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Les études sémiotiques et l’anthropologie connaissent des recoupements disciplinaires évidents, qui ne sont toutefois pas toujours reconnus ou travaillés comme tels. Toutes deux constituent des champs disciplinaires très vastes, qui comprennent des sous-domaines d’étude relativement autonomes, dont l’objet est dans tous les cas multiforme.
Ce colloque aborde les enjeux sociaux liés aux pratiques langagières dans les formats médiatiques oraux associés au divertissement et les relations complexes entre ces derniers et les publics auxquels ils s’adressent. Si la langue de l’information est relativement bien étudiée sous l’angle d’une norme endogène dans des régions de la francophonie telles que le Québec, on ne peut pas en dire autant des formats médiatiques oraux associés au divertissement, qui se caractérisent par une plus grande diversité de pratiques langagières.
Paul Ardenne désigne comme « œuvre d’art mobile » une œuvre en rupture avec les territoires traditionnels de l’art (galerie, musée, centre d’exposition, salle de spectacles) qui investit de plus en plus de nouveaux espaces comme la rue et l’espace public, et qui entraîne la création d’« œuvres déplaçables, aptes à aller à la rencontre du public, ou à le transporter » (2002).
Peut-on penser la durée dans la modernité occidentale et comment ? Cette question philosophique reçoit des réponses paradoxales dans le champ de l’éthique appliquée. En éthique de l’environnement, le concept de développement durable depuis le rapport Brundtland a introduit une temporalité qui se décline sous différentes modalités : cyclique dans la consommation de masse avec des pratiques de recyclage ou encore incluant les « générations futures », avec « le principe de précaution » lorsqu’il s’agit d’encadrer les développements technologiques, etc.
Si son ancrage est éminemment social, puisque « [n]ulle archive [n’est] sans dehors » (Derrida 1995), le document est forcément soumis à un traitement qui est marqué, à divers degrés et de multiples façons, par la subjectivité de l’auteur qui y a recours.
Depuis les travaux fondateurs de Franco Moretti (1999) en cartographie littéraire, il est apparu possible de cartographier des objets aussi porteurs de subjectivité que des personnages de roman. De la carte du Tendre que Madelaine de Scudéry adjoint à son roman en 1654 au Discours sur les passions de l’amour qui sous-titre le Guide psychogéographique de Paris de Guy Debord en 1957, on repère une nécessité de cartographier des affects et des sentiments, d’organiser spatialement des récits personnels, qu’ils soient fictionnels ou non.
Le colloque « Interroger la représentation de l’habiter urbain dans la fiction contemporaine » portera sur la représentation de l’habiter urbain dans la fiction contemporaine, ceci dans une perspective transmédiatique. Seront donc prises en considération les analyses d’œuvres littéraires, mais également cinématographiques, vidéoludiques, bédéiques et télévisuelles.
Traditionnellement, les linguistes ont supposé une séparation entre la composante syntaxique (formation des phrases) et la composante morphologique (formation des mots). Les structures ainsi créées sont ensuite extériorisées par la composante phonologique (prononciation). Cependant, des voix se font entendre selon lesquelles la syntaxe et la morphologie sont mieux analysées comme formant une seule composante.
Qu’il s’agisse des films de fiction, des contenus animés, des séries télévisées ou des reportages, des vidéos Instagram, TikTok ou YouTube, les contenus audiovisuels font désormais partie intégrante de notre environnement quotidien, transformant notre perception du monde et notre manière de penser jusqu’à s’immiscer dans nos rêves. Avec l’usage massif des téléphones intelligents et l’accessibilité grandissante aux médias, l’offre audiovisuelle contemporaine est en effet devenue aussi variée que pléthorique.
C’est devenu un poncif de le souligner : le numérique a envahi toutes les sphères de la production et de la diffusion des connaissances, tout comme il a envahi toute la structure de la société. L’ensemble des expertises et des activités autour des usages, des documents et des cultures numériques qui ont été développées au cours des vingt dernières années ne cesse de prendre de l’ampleur dans toutes les disciplines du savoir.
Les marges de nos carnets se peuplent d’idées et de sujets possibles –- ceux que nous ne ferons pas, que nous n’aurons pas le temps de faire —, et qui exercent et exerceront toujours une pression contre : les sujets que l’on ne creuse pas, qui restent à l’état de piste, nous fascinent et nous paraissent d’autant plus désirables que nous travaillons à autre chose.
Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec Toutes les connaissances développées au cours du temps sont le résultat du génie humain. Même si nous avons maintenant tendance à les tenir pour acquises, l’ensemble de nos vérités s’est constitué au cours d’un processus d’évaluation, de critique, de recherche et de raffinement sans lequel aucune d’entre elles n’aurait pu voir le jour.
Les rites religieux et les passages liés au cycle de la vie, dont la concordance caractérisait les sociétés traditionnelles, n’ont plus nécessairement lieu dans nos sociétés hypermodernes. Les baptêmes, les mariages et les rites funéraires religieux persistent. Toutefois, d’autres formes rituelles, qui prétendent souligner les passages de la vie individuelle ou sociale, apparaissent dans le paysage contemporain. Comment se structurent les identités dans l’actualité? Quel rôle la ritualité y joue-t-elle?
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que la COVID-19 est passée au stade de pandémie. Dans un communiqué conjoint, le 16 mars 2020, la Chambre de commerce international (CCI) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirment que « La pandémie de COVID-19 est une urgence sanitaire et sociétale mondiale qui appelle une action immédiate efficace des gouvernements, des personnes et des entreprises » (https://www.who.int/fr/news/item/16-03-2020-icc-who-joint-statement-an-unprecedented-private-sector-call-to-action-to-tackle-covid-19).
Ce colloque proposera un état des lieux des télévisions au Québec, à l’ère d’une transformation des paysages médiatiques et législatif au pays. Le terme « télévisions » est ici employé au pluriel afin de tenir compte du fait que la « télévision au Québec » recouvre plusieurs réalités distinctes. Il sera donc certes question de la production québécoise francophone dominante, mais également de la production anglophone — notamment des séries canadiennes-anglaises souvent tournées à Montréal — et des émissions autochtones produites au Québec.
Pour les disciplines du projet (art, architecture, design), les définitions de la recherche se sont multipliées, et les formats de thèse ont fortement évolué depuis plusieurs décennies. Pourtant, les discussions ont surtout jusqu’à présent porté sur les enjeux épistémologiques et méthodologiques, soulevés par les différents types de recherche (fondamentale, appliquée ou plus récemment research by design, recherche-projet ou recherche-création) et moins sur les questions d’ordre institutionnel et plus largement politique.
Le Centre d’exposition de l’Université de Montréal présente le colloque « Les frontières disciplinaires entre arts visuels, architecture, paysage et design : autour de Pierre Granche (1948-1997) ». L’événement est tenu à l’occasion du vernissage de l’exposition Granche / Atelier / Ville, qui se poursuivra jusqu’au 12 août 2023 au Centre d’exposition. Le colloque et l’exposition soulignent le 25e anniversaire du Centre d’exposition de l’UdeM et le 75e anniversaire de naissance de Granche.
L.-F. Céline, l'un des plus grands romanciers du vingtième siècle, a également été, dans les trois pamphlets d’une rare violence verbale qu'il a publiés et réédités entre 1937 et 1943, mais aussi dans un nombre important de lettres envoyées aux journaux de l'époque, un apôtre zélé de l'antisémitisme. Il serait certes tentant de résoudre ce paradoxe en décrétant que l’odieux pamphlétaire antisémite a été, au mieux, une curiosité littéraire, au pire, un romancier médiocre.
Dès la fin de la guerre froide, nous observons le surgissement d’un nouvel ordre géopolitique : la mondialisation (Dirlik, 2007; Freitag, 2008; Gélinas, 2000; Lewellen, 2002; Sassen, 2009). Ce changement entraîne aussi des métamorphoses culturelles, telles que la fin du postmodernisme, événement confirmé au début du 21e siècle (Hutcheon, 2002; Hassan, 2003; Ferrer, 2010).
Le colloque Explorer, réfléchir, créer, bouleverser : l’essai littéraire comme espace de recherche-création souhaite approcher et explorer l’art de l’essai en examinant ses pratiques, ses caractéristiques et ses possibilités dans les démarches de recherche-création en création littéraire.
Pour souligner le 30e anniversaire de la réunification de l’Allemagne, ce colloque propose d’explorer les traces de l’Allemagne dans l’imaginaire canadien par une approche pluridisciplinaire s’intéressant à la fois aux origines de la présence allemande sur le territoire canadien, aux traces laissées par cette présence dans le temps, aux rapports entre le Canada et l’Allemagne et à l’influence qu’ont pu avoir certains grands changements sociopolitiques sur l’imaginaire canadien.
Au Québec, les études de généricité (gender studies) en littérature française se sont beaucoup développées et transformées depuis leur émergence dans les années 1980. En effet, on assiste à des changements de paradigme importants sur le plan théorique; les problématiques liées à la construction de la féminité et de la masculinité ne sont plus désormais pensées en termes d’oppositions binaires (féminin-masculin), mais sont envisagées selon un spectre analogique de degrés plus ou moins prononcés au regard d’un pôle ou de l’autre.
Cette table ronde porte sur le livre L'Université de Montréal : une histoire urbaine et internationale, coécrit par Micheline Cambron et Daniel Poitras, et dont la parution est prévue pour mars 2023.
Le thème central de notre atelier consiste à cerner les changements entraînés par l’incidence de l’intelligence artificielle sur les humanités numériques dans la production et la diffusion du savoir. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans les humanités numériques peut en effet aider la recherche à analyser de grandes quantités de données, à en extraire des informations significatives et à faire de nouvelles découvertes, en particulier dans la question du traitement du langage naturel (Natural Language Processing), qui consiste à analyser et à comprendre le langage humain.