Alors que nos sociétés occidentales peinent à offrir des repères signifiants à la jeunesse (Garbutt et Roenpagel, 2018), et que les grandes questions fondamentales sont négligées par l’école et la recherche en enseignement des arts, des jeunes étanchent leur soif de sens dans leurs pratiques culturelles informelles (Faucher, 2016).
Quels types de projets à l’école contribueraient positivement à la quête de sens juvénile? En réponse, nous avons instauré une communauté de pratique formée d’enseignants en arts pour réfléchir à cette problématique; les accompagner dans la réalisation de projets intégrant la culture des élèves permettant que l’art devienne, pour ces derniers, un moyen privilégié de connaissance existentielle. L’entretien d’explicitation (Vermersch, 2010) et l’analyse d’induction modérée avec NVivo seront employés pour atteindre notre objectif de recherche: répertorier les pratiques fécondes, identifier les éléments transférables.
Sur le plan théorique, ce projet de recherche s’appuie sur l’approche holistique en éducation (London, 2006) et sur le modèle de la démocratie culturelle (Bellavance, 2002). De plus, il prolonge deux projets favorisant le rapprochement entre l’univers symbolique des jeunes et l’enseignement des arts (Faucher, FRQSC, 2016-2019; Gagné, 2018). Les résultats (ex. : l’adhésion à la démocratie culturelle chez les enseignants d’arts facilite l’inclusion de la culture juvénile) seront mis à profit lors des travaux de la communauté de praticiens.