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Même si l’Europe s’est davantage intéressée au rapatriement des corps dans les pays d’origine des immigrants et aux demandes de terrain confessionnel par des communautés ethnoreligieuses, le Québec n’a réalisé que des avancées timides sur l’expérience du deuil, de la mort et de la fin de vie en contexte migratoire.
Depuis quelques décennies, nos connaissances sur le développement des enfants se sont enrichies et accélérées grâce aux grandes enquêtes longitudinales, aux avancées statistiques, qui ont permis de traiter ces grands ensembles de données, et aux disciplines psychosociales qui se sont emparées de cette expertise. Au-delà des bénéfices clairs pour le bien-être des enfants, ces connaissances ont aussi renforcé l’attention dédiée à leur développement et intensifié les observations à leurs égards, autant par les familles, l’école, les médecins et les experts psychosociaux.
La recherche engagée consiste typiquement à rompre avec la neutralité axiologique (Weber, 1919) afin de contribuer, à partir de ses compétences et de son autorité spécifiques, à la transformation sociale (Bourdieu, 2001; Foucault, 2001; Lelubre, 2013).
Les politiques de développement tout comme celles d’aménagement territorial contribuent à marginaliser certains groupes sociaux en assignant notamment des places et des occupations différenciées au sein de la société. Les populations visées par cet assujettissement ne se conforment pas nécessairement aux politiques et discours dominants. Leur résistance s’exprime à travers des contre-discours et des pratiques transgressives issus d’imaginaires sociaux.
Les espaces ruraux répondent conjointement à des fonctions résidentielles, récréatives, environnementales et productives. La coordination de ces usages multiples génère tensions et conflits qui s’accroissent au fur et à mesure que la protection des ressources naturelles prend une place plus importante dans les débats sociaux et les choix politiques. Dans ce cadre, la planification spatiale devient un exercice de prise en compte et de hiérarchisation entre des champs de la vie sociale toujours plus nombreux.
Plus que la somme de politiques et de programmes au premier abord disparates, le modèle agricole et agroalimentaire québécois est le fruit d’un projet, tacite ou explicite, formulé par la société québécoise : celui d'une maîtrise collective des leviers structurant l’économie agricole et l’occupation du territoire rural.
La dégradation de la santé mentale des jeunes ces dernières années est préoccupante, et il devient urgent de trouver des solutions. En 2021, environ 15 % des adolescents canadiens âgés de 12 à 17 ans déclaraient une santé mentale jugée mauvaise ou passable, tandis que d’autres rapportaient des niveaux élevés de détresse psychologique, tout aussi invalidants. Ces problèmes affectent non seulement leur bien-être, mais sont aussi fortement liés à des difficultés scolaires et à un risque accru de comportements dangereux et de troubles mentaux persistants à l’âge adulte.
Ce colloque débutera par le lancement du livre Enjeux humains et psychosociaux du travail, sous la direction de J. Douesnard, publié aux Éditions des Presses de l’Université du Québec. Par la suite, les auteurs de l’ouvrage présenteront des conférences liées aux thèmes abordés dans leur chapitre respectif. 
Si le passage à l’âge adulte constitue en soi un processus d’autonomisation, l’autonomie constitue plus que jamais un enjeu clé dans les parcours des jeunes. D’un côté, injonction issue des paradigmes managériaux traversant tout autant le système de production que les politiques publiques, l’autonomie devient une exigence omniprésente pour construire de manière socialement légitime son cheminement.
La communication des organisations, telle que développée à partir des théories des actes de langage ou de la pragmatique, est une production langagière voire discursive (Taylor et Van Every, 2000 ; Gramaccia, 2001) qui est rendue possible par l’engagement de ses interlocuteurs (Searle, 1972 ; Winograd, 1988).
Longtemps passée sous silence, la problématique des violences à caractère sexuel (VACS) suscite une préoccupation et un intérêt publics et scientifiques croissants depuis quelques années. En fait, « même si l’agression sexuelle est toujours l’un des crimes les moins souvent signalés aux services policiers, soit dans moins de 5 % des cas (Perreault, 2014), les campagnes récentes dans les médias sociaux (p. ex., #AgressionNonDénoncée, #MoiAussi, #etmaintenant) semblent avoir eu un impact positif à ce niveau » (Morin et al., 2021, p. 223).
La notion de « commun » cristallise depuis plusieurs années un ensemble de réflexions en sciences sociales extrêmement fécondes qui s’inscrivent aussi bien dans le champ de l’économie politique que dans celui du droit, de la sociologie ou de la science politique. Qu’elles s’organisent autour de l’eau, des logiciels libres, de la pratique démocratique ou du vivant, d’autres façons de vivre ensemble, par-delà le marché et l’État, apparaissent aujourd’hui en alternative au système capitaliste.
Le monde rural est souvent décrit comme un milieu caractérisé par la pauvreté, la difficulté d’accéder aux soins, l’isolement, le manque d’intervenants, la stigmatisation et la non-disponibilité de logements. Il n’y a pas une spécificité du monde rural, mais une réalité multiple de l’exclusion, traversée par des constructions sociales propres à chaque territoire.
Au cours du 20e siècle, l’antisémitisme a revêtu différentes formes qui sont autant de manières, de la part de la société québécoise, de résister à la montée du pluralisme religieux. Ce thème a beaucoup été débattu et a fait couler beaucoup d’encre dans différents forums au cours des années. De nouvelles recherches et de nouvelles approches ont toutefois mis en lumière une interprétation plus globale et plus nuancée de ce phénomène, que les organisateurs du colloque veulent maintenant présenter au public scientifique.
La période récente est marquée au Canada et au Québec, comme dans nombre de pays occidentaux, par l’émergence des artistes en tant que groupe professionnel. À cette reconnaissance s’ajoute l’habitude, devenue courante en Amérique du Nord et en Europe, d’approcher le secteur culturel comme bassin de main-d’œuvre et d’emplois. Ces tendances participent elles-mêmes d’un rapprochement intervenu, au cours des dernières décennies, entre monde culturel et monde économique. Ces mouvements ne vont pas de soi pour autant.
Devant la crise climatique, des choix sociétaux difficiles devront être faits, à la fois pour tenter de freiner le réchauffement de la planète et pour s’adapter aux changements climatiques.
À la suite de l’arrivée massive des technologies numériques, les administrations publiques font face à d’énormes défis de transformation. Au Québec comme ailleurs dans le monde, ces transformations touchent autant le fonctionnement interne, la prestation de services que la participation citoyenne à la décision publique. Les défis sont de taille et sont multiples. Trop souvent, la dimension technologique de la question est prise pour principal déterminant de la transformation numérique, et les efforts sont concentrés sur cet aspect.
Les activités de recherche de manière générale, et les avancées technologiques en particulier, sont souvent considérées comme étant la source d’améliorations sociales et génératrices de bienfaits divers. Pour y parvenir, ces nouvelles connaissances doivent se matérialiser dans divers produits, processus, services ou améliorations sociales, nécessitant des processus de transfert et de réappropriation de connaissances.
De l’usage de psychostimulants à celui de microdoses de LSD, le recours à des médicaments et autres substances en vue d’améliorer l’attention, la mémoire, la concentration, l’éveil, la créativité et, plus globalement, les performances cognitives, semble constituer un phénomène de plus en plus prégnant dans les milieux de travail aujourd’hui.
L’évolution des médias, de la communication, du numérique et des données massives interroge à nouveaux frais les problématiques de genre, et vice versa. Les études féministes et les études sur le genre en communication font d’ailleurs l’objet d’une grande effervescence ces dernières années dans la francophonie.
Au cours des dernières années, le problème des violences faites aux femmes a été de plus en plus visible dans l’espace public, grâce aux efforts soutenus des militantes féministes. Dans ce contexte, les chercheuses sont fréquemment sollicitées pour apporter un éclairage sur certains aspects de ce phénomène, pour évaluer les retombées d’initiatives ou de programmes d’intervention, ou encore pour soutenir les revendications du mouvement féministe.
Depuis quelques années se manifeste un intérêt croissant pour l’analyse du discours (AD) envisagée autant comme méthode à statut hybride (quantitatif et qualitatif) que comme approche disciplinaire investiguant les relations sociales à partir de la production de sens dans l’oral, l’écrit et l’image. Pourtant, découvrir l’AD et sa double face ne manque pas de provoquer chez les non-praticiens un certain étourdissement paralysant l’effort de la saisir.
Au cours des vingt dernières années, le développement des services destinés aux personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) a d’abord visé à favoriser leur intégration sociale puis, par la suite, à leur permettre une plus grande participation sociale et une plus grande inclusion.
À l’intersection de la géopolitique, des sciences technologiques et de l’économie, ce colloque cherche à analyser en profondeur les nouvelles technologies (surtout l’informatique quantique et l’IA) en tant qu’acteurs de redistribution des rapports de puissance et de réorganisation de l’ordre mondial.