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 La recherche vise à  analyser la manière dont ces élèves s’engagent dans la situation,  son exploration et les difficultés rencontrées. Quatre critères ont servi de fondement aux choix de ces situations : des situations non marquées scolairement, l'élève peut s'engager et envisager une réponse, le choix de différents types de SP susceptibles de favoriser un engagement différent, le contexte auquel réfère la SP. L’expérimentation a impliqué 8 élèves de secondaire 1 sur 6 mois L’approche utilisée, le Teaching Experiment, a permis une étude approfondie du processus de résolution des SP par ces élèves en leur accordant une autonomie dans l’explicitation de leur point de vue. Quelques résultats sur l'analyse d’une situation-recherche : peut-on paver n’importe quel carré avec des dominos? (Grenier et Payan, 1998). Ils portent sur l'engagement des élèves et leurs conjectures. Ils s’engagent dans la situation bien que la forme d’engagement varie d’un élève à un autre: une exploration plus longue pour certains, une anticipation rapide pour d'autres. Pour 5 élèves le matériel est essentiel; 3 élèves se servent du matériel et s’en détachent; 7 élèves font appel aux notions de parité et d’imparité et formulent: nombre pair ça va marcher, nombre impair ça ne marchera pas; 4 élèves la formulent par rapport à la parité (nombre de cases sur un côté, relativement à la dimension linéaire du carré) et comptage par deux; 3 autres élèves s’appuient sur le calcul du nombre de cases au complet.

Objet

Dans cette présentation, nous aborderons le sujet des difficultés d'apprentissage en mathématiques.  En fait, par ce projet, nous explorerons la portée des différentes disciplines ayant traité de cette thématique.

Problématique

Selon le MELS (2003),  il est recommandé d'intervenir auprès des difficultés d'apprentissage en adaptation l'intervention aux caractéristiques spécifiques à l'élève.  Cette vision de l'intervention réfère aux fondements des sciences cognitives.  Par ailleurs, pour expliquer les difficultés d'apprentissage en mathématiques, il est proposé d'utiliser un cadre explicatif relevant de la didactique, et ce, afin de considérer les particularités du système éducatif.  L'objet de cette recherche consiste à jeter un regard critique sur la portée de chacun de ces cadres explicatifs des difficultés d'apprentissage.

Méthodologie

Afin de répondre à cet objectif, nous avons utilisé un devis méthodologique mixte.  Dans un premier temps, nous avons observé l'influence des caractéristiques de l'élève (élèves à risque, TDA/H) sur le rendement à résoudre des problèmes mathématiques.  Puis, nous avons exploré l'influence de la structure du problème et de l'appartenance à une classe sur le rendement à résoudre des problèmes.

Résultats

Les résultats démontrent que les caractériques de l'élève influencent peu le rendement en mathémtiques.  Par ailleurs, la structure du problème expliquerait une grande part des difficultés en mathématiques. 

 

Notre recherche porte sur la transition secondaire-collégial dans les cours de français, particulièrement sur les situations d’enseignement et d’apprentissage en lecture littéraire qui sont vécues par les élèves du secondaire et par les étudiants du collégial. Les difficultés récurrentes vécues par les adolescents lors de cette transition constituent un défi pour les individus et pour les institutions d’enseignement, l’une étant associée à la scolarité obligatoire, l’autre faisant partie de l’enseignement supérieur. Pour les élèves, le changement dans le type d’enseignement de la littérature implique une mobilisation autonome de différentes ressources, notamment émotionnelles et cognitives, ce qui représente souvent un défi d’adaptation. De plus, cette transition scolaire est simultanée au passage de l’adolescence, souvent vécue en famille à la maison, à l’âge adulte marqué par une plus grande indépendance. Ces différents facteurs ont nécessairement une influence sur la façon qu’ont les individus de réaliser la lecture littéraire. Afin d’analyser ce phénomène, nous procédons à une enquête auprès d’élèves de 5e secondaire et d’étudiants de première année du collégial, qui sont directement confrontés au phénomène de transition. Le traitement et l’analyse des représentations d’apprenants favorise la prévention des difficultés reliées aux méthodes pédagogiques, aux ressources d’accompagnement ainsi qu’à une harmonisation des pratiques didactiques du secondaire et du collégial.

Les étudiants en sciences infirmières ont de la difficulté à faire des liens logiques entre les concepts cliniques appris en classe. Cette communication orale porte sur l'explicitation d'un projet de recherche visant l’acquisition et le développement des compétences professionnelles dans le domaine infirmier par l’entremise d’un environnement virtuel de travail (EVT).

Ce projet vise à évaluer un dispositif technologique distant de soutien à la formation. Il s'agit ici d'une mise à l'épreuve systématique et réflexive d'un outil pédagogique chez des étudiants au premier cycle universitaire en sciences infirmières avec constitution d’un groupe contrôle. Cette recherche doctorale de type quasi-expérimental impliquera le recours à une méthodologie mixte privilégiant la synergie entre l’analyse de données quantitatives et l’analyse de données qualitatives. Les données issues du questionnaire seront traitées selon des modèles multidimensionnels appropriés à l'analyse des variables quantitatives tandis que les données textuelles issues des verbatim d'entrevue seront traitées selon une approche d'analyse de contenu lexicométrique. 

L’originalité de cette recherche repose sur un double intérêt. Elle est stratégique au niveau de l’avancement technopédagogique en sciences infirmières, mais l’est aussi en ce qui concerne les apprentissages qui seront susceptibles d’être réalisés grâce à cet EVT ayant comme impact direct, l’amélioration de la qualité des soins.

Problématique

Depuis les dernières décennies, le taux de décrochage en Abitibi-Témiscamingue est un phénomène préoccupant. Une analyse approfondie des taux de réussite aux épreuves ministérielles permet de dégager que c’est sur le plan de la compétence à utiliser un raisonnement mathématique que les résultats des élèves témiscabitibiens sont les plus faibles (MELS, 2014). Parmi les activités qui permettent de développer cette compétence,  l’enseignement et l’apprentissage par le biais de la pédagogie par le jeu semblent constituer une approche pédagogique à privilégier.

 

Objet de recherche

L’objet principal de ce projet consiste à évaluer les effets de la pratique de jeux de société en milieu scolaire, sollicitant des habiletés de mathématiques, sur deux indicateurs de la réussite éducative des élèves, soit : le rendement en résolution de problèmes et la motivation scolaire.

 

Méthodologie et résultats préliminaires

Afin de répondre à cet objectif, un devis quantitatif prétest-posttest avec groupe témoin a été mis en œuvre. Les résultats démontrent que la pratique scolaire des jeux de société permet de développer les habiletés en résolution de problèmes des élèves témiscabitiens. Un effet particulier est dégagé pour la résolution de problèmes additifs. De plus, un effet sur la motivation extrinsèque des filles témiscabitibiennes est relevé.

Selon plusieurs auteurs (dont Stoddard, 2010), l’enseignement explicite de stratégies de critiques de documents historiques (écrits, artéfacts, images, sons, etc.) permet aux élèves d’apprendre à réfléchir aux discours sur le passé, à les examiner, à les remettre en question et à en débattre en classe et hors de la classe. Cela stimulerait leur capacité́ d’agir délibérément à propos aussi bien des objets de consommation produits par l’industrie des médias de masse que d’un enjeu socioéconomique ou sociopolitique.

L’objectif de cette communication est de faire l’état de la question. Nous avons examiné 300 articles publiés depuis 20 ans dans des revues savantes d’expression anglaise recensées par la base de données ERIC.

Au moyen d’une analyse de contenu, nous présentons les principaux résultats de recherches qualitatives, quasi expérimentales et expérimentales portant sur l’exercice de la pensée historienne, notamment dans les films de fiction, faisant participer deux types de sujets expérimentaux (des élèves du secondaire ou leurs enseignants).

Nous dégageons les implications de ces résultats pour les enseignants d’histoire qui voudraient aider leurs élèves à développer (et à employer) leur esprit critique lorsqu’ils consomment des films de fiction historique.

 

À travers notre recherche, nous souhaitons comprendre comment les systèmes de tutorat intelligents (ITS) peuvent être utilisés pour simuler un tutorat individuel à distance, et comment ils peuvent prendre des décisions sur le parcours d'apprentissage de l’élève ainsi que le contenu à sélectionner pour engager l'élève le long de son cheminement sur la plateforme d’apprentissage en ligne et permettre ainsi un enseignement équitable et diversifié. Nous essaierons aussi de vérifier si les systèmes intelligents peuvent faire partie des solutions apportées à la pénurie des enseignants que connait beaucoup de pays, notamment le Maroc.

Cette recherche a pour objectif de découvrir comment l’usage des tuteurs intelligents, peut offrir un enseignement-apprentissage équitable, et diversifié.

Pour répondre à cet objectif, une recension bibliographique des écrits scientifiques a tout d’abord permis de découvrir ce qui a été réalisé jusqu’à date dans le domaine de l’usage de l’intelligence artificielle dans l’enseignement à distance et a nous orienté vers la découverte du rôle des tuteurs intelligents (ITS) dans l’implantation d’un apprentissage adaptatif.

Lynch, M. (2019). 6 ways machine learning will revolutionize the education sector. The Tech Edvocate, Published March 6, 2019. https://thetechedvocate.org

UNESCO. (2019). Artificial intelligence in education: Challenges and opportunities for sustainable development. UNESCO Working Papers on Education Policy 07.

Le clavardage est un mode de communication particulièrement populaire chez les adolescents d’aujourd’hui. Par son intermédiaire, les jeunes transgressent les normes de la langue française, puisqu’ils utilisent une langue codée qui diffère en de nombreux points du français conventionnel. Peu de recherches scientifiques ont été réalisées à ce jour sur l’incidence du clavardage sur le français écrit. Ainsi, la recherche abordée dans le cadre de cette communication a pour objectif de vérifier l’influence du clavardage sur la maîtrise du français écrit d’élèves du premier cycle du secondaire.

 

Quelques recherches sur le phénomène seront d’abord brièvement présentées, de même que les caractéristiques de la langue codée. La méthodologie et les résultats de la recherche seront ensuite explicités. L’hypothèse émise est que le clavardage a une influence défavorable sur la maîtrise du français écrit des élèves du premier cycle du secondaire. Afin de la vérifier, les erreurs de français associées au clavardage ont été liées par des tests statistiques à l’âge de début du clavardage, au temps hebdomadaire consacré au clavardage et au fait que l’élève clavarde ou non. Au final, les résultats ont démontré que le clavardage n’a pas d’influence défavorable sur la maîtrise du français écrit des élèves de ce niveau. L’inquiétude quant à l’impact de ce média sur la langue écrite n’ayant plus lieu d’être, ce constat ouvre ainsi la voie au clavardage pédagogique.

 



La production orthographique dépend, selon la théorie capacitaire (McCutchen, 1996), de la maîtrise du geste graphomoteur (Pontart et al., 2013). Cette recherche vise à déterminer si la longueur d’un mot peut, en entraînant une charge mentale plus élevée en mémoire de travail, influencer la réussite et le décours temporel des traitements orthographiques. Trois tâches ont été réalisées par 69 élèves de 1re, 3e et 5e années du primaire sur une tablette à digitaliser, pilotée par le dispositif Eye and Pen (Alamargot et al., 2006) : le rappel écrit des lettres de l’alphabet, l’écriture du prénom, ainsi que la copie en rappel immédiat de 12 mots fréquents variant en longueur (4 vs. 8 lettres). Les résultats obtenus montrent que la production de mots longs entraîne une augmentation a) du temps d’encodage et de la durée d’exécution par lettre, quel que soit le niveau scolaire, et b) du nombre d’erreurs en 1re et 3e années. Ils montrent aussi l’existence d’une relation significative, plus forte pour les mots longs, entre la graphomotricité et a) le nombre d’erreurs en 1re et 3e années, b) la durée d’exécution par lettre en 3e année, et c) le temps d’encodage en 5e année. Ces résultats, discutés selon le modèle d’automatisation des connaissances d’Anderson (1983), révèlent l’influence du coût graphomoteur, lié au nombre de lettres à programmer et à transcrire, et du poids des habiletés graphomotrices sur les traitements orthographiques.

 

 

De nombreuses études ont mis en évidence les corrélations
positives entre les habiletés musicales et les habiletés de lecture des jeunes
apprenants du primaire. La nature de ce lien reste toutefois à définir avec
plus de clarté puisque les résultats des études expérimentales ou quasi expérimentales
recensées sont divergents. Notre étude, qui employait un design quasi
expérimental, a permis de comparer les effets de deux programmes sur les
habiletés de lecture d’élèves de 2e année du primaire au Québec. En tout,
94 participants provenant de 5 classes différentes ont participé à l’étude en
formant le groupe « lecture seulement » (n = 44), le groupe « lecture-musique »
(n = 34) et le groupe contrôle (n = 16). Tous les participants ont été
prétestés et post-testés en lecture à l’aide de mesures évaluatives normées (K-ABC,
N-EEL, Vitesse en lecture). Des
échantillons aléatoires ont ensuite été prélevés dans chacune des conditions
afin de comparer trois groupes équivalents. L’analyse des résultats (SPSS)  indique qu’un enseignement musical, intégré à
un enseignement de la lecture en classe, contribuerait à diversifier positivement
les approches d’enseignement à mettre en place au début du primaire. Ces
résultats, qui seront présentés en lien avec la problématique et la
méthodologie, contribuent à la fois à enrichir les pratiques didactiques en
lecture au début du primaire et à combler un vide sur cette question dans un
contexte majoritairement francophone. 

Cette recherche conduite auprès d’étudiants universitaires âgés de 18 à 22 ans. Ces étudiants qui apprennent le français dans un cadre spécifique « langue de spécialité » se heurtent généralement à des difficultés de compréhension de textes de spécialité en FLE, à cause principalement du lexique et de la syntaxe non maîtrisés. L’automatisation relative au traitement de la structure de surface en langue FLE/FLS n’est pas complètement acquise par rapport à la langue maternelle (Lapara, 1993 ; Marin, 2007). Le but de la recherche en cours est d’étudier l’effet des connecteurs « adversatifs» selon le modèle d’intégration (Just & Millis, 1995) sur la compréhension d’un texte scientifique et, plus précisément, sur l’activité de hiérarchisation et de sélection des informations en fonction de leur importance relative. Les résultats s’interprètent par le fait que la présence des connecteurs «adversatifs »lors de la relecture, conduit les participants contextuellement à effectuer de nouvelles inférences¹à propos des informations absentes du contenu textuel (Moeschler, 2002). La présente recherche a été réalisée dans une optique didactique  dans le but d’améliorer l’apprentissage du Français en Lsp², et par conséquent, elle contribue, d’une part, à développer une didactique du FOU, qui permet de concevoir des aides et des stratégies d’apprentissage efficace au service de l’étudiant, d’autre part, à amener les étudiants à mieux comprendre les textes en question.

 

Plusieurs recherches décrivent la qualité des textes écrits par les élèves québécois (p. ex. DIEPE, 1995; MELS, 2012); parallèlement, plusieurs recherches (p. ex. Chartrand et Lord, 2010, 2013; DIEPE, 1995; Lusignan et coll., 1996) dressent le portrait des pratiques (observées et déclarées) des enseignant.e.s de français du secondaire québécois, sans décrire leurs liens avec la qualité des textes des élèves. Pour identifier les stratégies pédagogiques (Messier, 2014) utilisées par les enseignant.e.s de français du secondaire en classe de français, langue d’enseignement, qui développent la compétence scripturale (Reuter, 2000) de leurs élèves, nous avons observé six enseignantes de français d’expérience du secondaire pendant trois mois et avons décrit la qualité des textes (n=200) écrits en classe par leurs élèves. Dans cette communication, nous nous attardons spécifiquement aux stratégies pédagogiques que nous avons observées en classe, que nous analysons au moyen d'un synopsis (Blaser, 2007) et d'une grille d'analyse qui repose sur le répertoire de stratégies pédagogiques pouvant être utilisées pour développer la compétence scripturale au secondaire (Marcotte, 2017; à paraitre), sur différents modèles de l'apprentissage et sur différents modèles du processus d'écriture. Nous concluons en présentant certains liens entre ces pratiques observées en contexte écologique et la qualité des textes des élèves.

PROBLÉMATIQUE.

Une étude randomisée a démontré que les habiletés spatiales n’ont pas été améliorées par un cours de dessin d’observation. Le but était de vérifier l’hypothèse que les habiletés spatiales sont améliorées par l’addition de dessins d’images transformées par le cerveau (e.g. dessins imaginaires de coupes transverses et de synthèse) à un cours de dessin d’observation.

MÉTHODE.  

Une étude randomisée a été administrée à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke à 31 élèves. Les participants ont été soumis à une épreuve psychométrique quantitative en habiletés spatiales (Tests de rotation mentale redessinés de Vandenberg et Kuse) avant et après un cours de dessin distribué à temps plein sur une semaine. Le test de Wilcoxon a été utilisé pour comparer les groupes.

RÉSULTATS.

La différence de changement dans la mesure quantitative des habiletés spatiales avant et après le cours de dessin entre les groupes expérimental (n=16 élèves) et témoin (n=15) n’a pas été statistiquement significative en utilisant le Test de rotation mentale A en deux dimensions [5,13±3,95 (moyenne±écart-type) vs 4,27±2,34, respectivement; p=0,44] et le Test de rotation mentale C en trois dimensions [5,69±5,08 vs 4,53±2,50, respectivement;  p=0,56].

CONCLUSION.

La mesure quantitative des habiletés spatiales n’a pas été améliorée par l’addition de dessins d’images transformées à un cours de dessin d’observation. La distribution sur une semaine du cours pourrait expliquer les résultats.   

Au tournant des années 2000, un désir de renouveau pédagogique amène le ministère de l’Éducation du Québec à revoir ses programmes ministériels (2006; 2009) et à leur apporter plusieurs modifications de taille. Appuyé par les recherches sur le sujet, ce dernier accorde, dans ses écrits, une place enviable au développement du vocabulaire (Graves, 1986; Mel’cuk et Polguère, 2007). Néanmoins, la réalité dans les écoles primaires au Québec est toute autre, alors qu’il est formellement peu enseigné en classe (Anctil, Singcaster et Tardif, 2018), et ce, malgré le fait que les enseignants dressent d’année en année un portrait lacunaire du bagage lexical de leurs élèves à tous les niveaux scolaires confondus (Grossmann, 2011). Dans la plupart des cas, cela s’explique par le fait que les enseignants ont besoin d’être outillés.

Cette recherche vise alors à présenter les dispositifs et les pratiques mobilisés par deux enseignantes expertes qui utilisent la littérature jeunesse afin de favoriser le développement du vocabulaire d’élèves du 1er cycle du primaire. Il s’agit de résultats tirés de notre recherche descriptive (Cuerrier, 2019) qui repose sur le modèle multiagenda de Bucheton et Soulé (2009). Ces résultats peuvent fournir un point d’ancrage à certains enseignants qui souhaitent réaliser un enseignement formel du vocabulaire en classe, mais qui se sentent peu outillés pour le faire.

L’intégrité universitaire repose sur des valeurs, dont l’honnêteté et la responsabilité (ICAI, 2021), qui guident les pratiques adoptées par les étudiant·es pour rédiger leurs travaux universitaires. Cependant, il arrive que ces dernières omettent de mentionner leurs sources en citant ou en paraphrasant (Childers et Bruton, 2016). Ce problème est exacerbé par la tendance des jeunes à « copier-coller » des informations provenant de l’Internet (Rinck et Mansour, 2014). Ces mauvaises pratiques constituent du « plagiat », c’est-à-dire l’appropriation des idées ou du travail d’un·e autre auteur·e sans reconnaître sa contribution originale (Simonnot, 2014).

Dans le cadre d’un partenariat international sur la prévention du plagiat qui implique plus de 30 universités au Canada, aux États-Unis et en Europe, nous avons fait transmis un questionnaire à 978 professeur·es et 3 697 étudiant·s au baccalauréat. Parmi les questions posées, l’une d’entre elles visait à déterminer ce qui incite les étudiant·es à plagier dans leurs travaux. À ce sujet, plus d’une vingtaine d’incitatifs étaient proposés, en plus d’offrir la possibilité d’en ajouter. Les résultats démontrent que le manque d’organisation a une incidence prioritaire chez les étudiant·es, alors que pour les professeur·es ce serait la paresse qui pousserait les étudiant·es à plagier. Il existe aussi certaines différences régionales ayant motivé des suggestions d’explorations subséquentes dans un contexte d’études supérieures.

Le nombre des femmes qui ont immigré au Québec n’a cessé d’augmenter au fil du temps (Beaudoin, 2010 ). D’origine européenne avant les années 80, vers les années 2000,  des femmes de l’Asie, de l’Amérique et  de l’Afrique  s’établissent au Québec (Mongeau, Rose et Ste-Marie, 2007).

L’insertion sociale d’un immigrant est un processus d’adaptation à la fois culturel et identitaire (Valderrama-Benitez, 2007). Au Québec, l’apprentissage du français fait partie de ce processus d’intégration pour les immigrants permanents qui n’ont pas le français comme langue maternelle.

 

Des études ont montré l’existence de lien entre la maîtrise du français chez les femmes immigrantes et leur situation économique (Conseil du statut de la femme, 2005; Mongeau, Pinsonneault et Rose, 2007). Or, aucune étude n’a été effectuée avec ces dernières pour les maintenir en apprentissage du français.

 

À travers les travaux sur la motivation et la perspective d’avenir (Nuttin, 1985); le projet (Boutinet, 1998),  la socialisation langagière (Ochs et Schieffelin, 1984) et la trajectoire (Jeanneret, 2010), notre recherche vise à décrire et à comprendre la trajectoire d’apprentissage du français des femmes immigrantes dans les cours de francisation.

 

À partir de huit études des cas (Collerette, 2004), les outils de collecte de données sont un récit de pratique, un journal et une entrevue (Perregaux , 2007). Les données recueillies permettraient de dégager des typologies de trajectoires d’apprentissage du français.

 

Plus du tiers des étudiants du collégial n’obtiennent pas leur diplôme dans le temps prescrit (Dion-Viens, 2017) ou quittent les études avant son obtention (MELS, 2010). Des théories portant sur l’abandon et la persévérance dans les études suggèrent la performance scolaire comme un facteur explicatif (Dion, 2006). De plus, des écrits scientifiques soulignent que l’estime de soi (Murray & Kennedy-Lightsey, 2013) et le sentiment d’autoefficacité scolaire (Bandura, 2007) pourraient influencer les comportements des étudiants. L’objectif de l’étude consiste donc à évaluer les relations entre l’estime de soi, le sentiment d’autoefficacité scolaire et la performance dans les études de collégiens. Deux cent soixante-dix-huit (278) étudiants provenant de trois collèges participent à l’étude. Le Profil des Perceptions de Soi à l’Adolescence (PPSA, Bouffard et al., 2002) et une dimension du Self-Efficacy Questionnaire for Adolescent (SEQ-A, Suldo & Shaffer, 2007) mesurent respectivement l’estime de soi et le sentiment d’autoefficacité scolaire alors que la cote R indique la performance dans les études. Les résultats présentent des relations positives entre la performance dans les études et trois des neuf dimensions de l’estime de soi (corrélations variant de .17 à .43). De plus, ils montrent une relation (r = .48, p < .01) entre le sentiment d’autoefficacité scolaire et la performance. Ces résultats seront discutés à la lumière des théories sous-jacentes.

Des lacunes à propos d'attitudes professionnelles ont été observées chez plusieurs stagiaires du programme de Commercialisation du Collège Laflèche. Plusieurs collèges semblent vivre une telle réalité. Des difficultés sont aussi rencontrées quant à l'enseignement d'attitudes professionnelles. Même si des modèles existent à ce propos, plusieurs professeurs se sentent peu à l'aise avec ce type d'enseignement.

Dans le cadre de notre essai professionnel, déposé en août 2017, nous avons conçu une activité d'enseignement d'attitudes professionnelles pour le programme de Commercialisation de la mode du Collège Laflèche. Nous avons par la suite bonifié cette activité en l’insérant dans une démarche d’enseignement d’attitudes professionnelles. Bien que l'enseignement d'attitudes professionnelles se fasse habituellement de façon indirecte, notre démarche met de l'avant un enseignement direct et explicite auprès des étudiantes et des étudiants. Nous avons par la suite expérimenté et évalué cette démarche dans le cadre d’un projet PREP subventionné par l'ACPQ.

Les résultats sont concluants. Nous voyons une amélioration des comportements de la plupart des étudiants ciblés en lien avec les attitudes professionnelles enseignées, évaluations à l'appui.

Nous considérons que le partage de nos résultats et de notre démarche d'enseignement pourra profiter à plusieurs professeurs qui enseignent aux études supérieures.

L’utilisation d’un outil d’enregistrement intrusif tel qu’une caméra pose la question du type de participation des sujets filmés à la recherche (Mohl, 2011) et des conséquences de cette participation dans la production des connaissances (Lallier, 2011). Dans le souci de garder une distance critique vis-à-vis de l’utilisation de la caméra lors de notre recueil de données, nous posons la question des avantages et des limites de l’approche ethnographique filmée dans le cadre de notre recherche. Celle-ci consistait en une étude de cas portant sur les liens entre la relation maître-élève (RME) (Riley, 2011 et Pianta, 1999) et les transformations de l’expérience scolaire d’adolescents à risque de décrocher de l’école et de leurs deux enseignantes exclusives. Les processus par lesquels la RME agit sur l’expérience scolaire, les modalités par lesquelles la RME peut contrecarrer des influences extrascolaires et les conditions que l’école peut mettre en place pour faciliter des transformations durables de l’expérience scolaire étaient analysés. L’originalité de cette communication est de questionner le potentiel de créativité qu’apporte la contrainte de la caméra dans le design d’une recherche qui touche la logique de subjectivation des sujets (Dubet, 1996), une logique justement mobilisée par le fait même d’être filmé.

Les guides portant sur les fondements et utilisation des approches qualitatives de recherche foisonnent : on y apprend comment faire selon les disciplines d’élection, les riches traditions interprétatives et les critères d’excellence et de scientificité.  Toutefois, dans un contexte d’enseignement, où trouver des pistes pour comprendre comment les étudiants s’initient et intègrent ces savoir-faire?  On retrouve, certes, des récits de recherche à postériori mais ceux-ci ne nous informent guère sur l’articulation des défis de l’épistémologie sous-jacente à la pensée qualitative au moment même de  son apprentissage méthodologique. La présentation envisagée présentera comment une trentaine d’apprenants ont documenté, à la faveur de leur journal réflexif, le cheminement qu’ils ont parcouru en situation d’apprentissage méthodologique en éducation. Ce cheminement sera interprété à l’aide de catégories issues des processus mêmes de l’analyse qualitative, à savoir les manières de découper l’objet, de le caractériser, de le hiérarchiser, de s’y positionner, de l’inscrire dans l’écriture, de le contextualiser et d’y découvrir la valeur.  La connaissance issue d’une telle interprétation pourra servir à une compréhension plus détaillée des défis que ces opérations posent à l’exercice de la pensée qualitative et à des interventions plus pointues en matière d’apprentissage méthodologique.

Lavoie, Lévesque et Marin (2011) affirment que certains élèves ont un tel retard en écriture qu’ils ne peuvent réussir leur passage au secondaire. Comme ce retard arrive rarement à être rattrapé plus tard dans la scolarité (Graham et al., 2012), il faut agir dès le primaire.

Inspiré par l’activité Lire comme un écrivain (Griffith, 2010) et se basant sur l’album Tiroir secrets, le projet de recherche, mené par Ophélie Tremblay et al., a demandé à 80 élèves du 2e et du 3e cycle d’écrire un texte, qui s’intitulait Dans le tiroir de l’écrivain. Ce texte a été écrit une 1re fois en septembre 2017 et une 2e fois en juin 2018. L’analyse, qui se fera cet hiver, servira entre autres à noter si les écrits des élèves évoluent sur le plan du littéraire et de la posture d’auteur.

Les recherches existantes sur le sujet comportaient de faibles corpus de textes, ainsi que quelques échanges entre les élèves et les enseignants (Tauveron et Sève, 2005). Or, peut-on penser une analyse systématique de l’écriture littéraire et de la posture d’auteur ?

Ces éléments semblent lacunaires dans la littérature scientifique, c’est pourquoi, lors de cette communication, nous présenterons des grilles d’analyse, conçues grâce à une approche inductive, ainsi que des extraits de textes d’élèves pour appuyer celles-ci. Le début de notre recherche a déjà vu naitre de nouveaux critères d’analyse.

 

Nous menons une étude doctorale visant à évaluer les incidences d’une séquence pédagogique en grammaire (complément du nom) sur l’apprentissage des notions qu'il sous-tend et son impact dans le développement de la compétence « savoir écrire », selon des approches pédagogiques inductives et déductives.

Par notre étude, inscrite dans le cadre d'une action concertée du FQRSC, nous nous interrogeons quant à l'efficience (ratio réussite-ressources) des deux approches sur des élèves de 1re secondaire, vu le déclin du taux de réussite entre l'épreuve ministérielle de 6e année du primaire et celle de 2e secondaire, en particulier en ce qui concerne les critères grammaticaux. La recension des écrits fournit des résultats mitigés.

L'apprentissage se mesurera donc selon l'appropriation des savoirs déclaratifs et procéduraux reliés au complément du nom (caractéristiques morphologiques, sémantiques et syntaxiques), mais nous avons aussi vérifié son apport à la compétence scripturale. L'approche inductive, impliquant une phase d'observation préalablement au dévoilement de la règle, et l'approche déductive, impliquant une présentation de la règle suivie d'une phase d'exercisation par l'élève, est notre variable indépendante.  

Notre étude de méthodologie mixte, menée auprès d'un échantillon de 250 élèves, implique des données quantitatives recueillies grâce à des questionnaires et des rédactions pré-tests et post-tests, et des entrevues menées auprès d'élèves. Ces résultats seront présentés.



La pandémie actuelle a exacerbé l’urgence d’utiliser les technologies numériques (TN) dans les enseignements. Pour le travail social, leur utilisation est critiquée, car le virtuel semble incompatible avec l’aspect pratique et humain de la discipline. Certains contestent la qualité des apprentissages faits par les étudiants. La TN se veut-elle une valeur ajoutée à l’acquisition de compétences d’intervention et d’un développement d’un sentiment de compétence chez les étudiants ? Quelles perceptions ont-ils de l’utilisation des TN dans leur expérience académique ? Une recherche novatrice a été développée afin d’explorer la perception d’étudiants sur l’utilisation des TN dans l’enseignement des techniques d’intervention en travail social. Ses hypothèses vont à l’effet que l’utilisation de la TN serait plus efficace pour favoriser les apprentissages et qu’elle augmenterait le sentiment de compétence s’apparentant au sentiment d’autoefficacité personnelle de Bandura. Au moyen d’une recherche mixte, deux groupes d’étudiants ont été interrogés (formule d’enseignement traditionnelle ou formule d’enseignement s’appuyant sur la technologie numérique) au moyen de mesures quantitatives avant-après (en début et fin de session) et d’une discussion de groupe. Cette présentation vise à discuter les résultats d’une recherche exposant la différence entre ces deux méthodes d’enseignement quant au développement des savoirs, des compétences et de la pratique en intervention en travail social.

 

Cette communication, qui fait suite à un travail présenté lors du 89e Congrès de l'Acfas, a pour objectif de présenter certains résultats définitifs d'un projet de recherche doctorale s'intéressant au curriculum et à son implantation en milieu universitaire. Comme le suggèrent divers auteurs, le curriculum, en tant qu'outil d'orientation de l'action pédagogique revêt des réalités diverses relatives notamment à l'intention d'instruire et à la mise en œuvre de l'instruction elle-même (Demeuse et Strauven, 2006, Perrenoud, 1993). 

L'objectif de recherche, ici abordé, a justement trait à la compréhension et interprétation de professeurs universitaires vis-à-vis de la proposition curriculaire de type intégré d'une université mexicaine, la Benemrita Universidad Autonome de Puebla (BUAP). Cette proposition curriculaire visant à favoriser l'intégration des acquis s'appuie sur un dispositif constitué, notamment, de cours destinés à apprendre aux étudiants à intégrer des acquis. Or, qu'en est-il de cette intention? De quelle manière les professeurs comprennent l'intégration des acquis et  organisent leurs plans d'action pédagogique en vue de la favoriser? Pour répondre à ces questionnements, une étude de cas a été menée auprès de professeurs chargés de ces cours. Nous nous attachons, dans le cadre de cette communication, à présenter les résultats issus de l'analyse thématique de données recueillies à travers trois entrevues de groupes appartenant à trois programmes d'études différents.

Des études révèlent que les élèves issus de milieux défavorisés rencontrent des difficultés dans la discipline français (Ministère de l’Éducation du Québec, 2005; Conseil Supérieur de l’Éducation, 2016). Selon plusieurs chercheurs, ces jeunes démontrent une maitrise moins assurée de certaines notions grammaticales, si bien que, dès leur entrée au secondaire, des acquis du primaire ne sont pas encore consolidés (Manesse & Bégin, 2009; Totereau, Brissaud, Reilhac & Bosse, 2013). C’est le cas de l’accord sujet-verbe, qui constitue un nœud de difficulté pour les élèves de milieux défavorisés en transition du primaire vers le secondaire (Totereau et al., 2013). Or, ces travaux ne nous donnent pas accès aux représentations grammaticales sur le verbe de ces élèves, alors que la conception d’interventions didactiques adaptées à leurs besoins réels repose sur ces représentations.

Cette communication rendra compte d’une recherche descriptive qualitative poursuivant l’objectif de décrire les représentations grammaticales sur le verbe d’élèves issus de milieux défavorisés en transition primaire-secondaire. Pour atteindre cet objectif, une dictée diagnostique et un test de connaissances grammaticales ont été administrés à seize élèves de milieux défavorisés de première secondaire. Des entretiens métagraphiques ont également été menés auprès d’eux. Nous exposerons donc les résultats obtenus grâce à l’analyse des données langagières issues de ces outils.