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L’analyse de l’air et du bruit routier ambiant de l’environnement limitrophe aux écoles primaires représente un enjeu puisque les enfants y sont présents une grande partie de la journée. L’objectif de cette présentation est double. Il s’agit de comparer la longueur d’axes majeurs de circulation, des niveaux de concentrations de NO2 et de l'intensité du bruit routier en décibels (dBA) dans un rayon de 200 mètres autour des écoles par rapport au reste de l’île de Montréal; puis de vérifier s’il existe des différences significatives à l’égard de ces indicateurs de polluants en fonction du niveau de défavorisation socio-économique des écoles.

Les 319 écoles primaires ont été localisées dans un SIG. Trois types d’indicateurs de polluants basés sur la typologie routière, la concentration de NO2 et du bruit routier ont été calculés à 200 mètres des îlots urbains de l’île de Montréal et des écoles primaires.

Les écoles primaires montréalaises, sans égard à leur niveau de défavorisation socio-économique, se localisent dans des îlots urbains où il y a moins d’axes majeurs de circulation et sont caractérisés par des concentrations similaires de NO2 comparativement au reste de l’île de Montréal. Toutefois, la concentration de NO2 près des écoles primaires est positivement et significativement associée avec leur niveau de défavorisation, ce qui traduit une situation d'iniquité environnementale. 

Cette recherche qualitative porte sur l’importance de l’analyse fine des connectivités entre les acteurs dans la modélisation des modes collaboratifs au sein d’un système d’innovation. La recherche a voulu reconnaître les facteurs et les sous-facteurs expliquant les connectivités vécues entre les acteurs universitaires, les entreprises et les organisations d’administration publique et parapublique au sein de leurs collaborations conduisant à l’innovation. Une enquête qualitative a été menée auprès de trente participants sélectionnés dans le secteur des sciences de la vie et de la technologie de la santé du Grand Montréal. L’analyse fine des discours nous a permis de dégager des thèmes reliés à quatre facteurs de connectivité facilitant la conduite de l’innovation et à cinquante-deux sous-facteurs de connectivité. Les connectivités multiscalaires se construisent à partir des sous-facteurs de connectivité pour lesquels la concertation entre les acteurs est plus difficile à atteindre. Cette logique est influencée par la densité de leurs réseaux, leurs liens de dépendance avec les autres acteurs et leur capacité d’agir librement quelle que soit l’échelle d’analyse. Nous concluons donc notre thèse en présentant un modèle actualisé de la conduite de l’innovation en prenant comme appui l’analyse fine des connectivités bousculant ainsi les principes généraux des théories expliquant la conduite de l’innovation.

Les produits agroalimentaires de qualité spécifique connaissent un engouement croissant depuis le début des années 1990. Au Québec, alors que des entreprises fabriquant de tels produits tentent de se démarquer sur le marché pour survivre et se développer, le gouvernement les considère comme des outils de développement pour dynamiser les milieux ruraux. La qualité se trouve au cœur de ces enjeux, mais comment est-elle définie et mise en valeur? L’objectif de la recherche est d’apporter un éclairage nouveau à la notion de qualité agroalimentaire au Québec en étudiant la perception, la construction et la régulation de la qualité auprès de huit entrepreneurs fromagers situés dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches. L’analyse stratégique de Michel Crozier et Enhard Friedberg a permis de documenter les définitions et perceptions de la qualité agroalimentaire, d’analyser le lien entre le territoire et la qualité des produits, de recenser 25 stratégies employées pour faire connaître et reconnaître la qualité et de mieux comprendre les attentes des entrepreneurs face aux institutions publiques. Bien que les résultats soient de nature exploratoire, ils révèlent notamment que le lien entre la qualité et les territoires est principalement symbolique et utilisé dans une perspective de marketing. Ils démontrent également que le discours dominant sur les « terroirs » est différent de celui des entrepreneurs, qui sont plutôt modernes dans leurs pratiques.



La problématique de l'habitat précaire concerne tous les pays du monde, qu’ils soient développés ou en voie de développement. Le but de cette intervention est d'analyser quels programmes réussissent le mieux à éradiquer l'habitat précaire. Après, l’État algérien a procédé à des opérations successives de relogement. Le premier d'entre eux était celui du Programme d'Absorption des Habitats Précaires (RHP) qui incluait toutes les villes algériennes, notamment les grandes villes comme : Constantine, Oran, Annaba et Alger. Ces opérations de relogement ont été réalisées selon un programme planifié dans lequel le processus de recensement, d'enquête et de répartition des logements collectifs selon le programme du logement social a été réalisé. Deuxièmement, ce programme a été précédé d'un autre modèle réalisé en coopération entre la Banque mondiale et l'État algérien en 1998 afin de trouver des solutions radicales au problème de l'habitat précaire selon différents principes. Les ménages ont ainsi été relogés dans des logements individuels (évolutifs). À travers cela, en suivant une approche descriptive, nous tenterons de répondre à la question suivante : lequel des deux programmes est le plus efficace, et l'État a-t-il réussi à atteindre l'objectif des villes sans habitat précaire?

Au cours des dernières décennies, la ville de Douala a fait face à une série
d'événements climatiques « extrêmes ». On peut penser notamment aux
vastes périodes d’inondations dans les quartiers précaires, à l’épidémie du choléra
de 2005 dans les quartiers périphériques. Malgré plusieurs initiatives
de la part de l’État et les bailleurs de fonds qui tentent d’améliorer les
indicateurs globaux de santé, tels que l’accès à l’eau potable et
l’amélioration du cadre de vie des populations, il existe encore des disparités
socio-économiques sur l’état de santé des populations. Ainsi, avec le temps,
des groupes sociaux s’individualisent et se stigmatisent. Considérés plus en
difficultés que les autres vis-à-vis des stratégies de survie mises en place, leurs
situations sont décrites à travers trois concepts que sont : « précarité »,
« pauvreté » et « vulnérabilité ». Ce travail, basé sur une étude qualitative menée
auprès des habitants de la ville de Douala, expose les différents impacts de la
variabilité du concept de précarité, ainsi que les stratégies d'adaptation
privilégiées. L’objectif est d’appréhender la question de la vulnérabilité
sous l’angle des changements dans la ville. Il cherche à connaître les
stratégies d’adaptation mises en place par les populations face aux changements
climatiques. L’hypothèse est que : face aux changements climatiques, les
habitants de la ville de Douala se réfèrent aux pratiques informelles comme
stratégies d’adaptations.



Le contexte urbain de Hanoï représente un intéressant terrain de recherche pour étudier les pratiques urbaines des jeunes dans un contexte où les espaces publics se raréfient et sont soumis à une pression des activités privées et domestiques, et la ville densément peuplée, est en plein boom de renouvellement urbain. Point de rencontre entre les générations et la multitude d’activités, les espaces publics de la capitale vietnamienne sont fortement utilisés par les jeunes hanoïens de 18 à 24 ans. Si leur utilisation de l’espace public s’apparente aux pratiques traditionnelles vietnamiennes, elle se double d’une culture jeune mondialisée issue de l’Occident, nouvelle au pays et pas encore tout à fait acceptée.

Les pratiques urbaines de jeunes dans les espaces publics de Hanoï présentent certaines similarités avec les pays occidentaux, dont les difficultés rencontrées pour utiliser l’espace et se faire accepter par les autres usagers. Pourtant, le contexte social vietnamien, mélange d’un héritage confucéen et communiste, confère aux habitudes des jeunes des spécificités particulières.

Ma recherche, fondée sur une soixantaine d’entretiens individuels réalisés dans trois espaces publics différents de Hanoï, a permis de mieux comprendre les usages et activités des jeunes dans l’espace public, et a visé à formuler des recommandations auprès des autorités publiques afin de donner une voix à une catégorie d’usagers souvent négligée, dans une logique d’advocacy planning.

Une problématique a émergé d’une recherche menée en 2017 portant sur les artistes : ils ont relevé une inadéquation entre leurs besoins, attentes et valeurs et celles des parties prenantes lors du développement d’agglomérations culturelles. La documentation scientifique explique que les artistes s’établissent souvent dans des quartiers défavorisés en raison du faible coût des loyers. S’ensuit une revitalisation du quartier qui attire des individus plus nantis, entrainant deux conséquences : une hausse des loyers et une perte de l’authenticité associée à ces lieux. Ceci crée une tension entre les valeurs des artistes et des parties prenantes se traduisant par une délocalisation des artistes. Les recherches actuelles décrivent ce phénomène, mais ne s’attardent pas à étudier la gestion de ces agglomérations et des tensions afin de ressortir un compromis viable pour les artistes. En étudiant cette problématique au regard du management, l’objectif de cette recherche est d’identifier les leviers facilitant ou contraignant le développement et la pérennité des agglomérations culturelles pour les artistes. Le cadre théorique retenu est celui de la Justification de Boltanski et Thévenot, car il permet de comprendre les tensions entre différents systèmes de valeurs. Ce projet de recherche contribuera à l’avancement des connaissances sur la gestion des agglomérations culturelles et leur viabilité tout en outillant les parties prenantes et les artistes faisant face à cette problématique.

La colonisation a eu un franc impact sur la dégradation de la nature en général et sur la diversité faunistique en particulier. Après l’indépendance, l’absence de législation et de structures de gestion des ressources naturelles, n’ont fait qu’aggraver la situation.

Le parc national d’El Kala (PNEK) qui « constitue un des très rares "milieux humides" du Maghreb», par unemosaïque de milieux divers et variés sur un territoire relativement peu étendu, cependant ce parcest victime d’une urbanisation démesurée qui a engendré des dégradations de différentes natures et intensités  ayant des répercussions néfastes sur le paysage de la région.

Le Parc National d’El-Kala est le plus densément peuplé des aires protégées d’Algérie. Ainsi la consommation de ses ressources naturelles présente des conséquences néfastes doubles sur notre environnement et économie.

Nous proposons de Présenter l’impact de l’urbanisation sur la consommation des ressources naturelles du parc et particulièrement de la ville d’El Kala qui est entièrement incluse dans le périmètre de ce dernier, aussi de montrer que les instruments d’urbanisme ne respectent pas l’aspect spécifique  du PNEK et l’extension urbaine se fait au détriment du patrimoine naturel.

Notre méthodologie  est basée sur une enquête  sur terrain avec les différents acteurs et la superposition entre les instruments d’urbanisme et le zoning du PNEK.

L’étude montre le processus de gestion pour réduire le risque d’inondation dans la ville de Puebla, particulièrement dans le quartier La Hacienda. C’est part de l’analyse et le résultat des recherches faites depuis 2013 et maintenant de la thèses doctoral en Processus du Territoire. L’objectif, c’est reconnaitre le faible processus de gestion dans la prise de décisions dans la municipalité de Puebla. Nous avons utilisé différentes techniques d’analyse pour construire le processus: nous avons a) fait la révision documentaire et des instruments pour analyser les concepts de gestion et des stratégies dans la ville de Puebla; b) fait les visites sur le terrain pour évaluer des conditions urbaines et de risque d’inondation; c) fait des ateliers participatifs, des entretiens et des réunions avec des acteurs impliqués nous permettaient soutenir le diagnostic. Ce processus comprend des éléments d’analyse 1) des objectifs des impliqués, 2) des ressources humaines, matériaux et financiers, 3) des stratégies, 4) la réponse gouvernemental, et 5) des impacts des initiatives. En la municipalité de Puebla il y a des difficultés par inclure des initiatives citoyennes, bien que la structure gouvernementale a des institutions et financement pour faire une gestion plus inclusive, il existe une bas conscience traduit en la désorganisation, peu d’intérêts et de volonté pour faire plus démocratique la prise de décision en l’échelle local pour réduire la vulnérabilité et augmenter la résilience.

Plusieurs nations autochtones au Québec ne se reconnaissent pas dans leurs habitations. (Casault, 2017) Dans la communauté innue de Uashat Mak Mani-utenam, le secteur Éducation (ITUM) propose aux jeunes une expérience d’immersion afin de renouer avec leurs traditions et savoirs ancestraux. Pour ce faire, ceux-ci sont invités à faire l'expérience du campement à Doliver, site uniquement accessible par le train Tshiuetin, se trouvant au cœur du territoire ancestral innu du Nitassinan. La communauté prévoit l’agrandissement des installations et dans une première phase, la construction d’un nouveau dortoir. ITUM, l’École d’Architecture de l'Université Laval et la Chaire UNESCO pour la conception et la construction d’écoles solidaires et durables et Architecture Sans Frontière Québec travaillent en collaboration afin de développer un bâtiment reflétant les valeurs et les modes de vie innus ainsi que les savoir-faire locaux. De plus, l’équipe mise sur le développement de méthodes de construction durables basées sur des ressources locales et renouvelables. À travers une approche en co-design, les professionnels en architecture collaborent de manière étroite avec la communauté afin d’élaborer une vision conjointe du nouveau dortoir. À terme, le projet de recherche vise la réalisation de plan pour la construction du dortoir à l’automne 2022 et s’inscrit plus largement dans le cadre d’une réflexion sur l’habitat culturellement adapté à la culture innue.

PROBLÉMATIQUE.
Les études sur l’innovation dans l’entreprise s’intéressent généralement aux entreprises des populations de la société d'accueil, les analyses des entreprises d’immigrants étant souvent confinées au secteur de la nouvelle économie. Or, les entrepreneurs immigrants sont aussi présents dans d'autres secteurs industriels. D’où le besoin de réfléchir sur le rapport entre ces entrepreneurs et l'innovation.

OBJECTIF GÉNÉRAL.
Comprendre le rôle de l'innovation dans les entreprises d’immigrants des villes européennes et nord-américaines.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES.
1) identifier les déterminants de l’innovation dans les entreprises d’immigrants.
2) identifier les politiques urbaines de promotion de l'innovation dans les entreprises d'immigrants.
3) produire un cadre comparatif Montréal-Amsterdam en termes d’innovation dans les entreprises d'immigrants.

TERRAINS D’ÉTUDE : Montréal et Amsterdam, pour leur richesse ethnoculturelle et la similarité de leur histoire de l'immigration.

MÉTHODOLOGIE : Mixte.
Analyse quantitative. Dresser le portrait des entrepreneurs immigrants dans les deux villes à partir des données des chambres de commerce.
Analyse qualitative. Sélectionner des entrepreneurs immigrants, par un échantillonnage par quota, pour des entretiens semi dirigés sur la place de l'innovation dans les entreprises d’immigrants et sur les relations socioéconomiques de celles-ci dans la ville.

CONTRIBUTION : Enrichir le débat sur la place des diversités ethniques dans la ville.

L’adaptation au marché du travail s’effectue souvent à travers la migration des travailleurs.  La perspective d’emplois disponibles attire les individus vers de nouveaux lieux de travail ou de résidence.  Bien que l’information sur la mobilité interprovinciale  puisse être obtenue des enquêtes et des sources administratives, l’information sur la mobilité intraprovinciale demeure limitée.

Le but de cette étude est de combler cette lacune. À l’aide de nouvelles données administratives  uniques comprenant l’ensemble des fichiers d’impôt T1 et T4 ainsi que des données sur les entreprises, l’étude mesurera, dans un premier temps, l’ampleur de la migration interprovinciale et intraprovinciale (entre régions économiques) pour le Canada de 2003 à 2010. 

Dans un deuxième temps, l’étude quantifiera les changements dans le revenu d’emploi et le taux de couverture par un régime de retraite qui sont associés aux mouvements migratoires.  Puisque les coûts (monétaires et non-monétaires) associés à la mobilité interprovinciale sont possiblement plus élevés que ceux associés à la mobilité intraprovinciale, l’étude examinera spécifiquement les changement dans le bien-être économique chez les migrants interprovinciaux, intraprovinciaux  comparativement à ceux des non-migrants.

Finalement la décision de migrer étant possiblement une décision familiale,  l’analyse examinera également si l’amélioration du bien-être économique observé au niveau familial diffère de celle observée au niveau individuel.

Le travail des historiens médiévistes s’attache, pour l'essentiel, à des objets qui ont disparu depuis l’époque étudiée: structures sociales, discours, réseaux commerciaux, institutions étatiques, etc. Rare exception, le paysage rural contient nombre d’éléments demeurés relativement inchangés à travers les siècles ce qui crée, au moins en théorie, la possibilité pour un observateur moderne de partager l’expérience subjective qu’avaient de leur environnement les habitants du moyen-âge.

Le projet présenté ici cherche à créer les conditions d’une telle recréation de l’expérience du lieu dans l’Anatolie médiévale. Fondé sur le concept central de « paysage », défini comme une portion de territoire telle qu’elle est perçue, il pose deux questions fondamentales : (1) Quelles composantes du territoire rural Anatolien demeurent aujourd’hui similaires à ce qu’elles étaient au quatorzième siècle ? et (2) En quoi la perception subjective du lieu chez les habitants de l’époque est-elle différente de la nôtre ?

Données archéologiques, textes narratifs, documents d’archives et visites sur le terrain permettent, dans une certaine mesure, de répondre à ces questions. Il est ainsi possible d’identifier un certain nombre de caractéristiques dans la perception subjective du paysage en Anatolie centrale, par exemple l’attention accordée à la dimension verticale, le caractère social associé aux routes et l’importance des zones ombragées que créent certains objets.

C’est dans la mouvance d’un Québec en questionnement sur son avenir qu’a été organisée la journée de réflexion citoyenne QUÉBEC URBAIN – HORIZON 2026 – en mode prospectif et s’adressant aux Y âgés de 20 à 35 ans – le 28 octobre 2011 à l’Institut d’urbanisme de l’UdeM. Problématique : Comment mobiliser  et interpeller la génération Y dans le but d’entamer une réflexion sur le Québec urbain de demain ? Objectif de la présentation : Présenter la  stratégie de mobilisation et la démarche participative retenue. Les partenariats engagés avec l’organisme Génération d’idées et la Commission des jeunes élus de l’Union des Municipalités du Québec et le choix de la méthode participative des tables thématiques de discussion.  Méthodologie : Description et analyse du cheminement global de l’organisation et, par la suite, plus spécifiquement du déroulement de la journée de réflexion. Conclusions, résultats attendus : En regroupant les réseaux de navigation des Y et les réseaux où les intérêts rejoignent les thématiques visées. En proposant une formule de participative ouverte parlant davantage aux jeunes que les formules classiques. Autrement dit, en utilisant les modes de communications privilégiés par les Y. Contribution à l’avancement des connaissances : Apprentissage du processus de délibération dans l’aménagement du territoire.

 L’histoire nous enseigne que toutes les villes qui ont dominé le monde depuis l’établissement de l’ordre marchand, ont toutes un accès direct à la mer ou un grand port et un arrière pays riche. Or,nous avons en partie les mêmes atouts,un arrière pays riche, un climat doux, un port stratégique et une position géostratégique,pourvu qu’on sache créer les conditions favorables pour une belle image de la ville.Avec une baie splendide où les vestiges de l’antique rugunae sont encore ensevelis l’anse se déploie sur trente kilomètres formant une demi- ellipse presque parfaite.Une Médina classée patrimoine mondiale de l’humanité Elle est unique car elle est ni berbère ni arabe ni andalouse ni turque, mais tout à la fois.Une ville européenne s’étend sur un triangle qui a pour sommets EL Harrach,El Biar et Bologhine.Sous cette optique,notre recherche s’insère dans la réflexion sur un modèle esthétique.Alger possède beaucoup d’atouts presque tous les ingrédients de la réussite,nous essayerons d’inventorier ces atouts,nous ne pourrons prétendre avoir la recette miracle qui combinerait ces attributs pour dessiner une extraordinaire cité.Constituer une destination c’est d’abord savoir ce que nous offrons est uniqueet authentique.C’est donc se poser la question de l’identité de la métropole d’Alger et des différentes dimensions géographiques, historiques et patrimoniales qui la fondent. C’est donc au final identifier ce qui nous distingue et s’accorder sur ce qui nous unit.

Le problème de cette recherche est le rapport entre l'inscription au patrimoine mondial et les représentations des acteurs locaux dans le cas de la Casbah d'Alger, classée sur la Liste de l’UNESCO depuis 1992. La recherche qui critique le discours du patrimoine dans le contexte des études urbaines, cherche à analyser les effets des représentations des acteurs sur leur rapport à l’espace patrimonialisé, l’usage de celui-ci, et sa perception. La recherche épouse une approche interprétative et triangule l'analyse du contenu des plans avec celle du discours des médias locaux, qui identifient les pratiques spatiales de conservation des acteurs. La triangulation offre également des lectures alternatives de la Casbah d’Alger en tant que lieu de la quotidienneté vécu par un peuple, à travers les entretiens et les cartes mentales à réaliser avec les participants. Le défi est de rompre avec le paradigme classique qui domine les réflexions sur le patrimoine urbain, en proposant un nouvel angle d’investigation à travers l’analyse des représentations, et une explication alternative des effets de l’inscription. L’étude est une contribution au corpus théorique de la recherche sur la patrimonialisation des villes historiques pour des contextes autres et similaires. Les résultats préliminaires ont permis d’identifier des représentations conflictuelles entre les acteurs, mais aussi l’émergence d’autres représentations, comme l'usage du patrimoine pour la revendication de la mémoire collective.

Les mobilités résidentielles sont le résultat de stratégies d’accessibilité des ménages à divers besoins. Les jeunes couples qui accèdent à la propriété doivent sacrifier certains aspects de leur mode de vie passé, particulièrement face aux impératifs perçus de la parentalité. Notre objectif est d’identifier les arbitrages qui ont lieu au sein de couples avec enfants ou qui désirent en avoir en décomposant les facteurs représentatifs du mode de vie avant et après la mobilité résidentielle. Un sondage sur le choix résidentiel auprès de 70 répondants de la région métropolitaine de Montréal a permis d’étudier la relation entre le mode de vie et la localisation résidentielle. Huit entretiens permettront d’approfondir le sens donné au logement et au quartier par les couples et de les distinguer selon le type de trajectoire résidentielle.

Les résultats préliminaires indiquent que les jeunes acheteurs tendent à choisir des quartiers où la mobilité est marquée par la dépendance à l’automobile. Le revenu semble peu lié au type de quartier choisi, indiquant que des couples font des choix résidentiels riches qui dépassent les simples considérations financières. Ils semblent faire certains sacrifices pour choisir un mode de vie. Des aspects très importants du mode de vie passé sont promus lors de l’achat alors que d’autres sont laissés de côté. La méthode employée permet d’exposer les continuités et les ruptures dans les manières d’habiter de jeunes acheteurs.

De récentes études sur la mobilité quotidienne et l’usage de TIC (Technologies d’Information et de Communication) suggèrent que le recours aux technologies mobiles viserait notamment à mieux arrimer activités et temps de transit. Cette communication s’intéresse aux liaisons entre l'utilisation de TIC mobiles et les déplacements effectués au quotidien. La base de données utilisée est celle d'une enquête Internet du GIRBa "Demain Québec" menée en 2011 auprès des habitants de la CMQ, dont 1647 individus ont répondu à des questions sur leur utilisation des TIC, leurs stratégies de transport quotidiennes et leur organisation du temps. Après classification des répondants selon leur profil socioéconomique et leur profil d'utilisateur des TIC mobiles, des analyses statistiques et cartographiques montrent que les individus utilisent leur TIC mobiles afin de fragmenter leurs activités de travail ou d'étude en divers lieux de manière "légère" ou "stationnée", selon les espaces de flexibilité laissé par leur gestion de l’aller-retour entre le domicile et leur lieu d’occupation principale. Les lieux commerciaux tels que les cafés et restaurants sont ainsi des lieux de travail ou d’études populaires dans la plupart des groupes socioéconomiques, mais chez des types d’utilisateurs de TIC particuliers au sein de chacun, notamment des femmes "TI" en emploi, propriétaires et automobilistes, des hommes étudiants "Ordi Port" habitant le Centre-ville, etc. que nous analysons sociologiquement.

Montréal-Nord et St Michel sont aux yeux de nombreux analystes québécois des quartier dit « en crise » par leurs indicateurs socio-économiques (les deux espaces figurent parmi les quartiers les plus pauvres du Canada) et les représentations médiatiques qui véhiculent  le plus souvent des images de quartiers dégradés en marge de la métropole montréalaise. A travers une analyse en géographie urbaine et sociale soucieuse d'étudier les processus de territorialisation et les mises à distance par l'espace, il s'agira de questionner le processus de marginalisation à l'oeuvre dans les quartiers nord de Montréal. Notre présentation souhaite étudier les rapports entre la production - physique et idéelle - des territoires urbains et les stratégies d’appropriation de l’espace pour les habitants de ces quartiers qui concentrent des minorités visibles. En m'intéressant plus particulièrement aux Montréalais d'origine haïtienne, je souhaite souligner le rôle de l'espace dans les processus de discrimination / stigmatisation qui influencent la capacité des citoyens-citadins se sentir et à revendiquer un chez eux ici. Je souhaite également souligner en retour comment les habitants de ces quartiers négocient leurs appropriations des lieux et participent de nouvelles territorialités urbaines.

 

Un nouveau regard sur les ressources a mené les chercheurs à s’intéresser à la découverte de microclimats propices à l’horticulture. Plus particulièrement, ils se sont interrogés sur les caractéristiques physiographiques des terres qui bordent la rivière Saguenay à Saint-Fulgence au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

 

L’analyse intégrée et cartographique des conditions particulières sur lesquelles repose actuellement la pratique de l’horticulture à Saint-Fulgence a permis de produire des modèles spatiaux utiles à un nouvel aménagement du territoire. Les paramètres alors considérés sont: l’altitude, la proximité du plan d’eau, l’inclinaison et l’orientation de la pente, le rayonnement solaire, les dépôts de surface et le contrebas des parois rocheuses. La zone analysée représente une superficie de 64 km2 soit plus de 600 000 cellules utiles pour les opérations matricielles.

 

Les modèles spatiaux montrent clairement une possibilité d’augmenter la superficie occupée par l’horticulture. Cette superficie pourrait atteindre 800 hectares, soit une superficie neuf fois plus élevée que la superficie occupée en 2013.  

 

La mise en œuvre de l’extension de ce type d’agriculture entraîne des transformations dans l’utilisation du sol. Cependant, celles-ci représentent certains défis tels que: 1) l’intégration au le plan d’urbanisme, 2) des modifications à une échelle locale très détaillée, 3) l’accommodement avec les droits de propriété, le cadastre et la législation sur le territoire.



Pourquoi la violence apparaît-elle entre mère et fils dans le contexte socioculturel du territoire martiniquais? Résultat d’un constat local et de plusieurs années d’observations préliminaires dans un milieu que l'insularité peut rendre spécifique, se dégage un profil de mères victimes et de fils auteurs des violences avec une particularité matérielle et spatiale. Dans une culture matrifocale où la mère est sacrée, nous nous sommes demandé comment peut-elle être violentée? Existent-ils des déterminismes sociospatiaux qui font naître cette violence sur les ascendants? La bibliographie nous apprend que cette violence est d’abord à distinguer de la maltraitance des aînés, mais qu’elle revêt des aspects de domination et d’abus sur le parent. À la différence d’une crise, il s’agit de violences inscrites et permanentes. La prévalence des fils auteurs et celle d’une victime maternelle est remarquée. Face à une violence polymorphique, les auteurs évoquent le syndrome d'empereur : comportement d’un enfant au profil a priori “normal” (dont la violence ne serait pas en lien avec une consommation ou un trouble, un abus). Enfin, en géographie sociale, nous apprenons que la violence impacte le rapport à l’espace par des phénomènes de déprise spatiale, d’assignation ou de bannissement.

Avec la construction d’un outil spécifique aux violences sur ascendants, notre recherche tente de mieux comprendre, appréhender et situer ce phénomène sous le prisme de la géographie sociale.

L’environnement est au centre des préoccupations actuelles. L’espace lagunaire pose, en ce sens, un réel problème : cet espace fragile et instable était dévalorisé depuis le XVIe siècle. Pourtant, il était perçu autrement au Moyen âge. Les hommes l’envisageaient en fonction de ses avantages pour les sociétés humaines, par l’exploitation de ses ressources, de la pêche et du sel, et des possibilités d’échanges offertes par sa navigabilité, améliorant la communication entre les populations locales et méditerranéennes, favorisant le développement du commerce. Cependant, cet espace fragile est sensible aux changements climatiques. S’est présentée alors la volonté des hommes de s’y inscrire durablement par des aménagements notables. Pour assurer les communications entre les villes, l’entretien des canaux était l’objet de soins particuliers. L’entretien des graus, assurant la circulation de l’eau entre l’étang et la mer, était aussi l’une des principales préoccupations des hommes. Tous ces aménagements peuvent être étudiés par le biais d’archives, présentant cette volonté de maintien de l’écosystème, mis à mal de nos jours. En effet, les crises de dystrophie des eaux des étangs languedociens sont récurrentes. L’écosystème est menacé par des aménagements favorisant le tourisme sur l’exploitation raisonnée du milieu. Ainsi, je montrerai, à partir des documents médiévaux, comment le comportement des hommes, confrontés à ce milieu, a évolué au cours des siècles.



Dans le cadre de cette communication, nous voulons observer les engagements militants au sein de CasaPound Italia (CPI), une organisation d’extrême droite italienne. Le contexte entourant l’émergence du groupe, soit les crises politiques des années 1990 et 2000 et la crise financière de 2008 qui a affecté la zone euro, a porté certains chercheurs (Di Nunzio et Toscano 2011 ; Castelli Gattinara et coll. 2013) à souligner les liens entre ces événements et la montée en popularité de CasaPound Italia (CPI). Notre communication veut s’intéresser aux spécificités et évolutions du collectif militant, en partant de l’observation des carrières militantes et des interactions entre acteurs ; il s’agit, en fait, d’une grande lacune que nous identifions au sein de la littérature existante. Ainsi, au lieu de nous focaliser sur les effets des crises politiques et économiques de façon mécanique, nous voulons observer les dimensions interactionnelles du militantisme. L’objectif est d’arriver à relativiser l’effet des « crises » sur l’ampleur des mobilisations, en démontrant que les parcours collectifs et individuels de CPI sont en partie déterminés par les interactions entre acteurs engagés très souvent antérieurs à ces « moments de crise ».

Du musée du Louvre au territoire Louvre : de l’attachement territorial à une mise en réseau du Louvre

L’enjeu de cette communication est de discuter des résultats d’un travail de thèse en cours portant sur le modèle territorial du Louvre. 

Depuis novembre 2017, le territoire du Louvre s’est complexifié avec l’ouverture du Louvre Abu Dhabi. Du musée du Louvre à Paris ouvert en 1791 au public, au Louvre-Lens qui s’inscrit depuis décembre 2012 au cœur du bassin minier du Nord en passant par différentes actions politiques et territoriales temporaires (Louvre Atlanta de 2006 à 2009 puis le Louvre à Téhéran en 2018), ce nouveau Louvre situé aux Émirats arabes unis a suscité un vive intérêt de la part des médias français. 

L’analyse des médias nationaux sur dix ans (2007-2017) permet de couvrir les prémices de ce projet à l’ouverture du Louvre Abu Dhabi et semble faire émerger un paradoxe. Alors que l’État mobilise le Louvre pour des actions politiques à différentes échelles, la base de données réalisée à partir du site Europresse montre aussi un attachement retranscrit par les médias français à l’identité Louvre face à une forme de marchandisation de la Culture qui pallie le manque de ressources publiques. Les résultats et analyses de cette base de données seront alors évoqués dans le but de questionner la durabilité du modèle que propose désormais le Louvre.

La ville se décline en une succession de moments. L'expérience qu'on peut y avoir dépend de l'environnement, de la suite des événements qui s'y déroulent et du souvenir d'expériences passées (Lynch, 1960). La réalité est ainsi modelée par le terrain mouvant de notre mémoire qui encode nos expériences, nos rencontres et autres complexes associations vécues en différents lieux (Halbwachs, 1925). L'environnement n'est pas un espace physique précis et stable. Sa géométrie est statique mais il est sans cesse inondé par différentes ambiances qui elles sont dynamiques. Baigné dans ce complexe assemblage nous faisons sens à chaque instant de la gamme des signaux sensibles que nous percevons.

Traçant une topographie mobile et intangible le flux des odeurs exerce une emprise significative sur notre perception. Nous parcourons l'espace en traversant des lieux passés et futurs que notre intellect dessine au présent en réaction à différents stimuli olfactifs. Ces paysages temporels constituent le répertoire du théâtre de notre mémoire olfactive. Pour évaluer le pouvoir des odeurs à modeler la structure spatio-temporelle de l'espace, nous avons réalisé une étude sur le territoire montréalais. Notre méthode d'enquête nous a permis au final d'exposer la relation intime qui se construit entre l'individu et l'espace, de même que les différents niveaux de réalités vécus pour un même lieu. Nous aimerions partager les résultats de notre recherche avec la communauté scientifique.