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De nos jours, le financement de l’éducation devient de plus en plus une problématique au niveau de tous les pays. Autant au Sénégal qu'au Québec, les financements de l'éducation proviennent essentiellement de sources publiques (83,2% pour le Québec et 83,77% pour le Sénégal). L’égalité d’accès au système éducatif, la réussite et l’équité entre les sexes sont des défis majeurs à relever pour ces deux pays. Il sera donc pertinent dans ce travail, à partir d’une revue documentaire, de ressortir les spécificités et contraintes liées au financement de l’éducation dans ces pays.

En effet, il existe des similitudes entre les deux pays, du point de vue de la baisse voire de la rareté   des ressources publiques, mais aussi de l’inefficacité du système éducatif. Mais la comparaison du financement de l’éducation entre le Québec et le Sénégal montre aussi de nombreuses différences dont les plus marquantes restent le montant et l’évolution des dépenses, la diversité et le poids des sources de financement.  

Au Sénégal les solutions aux défis qui s’imposent au système éducatif devraient s’intéresser aux modèles adoptés par le Québec pour améliorer la qualité et démocratiser le système éducatif. Ainsi, la décentralisation et l’obligation de résultat pour rationaliser les dépenses publiques et accroitre l’efficience du système éducatif mis en place au Québec est un exemple intéressant qui pourrait inspirer les réformes futures du système éducatif sénégalais.

Ces dernières années, l’internationalisation des universités a donné lieu à une abondante littérature qui en a dénoncé les mythes, les risques et les dérives. En contexte de commercialisation croissante des services éducatifs, l’internationalisation constitue un outil puissant pour améliorer la renommée internationale des universités et générer de nouveaux revenus. Cependant, une appréciation plus fine des discours d'administrateurs d'universités fait apparaitre d'autres justifications. Prenant les partenariats internationaux comme facette de l'internationalisation, cette étude explore les priorités et pratiques d'administrateurs d'universités québécoises. Au Canada, la plupart des études analysant l'internationalisation s'appuient sur les documents stratégiques produits par des universités anglophones. De fait, elles apportent un éclairage limité sur la situation des universités francophones mais aussi sur les perceptions des administrateurs impliqués à des niveaux de gestion, de coordination et de supervision des activités internationales. A partir d'une analyse documentaire de plans d'internationalisation universitaires et d'entretiens semi-dirigés menés auprès d'administrateurs, l'étude met en évidence les stratégies soutenant une construction et une gestion plus efficace des partenariats. Les résultats obtenus révèlent que les administrateurs s'engagent dans des partenariats en combinant des justifications pragmatiques (renommée de l'institution) et symboliques.

Les études à ce jour soulignent que le développement socio-émotionnel est influencé par la qualité relationnelle enseignant-élèves (Baker et al., 2008; Pianta et Stuhlman, 2004). Les données ici présentées vise à identifier les facteurs contributifs à l’évolution (favorable, neutre ou défavorable) du développement socio-émotionnel et de la qualité relationnelle enseignant-élève du point de vue de l’enseignant. La cueillette de données a été réalisée auprès de 26 enseignants du préscolaire des régions de l’Outaouais et des Laurentides. Les enseignants, qui devaient sélectionner un sous-ensemble d’élèves représentatifs de leur classe (N total = 105 élèves), ont répondu à deux reprises (décembre et mai) à un questionnaire portant sur leurs appréciations des élèves retenus ainsi que sur leurs perceptions des facteurs contributifs à l’évolution des enfants. Les résultats indiquent une évolution favorable des élèves au sein des groupes (t = (104) = 5,36, p < .001; d= 0.21, effet élevé). Les facteurs les plus contributifs à l’évolution des enfants tels qu’identifiés par les enseignants sont le maintien d’une relation de confiance enseignant-élève (35%), la mise en place d’un cadre sécurisant (16%) et d’interventions positives telle que l’aide à la gestion des émotions (11%). Les données soulignent l’apport important des enseignants dans la mise en place de stratégies facilitant la qualité relationnelle et le développement socio-émotionnel des élèves du préscolaire.

 La présente étude porte sur les besoins de formation continue des principaux des CEMdu Sénégal. Il s’agit d’une recherche qui vise à améliorer la qualité de la gestion du système éducatif sénégalais à travers la formation continue de ses gestionnaires. Pour atteindre cet objectif, nous avons élaboré un cadre théorique qui repose sur la dimension nomothétique du modèle de Getzels et Guba (1954). Nous nous sommes également servis du modèle d’Albarello (2006) sur l’analyse des besoins de formation pour compléter celui de Getzels et Guba (1954). En ce qui concerne la méthodologie, cette étude a utilisé un échantillon de 195 répondants, soit environ 20 % des principaux de collèges. Une fois les données collectées, nous les avons traitées et analysées à l’aide d’une ANOVA. Après la présentation des résultats descriptifs, nous avons procédé à la réponse aux cinq questions de recherche. Toutefois, même si les résultats relatifs aux tests sont statistiquement significatifs, ils demeurent parfois très insignifiants. Ceci est souvent confirmé par les statistiques descriptives qui montrent qu’il n’y a pas de  grandes différences entre les moyennes des différentes tâches. Enfin, nous pouvons dire que notre objectif a été atteint puisque les résultats nous ont permis de répondre aux questions de recherche. Les résultats ont également révélé la volonté des principaux de collège à vouloir se former, comme en atteste par exemple, le taux de retour du questionnaire qui de 60%.

La recherche a été menée auprès de directions d’établissement scolaire (DES) dans un contexte marqué par la mondialisation, la technologie, la décentralisation, le néolibéralisme et la professionnalisation. Les changements et le questionnement liés aux choix pédagogiques et éthiques soulèvent des questions quant à la construction et aux crises identitaires chez les DES et à l'exercice de leur leadership. Le but était de comprendre la construction de l’identité professionnelle (IP) de DES dans l’exercice de leur leadership pédagogique (LP) par une démarche de pratique réflexive (PR) guidée.

Cette recherche qualitative a été réalisée selon une approche  compréhensive-interprétative. L’apport de cette thèse tient au fait des trois concepts intereliés : l’IP des DES, leur LP et la PR. La démarche méthodologique utilisant une PR guidée est un processus original.

Ma présentation porte sur 8  des énoncés de résultats qui ressortent de l’analyse. ces 8 énoncés sont liés aux significations données par les DES à leur agir dans l’exercice de leur LP : les caractéristiques qui s’en dégagent et leurs influences sur la construction de leur IP.

Les changements en matière de gouvernance scolaire ont eu un impact sur le le rôle des membres de la direction d’école.  En fait, au cours des dernières années, cette profession s’est complexifiée pouvant occasionner plus de situations problématiques et même, mener à un épuisement professionnel (Gravelle, 2009, 2012, 2013, 2015).  Dans le but d’en apprendre davantage sur le sujet, une recherche portant sur l’épuisement professionnel chez les membres de la direction d’école des conseils scolaires franco-ontariens a été menée, pendant l'année scolaire 2015-2016.  Le cadre théorique de cette recherche repose sur la théorie selon laquelle un écart considérable existe entre l’activité théorique supposée (travail prescrit par le ministère de l’Éducation de l’Ontario) et l’activité déployée par les membres de la direction d’école (travail réel au sein des écoles) (Clot, 1999; Prot, 2007).  Cette communication, par affiche, a pour objectif de présenter les données, dans le but de sensibiliser les acteurs du milieu de l’éducation à l’importance de prévenir l’épuisement professionnel chez les membres de la direction d’école.

La gestion axée sur les résultats, introduite ces dernières décennies dans le système éducatif québécois exige des commissions scolaires l’utilisation de différents moyens (plan stratégiques, conventions de partenariat) pour accroître la réussite scolaire. Bien qu’il n’y ait pas d’obligation formelle d’utiliser des données pour améliorer la pratique, les mécanismes d’imputabilité et de reddition de compte conduisent les administrateurs à rechercher des moyens efficaces, dont les données scientifiques, pour atteindre les résultats attendus. On observe ainsi l’émergence de nouvelles interfaces qui favorisent l’utilisation des données scientifiques pour éclairer la prise de décision et visent à réconcilier la recherche et la pratique. Cependant leur travail à fait l’objet de très peu de recherches. Dans cette étude nous analysons le rôle d’une interface pour comprendre la manière dont celle-ci réalise le travail de médiation entre la recherche et la pratique. Trois dimensions sont considérées: la portée du travail, le public ciblé et les activités de diffusion. Les activités de diffusion nous permettent de documenter les types de recherches mobilisées pour faciliter l’ancrage de la recherche dans le quotidien du praticien. C’est une étude de cas unique d’un projet de développement professionnel réalisé auprès des administrateurs des commissions scolaires anglophones au Québec. Les données proviennent d’observations, de rapports et d’artéfacts utilisés pour des fins de formation.

En 2020, le projet de loi 40 a mené à la création d’un nouvel organe de gouvernance scolaire, le comité d’engagement pour la réussite des élèves (CERÉ). Ce dernier est responsable de l’élaboration d’un plan d’engagement vers la réussite (PEVR), anciennement le plan stratégique, et de la promotion des pratiques éducatives issues de la recherche. L’objectif de cette communication est de présenter les résultats d’une analyse thématique du contenu stratégique des PEVR des 72 Centres de services scolaires du Québec en fonction d’une adaptation du modèle théorique des écoles efficaces (Goldring et al., 2000) et de l’examen de la structure à l’égard des prescriptions ministérielles. Les résultats indiquent que deux composantes de l’école efficace sont dominantes et que certaines composantes semblent être utilisées comme levier pour en opérationnaliser d’autres. En ce sens, l’apparition de certains thèmes dans certaines catégories de contenu stratégique soulève des questionnements : citons le taux de diplomation retenu comme orientation alors qu’il est généralement utilisé comme indicateur.

Notre objet de recherche est un dispositif de formation qui se destine à des étudiants de BTSA (brevet de technicien supérieur agricole). Nous proposons dans cette communication de présenter les résultats de son évaluation quant à son impact sur les étudiants. Ce dispositif (Peeters & Charlier, 1999) a été lancé en 2009 par un appel à projets visant à promouvoir des expérimentations sociales, il tend à favoriser l’orientation et l’insertion des étudiants. Il a été mis en place dans un échantillon d’établissements agricoles (74 classes) par des intervenants extérieurs (conseiller emploi formation). Pour être efficient et répondre à ses objectifs, le dispositif devrait permettre une orientation jugée a posteriori satisfaisante par les étudiants. Nous formulons l’hypothèse que pour favoriser une « bonne orientation », le dispositif doit parvenir à modifier les représentations (Piaget, 1978) d’étudiants en celles de futurs professionnels capables de se projeter dans le monde du travail et ainsi aider au développement de leur autonomie (Belin, 2002). Nous présenterons les évolutions des représentations en lien avec les différents contextes de mise en œuvre et de réalisation du dispositif. L’enquête a été menée auprès d’un groupe expérimental et d’un groupe témoin. Les évolutions des représentations ont été obtenues par l’analyse statistique des questionnaires renseignés avant et pendant le dispositif (analyse factorielle de correspondances et U de Man Whitney).





L’objectif de cette communication est d’analyser en quoi et comment le concept de formation tout au long de la vie peut s’enrichir et développer de nouvelles perspectives à partir de l’expérience de la Validation des Acquis de l’Expérience, menée en France dans l’enseignement supérieur. La VAE a pour objet la validation des acquis de l’expérience issus d’expériences passées (professionnelles et autres) et permet de déboucher sur l’obtention de certificats ou de diplômes universitaires dans leur totalité.

 Les résultats de la recherche montrent, qu’un acquis d’expérience analysé et approfondi : (i) améliore la qualité de l’expérience et de son potentiel à être source de compétences, (ii) peut fournir des pistes d’amélioration des acquis du candidat, (iii) peut contribuer à définir l’orientation à donner à la formation tout au long de la vie. Dès lors, cette reconnaissance des acquis d’expérience pourrait être un catalyseur déterminant de la formation tout au long de la vie.

 La discussion des résultats traite de deux arguments essentiels étayant une position prônant un rôle central de la VAE dans les processus de formation tout au long de la vie : (i) un potentiel de formation qui favorise l’individualisation du parcours, l’autonomisation du candidat et la réduction des temps de formation, (ii) un centrage sur l’expérience –et une expérience non exclusivement professionnelle- qui est en phase avec l’évolution de la société et les aspirations/contraintes des individus.

 

Dans le cadre de cette recherche doctorale, ce projet cherche à comprendre comment le gestionnaire mobilise les compétences émotionnelles en situation professionnelle.Les CÉGEPS sont aux prises avec les mutations du monde postmoderne:l’évolution des fonctions attendues d’un gestionnaire œuvrant au collégial, la complexité de la gestion administrative, les défis de restructuration et de réformes,la gestion de personnes et d’équipes multidisciplinaires et de la prise en compte des enjeux propres au développement de la région.La littérature révèle un manque persistant,voire une absence de la mobilisation des compétences émotionnelles en situation professionnelle (Cormier,2007;Lhuillier,2006;OCDE,2008).L’émergence de la notion de l’intelligence émotionnelle(IE) et le développement de son usage méritent d’être interrogés afin d’éclairer les modes de problématisation implicite (Lhuillier, 2006)qui prédominent particulièrement dans les pratiques de gestion au sein des établissements d’enseignement.Il y a lieu d'avoir une meilleure compréhension sur la portée de l'IE sur l'agir compétent des cadres en milieu collégial.Plusieurs recommandations pourraient découler de cette étude afin d'apporter des suggestions susceptibles de soutenir la mise en place de pratiques de gestion qui tient compte de l’IE et de pouvoir les intégrer dans les programmes d’études en gestion.Le récit de pratique et l’entretien d'explicitation, méthodologies à poursuivre en éducation et en gestion de la formation.

Ces derniers résultats font état d’un malaise organisationnel et amènent à se pencher sur des modifications organisationnelles supplémentaires à intégrer afin de contrer plus efficacement les problématiques de rôle chez ces gestionnaires.

Cette communication traite du rôle des gestionnaires (coordonnateurs) départementaux (CD) dans les cégeps du Québec. Ces gestionnaires exercent leurs fonctions de leur mieux sans toutefois avoir obtenu de formation spécifique préalable. Ceux-ci travaillent en cogestion (Blais, 2008), et utilisent des stratégies tant individuelles qu’organisationnelles (Royal, 2007; Grima 2004; Savoie et Forget, 1983) afin de contrer les problématiques de rôle (Tessier, 1995; Plouffe, 1994; et Robert, 1989) qui pouvaient être associées à des perceptions divergentes du rôle des CD.

La présente communication vise à présenter l’élaboration d’un profil des compétences requises telles que perçues par différents acteurs (CD, DÉ et membres de départements; n=25) lors de la tenue d’entrevues dans le cadre d’une évaluation à 360 degrés (Tudor, 2011).

Il ressort de cette étude que dans les milieux où la perception du rôle est plus uniforme, les coordonnateurs se retrouvent moins en situation de problématique de rôle. De plus, certains éléments du profil mettent en relief le besoin pour le coordonnateur de bien communiquer avec ses collègues et de prendre sur lui-même les moyens pour conserver une bonne santé au travail.

Le fonctionnement des universités a été bouleversé ces derniers mois suite à la crise sanitaire. Cela n’a fait qu’amplifier l’évolution du système universitaire européen initiée depuis le début des années 2000 (Romainville et Rege Colet, 2006) ainsi que la complexification du métier de l’enseignant (Bart, 2008). Ainsi, les enseignants ont dû repenser leurs pratiques pour répondre aux besoins des étudiants (Verchier et Lison, 2020) et aux contraintes imposées par le contexte d’enseignement.  

L’objectif de cette communication est de présenter les résultats du volet quantitatif d’une enquête dont l’objectif est de recenser les pratiques pédagogiques des enseignants de notre université et d’identifier les changements des pratiques enseignantes dans ce contexte spécifique (Bédard et Béchard, 2009).

L’objectif de cette phase préliminaire est de dresser un état des lieux des pratiques adaptatives qui se sont développées dans leurs contextes culturels et institutionnels. Cet état des lieux constitue la base qui permettra de concevoir autrement le développement professionnel dans le monde enseignant (Garnier, 2008) et d’instaurer une culture de valorisation de l’enseignement qui s'appuie sur le partage de pratiques, une culture qui s’inscrit dans l’esprit du Scholarship of Teaching and Learning (SOTL). 

 

 

Après avoir porté un regard sur différents aspects des activités du réseau collégial au cours de ses 25 premières années et avoir analysé le contexte de l’enseignement supérieur à cette époque, le gouvernement propose en 1993 les mesures du renouveau et crée la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CEEC). La CEEC a mis en œuvre une vingtaine d’opérations qui se sont inscrites dans une logique opérationnelle en cohérence avec ses principes fondateurs : le respect de l’autonomie des collèges et le développement d’une culture de l’évaluation. Au terme de la tournée soulignant les vingt ans de sa création, la CEEC constate que les collèges ont acquis une grande maturité́ en matière d’évaluation et qu’ils sont prêts à relever le défi de l’autoévaluation de l’efficacité́ de leur système d’assurance qualité́. La présente recherche vise à relever les zones de tensions inhérentes à l’application d’un système d’assurance qualité dans les collèges québécois. Une présentation sera effectuée des éléments identifiés dans la littérature et des commentaires recueillis lors d’entrevues semi-dirigés auprès d’experts et de praticiens. Ces éléments sont analysés selon les aspects conceptuels, théoriques ou pratiques considérés, mais aussi selon le point de vue des personnes et des groupes interrogés. Cette analyse pourra être utile dans un contexte d’ajustement ou de redéfinition des différentes dimensions d’une opération d’évaluation de l’assurance qualité.

Problématique
La rétroaction peut engendrer des conflits entre le superviseur et son étudiant. Ces conflits peuvent avoir des répercussions sur la motivation, l'engagement et la persévérance aux études. Pour prévenir ces effets indésirables, il est essentiel de documenter les perceptions des superviseurs et des étudiants pour identifier leurs besoins en rétroaction et d'y répondre de manière plus adéquate. 

Démarche
Nous avons adopté un devis descriptif interprétatif, et mené des entrevues individuelles semi-dirigées avec 14 étudiants et 9 superviseurs du programme de doctorat en sciences de la santé, à l’Université de Sherbrooke. Les entrevues, d'une durée de 90 minutes, ont été réalisées à l'aide de questions adaptées à chaque groupe de participants. Présentement, nous effectuons l'analyse thématique des données collectées. 

Résultats préliminaires
Les étudiants mettent en avant l'importance d'une rétroaction critique donnée de manière constructive et encourageante. Les superviseurs insistent sur l'engagement des étudiants dans la rétroaction. L'intégration des résultats indique que la rétroaction est un facteur déterminant dans la dynamique de la relation de supervision. 

Conclusion
Nos résultats pourraient aider à harmoniser les attentes des étudiants et des superviseurs en développant des stratégies pour mieux soutenir la supervision dans les programmes d'études supérieures. Cela renforcerait les relations longitudinales et l'apprentissage mutuel entre les deux parties.

Au Canada, l’Université Laval est l’institution universitaire qui offre le plus grand nombre de programmes de baccalauréat en génie (n=16).  À intervalle régulier, en prévision d’une visite d’agrément, chacun des responsables des programmes de formation doit élaborer un rapport d’auto-évaluation (questionnaire) pour le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie afin de s’assurer que les diplômés possèdent une formation qui les rend aptes à exercer leur profession. En plus de décrire des aspects qualitatifs du programme, on doit démontrer à l’aide de tableaux que les programmes respectent des normes quantitatives minimales. C’est dans ce contexte particulier que la direction de la Faculté des sciences et de génie a décidé de concevoir un outil favorisant la mise en ligne d’information commune aux 16 programmes. En plus de faciliter le travail de coordination facultaire, d’assurer une cohérence interne des données et de servir de moyen de communication efficient entre les différents intervenants, ce dispositif permet de mieux outiller tant le directeur que le comité de programme. La communication traitera des principes qui ont guidé le développement de l’outil, de la démarche de réalisation, présentera les différents modules créés et mettra en lumière les atouts ainsi que les difficultés rencontrées.  L’intérêt de l’outil réside dans le fait que le processus d’agrément est identique à l’échelle canadienne, son modèle pourrait donc inspirer d’autres universités.

Les établissements d'enseignement supérieur investissent énormément dans le soutien des activités parascolaires pour leurs étudiants, dans l’espoir que ces activités les aident à retenir, inspirer, stimuler et intégrer leurs étudiants dans leur milieu académique. Cependant, l’impact de ces activités sur la réussite scolaire et la lutte contre le décrochage est difficile à mesurer.

Notre projet a visé à évaluer l’impact des activités parascolaires sur la réussite scolaire des cégépiens dans plusieurs cégeps du réseau. D’abord, nous avons construit un inventaire des activités parascolaires, créé et partagé un bilan des activités et établi un plan d’évaluation auprès de quatre collèges partenaires (le collège Champlain, le collège Dawson, le collège John Abbott, et le collège Marianopolis). Nous avons créé et effectué des sondages et les discussions avec les groupes cibles auprès des étudiants et enseignants afin de déterminer les besoins et les perspectives des étudiants et des enseignants. Nous avons trouvé une forte corrélation entre les étudiants qui participent aux activités parascolaires et l’engagement académique, les notes et leur satisfaction avec leur expérience au Cégep. Ces résultats nous mènent à conclure que les activités parascolaires sont un élément intégral pour s’assurer la réussite scolaire des étudiants au Cégep.

Nous remercions l’Entente Canada-Québec pour leur appui.

Les dispositifs de formation peuvent être considérés comme des facteurs favorisant le développement professionnel des enseignants (Cauterman et al., 1999). Cependant, en aucun cas, ces dispositifs ne doivent être envisagés comme les seuls facteurs de la professionnalisation des enseignants qui résulte d’une triangulation entre trois éléments indissociables. Il s’agit d’abord des propriétés de la formation, notamment son contenu et l’image du formateur, des propriétés de l’enseignant, notamment son rapport au savoir, sa posture et sa trajectoire personnelle et des propriétés de l’établissement : comment il se positionne par rapport à la formation et aux projets innovants. Ces trois éléments relèvent de la dimension relationnelle, de la dimension identitaire de l’enseignant et de la dimension organisationnelle. Quels modèles de formation seraient plus susceptibles de favoriser le développement professionnel des enseignants ? Cette communication a pour objectif de présenter les résultats d’une thèse portant sur l’analyse de l’impact de la formation continue sur le développement professionnel des enseignants. Les résultats de notre enquête qualitative et quantitative montrent que la formation continue au sein du réseau de l’AEFE au Liban favorise peu le développement professionnel des enseignants.

 

Mots clés : formation continue, enseignants, réseau, chefs d’établissement, développement professionnel.

 

 

En Ontario, les directions d’école de langue française sont invitées d’actualiser deux mandats: 1) protéger, valoriser et transmettre la langue et la culture francophone (ministère de l’Éducation de l’Ontario [MÉO], 2004) et 2) favoriser l’inclusion de la diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse (MÉO, 2009a, 2009b, 2013, 2017).

Cette communication examine le sens que donnent les directions d’écoles francophones ontariennes à leur leadership en contexte francophone minoritaire [CFM] et identifie les ressemblances et les différences entre le leadership transformatif et le leadership culturel partagé.

Le leadership des directions d’écoles en CFM est caractérisé par un leadership qui répond aux défis supplémentaires engendré dans l’école francophone en CFM (Boudreau, 2014; Landry et al., 2010).

Nous avons opté pour une recherche phénoménologique basée sur la véracité du sens et de l’authenticité de l’expérience vécue par les participants (Deschamps, 1993). Des entrevues seront menés et des témoignages personnels seront recueillis auprès de directions d’écoles de conseils scolaires francophones de l’Ontario. Par un procédé de réduction phénoménologique (Creswell, 2012; Giorgi, 1997; Deschamps, 1993; Paillé et Mucchielli, 2008), un sens global des données est retiré suivi d’une analyse thématique.

Les résultats préliminaires du mémoire en cours portant sur le sens du leadership par des directions d’écoles francophones ontariennes en CFM sera présentés.

La recherche a été menée auprès de directions d’établissement scolaire (DES) dans un contexte marqué par la mondialisation, la technologie, la décentralisation, le néolibéralisme et la professionnalisation. Les changements et le questionnement liés aux choix pédagogiques et éthiques, ajoutés au contexte général, soulèvent des questions quant à la construction et aux crises identitaires chez les DES. Le but était de comprendre la construction de l’identité professionnelle (IP) de DES dans l’exercice de leur leadership pédagogique (LP) par une démarche de pratique réflexive (PR) guidée.

Cette recherche qualitative a été réalisée selon une approche compréhensive-interprétative utilisant une PR guidée. Des entretiens semi-dirigés, des questionnaires, un recueil de traces de réflexion professionnelle et le journal de la chercheure ont contribué à la collecte de données.

L’apport de cette thèse tient au fait des trois concepts intereliés : l’IP des  DES, leur LP et la PR. De plus, la démarche méthodologique utilisant une PR guidée est un processus original.

Ma présentation fera ressortir les avantages et les exigences de la PR guidée : d’une part, pour la chercheure dans la collecte de données et, d’autre part, pour les DES dans la construction de leur IP et l’exercice de leur leadership pédagogique.

 

Dans la plupart des pays occidentaux, les administrateurs universitaires se disent préoccupés par les délais d’achèvement au doctorat et par les faibles taux de diplomation qui se maintiennent autour de 50 % depuis des décennies (MELS, 2011; Most, 2008). Il est admis que les aptitudes intellectuelles ne suffisent pas pour progresser dans la formation (Lovitts, 2005); les études récentes montrent aussi toute l’importance des conditions et du contexte dans lesquels s’inscrit le processus de formation doctorale. Très peu d’études portent toutefois sur la façon dont peuvent interagir à la fois des facteurs individuels et structurels, lorsqu’il est question de progresser dans la formation. Il est donc apparu légitime d’examiner si les modalités et les exigences actuelles de la formation doctorale favorisent ou non cette progression, tout en considérant comment les doctorants s’approprient les normes, les règles et les pratiques qui prévalent dans leur milieu d’études. Notre communication a pour objectif de présenter les constats issus d’entretiens semi-directifs menés auprès de 38 doctorants québécois afin de comprendre leur perception et leur expérience des études doctorales en sciences humaines et sociales. Les raisons qui président à leur choix de s’engager dans une telle formation ont une influence sur leur perception de ce qui constitue ou non un obstacle à leur progression, mais aussi sur les stratégies qu’ils privilégient pour progresser dans les études doctorales.

Au début du 20e siècle, un nouveau champ de recherche s’intéressant au subjective well-being émerge. Issue de la psychologie, la psychologie positive, dont l’objectif est de comprendre l’épanouissement personnel des humains et celui des collectivités, se développe au détour des années 80, mais c’est toutefois la théorie du bonheur authentique de Seligman qui y pose une première pierre d’assise. De ce courant de pensée émerge celui de l’éducation positive, un courant dans lequel l’atteinte du bien-être revêt désormais la même importance que le développement des compétences et des connaissances scolaires. Bien que l’éducation positive semble donner des résultats sur le plan de la santé psychologique des élèves et de leurs résultats scolaires, les impacts seraient maximisés avec la mise en œuvre structurée de programmes d’éducation positive, sans quoi les gestes posés risquent peu de porter leurs fruits. Un tel programme se concrétise d'ailleurs généralement par des approches pédagogiques qui favorisent l’apprentissage de compétences sociales et émotionnelles et par la promotion d’un climat scolaire sécuritaire, bienveillant et qui encourage la participation.

Cette présentation mettra donc en exergue les enjeux liés à la mise en oeuvre de programmes d'éducation positive. Cela permettra de déboulonner certains mythes, notamment celui autour de l'incapacité d'évaluer le bien-être, et pourra donner des outils aux décideurs qui souhaitent agir sur cette question à l'école. 

La formation au développement de la compétence interculturelle autochtone est limitée en administration scolaire au Québec. En 2008, le Ministère de l’éducation au Québec a élaboré un référentiel de dix compétences en gestion pour les directions d'établissements (Gouvernement du Québec, 2008). Aucune de ces compétences ne porte sur la gestion de la diversité ethnoculturelle dans le milieu scolaire, alors que cette diversité est de plus en plus perceptible dans les établissements au Québec (Toussaint, 2011).

L’Abitibi-Témiscamingue compte 7 communautés algonquines. Quatre gèrent leur propre école. Des établissements publics accueillent aussi des apprenants des communautés ou vivant dans le milieu urbain. Pour favoriser l’inclusion de ces apprenants, des voix autochtones préconisent l’intégration de leurs cultures en éducation (Fraternité des Indiens, 1972). Pour connaître la compétence interculturelle telle que perçue par dix directions d’établissement pour déterminer leur rapport aux apprenants et aux cultures autochtones, des entrevues ont été menées en 2016. Selon les répondants, leur compétence interculturelle autochtone est limitée. Pour y pallier, ils préconisent un référentiel de compétences interculturelles autochtones et l’introduction de cours sur les cultures autochtones dans la formation en administration scolaire au Québec.

Cette communication présente ce référentiel qui pourrait améliorer l’inclusion des apprenants autochtones en éducation au Québec.

Au temps de l’application des conventions de partenariat, il y a une dizaine d’années, il fut constaté que les moyens préconisés par les commissions scolaires pour favoriser la réussite scolaire présentaient peu de lien avec les facteurs reconnus par la recherche (Savard et al., 2014). Aujourd’hui, le comité d’engagement pour la réussite des élèves (CERÉ) se voit confier la responsabilité d’élaborer un plan d’engagement vers la réussite (PEVR), d’en assurer le suivi et de promouvoir les pratiques éducatives issues de la recherche. L’instauration des CERÉ devrait favoriser un apport plus important de la recherche à l’action éducative, mais différentes utilisations de la recherche peuvent être adoptées (Carden, 2009) et certaines conditions s’avérer plus propices à une contribution optimale de la recherche. La communication présente les résultats d’entretiens semi-dirigés avec les membres de CERÉ visant à évaluer l'état de leur préparation à l'intégrer des connaissances issues de la recherche lors du processus d’élaboration et de planification de mise en œuvre de leur PEVR. Les conditions favorables et défavorables à l’intégration seront abordées sous divers aspects comme la structure des CERÉ, leur composition, le rôle attribué aux membres, leur conception de la relation entre la recherche et la pratique, et les stratégies préconisées en vue de la planification du processus d’intégration des connaissances issues de la recherche.

Au Québec, les préoccupations des centres de formation professionnelle à l’égard d’un rapprochement avec le marché du travail se sont multipliées. La mise en commun des énergies apparaît naturelle pour des entreprises qui font face à une pénurie de main-d’œuvre et pour des centres de formation professionnelle qui sont prêts à relever le défi de combler les besoins. Pour certains centres de formation, l’implantation d’un partenariat est encore novatrice, pour d’autres, les partenariats y sont déjà développés. La présente étude visait, d’une part, à identifier la conception du partenariat en formation professionnelle et, d’autre part, à identifier les facteurs de réussite mis en œuvre par les gestionnaires de commission scolaire, les directeurs de centres, les conseillers pédagogiques et les enseignants. Les différents résultats qui ont émergé de l’analyse des données permettent, du point de vue des personnes qui travaillent en formation professionnelle, de définir le concept de partenariat sous l’angle d’un résultat à atteindre. Aussi, il ressort que certains facteurs intrinsèques et extrinsèques peuvent influencer la réussite des partenariats, notamment en ce qui concerne l’intérêt pour un dossier, la qualité des relations humaines qui se développement et l’encadrement du partenariat pour assurer une compréhension des enjeux.