Avec l’avènement du programme d’accra (2003), de la déclaration de Paris (2005) et de la conférence du millenium sur le développement (2010), la gouvernance a été placée au cœur des problématiques du développement et des programmes de lutte contre la pauvreté. Fort de ce constat, notre projet cherche de manière spécifique à savoir la qualité des institutions de développement conduit-elle à la réduction de la pauvreté dans les pays d’Afrique subsaharienne
Notre hypothèse est que les réformes portant sur la qualité des institutions , soutenues par une approche de l’évaluation de l’environnement institutionnel, contribuent à la réduction de la pauvreté.
A partir de la base de données de la Banque Mondiale, qui fournit des indicateurs désagrégés sur chaque pays d’Afrique subsaharienne de 1996 à 2012, et afin de soutenir notre hypothèse, nous nous sommes employés à créer des séries chronologiques interrompues des reformes institutionnelles pour observer l’effet des reformes sur la pauvreté entre 4 pays ayant engagés ou non des reformes : l’Angola, le Ghana, le Bostwana et la Guinée équatoriale.
Nos premiers résultats de cherches tendent à montrer que la réduction de la pauvreté est la résultante d’une meilleure qualité des institutions, et non l'inverse. Ainsi, renforcer la bonne gouvernance dans les pays d’Afrique subsaharienne, pourrait conduire à une responsabilisation plus importante des acteurs de développement et donc à un processus de développement plus soutenu .