Le phénomène de l’adoption coutumière demeure une pratique culturelle assez méconnue et peu étudiée en service social (Charpentier et coll., 2010; Sigouin, 2010). L’adoption coutumière repose sur la prise en charge des petits-enfants par les grands-parents. Ceux-ci deviennent, dès lors, la principale figure parentale et par conséquent, assume la pleine responsabilité du bien-être de l’enfant. Il semble important de se pencher sur la question du développement de pratiques d’intervention adaptées aux réalités familiales des communautés autochtones du Québec et de valoriser l’adoption coutumière comme une pratique culturelle incontournable, et ce, dans un souci d'améliorer les services à la population (Sigouin, 2010).
Bien que j'en sois à l'élaboration de mon projet de recherche, je propose, lors du 82ème Congrès de l'ACFAS, de démontrer en quoi consiste la pratique de l'adoption coutumière au Québec, de présenter le cadre théorique soutenant ma recherche et d'exposer les données préliminaires recueillies, entre autres, lors des entretiens exploratoires.
Références:
SIGOUIN, C. La place et le rôle des grands-mères Inuit dans les relations familiales intergénérationnelles, Mémoire (M.A.), Université du Québec à Montréal, 2010, 128p.
CHARPENTIER, M., A. QUÉNIART et C. SIGOUIN (2010). "La grand-maternité chez les Inuits : portraits d’une réalité méconnue", Nouvelles pratiques sociales, Vol.23, no1, p.114-129.