Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

L'insuffisance de la desserte en électricité fait en sorte que la population congolaise débourse des sommes colossales pour acquérir des panneaux solaires, batteries et groupes électrogènes dont les coûts sont supérieurs au pouvoir d’achat de celle-ci. En plus, les groupes électrogènes consomment beaucoup de carburant et dégagent beaucoup de gaz à effet de serre. En 2017, selon la Banque Mondiale, seul 19,1% de la population de la RD Congo avait accès à l’électricité.

C'est pourquoi, nous avons mis en place un générateur de marque GPR-CONGO qui fonctionne sans carburant, sans bruit, sans pollution, sans danger ni toxicité et correspond parfaitement au pouvoir d'achat des habitants.

Après avoir revisité la littérature, nous avons procédés à l’expérimentation de notre générateur et une descente sur terrain auprès de nos enquêtés pour vérifier nos hypothèses concernant le pourcentage de la population ayant accès à l’électricité et pour recueillir les avis auprès de la population concernant le générateur. Notre travail est une étude empirique quantitative et qualitative.

 Il s'agit d’éléments d’accumulateurs de plus ou moins 1,5 V. L’ensemble des piles constitue l’accumulateur de plus ou moins 12v en courant continu. L’accumulateur est connecté à un circuit électrique constitué notamment des transformateurs pour transformer le courant continu en courant alternatif de 220V.

 Mots clés: Générateur électrique, Accumulateur,  Glucide,  sans carburant; sans pollution  

 

Les estuaires figurent parmi les écosystèmes les plus productifs sur Terre, mais leur productivité varie selon des facteurs météorologiques et territoriaux d’une manière encore mal définie. Aux États-Unis, il est possible d’estimer la productivité primaire  à partir de la biomasse des algues planctoniques, de l’intensité lumineuse et du coefficient d’absorption de la lumière par l’eau. Ici, nous analysons la productivité primaire de quatre estuaires oligotrophes du nord-est du N-B échantillonnés à l’amont  et à l’aval, au printemps et à l’été sur une période de trois ans (2010-2012) pour cerner les facteurs de variabilité les plus importants (spatio-temporels, liés aux usages du territoire ou aux conditions météorologiques). La productivité primaire brute (0 à 88 μg O2 L‑1 h-1) a varié surtout entre les quatre bassins versants ou entre saisons plutôt qu’entre les années ou entre les positions amont-aval. De plus, la productivité primaire brute était plus fortement corrélée à la biomasse algale qu’à l’intensité lumineuse ou au coefficient d’absorption. Sur ce plan, les estuaires du Nouveau-Brunswick se comportent aujourd’hui comme certains estuaires des États-Unis pendant les années 1980, avant d’importantes perturbations causées possiblement par la présence d’espèces invasives, de pesticides ou d’apports accrus en nutriments. L’influence relative des caractéristiques territoriales (par ex. couverture agricole) et météorologiques sur la productivité sera également présentée.

En montagne, la ligne pluie-neige est la région qui délimite la neige à haute altitude et la pluie à basse altitude. La phase de la précipitation a un impact majeur sur la ressource en eau, surtout au printemps, comme lors de l’inondation de Calgary en 2013. La fonte de la neige qui tombe amène un refroidissement de l’environnement qui déplace la ligne pluie-neige vers le bas et peut amener une inversion de l’écoulement du vent dans une vallée. La présente étude cherche à déterminer si la ligne pluie-neige se retrouve à 0 °C sur la pente est des Rocheuses canadiennes ainsi que l’importance de la sublimation et de l’accrétion sur les conditions météorologiques. Des simulations numériques sont utilisées pour étudier des transitions pluie-neige observées lors d’une campagne de terrain au printemps 2015 dans la vallée de Kananaskis en Alberta. Cette région est associée avec des conditions atmosphériques relativement sèches à cause de l’effet du Chinook, un vent chaud et sec qui descend la pente est des montagnes Rocheuses. Les résultats préliminaires démontrent que la sublimation de la neige a un plus grand impact sur la tendance de la température et la direction du vent, comparée à la fonte de la neige par exemple. Il est aussi démontré que la ligne pluie-neige se retrouve parfois à des températures supérieures à 0 °C dans cette région. Cette étude contribuera à mieux comprendre les processus physiques pouvant mener à des épisodes météorologiques extrêmes en terrain montagneux.

En 2011, 542 000 tonnes de papier et carton ont été éliminés au Québec. Car certains d’entre eux ne peuvent être recyclés, il est donc considéré judicieux de rechercher des techniques de valorisation énergétique permettant non seulement une meilleure gestion de ces rebuts mais également d’en produire de l’énergie.

Pour cela, une caractérisation élémentaire et une étude de son comportement thermique a été menée par analyse thermogravimétrique (TGA) et thermogravimétrie dérivée (DTG). Cette analyse dans son ensemble présente aussi l’outil principal de calcul des paramètres cinétiques. L’échantillon de carton a également été étudié par la technique de calorimétrie différentielle à balayage (DSC).

La TGA permet de déterminer l’intervalle de température effectif à sa dégradation massique (T entre 203 et 436ºC) correspondant à la formation de biochar. D’autrepart, le traçage de la courbe de DSC montre que les transformations du carton (Déshydration du carton-Volatilisation et perte massique- Transformation lente du biochar) correspondent bien à des pics endothermiques. Enfin, une détermination des paramètres cinétiques a bien été réalisée en traçant la courbe ln[g(α)/T2] en fonction de 1/T.

Les données récoltées de TGA, DTG et DSC permettent d’avoir une vue générale permettant de valoriser le carton en biochar. Une pyrolyse des déchets sera faite en variant deux principaux paramètres à savoir la température et le temps de
réaction afin de maximiser le rendement en biochar.



La présente étude consiste à évaluer l’impact des rejets des eaux usées, non traitées, sur la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux de la nappe liasique du couloir Fès-Taza.

 

L’analyse des résultats obtenus dans cette étude, met en évidence l’existence d’une concentration de nitrate trop élevée qui  atteint un pic d’une valeur 5 fois plus importante que la norme fixée par les normes marocaines. De plus, dans certaines eaux de sources comme S3 et S5, la concentration des chlorures (respectivement de l’ordre de 1136 et 1011,75 mg/L) dépasse les normes recommandées par l’OMS. Cependant, les eaux de la nappe du couloir Fès-Taza affichent des concentrations très faibles en sulfates (11,5 mg/L).

 

D’un point de vue bactériologique, la nappe du couloir Fès-Taza est fortement polluée et la contamination fécale est mise en évidence via la présence d’un degré élevé en coliformes totaux, coliformes fécaux et en streptocoques fécaux.

 

De cette étude, il en découle, qu’à terme, l’utilisation des eaux de la nappe pourrait constituer un risque sanitaire élevé pour les habitants de la zone de la nappe du couloir Fès-Taza.



Dans la perspective du Schéma National d’Aménagement du Territoire en Algérie pour l’horizon 2025 les pouvoirs publics ont enfin compris que la route pour le développement passe par le développement de la route. Ils ont ainsi accordé un intérêt considérable à l’extension et la gestion des infrastructures routières et surtout leur rentabilité pour répondre aux besoins du développement économique et social du pays. C’est dans cette dynamique qu’est né le projet de l’autoroute Est-Ouest qui va relier les frontières marocaine et tunisienne  en traversant toute la région tellienne au Nord du pays  . Financée entièrement sur le budget de l’Etat, l’autoroute Est -Ouest est un projet infrastructurel grandiose  à dimension maghrébine , dont les études durent depuis plus de deux décennies et la réalisation pratiquement en voie d’achèvement avec la fin de l’année 2014.

Si ce programme ambitieux va certainement accentuer le développement et corriger les disparités économiques et spatiales, il commence déjà à avoir des incidences socio-économiques et environnementales négatives qui seraient peut être difficiles à corriger.

Le but de cette recherche est d’essayer d’aborder les caractéristiques, les spécificités et surtout les principaux impacts de ce « projet du siècle » sur l’espace et la société  notamment sur le tracé traversant toute la vallée du Chéliff .

 Mots clés : Réseau urbain , disparités spatiales , désenclavement , agriculture , polluants, biodiversité, impacts .

L’oxyde nitreux (N2O) est le 3ème gaz à effet de serre (GES) le plus important après le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane. Il est issu de l'agriculture et de la gestion des déchets. Le N2O a un potentiel de réchauffement global 298 fois plus élevé que celui du CO2 et le contrôle de ses émissions s’avère primordial. Afin d’optimiser rapidement les conditions opératoires lors de l’adsorption du N2O sous des conditions de température et de pression ambiantes (TPA), la modélisation moléculaire peut être utilisée. Cette dernière permet d’étudier l’influence d’un nombre élevé de variables expérimentales sur la performance de divers procédés sans avoir recours à des plans expérimentaux complexes et dispendieux.

Les adsorbants de type Metal Organic Frameworks (MOFs) ont une capacité d’adsorption élevée des GES. Cependant, peu d’information sur l’utilisation de ces matériaux poreux pour l’adsorption du N2O sous TPA sont disponibles. Dans cette étude, le Zeolitic Imidazolate Framework-8 (ZIF-8), qui fait partie de la famille des MOFs, a été choisi en raison de sa structure flexible, son hydrophobicité et son potentiel d’adsorption élevé. La simulation par dynamique moléculaire a été utilisée pour calculer l’adsorption du N2O sur du ZIF-8. Le champ de force MM3, adapté pour les MOFs, est un ensemble de paramètres et d’équations permettant de simuler le procédé d’adsorption. Finalement, une méthode de calcul a été développée pour déterminer la capacité d’adsorption du N2O sous TPA.

Les efflorescences de cyanobactéries sont un problème bien documenté qui affecte nos points d'eau depuis de nombreux siècles. Cependant, il est de plus en plus évident que la fréquence, la durée et la gravité de ces efflorescences augmentent dans plusieurs régions du globe. Au Québec, les riverains de nombreux cours observent des éclosions de cyanobactéries et essaient de déterminer les causes en se basant sur des observations anecdotiques. L'objectif de ce projet est de déterminer les facteurs qui influencent la prolifération des cyanobactéries au lac Drolet. Pour ce faire, nous avons structuré les observations hebdomadaires de dix bénévoles vivant autour du lac. Les bénévoles ont fait leurs observations à 10 endroits différents et recueilli des échantillons d’eau pour analyse en laboratoire. D'après les observations et les mesures recueillies à ce jour, les proliférations de cyanobactéries se produisent systématiquement après de fortes pluies, lorsque le lac est calme et que la température de l'eau est au-dessus de 20ºC. Nous avons aussi constaté que les observations de cyanobactéries se produisaient de manière répétée dans les mêmes zones du lac, ce qui suggère un lien potentiel entre la distribution spatiale ou les sédiments et les cyanobactéries. La quantification de phosphore et d’azote et l’identification des espèces qui composent le microbiote du lac sont en cours. La forte implication des riverains et le nombre d'échantillons rendent cette étude unique en son genre.

Les activités industrielles mondiales restent l’un des principaux consommateurs de combustibles fossiles; par conséquent, il est l’une des principales sources de gaz à effet de serre (GES). Les méthodes d’analyse d’exergie peuvent être utilisées pour détecter les inefficiences et réduire l’impact des polluants. Récemment, l'ajout d'énergies renouvelables dans la combinaison de transporteurs augmente les émissions de CO2. Bien que l'analyse de l'exergie ait été appliquée à des sociétés d'étude, peu d'études ont été menées pour étudier le Canada, en particulier le Québec, malgré sa forte présence industrielle et sur impact significatif comme consumateur producteur d’énergie. Par conséquent, un cas d'étude prospective est suggéré.  En conséquence, 34% de l'énergie est perdue lors de sa consommation. La consommation sectorielle d’exergies industrielles s’est élevée à 554 JP en 1988 et à 592 JP en 2013. Nos méthodes combinent les avantages de l’analyse de l’exergie et des énergies renouvelables. Les résultats montrent une tendance stable et croissante en matière d'efficacité énergétique et d'efficacité énergétique, ainsi que sur les 16 années d'études, avec une efficacité énergétique moyenne et une efficacité énergétique de 83% et 33%, respectivement. En comparaison avec les résultats d'études similaires, le Québec affiche une moyenne de 48%. Il reste donc encore beaucoup à faire dans le secteur. 

De plus en plus d’agriculteurs, conscients que leurs pratiques agricoles contaminent l’environnement, convertissent leur régie de culture conventionnelle en régie biologique. Le guide du CÉROM et du RGCQ (2014) fait état des résultats d’essais sur 3 ans pour plusieurs variétés de blé en régie conventionnelle, mais ne fait aucune recommandation quant aux variétés qui conviendraient à une régie biologique. Notre recherche se situe dans un prolongement des essais du RGCQ afin d’aider les agriculteurs en régie biologiques à faire de meilleurs choix. L’hypothèse prévoit que le T. aestivum L. var. Major et le T. aestivum L. var. Fuzion se qualifient pour l’agriculture biologique. Les deux variétés de blé ont été cultivées dans la région de Nicolet (zone 2) et la région de Saint-Hyacinthe (zone 1) sur deux terrains situés à proximité l’un de l’autre et présentant des conditions édaphiques et climatiques similaires. Nous avons comparé les rendements, l’atteinte par la fusariose et la résistance aux taches foliaires entre les variétés et les régies de culture. Nous avons aussi tenu en compte les relevés météorologiques et la fertilité du sol. Notre hypothèse se vérifie; les deux variétés se qualifient pour l’agriculture biologique, mais la variété Major a offert de meilleurs rendements et une meilleure résistance à la fusariose et aux taches foliaires. Dans une prochaine saison, nous reprendrons l’expérience afin de réduire «l’effet année» sur nos résultats.

Au Québec, la compréhension des grands aquifères régionaux est primordiale en raison des richesses en eau souterraine qu’ils contiennent. Seules quelques études hydrogéologiques régionales ont été complétées à ce jour, notamment la cartographie hydrogéologique régionale de la région de Portneuf (1998), de la région de Mirabel (2003), et de la rivière Chaudière (2008). Dans le cadre du projet de caractérisation hydrogéologique du sud-ouest de la Mauricie, huit forages et essais de pompage ont été réalisés lors de l’été 2011. Les échantillons de sédiments recueillis furent soumis à des analyses granulométriques et minéralogiques. Les coupes stratigraphiques qui en résultent seront utilisées pour la conception de modèles hydrostratigraphiques 3D et pour la modélisation des écoulements. Les forages réalisés (profondeurs entre 28 et 135 mètres) ont permis d’identifier les principales unités hydrostratigraphiques de la région, dont le socle rocheux, le till glaciaire, les dépôts fluvio-glaciaires, les argiles marines et les sables deltaïques. La conductivité hydraulique fut déterminée par analyse des courbes granulométriques et comparée aux résultats obtenus lors des essais de pompage. On note généralement une relation proportionnelle entre la conductivité hydraulique et la granulométrie, alors que le potentiel aquifère est lié à la conductivité hydraulique et à l’épaisseur saturée des sédiments.



Ce projet de restauration a été réalisé sur deux tourbières où des chemins ont été construits dans des emprises de lignes de transport d’énergie. Un chemin minéral en tourbière change la nature du substrat et peut influencer le niveau de la nappe phréatique et les caractéristiques physicochimiques de l’eau. Ces changements peuvent conséquemment modifier la composition et la diversité des communautés végétales. Nous avons déterminé si l’enfouissement du minéral permet de restaurer la tourbière en (1) limitant l’enrichissement par les nutriments du matériel du chemin, (2) en conservant une surface tourbeuse d’élévation similaire à la tourbière environnante et (3) en facilitant le retour d’une végétation tourbicole. La méthode d’inversion des substrats consiste à excaver, puis enfouir in situ le chemin minéral sous la tourbe sous-jacente à la perturbation. Que ce soit 1 an ou 3 ans post-restauration, les résultats des analyses physicochimiques de l’eau échantillonnée à différentes distances et profondeurs du chemin enfoui ont montré des concentrations en nutriments semblables aux moyennes observées dans les écosystèmes de référence. Les différences d’élévation du sol dans les bandes restaurées entre les relevés sont négligeables. Le couvert tourbicole a varié en fonction du site d’étude. Les résultats de ce projet d’étude montrent que la méthode d’inversion répond aux objectifs de restauration. De plus, elle demande peu de ressources ce qui la rend économiquement profitable.

Le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est le pilier de l’écosystème oasien. Il crée un mésoclimat qui permet la vie d’une faune et d’une flore particulière. Il a une grande importance économique, sociale et culturelles. La fusariose vasculaire ou « bayoud » causée par Fusarium oxysporum f. sp. albedinis, et la maladie de la feuille cassante, « MFC », ont provoqué la mort de millions d’arbres.

Les résultats obtenus par notre équipe ont permis de préciser :

-          Concernant la fusariose les interactions hôte-parasite, les modifications cytologiques, physiologiques et moléculaires, ce qui apporte un éclairage nouveau.       

 - Concernant la MFC, les nombreuses analyses de sols, de la plante, ont permis de révéler un déséquilibre important dans les constituants chimiques de la paroi cellulaire ainsi que dans la physiologie de la plante.

-          Pour les deux plantes, nous avons pu mieux comprendre les réactions de défense et, surtout, nous avons pu isoler des molécules d’importance par CG/MS, non identifiées auparavant chez le dattier. Dans les deux cas, c’est le métabolisme des phénylpropanoïdes qui paraît très perturbé.

-          Enfin, la remontée de l’eau de la nappe phréatique et sa pollution ont causé le dépérissement et la mort, par asphyxie, de milliers de palmiers.

-          Notre communication permettra de faire le point sur nos résultats, sur nos perspectives ainsi que sur les moyens mis en place pour prévenir et/ou pour éradiquer ces affections.

Le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre produit le plus massivement, et près de la moitié des émissions sont des sources fixes et massives. Ainsi, au Canada, l’ensemble des procédés industriels a généré, en 2009, 59,8 millions de tonnes d’équivalent CO2 (Environnement Canada, 2011). Séquestrer le dioxyde de carbone sous forme de carbonate est une des voies récemment étudiée pour diminuer le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cette méthode utilise la possibilité qu’ont certains métaux à s’associer avec le dioxyde de carbone pour former un composé solide et stable aux conditions ambiantes. L’utilisation de résidus industriels plutôt que des minerais présente les avantages de l’utilisation de matières chimiquement moins stables et donc plus susceptibles de réagir avec le dioxyde de carbone. De plus, ils sont généralement produits à proximité des sources d’émission de CO2.

Quatre hydroxydes métalliques ont été testés, ainsi qu'un effluent industriel tel que produit par l'industrie pour évaluer la capacité de carbonatation sur des effluents industriels. Des contacts ont été pris avec des entreprises pour développer ce projet et permettre non seulement une meilleure gestion des effluents et boues riches en hydroxydes mais aussi une diminution des émissions de gaz à effet de serre.

La présentation décrira les résultats obtenus ainsi que la capacité de transfert vers l'industrie de cette méthode de séquestration du CO2 par des résidus industriels.

La variabilité des débits joue un rôle primordial dans le cycle de vie des populations aquatiques. Sur le plan hydrologique, les impacts des activités anthropiques sur cette caractéristique fondamentale des débits sont encore peu documentés dans la littérature scientifique. Pour combler cette lacune, on a analysé les impacts de deux types de mode de gestion des barrages et de l’utilisation des sols sur deux indices (CV et CI) de variabilité des débits journaliers saisonniers dans les bassins versants de rivières Matawin et L’Assomption entre 1930 et 2010 au moyen de plusieurs méthodes statistiques. Le premier indice (CV, coefficient de variation des débits journaliers) mesure la variation interjournalière des débits et le second indice (CI, coefficient d’immodération), le rapport entre les débits maximum et minimum journaliers mesurés durant une saison. L’augmentation de la superficie agricole dans un bassin versant (cas du bassin versant de l’Assomption) provoque une hausse des valeurs de CV mais n’a aucun impact sur les valeurs de CI. Le mode de gestion des barrages du type inversé (les débits maximums surviennent en hiver et les débits minimums au printemps) provoque une hausse très importante des valeurs de CV et de CI en aval du barrage Matawin malgré une augmentation importante de la superficie du  bassin versant. En revanche, le mode de gestion de type naturel (les débits maximums au printemps et les débits minimums en hiver) n’a aucun impact sur les deux indices.

La production et l'utilisation des nanomatériaux est en croissance en raison de ses multiples applications, pour cette raison, il est nécessaire de connaître l'impact de ces matériaux sur l'environnement. Le but de cette recherche est d'étudier l'impact de faibles concentrations de nanomatériaux sur le daphnies. Pour ce travail ,3 différents types de nanomatériaux ont été selectionnés: TiO2, nanotubes d'argent et boite quantique (PbS). L'ecotoxicité est etudiée pour différentes concentrations de TiO2 25, 50 et 100 mg/L; nanotubes d'argent 100, 200 e 500 ug/L et boites quantiques dissous dans l'eau 25, 50 et 100 mg/L. Les daphnies sont cultivées avec en moyenne de 20 adultes par litre, la température de la culture est de 20° C et avec 16 heures de lumière/8 heures d'obscurité. Pour les tests de toxicité LC50, les neonates de moins de 24 heures à partir de la deuxième à la cinquième génération sont utilisés dans des essais biologiques. 10 neonates sont placés dans 100 mL pendant 48 heures dans la solution à une concentration choisie. Ce travail est en cours.

Les nanoparticules manufacturées (ENP) possèdent au moins une dimension entre 1 et 100 nm et elles sont actuellement incorporés dans un grand nombre de produits de consommation. Par contre, les impacts sur les écosystèmes et sur la santé humaine des ENP sont largement inconnus dû au fait qu’il est très difficile de les détecter dans des matrices environnementales. L’objectif de la présente étude est d’optimiser une technique analytique pour détecter les ENP dans les eaux usées. La chromatographie hydrodynamique (HDC) a été couplée à un détecteur de diffusion statique et dynamique de la lumière (SLS et DLS) afin d’optimiser la séparation de mélanges de nanoparticules. La caractérisation de la séparation a été réalisée à l’aide d’un spectromètre de masse par torche au plasma en mode ‘‘single particle’’ (SP-ICP-MS), celui-ci ayant permis d’évaluer l’influence du débit et de la concentration des ENP sur la qualité de la séparation. En effet, un mélange d’ENP standards ajouté à de l’eau naturelle a été séparé, les nanoparticules de polystyrène (nPS), d’argent (nAg) et d’or (nAu) respectivement de 60, 40, 20 et 10 nm de rayons ayant présenté des temps de rétention de 12.51, 12.68, 12.94 et 13.14 minutes. De plus, à l’aide de détecteurs DLS et SP-ICP-MS, l’analyse de fractions d’éluant récoltées à ces temps de rétention a permis de déterminer que les rayons des ENP sont de 51.1, 40.2, 25.0 et 13.0 nm respectivement (DLS) et de 19.3 nm pour les nAg (SP-ICP-MS).

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 35% du lait produit dans le monde est transformé en fromage. Or le lactosérum est un co-produit de la production du fromage et son volume est estimé à 180 millions de tonnes/an dans le monde.  Ce volume continue de croitre avec une moyenne annuelle de 2%. D’où la nécessité de trouver des solutions durables pour la valorisation de cette denrée alimentaire riche en lactose, protéine et calcium. Un des défis majeurs pour la valorisation du lactosérum réside dans sa haute périssabilité due à sa teneur en eau élevée (>92%).  À ce jour, plusieurs approches sont utilisées à l’échelle industrielle pour produire des produits à haute valeur ajoutée tels que les concentrés de protéines. D’autres stratégies visent la production d’énergie en utilisant le lactosérum comme biomasse. Bien que ces approches soient adoptées par les grandes entreprises, elles restent inaccessibles pour les petites et moyennes entreprises. En effet, le coût des installations requises par certaines approches est élevé et la rentabilité économique est tributaire de la taille de l’entreprise. Les objectifs de cette contribution sont : (i) présenter les approches les plus prometteuses pour la valorisation du lactosérum, (ii) discuter les avantages et les inconvénients de ces approches et (iii) donner certaines pistes de solutions pour faciliter l’adoption de certaines stratégies par les petites et moyennes entreprises.

La bioturbation est le remaniement des sédiments et est un processus joue crucial puisqu’il permet de remettre en suspension de nombreux éléments vitaux qui, sinon, finiraient par disparaître aux confins de l’océan. Le premier traité de bioturbation a été écrit par Charles Darwin en 1881 et depuis, ce domaine n’a cessé de se développer. L’un des chercheurs les plus actifs dans ce domaine a été le professeur Gaston Desrosiers. Arrivé à l’UQAR en 1977, ses premiers travaux ont décrit les communautés benthiques du substrat meuble de l’estuaire du Saint-Laurent. Par la suite, il s’est intéressé à la bioturbation par les polychètes et par les communautés benthiques. Il aura permis un avancement technologique important en développant avec des collègues (mais des amis avant tout) une méthode pour quantifier les structures biogènes à l’intérieur des sédiments : la tomodensitométrie axiale. Il a été l’un des premiers à s’intéresser à l’écologie fonctionnelle en vue de caractériser les communautés benthiques en utilisant une classification des espèces en groupes fonctionnels de bioturbation. Cette approche a permis de quantifier l’action des principaux organismes de ces communautés en fonction des variables physico-chimiques du sédiment. Soulignons que le professeur Desrosiers est l’auteur de plus de 85 publications scientifiques et qu’il a participé à la formation de plus de 45 étudiants et étudiantes. Cette présentation est un hommage à ce grand écologiste benthique décédé en 2006.

Au Québec, l´étude de la vulnérabilité des prises d´eau potable (PEP) est exigée par le règlement. Toutefois, les PEP localisées dans un bassin versant urbanisé nécessitent une approche adaptée à la complexité de la structure municipale. Dans cette perspective, cette étude a pour objectif de développer un système d´indice global permettant d´évaluer semi-quantitativement le niveau de la vulnérabilité des PEP, au Québec. Par conséquent, une approche novatrice de délimitation des aires de protection des PEP est développée en portant une attention particulière aux sources de pollution ponctuelle, principalement les exutoires des bassins de drainage urbain, également les activités agricoles qui présentent des sources de pollution diffuse. Ensuite, en développant un système d´indexation et de normalisation des paramètres quantitatifs et qualitatifs associés à la qualité et la quantité des ressources en eau, le développement de 3 sous-indices de vulnérabilité est effectué: microbiologique, chimique et de pénurie de l´eau. Une procédure de combinaison linéaire des 3 sous-indices est utilisée pour développer l´indice de vulnérabilité global. L´application de cette méthodologie à 4 PEP de la rivière des Mille îles a permis de classifier leur niveau de vulnérabilité en 4 classes : faible, moyen, élevé et très élevé. Ce projet de recherche a un impact amenant à l´adaptation de la section III du règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection.

Dans le cadre des activités financées par le programme SERVIR de la NASA, le présent projet vise à l’amélioration des connaissances et des capacités techniques pour faire le suivi des émissions provenant du déboisement en Afrique Austral et de l’Est en fournissant de l’information pertinente à la prise de décision dans le domaine de la gestion des forêts et du territoire. Le projet comporte trois objectifs principaux : 1) établir une ligne de base d’émissions et d’absorptions des gaz à effet de serre provenant du déboisement en utilisant des données historiques et actualisées ; 2) fournir des options de conservation maximisant la protection de la biodiversité et du carbone forestier; 3) renforcer les capacités dans l’utilisation de modèles et de données permettant le suivi des forêts.  Une composante importante de ce travail est d’établir une comptabilité des émissions et absorptions  provenant du changement d’usage du sol. En collaboration avec le gouvernement de la Zambie, les inventaires forestiers nationaux et les cartes de changement d’usage du sol sont utilisés pour réaliser la comptabilité du carbone en prenant en compte l’incertitude afin de mieux cibler la collecte de données  et améliorer l’exactitude des estimées. Les résultats montrent une grande incertitude autour des estimées de déboisement en forêt de Miombo, un type forestier dominant dans la région, montrant la nécessité de développer un système de surveillance des forêts localement adapté.

La prolifération des cyanobactéries (algues bleu-vert) dans les plans d’eau représente un problème environnemental mondial et les toxines produites par plusieurs genres peuvent être à l’origine de problèmes de santé. Le rôle de ces toxines est encore mal connu et ce n’est qu’avec une meilleure connaissance de ces rôles qu’on pourra mieux prévoir et contrôler l’éclosion de fleurs d’eau de cyanobactéries. Dans cette étude, une souche toxique (Microcystis aeruginosa, PCC7806) sera comparée à son mutant (PCC7806mcyB-), dans le but d’étudier le taux de croissance des deux cultures lorsqu’elles sont exposées à un facteur de stress oxydatif, soit en monoculture ou en compétition. Le gène mcy étant responsable de la production de microcystine, on pourra déterminer si celle-ci possède un rôle de protection. Une revue de la littérature sur différentes expérimentations suggère que les facteurs de stress tels que les herbicides, l’exposition aux UV et une augmentation de nutriments peuvent déclencher la libération de toxine et la surproduction de H2O2, démontrant ainsi une forte réponse cellulaire. Si le rôle des toxines est bel et bien de protéger les cellules contre ces stress extérieurs, alors la souche sauvage devrait être plus résistante et montrer un plus grand taux de croissance. Dans cette étude, l’atrazine, un herbicide employé en Amérique du Nord en agriculture, sera un moyen utilisé pour induire le stress oxydatif chez ces cyanobactéries.

Le glyphosate est l’herbicide le plus vendu dans le monde et est particulièrement employé avec les cultures génétiquement modifiés de maïs et de soya. Au Québec, les superficies de cultures traitées au glyphosate sont estimées à plus d’un million d’hectares. Un échantillonnage effectué par le MDDEP démontre qu’on le retrouve dans 85% des échantillons d’eau prélevés dans les rivières à l’étude, indiquant qu’il est lessivé vers le milieu aquatique. Ce constat amène des préoccupations en lien avec la qualité de l’eau et l’intégrité du milieu. Afin de tester la toxicité du glyphosate, des bioessais furent effectués sur plusieurs espèces de phytoplanctons : algues vertes, rouges, cyanobactéries et diatomées, ainsi que sur la plante aquatique Lemna minor. Suite à une exposition de 48 heures, des mesures de croissance et de rendement photosynthétique ont été réalisées, Les résultats démontrent que le glyphosate exerce une toxicité à des concentrations entre 0,01mg/L et 1 mg/L. La croissance diminue avec l’augmentation de la concentration, mais le rendement photosynthétique peut diminuer ou augmenter, selon l’espèce. Ces résultats engendrent des pistes intéressantes au niveau de la compréhension du mode d’action du glyphosate sur les organismes photosynthétiques non ciblés, ainsi que sur leurs mécanismes d’adaptation à ce polluant. Ils permettront aussi d’estimer l’effet de cet herbicide sur la communauté de phytoplancton des cours d’eau en milieu agricole.

Le besoin et la production croissants des batteries à lithium-ion des véhicules électriques entraîneront une accélération du déploiement des sites d’entreposage et de recyclage de ces batteries partout au Canada. La sécurité ainsi que la prévention des risques incendies sont des facteurs qui doivent être pris en compte tout au long de leur processus de production, d’entreposage et de recyclage. En effet, conformément à la Loi sur la santé et la sécurité du travail, les entreprises sont généralement tenues d’évaluer les dangers en cours d’exploitation et de les contrer par des mesures de protection appropriées. Cependant, jusqu'à présent, aucune réglementation légale n’existe pour l’entreposage d'accumulateurs lithium-ion pouvant être utilisée pour s'orienter. Cette importante étude avait pour objectif de brosser un portrait des pratiques existantes à l’échelle mondiale pour l’entreposage des BLI, et ce, afin d’identifier les pratiques les plus sécuritaires afin d’aider les entreprises qui entreposent et manipulent ce type de batterie de même que les services de sécurité d’incendie à travers le Québec à mieux gérer les risques associés. Elle présente des indications techniques et organisationnelles afin de prévenir et de limiter les incendies causés par les BLI et leurs conséquences.

Cette recherche développe un processus de conception par l'expérimentation des flux issus du climat nordique froid afin de créer de nouvelles formes architecturales adaptées à la rudesse de leur environnement climatique.

Au travers d'étapes successives, ces expériences tendent à valider l'habitabilité de ces nouvelles typologies façonnées par le climat, qui pourraient offrir diverses ambiances une fois transposées à l'échelle de l'architecture. Ainsi, l'approche aborde les questions suivantes: comment ces nouvelles formes peuvent-elles évoluer pour dévoiler leur potentiel habitable et ainsi architectural ? Comment ce processus peut-il inspirer les architectes et les concepteurs à s'engager dans une réflexion à la fois tactile et numérique qui utilise les flux climatiques tels que le vent et la lumière ?

En combinant différents éclairages, matériaux et échelles, des maquettes sont produites afin de visualiser la possible habitabilité des nouvelles formes générées. Celles-ci sont étudiées au travers d'explorations photographiques, où les images sont ensuite contextualisées au moyen de collages numériques par l'insertion de personnages et d'un environnement extérieur.

Le résultat final prend ainsi la forme de rendus d'architecture, où ces nouvelles images d'ambiance climatique suggèrent une relation plus contextuelle à l'environnement et ultimement une nouvelle représentation de notre rapport au climat hivernal et à l'architecture en milieu nordique.