuvent se manifester par des jeux imaginaires ou des interactions – symboliques ou pas – avec les défunts, souvent mal compris ou minimisés par les adultes. Quant aux adultes, la persistance de ces liens peut prendre des formes variées, telles que le maintien de souvenirs (physiques ou mentaux), des rituels ou des conversations avec le défunt, qui peuvent soit apaiser soit compliquer leur processus de deuil.

Dates :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaire :
  • Laboratoire d'anthropologie rituelle et symbolique de l'UQAC

Programme

Communications orales

Continuer les liens de l’enfant et de l’adolescent avec son parent décédé

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    Introduction du colloque
    Christine Fawer Caputo (HEP - VAUD - Haute école pédagogique Vaud)
  • Communication orale
    Être connecté avec ses morts, un enjeu de santé mentale pour l’enfant orphelin
    Magali Molinié (Université Paris 8)

    Les enfants qui perdent un parent ou les deux ont un besoin universel de se représenter leur origine et de se sentir inscrits dans leur filiation (Molinié, 2024). Ils doivent grandir avec des liens d'attachement envers une personne décédée, souvent dans un environnement qui réprime ou ignore l'expression de ce lien.

    Construire une connexion avec le défunt favorise l’ajustement de l’enfant au décès et aux changements dans sa vie (Nickman, Silverman, Normand, 1998). Cela dépend de la capacité des adultes à aborder ouvertement les émotions de l’enfant (ibid.). Pourtant, cette capacité est souvent absente : après le décès, le silence envahit la famille (Molinié, 2013 ; Clerc, 2018), et les tentatives de l’enfant pour se connecter au défunt peuvent être découragées (Romano, 2007). L’orphelin devient vulnérable à de nombreux risques en santé mentale : deuil prolongé, dépression, stress post-traumatique, addictions, comportements suicidaires, décrochage scolaire (Alvis et al, 2023).

    À la croisée des approches narratives et du modèle des Continuing Bonds, cette communication vise à mieux comprendre les déterminants de ce silence et à explorer les solutions communautaires les plus adaptées pour le surmonter, en s’appuyant sur une revue de littérature et des témoignages.

  • Communication orale
    Deuil parental à l’adolescence : exploration de la continuation des liens au défunt au sein de la famille
    Léonor Fasse (Université Paris Cité), Eléonore Wallut (Université Paris Cité)

    Contexte : Le deuil parental à l’adolescence peut provoquer des réactions négatives et prolongées chez les endeuillés, ce qui pourrait être modéré par la mise en place individuelle et partagée de processus de continuation des liens chez chaque membre de la famille. L’objectif de cette étude qualitative transversale est d’explorer la manière dont les adolescents endeuillés conservent des liens avec leur parent décédé, l’expression et la perception de ces attitudes au sein de la famille. Méthode : Les participants ont été recrutés via les réseaux sociaux et ont participé à des entretiens semi-directifs soumis à une analyse thématique inductive de contenu. Résultats : Les participants (4 femmes et 2 hommes) étaient âgés de 20 à 24 ans et avaient perdu un père entre 12 et 18 ans. Quatre thèmes principaux ont été définis : l’importance du contexte individuel et familial entourant la mort, la transformation des liens avec leur père décédé, les difficultés importantes de communication avec l’entourage excepté pour partager des anecdotes sur le défunt et discuter avec des pairs endeuillés, le sentiment d’évolution personnelle et émotionnelle. Conclusion : Les adolescents endeuillés rapportent des difficultés à partager leur expérience de deuil liées à un besoin de s’ajuster aux demandes familiales perçues. L’utilisation de ressources narratives en famille pourrait permettre aux adolescents de développer des processus de deuil significatifs et validés par leurs proches endeuillés.


Communications orales

Accompagner la persistance des liens émotionnels : soutien bienveillant et dimensions spirituelles du deuil chez les jeunes

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    Normaliser la persistance du lien émotionnel avec l’objet perdu et accompagner avec bienveillance pour une meilleure adaptation des jeunes endeuillés
    Nadia Desbiens (Université de Montréal), Célia Le Normand (UdeM - Université de Montréal), Garine Papazian-Zohrabian (Université de Montréal)

    Au cours des premières années de leur vie, les enfants peuvent être confrontés à divers événements susceptibles de nuire à leur adaptation, tels que le décès d’un parent, la séparation des parents, une hospitalisation prolongée, ou encore un placement. Ces événements potentiellement traumatiques entraînent la perte temporaire ou définitive d'une figure d'attachement, et donnent lieu à un processus de deuil objectif (décès) ou symbolique (séparation prolongée) (Freud, 1915). Les recherches sur le deuil ont permis de mieux comprendre ce processus, désormais perçu comme dynamique et itératif (Berthod, 2016; Bonanno, 2011). Elles ont aussi mis en évidence l'importance de la remémoration et de la réexpérimentation du lien avec la personne perdue, éléments essentiels du travail de deuil (Rando, 1993; Worden, 2009). Cette communication présente des constats issus d’une recherche qualitative exploratoire menée au Québec auprès de jeunes ayant perdu une figure d’attachement et d’enseignantes du primaire ayant côtoyé un élève endeuillé. Les résultats documentent diverses expériences de maintien du lien émotionnel avec la personne perdue. Ils soulignent également les incompréhensions que cela a parfois générées, et évoquent les répercussions de ces dernières sur la trajectoire adaptative. Ultimement, cette communication insiste sur l’importance de normaliser la persistance du lien émotionnel en contexte de deuil pour mieux soutenir l’adaptation des jeunes.

  • Communication orale
    Quand les liens continus se font spirituels : quatre jeunes femmes racontent leurs relations avec leurs proches disparus
    Aurélie Netz (Eglise réformée vaudoise)

    Depuis une vingtaine d’années, les anthropologues explorent comment les relations avec des êtres spirituels – ces acteurs parasociaux – influencent l’expérience des individus (Luhrmann, 2022). En particulier, les liens continus spiritualisés aux disparus constituent désormais un axe de recherche (Molinié, 2006 ; Despret, 2015).

    Dans le cadre d’une recherche ethnographique, j’ai rencontré sept femmes et deux hommes qui m’ont raconté les relations qu’ils estimaient expérimenter avec des êtres spirituels ou divins (Netz, 2024 ; 2025).

    Quatre jeunes femmes ont évoqué les relations qu’elles avaient développées durant leur enfance (et leur adolescence)suite au décès d’un de leurs proches (grands-parents, amie décédée par suicide). Elles ont nourri ces relations par des rituels (Martin, 2023) et des pratiques spirituelles, s’actualisant dans un sentiment de présence et de soutien. Au fils des ans, ces liens continus vécus de manière spirituelle ont été des relais face aux difficultés existentielles et sociales que ces jeunes femmes traversaient. Dans cette communication, je souhaiterais ouvrir les réflexions suivantes à partir des données issues des entretiens :

    • Quels visions du monde et théorie de l’esprit concourent à ce type de liens continus ?
    • À quels moments ces liens sont-ils établis ?
    • Quels sont les rituels et pratiques mis en place ?
    • Qu’engendrent-ils comme faisceau d’expériences sur le court et moyen terme, de manière individuelle et interpersonnelle ?

Dîner

Dîner libre

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F

Communications orales

Deuil et liens continus du pré au post-mortem : comprendre pour mieux accompagner

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    La lucidité terminale, une oasis de lien dans le désert du deuil ?
    Maryne Mutis (Université de Lorraine)

    Depuis une dizaine d’année, les publications fleurissent sur une expérience oubliée, celle du regain d’énergie en fin de vie (Batthyány & Greyson, 2020 ; Mutis et al., 2024). Autrement appelé lucidité terminale, ce terme désigne les situations d’amélioration soudaine chez des personnes dont l’état général était altéré, tant sur le plan cognitif que physique (Nahm, 2009 ; Nahm et al., 2012). Soudainement, la maladie s’efface et laisse à nouveau émerger paroles, souvenirs ou mobilité. Mais cette amélioration que l’on pourrait croire pérenne, ne durerait souvent que quelques jours (Lim et al., 2020 ; Schreiber & Bennet, 2014).

    Cette communication vise à introduire les résultats d’un travail de thèse en psychologie sur les répercussions cliniques de la lucidité terminale. En s’appuyant sur une méthode qualitative d’analyse phénoménologique interprétative (Smith et al., 2009 ; Antoine & Smith, 2017), nous avons recueillis et analyse les corpus d’entretiens semi-directs auprès de 21 endeuillés. Nous souhaitons à partir de ce travail, exposer la manière dont cette période d’amélioration offre un espace où l’intimité et la force des relations peuvent se redéployer, malgré la maladie. La lucidité terminale aiderait ainsi les familles à se séparer dans le lien, au travers de cette reconnexion finale venant constituer un appui pour traverser le deuil de manière plus sereine.

  • Communication orale
    Repenser l’accompagnement du deuil en travail social : comprendre et soutenir les liens continus dans la pratique clinique
    Christiane Bergeron-Leclerc (UQAC), Jacques Cherblanc (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Camille Mercure (UQAC)

    Objectifs : Cette communication vise à discuter des implications concrètes des liens continus dans le domaine du travail social, en s’appuyant sur les résultats de la recherche portant sur les liens continus au sein du deuil en temps de pandémie.

    Méthodologie : une approche qualitative a été privilégiée pour cette étude. La collecte de données s’est effectuée à travers des entretiens semi-dirigés auprès de 29 adultes endeuillés. L’analyse de contenu thématique a été utilisée pour identifier les différents types de liens continus vécus par les participants.

    Impact et contribution : cette communication met en lumière la possibilité d’intégrer les liens continus dans l’accompagnement du deuil en travail social. Elle souligne également la pertinence du travail social pour aborder le deuil, en reconnaissant sa dimension sociale au-delà du seul processus individuel. Enfin, elle propose des pistes d’intervention concrètes pour intégrer les liens continus dans la pratique clinique.


Communications orales

Nécrophanies et répercussions sur les deuils

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    Clinique des expériences exceptionnelles zoonécrophaniques. Liens continués et deuil de l’animal de compagnie
    Romain Jallet (Université de Lorraine)

    Les liens entre l’humain et l’animal sont porteurs de bénéfices psychosociaux, au point de considérer ces compagnons comme des membres de sa famille. Un tel attachement interroge sur ses conséquences lors du décès de l’animal. En tant que psychologue, nous avons accueilli ces deuils et des témoignages de sensations de présence de l’animal pendant plusieurs semaines après son décès. Nous présenterons le cas d’une femme qui entendait sa défunte chienne aboyer ; et celui d’une femme qui entretient des liens avec un “chat fantomatique noir” ainsi que sa défunte jument. Suite à plusieurs travaux qui nomment les vécus d’interactions avec les morts, des “nécrophanies”; nous avons proposé le terme zoonécrophanies afin de qualifier celles qui concernent des animaux [6]. En contexte de deuil, des personnes témoignent de ces vécus que nous approchons dans une perspective des liens continués, c’est-à-dire une poursuite des relations après le décès. Avant de revenir sur deux études récentes qui précisent la phénoménologie de ces vécus, nous proposerons une synthèse de la littérature à propos du deuil de l’animal, tant au niveau de la psychopathologie que de son accompagnement. Nous insisterons sur l’idée de Doka pour qui ce deuil n’est pas reconnu socialement et dont la clinique répond à des normes sur les manières de vivre la perte. Enfin, nous ouvrirons la réflexion sur l’appropriation subjective de ces vécus à partir de la “communication animale”.

  • Communication orale
    Liens continués et deuil paradoxal : l’impact des nécrophanies spontanées
    Renaud Evrard (Université de Lorraine)

    Les « vécus subjectifs de contact avec les défunts » ou « after-death communications » font l’objet d’un regain d’intérêt dans le cadre de la clinique du deuil. Nous privilégions la notion d’expériences exceptionnelles nécrophaniques en tant que manifestations associées à la mort qui entrent dans une dynamique de rupture avec le modèle de la réalité d’un individu (Evrard et al., 2021). La prévalence des nécrophanies est de 47 à 82 % chez les endeuillés (Kamp et al., 2020). Nous avons participé à la plus grande étude sur les nécrophanies, dont la première étape a réuni 1004 questionnaires complétés en ligne (en français, anglais et espagnol) (Elsaesser, 2021), en analysant en particulier 108 témoignages de nécrophanies possédant au moins une facette « effrayante ». Ces données quantitatives nous permettent d’explorer à la fois les phénoménologies de ces vécus, leurs valences, leurs contenus, les angoisses associées et leurs modalités de partage. L’ensemble de notre analyse suggère que ces vécus peuvent constituer des catalyseurs d’un deuil non-pathologique, en contradiction avec le modèle normatif dit de la « rupture », d’où sa dénomination de « deuil paradoxal ». Il vient renforcer le modèle des liens continués en suggérant qu’un deuil peut être accompli au prix de maintenir toujours ouverte et vivante la relation avec le défunt. Des réflexions sur l’évolution des prises en charge du deuil pourront être exposées et discutées (Evrard et al., 2024).

Communications orales

Transformer les liens à travers le deuil : rêves, famille et perspectives interdisciplinaires

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    Transformer les liens entre vivants et morts : deuil et rêves
    Laura Périchon (Université libre de Bruxelles)

    Depuis quelques années, la clinique du deuil évolue vers une reconnaissance et une intégration des liens entre les vivants et leurs proches défunts dans ses théories et ses pratiques. Bien que jugées problématiques par les spécialistes du deuil du XXème siècle, ces relations appellent désormais à être davantage étudiées, prises en compte et valorisées dans le cadre de l’accompagnement des personnes endeuillées. La manière dont ces relations sont vécues permet l’exploration de certaines dimensions du deuil et peut inviter à l’accompagnement de celui-ci sous l’angle d’une transformation des liens. Les rêves, en particulier ceux du défunt, constituent un espace privilégié au sein duquel se donnent à voir et à vivre les relations entre vivants morts. En s’appuyant sur plusieurs exemples cliniques, nous proposons d’examiner ces dynamiques relationnelles, notamment grâce au prisme des rêves.

  • Communication orale
    Dialogue interdisciplinaire à propos du deuil au sein de la famille. Regards croisés entre une philosophe et une psychologue autour de l’accompagnement des familles endeuillées.
    Marthe Ducos (Paris 8), Rozenn Le Berre (Institut Catholique de Lille)

    La période de prise en soins palliatifs pour les adultes ayant des enfants en bas âge constitue une souffrance pour la famille. La mort d’un parent peut être traumatique pour l’enfant comme pour l’autre parent, avec des retentissements profonds sur la dynamique familiale. La mort bouleverse les repères et la famille doit affronter l’absence et s’adapter aux changements. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables car ils ont peu la possibilité d’exprimer leur souffrance, la perception de la mort de leur parent et ses liens avec lui après. La continuité des liens intergénérationnels est remise en question, notamment par le biais de mécanismes de protection réciproque. Nous proposons de réfléchir et dialoguer avec nos regards croisés sur le rapport de notre société à la mort sous l’angle des limites et du tragique de la finitude humaine. Nous explorerons les notions d’expériences de perte et de deuil qui s’inscrivent pour l’enfant dans les étapes de son développement et ouvrent à l’importance des liens d’attachement et la médiatisation du jeu. Ces expériences intimes mais redessinant le contour du collectif, notamment intra-familial seront illustrées par des verbatims. Nous partirons de situations cliniques mettant en exergue les liens que les personnes endeuillées maintiennent avec leurs proches morts. Notre clinique auprès des familles nous les fait toucher du doigt à travers la mise en mots de la souffrance et des autres émotions éprouvées dans ce processus.


Communications orales

Deuil et liens continus : perspectives constructivistes et pratiques soignantes

Salle : F-3042 — Bâtiment : ETS- Bâtiment F
  • Communication orale
    Le deuil des soignants : une approche discursive des liens continus dans la pratique de soins
    Valérie Thomas (Université Concordia)

    Le deuil vécu par les soignants, souvent invisible et non reconnu, est une réalité essentielle qui mérite une attention particulière dans la formation et le soutien des professionnels de santé. Cette conférence analysera cette expérience complexe à travers une approche discursive, explorant comment les soignants naviguent entre les liens permanents et parfois conflictuels entre leur vie personnelle et professionnelle. Ces liens continus — entre vie et mort, patient et soignant, privé et public — jouent un rôle central dans le deuil, souvent ignoré ou minimisé dans leur pratique quotidienne.

    À partir d'une revue de la littérature sur le deuil des soignants, je réfléchirai sur la manière de concevoir ces liens continus dans un contexte institutionnel où le temps ne permet pas toujours d’accorder l’espace nécessaire au deuil. Je m’appuierai sur un cadre sociologique inspiré des travaux de Raymond Lemieux et Alain Ehrenberg pour soulever des éléments contextuels qui contribuent à ces non-dits. Parallèlement, les écrits de Julia Kristeva sur la "mélancolie" et le "deuil" dans le cadre du travail et des relations humaines éclaireront les dynamiques psychiques et symboliques du deuil des soignants. Selon Kristeva, le deuil interroge profondément les structures de l’identité et du langage, et une parole "authentique" permet de traverser ce processus sans le nier.

  • Communication orale
    Synthèse du colloque
    Jacques Cherblanc (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)