Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Recherche

Rechercher plutôt une communication libre ? >>

Depuis les années 1990, les études de fans ont participé à déconstruire les préjugés tenaces à l’endroit des fans, souvent perçus comme peu réflexifs et obsédés par leur objet culturel favori. Ces recherches ont démontré la réception active et même performative des fans, en documentant leurs pratiques culturelles, allant de la création de contenu (fan fiction, fanart) à la médiation culturelle (fan subbing). Les communautés de fans, nommées fandoms, offrent des espaces de négociation aux idéologies représentées dans les productions culturelles.
Les formes élémentaires de la vie religieuse (FEVR) est l'ouvrage d'Émile Durkheim le plus commenté au cours des dernières années. À l’occasion du centenaire de sa publication (1912), ce colloque porte sur les cent ans de réception et d'usages des FEVR et se concentre sur le double objet abordé par Durkheim dans ce travail : « la sociologie religieuse et la théorie de la connaissance ». Pour la science des religions, la théorie durkheimienne de la religion n’a cessé d’être débattue.
L’idée de ce colloque international a germé de trois constats : premièrement, l’islamisme avec ses transformations et son devenir est d’une importance majeure au plan mondial. L’analyse de cette réalité et de ses actuels changements constitue un enjeu de connaissance de premier plan. En deuxième lieu, la littérature existante nous montre qu’il n’y a pas de consensus entre les chercheurs sur les effets de lʼhéritage théorique et discursif islamiste sur la vision des « polités » qui se forment actuellement dans les pays du printemps arabe.
Plusieurs analystes constatent la difficulté de transformer le système sociosanitaire. Coiera (2011) parle même d’une inertie du système. Cela étant, des experts sont d’avis qu’un renouvellement de la gouvernance s’avère nécessaire, notamment en introduisant un contre-pouvoir se traduisant entre autres par le renforcement de l’engagement citoyen (Denis et Usher, 2017).
Le propos du colloque, qui se tiendra en mode hybride, vise à expliciter le processus émergent de la reconnaissance d’un nouvel objet d’étude. Les années 2000 ont été associées à un « tournant participatif ». Les années 2005-2021 marquent-elles un « tournant co-constructiviste »? Cette journée sera consacrée à des réflexions sur les fondements théoriques de la co-construction.
L’importance des milieux de vie et des contextes sociaux sur les expériences vécues et les répercussions de ces expériences sur chacun des individus sont désormais reconnues (Bronfenbrenner, 1979; Elder, 1999; Dupéré et coll., 2015). Chez les jeunes, l’environnement scolaire est particulièrement influent (Eccles et Roeser, 2011), non seulement sur leur réussite éducative, mais également sur leur développement, leurs comportements et leur bien-être.
L’accès aux données est un pilier essentiel de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques. Au Québec comme ailleurs, les défis en matière de santé, d’éducation, d’emploi ou d’innovation sont énormes, et l’accès à des données pertinentes est crucial. Les données existent, mais sont-elles rendues accessibles et utilisées de façon optimale?
Ce colloque souhaite interroger l’écosystème académique comme lieu masculin et potentiellement discriminant pour celleux aux identités féminines ou prenant des rôles et responsabilités dites féminines. Les multiples enjeux auxquels font face les femmes lorsqu’elles entament une carrière universitaire est le reflet de ce penchant masculiniste du milieu.
Depuis les années 1980, le secteur extractif connaît un boom sans précédent à l’échelle mondiale. Les exploitations minières, agro-industrielles, d’hydrocarbures, et d’hydroélectricité ne cessent de se multiplier, malgré les résistances qu’elles provoquent. Le modèle extractiviste a renouvelé les formes de dépendance et de primarisation des économies, particulièrement en Amérique latine, en Afrique et en Asie-Pacifique, et traverse le spectre politique, faisant consensus dans les États tant néolibéraux que postnéolibéraux (Acosta, 2011; Gudynas, 2011; Svampa, 2013).
La rhétorique à l’égard de l’action paysagère s’est transformée au cours des dernières décennies, faisant passer le paysage d’un objet réservé aux experts à un objet démocratique. Dans la foulée de l’expression croissante des sensibilités sociales envers le paysage, le Québec a été témoin d’une pluralité d’initiatives innovantes adaptées aux spécificités locales et régionales.
La thématique de recherche retenue dans le cadre du colloque est l’intervention auprès des jeunes enfants (0-5 ans) présentant des difficultés développementales, dont un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou un retard global de développement (RGD), de leur famille et des milieux qui les accueillent. Les projets concernés s’inscrivent dans une perspective de soutien aux praticiens et aux décideurs dans le déploiement d’interventions précoces de qualité.
La pénurie de main-d’œuvre, bien que partiellement résorbée en 2023, demeure un enjeu majeur fragilisant le développement économique dans les régions et menaçant la qualité et la continuité des services publics à l’instar de la santé et de l’éducation. Malgré les initiatives gouvernementales entreprises depuis 1993 quant à la régionalisation de la main-d’œuvre notamment immigrante, il est surprenant de constater que la situation n’a pas tellement évolué et que les régions « éloignées » souffrent encore de cette pénurie.
L’augmentation constante du taux de prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) requiert la mise en place de pratiques novatrices qui visent à améliorer les conditions de vie des enfants, des adolescents et des adultes ayant un TSA. Afin d’assurer la qualité de ces interventions, il est grandement souhaitable qu’un processus de recherche accompagne le développement de ces pratiques.  
Ce colloque s’inscrit dans une démarche comparative des meilleures expériences d’internationalisation des PME de divers pays francophones comme le Canada, la France, la Suisse et la Belgique. Il représente l’occasion de comparer à la fois ces trajectoires d’internationalisation et les pratiques d’accompagnement à l’internationalisation mises en place dans divers pays francophones.
De manière croissante, la consommation contemporaine s’effectue moins dans le cadre de la relation commerciale monétisée classique entre un acheteur et un marchand, et davantage au sein de configurations consommatoires nouvelles ou réinventées, dont la portée dépasse les cloisonnements historiques des frontières, des classes sociales, ou des cultures : marché de l’occasion, systèmes de troc, systèmes d’échanges locaux, économies de plateformes, consommation fondée sur l’accès libre ou gratuit.
La notion de participation à la société québécoise correspondrait à « une action de participer, de prendre part au sens de contribuer, de s’engager, de s’associer et de faire un apport à la société en général ou à un de ses sous-groupes » (MIDI 2015:11). Les dimensions de la participation (économique, sociale, culturelle, citoyenne, démographique, linguistique et communautaire) sont souvent interreliées. Par conséquent, l’analyse des processus permettant aux immigrants de se considérer et d’être considérés comme participant à la société d’accueil est particulièrement complexe.
La proposition du colloque part d’un double constat : 1) la COVID-19 est présentée comme un potentiel événement de rupture vers un « monde d’après » — il s’agirait pour certains de capitaliser sur cette crise épidémique pour enclencher un monde plus durable, soutenable et social; et 2) le second constat repose sur la nécessité de transformer le mode de vie moderne devant l’urgence climatique et sociale.
L’idée d’une justice en difficulté revient périodiquement dans les médias : on y évoque des défis liés aux coûts de la justice, aux délais judiciaires, à la cristallisation des règles de pratiques, à la rigidité de la fonction adjudicative, au mode de rémunération des praticien·ne·s, à l’insuffisance des ressources matérielles des tribunaux et à la difficulté du système de justice de passer à l’ère numérique.
Les notions de pouvoir et de contrôle occupent une place centrale dans les travaux des chercheur·ses féministes sur la violence conjugale qui, dès le milieu des années 1970, ont conceptualisé ce phénomène comme étant profondément enraciné dans la domination des hommes sur les femmes (Dobash et Dobash, 1979; Hanmer, 1977; Schechter, 1982 [2005]).
Le présent colloque porte sur la problématique de la violence en contexte sportif. L’étude du phénomène de la violence dans ce contexte a beaucoup évolué au cours des dernières années. De l’étude de la violence sur le jeu à celle des foules, d’autres formes de violence émergent peu à peu dans la littérature. En effet, au tournant des années 1990, on voit poindre des études sur la violence sexuelle dans ce contexte, plus particulièrement le harcèlement et les abus sexuels. D’autres formes deviennent graduellement plus documentées, comme la maltraitance et l’intimidation.
Beaucoup d’efforts ont été faits dans les dernières années pour rendre plus visibles les violences dont sont victimes les femmes. Les différentes vagues de dénonciation, y compris le mouvement #MoiAussi, #balancetonporc, #agressionsnondénoncées, ont grandement contribué à rendre publiques les violences que vivent les femmes. Les militant.e.s et les intervenant.e.s féministes font entendre leur voix depuis les années 1970, mais aujourd’hui tant le milieu de la recherche que les médias s’intéressent à ce problème.
Dans les dernières décennies, l’analyse des discours, des conversations ou du langage dans les organisations a nourri de nombreux travaux en sociologie, en management, en linguistique, en sciences politiques et en communication (Drew et Heritage, 1992; Boje, 1991; Boden, 1994; Boutet, 1995; Borzeix et Frankel, 2001; Bargiela-Chiappini, 2009; Robichaud et Cooren, 2013; etc.). Les chercheurs ont été amenés à réfléchir au rapport intime qui se nouait entre le langage et les organisations (Alvesson et Deetz, 1996; Piette et Rouleau, 2009).
Le profilage de différentes populations, qu’il soit racial, social, politique ou intersectionnel, conduit à leur judiciarisation et prend une ampleur considérable (Wellman, 2013). Cette expansion témoignerait de l’accroissement du pouvoir judiciaire et de ses acteurs (Commaille et Dumoulin, 2009).
L’enseignement des statistiques pour les sciences humaines est un défi qui n’a pas son pareil dans les autres matières. D’une part, les étudiants arrivent avec des idées préconçues difficiles à cerner (p. ex., Konold, 1995) et une anxiété explicite envers les statistiques (Cantinotti et coll., 2017). D’autre part, plusieurs des concepts à transmettre sont abstraits (p. ex., échantillonnage et distribution d’échantillonnage) et hiérarchiques (p. ex., l’erreur type comme une statistique de statistiques).