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La présence musulmane au Canada est antérieure à la naissance de la Confédération. Toutefois, la mise en place du système à points et la minimisation de la sélection des immigrants fondée sur la race ont favorisé l’établissement de communautés musulmanes plurielles et visibles dans l’espace public du pays. Aujourd’hui, les communautés musulmanes sont des composantes importantes de la mosaïque canadienne, à la fois par leur nombre et leurs contributions socioéconomiques et culturelles.
Ce colloque porte sur la définition, la mesure et les effets de la présence attentive (mindfulness) sur le fonctionnement humain. Dans la première partie du colloque, les difficultés liées à la définition et à la mesure du construit ainsi que les similitudes et les différences entre les principaux programmes basés sur la présence attentive (MBSR, ACT, MBCT, etc.) seront exposées et discutées. La seconde partie du colloque sera consacrée aux effets de la présence attentive.
Souvent négligée, l’histoire régionale constitue pourtant une pratique essentielle et intrinsèquement liée à la construction d’une histoire dite « nationale ». En marge du débat entre la petite et la grande histoire, la pratique de l’histoire régionale en tant que telle demeure somme toute assez mal définie, à la fois dans ses finalités, ses paramètres d’analyse et ses pratiques concrètes.
Nous nous souvenons tous de cette phrase assassine qui clôturait les Thèses sur Feuerbach de Marx et Engels : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe, c’est de le transformer. » Loin d’en entériner d’emblée le constat, la Société de Philosophie du Québec (SPQ) voudrait plutôt, pour son Congrès 2013, convier les philosophes de tous horizons à réfléchir et échanger sur la manière dont la philosophie a, de tous temps, compris son efficace sur le monde.
Dans le corpus québécois des années trente et quarante, une quantité non négligeable de textes apparaissent comme des « œuvres frontières » qui brouillent ou transcendent les limites d’ordinaire plus fixes entre les genres littéraires établis. Romans sans intrigue mettant en scène des spéculations philosophiques, contes ou reportages flirtant avec l’autofiction, textes commémoratifs issus de collages de sources inattendues, autant de cas atypiques où se négocie un équilibre inédit entre la prose d’idées et des formes variées d’usage de la fiction.
Ce colloque a pour visée de réfléchir aux résonances croisées entre littérature et phénomènes médiatiques, tout particulièrement dans le contexte contemporain. En effet, si la littérature a, de tout temps, incorporé des éléments qui lui étaient extérieurs ou étrangers (discours sociaux, description d’images, évocation de sons ou de musiques), la tendance paraît s’exacerber en une société postmoderne où priment les moyens de communication électroniques (vidéo, courriel, médias sociaux).
Le « religieux », sous ses différentes figures comme la religion, le croire, les usages rituels, le sacré et bien d’autres encore, est devenu l’un des objets d’investigation les plus questionné en sciences humaines et sociales. Le bassin sémantique du religieux interroge sociologues, juristes et politologues qui les abordent notamment sous l’angle de la sécularisation, de la laïcité et du phénomène religieux, tout comme il continue de questionner philosophes, théologiens et religiologues sur le sens à lui donner.
Ce colloque offre la possibilité de réfléchir aux différentes manières dont l’éducation artistique incite à aller au-delà des frontières individuelles et collectives. D’une part, il permet d’interroger les pratiques d’éducation artistique, les programmes, les façons d’accompagner les étudiants et les perspectives d’avenir de la recherche dans ce domaine. D’autre part, il touche la manière dont cette formation favorise l’affirmation de la singularité de chacun et la communication afin de mieux se connaître et comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Dans Lire le délire, Juan Rigoli montre comment l’écriture et la folie ont très tôt été associées l’une à l’autre. D’une « lecture » des signes de la folie dans les comportements, les gestes et le langage de leurs patients, les aliénistes du 19e siècle en viennent rapidement à s’intéresser à leurs écrits, considérés comme de véritables outils diagnostiques.
La littérature hispano-américaine a connu un grand essor depuis l’après-guerre. En effet, de nombreux écrivains de ces latitudes — Borges, Carpentier, Neruda, García Márquez, Cortázar, Vargas Llosa et beaucoup d’autres — sont devenus mondialement célèbres pendant les années 1960 et 1970. En particulier, plusieurs romanciers ont participé au mouvement connu sous le nom de « boom hispano-américain » (Rodríguez Monegal, 1972; Donoso, 1970). Cette riche production littéraire a été amplement étudiée, non seulement à l’échelle locale, mais aussi par des chercheurs du monde entier.
Ce colloque international rassemblera des chercheurs de diverses disciplines (architecture, design, histoire de l’art, etc.) autour de la question de la critique en architecture. Somme toute objet de peu de théories dans ce domaine, cela surprendra d’autant plus que l’expression de critiques sur la matière de l’espace public et la forme même de la polis et de ses agoras reste légitime.
À l’ère du spatial turn, où sont convoquées les notions d’espace, de lieu et de territoire, on peut s’étonner que la représentation des lieux mythiques ne fasse pas l’objet de recherches soutenues. On sait déjà, à la lumière des travaux de Roland Barthes, qu’on peut lier le mythe à toute parole, car, pour lui, il s’agit d’un « système de communication » (1982). À titre de récits destinés à définir des pratiques d’inclusion au sein d’une communauté donnée, les mythes contribueraient à son organisation.
Ce colloque interdisciplinaire en recherche-création propose de rassembler chercheurs et créateurs en littérature et en arts pour réfléchir à ce que représente le terrain vague dans l’imaginaire contemporain. Espace interlope à la mémoire souvent stratifiée, le terrain vague peut être vu comme un espace-temps transitoire vers une réinvention et une réappropriation. Également symbole d’une vacance, ce waste land ou no man's land peut aussi avoir une fonction salvatrice, à la fois jachère nécessaire et lieu de réappropriation du pouvoir citoyen.
La journée d’étude que nous proposons dans le cadre du 82e congrès de l’Acfas vise l’approfondissement de la question de la retraduction. Par « retraduction » nous entendons toute nouvelle traduction d’un texte déjà traduit dans une même langue. Si la retraduction comme praxis existe depuis des milliers d’années, l’étude méthodique des retraductions apparaît avec la formation de la traductologie en tant que discipline dans les années 80 du 20e siècle.
Au croisement de l’anthropologie visuelle, de la photographie documentaire et de préoccupations proprement sociales, la sociologie visuelle s’enracine dans l’idée que le chercheur ne doit pas se limiter à élaborer un savoir sur les images, mais qu’il doit aussi compter avec les images. Elle invite ainsi à capter visuellement le monde pour rendre compte de ce qu'il donne à voir. Mais, après cette captation initiale, comment s’effectue l’expression, l’interprétation et la transmission par et avec les images, de l’expérience du social?
La répartition du monde en Orient et en Occident, qui a persisté depuis le Moyen-Âge au moins jusqu’à la fin de la première moitié du 20e siècle, n’est plus à l’ordre du jour quand toute la planète mange américain, qu’un Arabe est féru de cinéma indien et qu’un membre de la Communauté européenne lit des auteurs de l’Asie de l’Est.
Plusieurs études théoriques portent sur l’évolution et les transformations des genres littéraires. Quelques historiens de la littérature se sont aussi penchés sur l’hybridité des genres, dont Michel Raimond (La crise du roman, 1966), Jean-Yves Tadié (Le récit poétique, 1978) et René Agostini (Théâtre poétique et/ou politique?, 2011). Mais qu’en est-il de la pratique des écrivains eux-mêmes? Quels sens dégager des voies qu’ils empruntent d’un genre à l’autre?
Dans le contexte des travaux poursuivis par les équipes de « La vie littéraire au Québec » et de « Penser l’histoire de la vie culturelle », notre colloque souhaite approfondir la compréhension de la rupture culturelle majeure qui survient dans le champ canadien-français au cours des années 1940. Cette rupture, dont diverses manifestations apparaissent tôt dans la décennie, scinde la vie littéraire en un « avant » et un « après ».
L’amorce de toute philosophie semble être l’expression d’un état de crise. De la crise de la démocratie athénienne sans cesse ressassée par Platon à celle des sciences européennes théorisée par Husserl, de la crise qui ébranle l’autorité des Anciens au moment où la modernité prend un certain essor à la crise de cette modernité même qui s’exprime chez ceux qui proclament l’imminence de son dépassement, chaque fois il semble que l’urgence de philosopher soit l’effet d’une crise qu’on s’efforce de penser et à laquelle il faut réagir.
Ce colloque invite les chercheurs de tous bords à une réflexion sur les représentations de la colonisation dans les littératures francophones contemporaines. Les angles de réflexion suivront — sans obligatoirement s’y limiter — les questionnements suivants : Comment les littératures francophones contemporaines représentent-elles la colonisation? L’investissent-elles de nouveaux contenus? Lui fixent-elles de nouveaux enjeux? Déploient-elles de nouvelles techniques d’écriture? Quelles nouvelles utopies, quels nouveaux projets de société proposent-elles et à quelles fins?
Le présent colloque, le quatrième dans la série, vise à donner la parole aux chercheurs, aux gestionnaires et aux praticiens du domaine afin de favoriser les échanges et encourager la collaboration entre les différents acteurs de l’industrie de la langue et des technologies langagières (y compris des outils d’aide à la traduction et à la rédaction, et de traduction automatique).
Les archives des écrivains constituent le thème général de la réflexion que nous entendons mener dans le cadre d’un forum.
Ce colloque vise à étudier la bibliothèque rabelaisienne, entendue dans son acception la plus large d’ensemble de livres que l’on peut rattacher directement ou indirectement à Rabelais, médecin, humaniste, philologue et auteur de Pantagruel (1532), de Gargantua (1534), du Tiers livre (1546) et du Quart livre (1552). Il s’agira d’abord d’éclairer la bibliothèque réelle de l’humaniste, à partir des quelques exemplaires portant son ex-libris et dans lesquels sont consignées ses notes de lecture, dont certaines constituent le dossier génétique de son œuvre de fiction.
L’historicité des modes d’appréhension et de gestion des problèmes sociaux aux 19e et 20e siècles, au cœur des intérêts de recherche du Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS), a surtout été explorée, depuis plus d’une décennie, sous l’angle des institutions à caractère coercitif. Principalement ancrées sur le territoire montréalais, les recherches historiques développées au sein du CHRS ont par la suite porté sur de nouvelles questions dépassant largement le cadre des institutions d’enfermement de types pénal.
Depuis quelques années, la forme du webdocumentaire vient modifier la réception du contenu filmique documentaire en proposant des modes de découverte interactifs. Au Canada, particulièrement, cette nouvelle forme a été investie avec succès par l’ONF interactif et ses nombreuses productions interactives. Présentant une information organisée, le webdocumentaire peut paraître moins comme un objet audiovisuel qu’un objet de communication pouvant s’apparenter au journal avec ses rubriques et sections.