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Coordonné par Catherine Girard, d'Isabelle Laforest-Lapointe et de Félix Mathieu, le dossier La relève pense le Québec d’après-COVID-19 a été publié initialement dans le journal La Presse.

Le rythme de travail demandé aux chercheuses et chercheurs n’est justement possible que parce qu’il y a tout un système qui les appuie : des capacités technologiques, des fonds subventionnaires, des centres de recherche ou encore des établissements d’enseignement supérieur, qui sont ici le premier lieu de la recherche publique.

Nous avons demandé à des chercheurs venus de différents horizons des sciences sociales et humaines de nous donner la mesure de ce qui attend le Québec dans un avenir rapproché.

Les causes de l’accroissement de la solitude sont multiples; le mode de vie urbain basé sur des interactions marchandes est un facteur déterminant.

La science est au cœur de la solution à la pandémie de la COVID-19, tant en termes de recherche d’un vaccin que de politiques de santé publique.

...à l'avenir, la bioéthique devrait porter davantage attention au contexte plus large dans lequel s'inscrivent les soins de santé; les défis éthiques liés à la santé ne commencent pas lorsque nous sommes malades et avons besoin de soins médicaux.

Au-delà du rôle des municipalités, plusieurs analystes arguent que la collaboration entre les acteurs concernés est un ingrédient essentiel à la réponse aux besoins complexes des populations vulnérables : elle permet une meilleure gestion des interdépendances.

Gérer les finances publiques de l’après-COVID sera un défi. En dépit du soutien massif de l’État pour les individus et les entreprises pendant la crise, le Québec devra affronter une importante récession.

Je rêve d’un Québec où malgré le vent, la pluie, la neige ou le confinement, les personnes de tous âges pourrons pratiquer religieusement leur routine d’activité physique quotidienne à partir de chez eux.

Malgré l’appétit raisonnable pour les retombées à court terme, nos ambitions sociales et économiques requièrent aussi d’investir dans le long labeur de la recherche et dans les innovations qu’elle rend possibles.

...la COVID-19 est là pour des mois si ce n’est des années, et si la santé publique peut s’appuyer sur un mode d’emploi détaillé et bien rodé de la gestion de crise, il n’existe rien sur la gestion des crises qui s’éternisent.

Le risque est grand qu’au lendemain de la crise, les autorités cessent de voir, d’entendre et de parler des conditions de vie inacceptables des pauvres, des exclus et des marginalisés et que le premier ministre cesse de s’indigner face aux « histoires qui sont inacceptables au Québec » comme celle « des gens qui n’auraient pas d’argent pour nourrir leur famille ».