Notre environnement physique est assimilable au niveau de ces trois compartiments : l’air, le sol et l’eau. En raison des échanges permanents qui existent entre ces compartiments, un pesticide introduit dans l’un d’entre eux, peut contaminer les deux autres, comme le sol reçoit la plupart des traitements, il joue un rôle déterminant dans la dispersion des pesticides en particulier par le phénomène de lessivage.
L’usage des pesticides ne cesse de se multiplier, cependant, les analyses de leurs résidus ne sont pas faites systématiquement. Aussi, l’analyse directe des résidus (en fournissant des données physico-chimiques quantifiées) est très onéreuse, mais elle ne permet pas de connaître l’impact sur le milieu vivant. C’est donc, dans ce contexte, que nous avons évalué par une étude expérimentale l’effet inhibiteur d’un pyrazole-carboxamide : le Tebufebpyrad, testé aux concentrations de 2, 4 et 8 µM sur le comportement d’une culture pure de Paramecium sp. durant 6 jours.
Nous avons mis en évidence outre une inhibition de la croissance cellulaire, une perturbation du taux de glutathion et de l’activité glutathion-S transférase ; ainsi qu’une diminution du métabolisme respiratoire.
Mots clés : Paramecium sp., xénobiotique, bio essais, détoxification.