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La maitrise de la langue écrite dans les disciplines scolaires représente un indice prédictif de la réussite scolaire. Bien que, au secondaire, la compétence à communiquer de façon appropriée constitue une compétence transversale à développer dans tout le cursus scolaire, l’idée de transversalité est mise en question, car chaque discipline possède ses particularités langagières, lesquelles doivent être enseignées dans les contextes de production-réception spécifiques aux domaines d’apprentissage.

La communication présentera les résultats d’une recherche en didactique de l’écrit et des sciences visant à dégager les caractéristiques langagières propres à la rédaction d’un rapport de laboratoire. Une grille d’analyse a été utilisée pour relever les occurrences d’unités linguistiques dans un corpus d’observation composé de 62 rapports de laboratoire d’élèves de 4e secondaire en sciences et technologies de l’environnement. Les résultats montrent que le rapport de laboratoire comporte des unités linguistiques de fréquentes à rares selon l’intention du scripteur dans les différentes parties du rapport (but, hypothèse, etc.) et que les erreurs commises par les élèves se rapportent aux conventions, à la précision et à l’orthographe. Du matériel pédagogique a été conçu à la lumière de ces observations afin d’outiller les enseignants de sciences pour qu’ils puissent mieux expliciter les conventions propres à la rédaction de ce type d’écrit. 

Plusieurs chercheurs indiquent que le dialogue collaboratif promeut le développement de la langue cible (McDonough, Crawford , et De Vleeschauwer, 2016; Storch, 2013; Swain et Watnabe, 2013). Certaines études descriptives ont examiné ce dialogue lors de la révision collaborative (Medonça et Johnson, 1994; Villamil et De Guerrero, 2000). Toutefois, rares sont celles qui ont considéré les liens entre le dialogue collaboratif et la précision langagière du texte révisé. Cette étude investigue les effets du dialogue collaboratif sur la précision langagière dans les textes révisés d’apprenants de français langue seconde.

Deux classes montréalaises de FLS (N= 48), deuxième cycle du secondaire, ont participé à cette étude. Après avoir produit individuellement un texte, l’une l’a révisé individuellement, alors que l’autre l’a révisé collaborativement. Les dialogues enregistrés ont été analysés en fonction des catégories d’épisodes relatifs au langage (morphologique, lexicale, syntaxique, etc.) et de la proportion des erreurs détectées. Les textes révisés ont été analysés en fonction de l’incorporation ou de la non-incorporation de la rétroaction du pair dans le texte révisé et de la précision langagière de ce texte. Celle-ci a été mesurée en termes de nombre d’erreurs corrigées par mot.

Une analyse préliminaire indique que, comparés aux textes révisés individuellement, les textes révisés collaborativement illustrent un gain en précision langagière, ce qui favorise l’acquisition du FLS.

Les revues de la littérature occupent une place importante dans le parcours des étudiant(e)s gradué(e)s. Un défi rarement discuté que rencontrent ces étudiant(e)s est le sentiment d’être dans une situation paradoxale quant à la manière de les mener. La revue de la littérature systématique est présentée comme l’approche la plus rigoureuse, mais elle requiert des connaissances et des ressources (p. ex. temps, financement) que les étudiant(e)s n’ont pas tandis que celle narrative est considérée comme moins rigoureuse et davantage biaisée (Booth et al., 2016). Par conséquent, les étudiant(e)s ont peu d’options pour mener leur revue de la littérature. Cette communication vise à présenter une procédure systématique, mais surtout, accessible pour explorer la littérature et qui peut être utilisée pour augmenter la rigueur d’une revue narrative : la ‘boule de neige’(snowballing; Wohlin, 2014). Comme il le sera démontré dans cette présentation, l’expérience d’utilisation de cette procédure par une étudiante au doctorat révèle qu’il s’agit d’une alternative prometteuse – elle facilite la réalisation d’une revue de la littérature rigoureuse tout en favorisant une expérience positive. Par cette présentation, nous visons à offrir aux étudiant(e)s une option systématique, flexible et accessible pour effectuer des revues de la littérature et sensibiliser les superviseurs, les administrateurs de programmes universitaires et les éditeurs de revues à une réalité souvent négligée.

Bien que nous connaissions de mieux en mieux les mécanismes cérébraux liés à l’expertise scientifique, nous ne savons encore que peu de choses sur la façon dont cette expertise se développe dans le cerveau et sur l’influence de l’enseignement sur ce développement. En particulier, nous ne savons pas si le fait de mentionner à des novices en sciences que leurs réponses sont erronées peut mener à l’activation de régions cérébrales liées à l’inhibition, qui sont généralement caractéristiques de l’expertise en sciences. Dans le but de vérifier si la rétroaction négative mène à l’activation de régions cérébrales associées à l’inhibition, nous avons demandé à des participants ayant des conceptions erronées en électricité de répondre à des questions liées à ce domaine durant une séance d’imagerie cérébrale. Après avoir répondu incorrectement à la plupart des questions, les participants étaient informés des bonnes réponses au test. Ils refaisaient ensuite le même test, étant alors conscients que leurs réponses initiales étaient erronées, ce qui les amenait à corriger ces réponses. L’utilisation d’un groupe contrôle a permis de s’assurer que les résultats n’étaient pas causés par un effet de répétition de la tâche. Ces résultats en cours d’analyse seront présentés au congrès. Ils permettront d’identifier les régions cérébrales qui sont plus activées à la suite de la rétroaction négative et de déterminer si ces régions sont les mêmes que celles activées chez l’expert en sciences.

Contexte

Les milieux académiques et scolaires tels que nous les connaissons comportent un certain niveau de risques pour la santé et le bien-être des apprenants. Bien que plusieurs études succinctes couvrent les effets métaboliques et physiologiques de la sédentarité, des écrans et de la position assise sur la santé des personnes, presque rien n’est dit à propos de la perte de mobilité engendrée par ce phénomène. Les études sur les classes d’apprentissage actif et l’utilisation d’alternatives à la chaise se concentrent principalement sur les enfants, et peu de milieux académiques offrent des solutions au sein même de leur institution. 

Résumé

Je propose un atelier qui permettra d’expérimenter un programme d’apprentissage actif avec comme point de focalisation l’éducation somatique et la proprioception. En commençant par une exposition des données en matière de sédentarité, les causes, les conséquences et les solutions. Par la suite, les participants expérimenteront les aspects proprioceptifs de l’apprentissage. 

Objectif

Aider l’adulte à améliorer ses facultés cognitives en lui proposant des stratégies d’apprentissage qui mettent le corps en action. L'accent, au-delà des activités impliquant le corps (apprentissage kinesthésique), sera également mis sur la prise de conscience progressive des mouvements du quotidien à travers les éléments de progression du programme. 

 

Cette communication présentera les résultats d’une théorie ancrée à propos de l’apprentissage des médias sociaux par les adolescents. Cette étude visait à comprendre les représentations mentales que les adolescents se font de leur utilisation des médias sociaux. À partir de leurs expériences dans les médias sociaux, les participants on pu parler de leur apprentissage des interfaces, des interactions et des processus de socialisation et résolution de problèmes. Selon la littérature, dans l’univers des médias sociaux, l’apprentissage informel et accidentel prime. Les résultats de notre étude sont cohérents avec la littérature, toutefois, la méthodologie participative en trois temps (entretiens, analyses de construits et entretiens de validation) nous a permis de comprendre en profondeur le phénomène tel que vécu par douze adolescents. La théorie ancrée qui s’en dégage part du phénomène de l’existence. Pour les adolescents, apprendre à utiliser les médias sociaux est une nécessité pour qu’ils puissent exister par rapport aux autres qui y sont.  De plus, apprendre à exister à l’intérieur des médias sociaux est une question de survie sociale. Cette étude contribue à la connaissance dans deux perspectives. Premièrement, elle contribue une méthodologie participative permettant d’entrer en dialogue avec les adolescents. Deuxièmement, elle contribue à la littérature dans le domaine de l’usage que les adolescents font des médias sociaux et leur motivation à apprendre.

L'anxiété reliée à l’apprentissage des langues secondes et étrangères a un impact négatif sur la performance des apprenants (Sheen, 2008; Horwitz, 2001; Horwitz et al., 1986). Pour réduire cette anxiété, certains chercheurs proposent d’utiliser la communication médiatisée par ordinateur (Abrams, 2003; Warschauer, 1996; Kern, 1995) alors que d’autres estiment que les effets de ce mode de communication sont comparables à ceux de la communication face à face (Baralt et Gurzynski, 2011; Arnold, 2007). Ces recherches n’accordent pas d’intérêt à la mesure systématique de la performance des apprenants lors d’interactions orales effectuées à travers ces deux modalités, alors que la comparaison ne peut s’effectuer sans cette mesure. Nous présenterons une étude préliminaire auprès d'apprenants du français langue seconde dont nous avons mesuré le degré d'anxiété au préalable grâce à l'échelle de Horwitz et al. (1986). Ces apprenants ont accompli une tâche de communication par l'entremise de l'outil Skype et ont également répondu à un questionnaire post-tâche sur leurs perceptions de l'anxiété, de la communication face à face et de la communication médiatisée par ordinateur. Nous avons mesuré leur performance linguistique durant la réalisation de la tâche médiatisée pour vérifier les effets de l'anxiété langagière et l'apport de la communication médiatisée. Nous présenterons les résultats de cette étude préliminaire dans notre communication.

Cette communication s’intéresse à l’enseignement et à l’apprentissage d’un contenu des programmes de sciences au secondaire : les séismes, dans leur relation avec la tectonique des plaques. De nombreux travaux en éducation réalisés hors Québec montrent que les élèves manifestent des difficultés à se donner une représentation scientifiquement valide de ce phénomène en raison notamment d’un enseignement peu fondé sur des observations directes ou des expérimentations. Ces difficultés touchent notamment la propagation des ondes et la variation de leur vitesse en fonction des matériaux traversés (ex : Deltail et al., 2003; Orange, 1995). Dans le contexte d’une recherche collaborative, nous avons proposé à des enseignants des fondements de l’enseignement de ce phénomène et nous les avons accompagnés dans la préparation d’une séquence d’enseignement visant à engager les élèves dans des observations et des expérimentations simulant les séismes. Des enregistrements en classe accompagnés d’entrevues pré et post nous ont permis d’analyser le potentiel de cette séquence à favoriser la compréhension de ce phénomène géologique par les élèves ainsi que les défis et difficultés rencontrés par les élèves et les enseignants. Parmi les résultats à présenter dans cette communication, nous aborderons ceux qui concernent la gestion des tâches et du discours en classe entourant l’utilisation d’un ressort métallique pour simuler la propagation des ondes.

L’apprentissage de l’orthographe constitue un défi important pour les élèves (Fayol et Jaffré, 2008 ; MEESR, 2015). L’orthographe est d’ailleurs l’un des aspects considérés dans l’évaluation de la compétence à écrire, qui elle, joue un rôle fondamental dans la réussite scolaire des élèves (Graham et Perin, 2007; MELS, 2013). Considérant que la nature du code orthographique du français est complexe (Fayol et Jaffré, 2008), il importe que les élèves reçoivent de la rétroaction pour leur permettre de s’améliorer (Bitchener et Ferris, 2012; Ferris, 2004; Rieben, 1993). Cependant, les consignes ministérielles sur la manière de corriger l’orthographe ne sont pas très claires; peu d’indications sont données quant aux aspects à considérer dans la correction. Par exemple, pour le mot *batto, doit-on comptabiliser deux erreurs ou une erreur ? Pourtant, l’évaluation de la compétence des élèves en orthographe devrait minimalement tenir compte des trois types de propriétés qui caractérisent les mots : les propriétés phonologiques, morphologiques et visuelles (Catach, 2008; Daigle et Montésinos-Gelet, 2013). Nous nous sommes donc intéressées à la question de l’évaluation de la compétence orthographique à l’aide d’un corpus de typologies provenant d’enseignants, d’orthopédagogues et de chercheurs. Ces typologies seront analysées en fonction des propriétés du code orthographique, de leurs avantages, de leurs limites, et ce, à la fois dans une perspective d’évaluation et d’apprentissage.

  



Souvent, le sens commun identifie la formation par alternance à l’acquisition des savoirs théoriques censés être appliqués dans la pratique du contexte du travail. Or, ce modèle « applicationniste » ignore les activités des sujets dans le processus d’aller-retour entre les pratiques professionnelles et le monde académique, notamment celles qui relèvent de la réflexivité des sujets sur leurs propres activités en situations-problèmes. C’est à cette problématique que ce travail s’attelle en se fondant sur une idée essentielle : les types interprétatifs (les représentations organisées par les significations que construit un sujet engagé dans une situation-action), connaissent eux-mêmes des transformations à travers le processus de formation. Les modalités d’articulationentre la pensée et l’action se trouvent au cœur de ce processus. Pour caractériser ces transformations, structurées par le triptyque action, interprétation et réflexion, il est fait appel à des emprunts épistémologiques et théoriques (le pragmatisme, l’herméneutique et le constructivisme) et à la méthodologie des études de cas.L’analyse des cas et des résultats établis fait apparaître une claire distinction entre deux figures du changement des types interprétatifs (cf. schéma joint). D'un côté, le changement sur le mode de l’élargissement quand les sujets traitent des aspects qui relèvent de l’activité,de l'autre, lechangement par focalisation dans le cas où les sujets examinent des phénomènes identitaires.

De façon concrète, le programme de formation de l’école québécoise se caractérise principalement par le développement de compétences. Par conséquent, contrairement aux croyances générales que la conception de l’éducation physique et à la santé (EPS) est de simplement faire « bouger » les élèves, cette dernière a principalement et obligatoirement la directive de développer des compétences. Ce mandat essentiel représente donc une tâche significative du rôle de l’enseignant, ce qui s’avère un défi de taille notamment dû aux nombreuses particularités spécifiques à l’EPS. Dès lors, on peut se poser la question, à savoir si l’usage de la tablette tactile peut soutenir le développement de compétences en EPS. Afin de répondre à cette interrogation, ce projet de recherche privilégiera une démarche d’étude de multicas, avec la participation de quatre enseignants en EPS utilisant déjà la tablette tactile dans leurs cours. En outre, quatre différents moyens de collecte de données seront déployés : 1) observation directe lors des cours ; 2) questionnaire aux élèves ; 3) entrevues de groupe avec les élèves ; 4) entretiens auprès de chacun des enseignants. Cette proposition de communication par affiche abordera subséquemment la problématique, le cadre conceptuel, la méthodologie et présentera aussi des résultats préliminaires du projet de thèse concernant l’usage didactique de la tablette tactile en EPS.

Introduction: La pause active dans la classe est une brève séance d’activité physique structurée, tenue pendant du temps de travail scolaire et utilisée à des fins de prédisposition aux apprentissages. À notre connaissance, cette recherche est la première à s’intéresser aux effets des pauses actives sur un des meilleurs prédicteurs de l’apprentissage des enfants, soit les interactions dans le groupe (Sabol et al., 2013).
Méthodologie : À l’automne 2015, 3 classes de 3e année du primaire au Québec ont fait 3 pauses actives de 10 minutes par semaine pendant 4 semaines consécutives. Les interactions ont été mesurées 2 fois par semaine dans chaque classe avec le Classroom Assessment Scoring System [CLASS] (Pianta et al., 2008).  Chaque enseignante a tenu un journal de bord quotidien et, au terme des 4 semaines, des entretiens semi-dirigés ont été menés individuellement avec les enseignantes et collectivement avec 5 élèves de chaque classe. Les 70 élèves participants ont répondu à un court questionnaire.
Résultats/conclusion: Les analyses des scores CLASS permettront de dévoiler si les pauses actives ont généré des effets sur les interactions dans les groupes en regard du soutien émotionnel, du soutien à l’apprentissage et de l’organisation de la classe. Ces effets seront aussi explorés grâce à l’analyse des perceptions des participants issues principalement des entretiens, mais aussi des journaux de bord et des questionnaires.

La ludification est considérée comme l'une des méthodes les plus engageantes et efficaces pour l’enseignement des langues secondes (Graesser et Timmins, 2017), car elle peut renforcer la motivation des apprenants, réduire leur anxiété et améliorer leur apprentissage. Cependant, l'utilisation de la ludification pour l’enseignement de l’anglais langue seconde est une tendance émergente qui reste à explorer. Notre revue de littérature s’appuie sur une analyse thématique pour dresser un portrait de l’évolution des connaissances sur la ludification par rapport à l’enseignement de l’anglais langue seconde depuis 2015 et met l’accent sur les conditions augmentant l’efficacité de celles-ci. Les résultats révèlent des données empiriques sur a) comment la ludification aborde les problèmes clés de l'apprentissage de l’anglais langue seconde (volonté de communiquer, anxiété, motivation et engagement, etc.), b) comment les éléments ludifiés sont mobilisés dans la conception des expériences d'apprentissage et c) les affordances de la ludification pour soutenir une expérience d'apprentissage positive de la langue seconde. Enfin, ce travail fournit un ensemble de données riches et variées permettant d'identifier à la fois de nombreuses stratégies pédagogiques en vue de ludifier les pratiques enseignantes tout en ciblant les mesures apparaissant les plus efficaces qui visent un engagement soutenu de la part des élèves ayant des difficultés d'apprentissage en anglais langue seconde.

Les cercles de lecture à l’école :

une analyse de l’expression des expériences personnelles des élèves

 

Il est bien établi dans la recherche que le goût de lire est associé au succès scolaire de l’élève. C’est pourquoi il importe de considérer tous les moyens possibles pour parvenir à former des lecteurs engagés. Le cercle de lecture est une activité qui semble prometteuse en ce sens. De plus, cette pratique pédagogique peut également nous aider à comprendre comment les expériences personnelles des élèves sont mises à profit dans leur recherche de sens en lecture.

La présente recherche porte sur l’ensemble des discussions de six groupes d’élèves de 6e année pendant cinq semaines consécutives lors des cercles de lecture. Ancrées dans la théorie de Rosenblatt (1988), nos analyses ont porté sur les liens que les élèves établissent entre le texte lu et leurs expériences passées, présentes et futures. Nous avons relevé des différences notables entre les groupes. Ces observations ont été mises en relation avec leur intérêt pour la lecture, lequel a été mesuré avant le début des cercles de lecture. Pour obtenir un portrait plus complet, des entrevues ont servi à approfondir nos analyses.

 

Lors de notre présentation, les résultats préliminaires de cette recherche seront présentés à l’aide d’extraits recueillis lors des discussions et des entrevues.

L’arrivée massive d’immigrants allophones au Québec fait resurgir la problématique de leur intégration linguistique,
professionnelle, sociale, identitaire et culturelle. C’est la motivation d’apprendre, la détermination et la souplesse d’adaptation des immigrants qui leur permettent de se transformer en une valeur ajoutée pour la société québécoise.

La réalisation d’une recherche fondamentale (objet de mon diplôme de maîtrise en éducation) m’a permis d’analyser un important corpus de textes portant sur la francisation des immigrants adultes au Québec. Au niveau de la méthodologie, j’ai procédé à une analyse critique des textes sélectionnés (Van der Maren, 1996, 2003). Cette analyse a été rendue possible grâce à une grille de paramètres signifiants ressortis de la pluralité des discours énoncés.

L’apprentissage du FLS influence le processus d’installation et de sédentarisation des immigrants au Québec. Cet état de fait résulte du croisement de plusieurs facteurs, dont les processus d’apprentissage et d’acquisition (Defays, 2003), les itinéraires acquisitionnels (Bartning et Sclyter, 2004), ainsi que la spécificité de l’andragogie (Mucchielli, 2006). L’intégration des immigrants adultes réside également dans leur désir inassouvi de parfaire leurs compétences linguistiques et professionnelles.

 Les résultats de ma recherche insistent sur le rôle de l’apprentissage du FLS par les adultes allophones dans le but de soutenir leur motivation à améliorer leur statut dans notre société.

Le Club des Débrouillards est un programme d’animation scientifique offert aux jeunes québécois de 6 à 12 ans. Il est subventionné par le gouvernement provincial depuis 30 ans dans l’espoir de donner aux enfants le gout des sciences et de favoriser la relève scientifique. En dépit de la grande popularité de ce programme, peu d’études ont cherché à mesurer ses bénéfices ou à comprendre ses mécanismes et conditions d’efficacité.

L’objectif de la recherche est triple: 1)Évaluer si la participation d’enfants du 3e cycle du primaire à des animations scientifiques influence leur motivation envers les sciences; 2)Explorer par quels mécanismes ces influences opèrent; 3)Explorer comment certains facteurs  modulent les effets de la participation à ces animations.

32 classes de 3e cycle primaire provenant de 4 régions du Québec participent à l’étude. Ces classes ont été assignées aléatoirement à 4 conditions d’animation (participer à 3, 2, 1 ou 0 animation scientifique) qui ont lieu pendant l’hiver 2013-2014. Avant, pendant et après ces animations, enfants, animateurs et enseignants complètent des questionnaires qui permettront de mesurer les effets, mécanismes et conditions d’efficacité du programme. La collecte de données est présentement en cours. Des résultats pourront être présentés au printemps 2014. 

À terme,  des améliorations au programme pourront être proposées pour permettre de mieux réaliser la mission pour laquelle il est subventionné: donner le gout des sciences aux jeunes.

Combinée à la Conception Universelle de l’Apprentissage (CUA), la ludification peut fournir une approche globale pour engager les apprenants tout en répondant à leurs besoins. Cependant, la grande disponibilité des éléments du jeu empêche les enseignants et les concepteurs pédagogiques de mieux sélectionner ceux qui peuvent rendre l’apprentissage plus accessible. De plus, peu d’études ont exploré les éléments ludiques susceptibles de consolider les principes de la CUA pour améliorer l’apprentissage tout en prenant en compte de manière proactive la diversité des élèves. En se basant sur une analyse approfondie de la littérature, l'objectif de cette étude est de suggérer des lignes directrices qui évaluent les éléments de jeu pouvant être employés dans les activités d'apprentissage pour soutenir les principes de la CUA, et fournit des stratégies gagnantes pour qu’ils soient utilisés efficacement pour répondre aux besoins des apprenants. Nous soutenons que certains éléments de la ludification améliorent l'application de la CUA en fournissant aux utilisateurs de multiples moyens d'engagement, de représentation, d'action et d'expression pour optimiser leur apprentissage. Nos lignes directrices proposées permettront aux parties prenantes d’acquérir une compréhension fondamentale des éléments ludiques qui peuvent les aider à mettre en oeuvre des stratégies universelles dans leurs pratiques pédagogiques pour mieux stimuler le potentiel de l'apprentissage des apprenants.

La pédagogie explicite est considérée comme une pratique pédagogique efficace où le contenu d’enseignement est judicieusement structuré et imposé à toute la classe. Cependant, la pédagogie inversée semble inverser les rôles. Elle impose que l’essentiel de la partie magistrale de l’enseignement soit fait par les apprenants sous forme de travaux hors classe. Des recherches scientifiques montrent que la pédagogie explicite permet la réussite du plus grand nombre d’apprenants. La pédagogie inversée, quant à elle, a un effet positif sur la motivation des apprenants. L’enseignant doit-il absolument faire un choix entre la pédagogie explicite et la pédagogie inversée ?

Au travers d’une méthodologie d’analyse documentaire, une approche pédagogique hybride « explicite-inverse » est proposée. Une expérimentation a été faite en contexte béninois : mobilisation des élèves, gestion de l’hétérogénéité des groupes, adéquation à des classes pléthoriques, utilisation des technologies, pédagogie axée sur la réussite, évaluation continue de la progression des apprentissages. L’étude menée est de type quasi expérimental comportant un devis avec groupes expérimental et témoin. Les résultats ayant trait à la couverture du curriculum et au rendement des élèves sont rapportés.

Cette communication présentera le résultat des analyses des recherches publiées dans les articles scientifiques au cours de la dernière décennie sur les visées et les champs d’intérêt en éducation à la santé dans les milieux scolaires. Par visées on sous-entend les justifications incluant entre autres les enjeux, les finalités et les objectifs d’apprentissages énoncés au regard de l’éducation à la santé (Hasni, 2010). Les champs d’intérêt sont en lien avec les objectifs des travaux de recherche ainsi que les types d’analyses mobilisées pour l’atteinte de ces objectifs, incluant notamment les cadres méthodologiques. Les articles retenus ont été rendus publics dans la banque de données ERIC de 2000 à 2016. Ces articles ont été examinés à l’aide d’une grille d’analyse développée et utilisée dans le cadre des travaux de recherche, déjà publiée, sur l’éducation à la santé à l’école secondaire au Québec (Benabdallah, Hasni, et Dumais, 2013). Les résultats présentés d’un côté le rôle à accomplir par les enseignants en classe ainsi que les difficultés et les facteurs susceptibles d’influencer leurs pratiques. De l’autre, les interventions en éducation à la santé facilitant le changement de comportements et des habitudes de vie. La discussion sera sur les contributions, et les zones d’ombres, des recherches en éducation à la santé, en particulier, dans le milieu scolaire ainsi que les pistes de recherches pertinentes à explorer.

Les apprentissages réclament que l’enseignant, dans le cadre transdisciplinaire de la bivalence, de mettre en œuvre le concept de trajection afin que les élèves construisent des liens entre les disciplines. Qu’est-ce qui fait que la trajection se trouve au cœur d’une démarche transdisciplinaire pour la construction de savoirs sans frontières dans des situations d’enseignement ainsi que pour la production de savoirs scientifiques ?

Après avoir définit la trajection et la transdisciplinarité dans la pratique de l’enseignement et de la transmission des savoirs, nous exposons la méthode employée pour démontrer notre proposition. Une grille d’analyse des attitudes des enseignants, dans le primaire et dans des centres de formation d’apprentis, fondée sur les spécificités de la trajection a été élaborée pour étudier les actes éducatifs. Au regard des traits, des particularités et des obligations des différentes fonctions nous avons extrait les caractéristiques qui positionnent la trajection au cœur de la transdisciplinarité. Ces éléments, de nature sémiotique, attestent que la trajection tient un rôle d’articulation et de dynamique à tout acte d’enseignement tout particulièrement au contact de diverses disciplines.

Conscientiser la trajection dans la structuration des apprentissages renforce l’ouverture transdisciplinaire nécessaire à la production de savoirs sans frontières.

 

Mots clefs : apprentissage, éducation, enseignement, transdisciplinarité, trajection, savoirs

Dans cette présentation, nous développons une analyse documentaire sur
l’identité de la technologie au sein d’une discipline appelée science et technologie
au secondaire.Au Québec et ailleurs, les nouveaux programmes d’enseignement secondaire
réservent une place importante à l’enseignement de la technologie. En effet, la
récente réforme scolaire fait de la technologie une composante importante (MELS, 2004). Cette nouvelle
discipline, intégrée aux sciences, a donné naissance à une nouvelle réalité. Ceci a créé des défis pour le curriculum, les éditeurs de programmes, les gestionnaires et les enseignants.

Le chevauchement de science et de technologie complique la tâche des enseignants de cette discipline,
surtout ceux qui n’ont pas suivi aucune formation de base en technologie.

Les résultats provisoires, de cette étude, permettent de faire certains constats.  À titre d’exemple, suite à l’analyse de quelques écrits scientifiques, nous avons dégagé quatre considérations dominantes telles que 1) le courant idéaliste qui
considère que la technologie est une science appliquée; 2) le courant démarcationiste qui considère que la technologie est la science sont indépendantes; 3) le courant matérialiste qui considère que la technologie existe bien avant la
science et elle précède la science, et 4) le courant interactionniste qui considère que la technologie et la science sont en mutuelle interaction 

Cette contribution s’inscrit dans le domaine de la didactique de l’écrit et s’intéresse aux difficultés rencontrées par les étudiants allophones sur leurs pratiques d’écriture d'essai argumenté. L'essai argumenté est un genre discursif auquel les étudiants sont confrontés à l’université, dans les cours de FLE et lors des évaluations. Comme les exigences universitaires diffèrent d’une culture à l’autre, ce travail est parfois difficile pour des étudiants internationaux non habitués à ce type d’écrit universitaire parfois identifié comme étant typiquement français.

La problématique interroge les difficultés déclarées par ces étudiants lors de la rédaction d'essais et constatées dans leurs productions. S'appuyant sur une enquête et sur des analyses de copies, cette recherche s’attache essentiellement aux aspects méthodologiques, linguistiques et culturels de la question.

La méthodologie adoptée repose sur :

un questionnaire renseigné par 60 étudiants internationaux :

des entretiens semi-directifs,

des analyses de productions d'essais argumentés.

L‘analyse de contenu met en évidence les obstacles rencontrés par les étudiants lors de l' écriture d’essais, leurs représentations des écrits réussis et leur rapport à la norme.

Des pistes d’intervention didactique sont ensuite proposées en vue d’une aide à la rédaction d'essais argumentés.

Les programmes d’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC) ont pour but de tirer l’intérêt des étudiants à l’égard de la recherche dès le début de leur formation universitaire. Plusieurs études analysent l’efficacité de ces PIRPC (Sadler et Mckinney 2010, Wilson et al. 2018, etc.) et elles démontrent que les étudiants impliqués dans la recherche au premier cycle sont plus probable de poursuivre, et de réussir, des études supérieures.

 

Dans un premier temps, nous présenterons l’évolution du PIRPC au Faculté Saint-Jean qui continue à permettre aux étudiants de vivre une expérience de recherche en contexte francophone. Par la suite, nous partagerons les résultats d’un projet de recherche qui vise à explorer la pédagogie du programme.  Une collecte de données qualitative est effectuée à l’aide de sondages et d’entretiens avec des étudiants et des chercheurs-superviseurs, ainsi qu'une analyse des rapports de recherche soumis par les boursiers à la fin de leurs projets. Nos résultats préliminaires ont mis l'accent sur la communication et collaboration non seulement entre la faculté et l'étudiant, mais aussi entre les étudiants participant au PIRPC. Notre proposition de présentation pour l'ACFAS a donc un double objectif: partager les leçons apprises jusqu'à présent dans le programme, ainsi qu'ouvrir un dialogue sur l'avenir de la recherche au premier cycle. Nous espérons approfondir les connaissances de ces programmes et de l'avenir de la recherche francophone au Canada.

L’enseignement de l’univers social (US) au premier cycle du primaire se fait par le biais de l’initiation à une compétence unique. Pourtant, celle-ci n’est pas incluse dans la grille-horaire de ce niveau (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, MELS, 2006). Peu de temps est donc consacré à son développement au profit des matières évaluées, telles que le français et les mathématiques. Cette lacune compromet le développement des compétences en US, dont la maîtrise de la notion de temps (Poyet, 2009) – notion également cruciale pour comprendre les relations causales dans le récit (Makdissi et Boisclair, 2010). Dans le cadre d’une recherche-action, j’ai cherché à développer et expérimenter un dispositif didactique en US impliquant l’histoire orale familiale afin d’évaluer l’influence d’une telle approche sur le développement de la notion de temps chez les élèves du 1er cycle du primaire.

Le but de cette communication est de présenter le projet dans son ensemble ainsi que les résultats finaux qui en sont ressortis. J’exposerai d’abord les différentes réflexions derrière la planification du dispositif, et présenterai une brève description du déroulement du projet. Ensuite, je mettrai l'accent sur les résultats. Ceux-ci proviennent principalement des entretiens avec l'enseignante participante et les élèves ainsi que des productions de ces derniers. Enfin, je proposerai des pistes d’applications possibles dans d’autres contextes.

Problématique

Depuis les dernières décennies, le taux de décrochage en Abitibi-Témiscamingue est un phénomène préoccupant. Une analyse approfondie des taux de réussite aux épreuves ministérielles permet de dégager que c’est sur le plan de la compétence à utiliser un raisonnement mathématique que les résultats des élèves témiscabitibiens sont les plus faibles (MELS, 2014). Parmi les activités qui permettent de développer cette compétence, l’enseignement et l’apprentissage par le biais de la pédagogie par le jeu semblent constituer une approche pédagogique à privilégier.

Objet de recherche

L’objet principal de ce projet consiste à évaluer les effets de la pratique de jeux de société en milieu scolaire, sollicitant des habiletés de mathématiques, sur deux indicateurs de la réussite éducative, soit : le rendement en résolution de problèmes et la motivation scolaire.

Méthodologie et résultats préliminaires

Afin de répondre à cet objectif, un devis quantitatif prétest-posttest avec groupe témoin a été mis en œuvre. Les résultats démontrent que la pratique scolaire des jeux de société permet de développer les habiletés en résolution de problèmes des élèves témiscabitibiens. Un effet particulier est dégagé pour la résolution de problèmes additifs. De plus, un effet sur la motivation extrinsèque des filles témiscabitibiennes est relevé.