Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
COVIDLa présente publication [PDF] regroupe d’abord deux initiatives distinctes mais complémentaires, respectivement coordonnées par Guy Laforest, École nationale d’administration publique, et Jean-Philippe Warren (Université Concordia) – Penser l’après COVID-19 – et par Catherine Girard, Université du Québec à Chicoutimi, Isabelle Laforest-Lapointe, Université Sherbrooke, et Félix Mathieu, Université du Québec à Montréal – La relève du Québec pense l’après-COVID-19. À ces initiatives sont venues se greffer des textes issus du réseau collégial, rassemblés et préparés par Johanne Lebel, Acfas. La publication de ces 33 textes a été rendue possible grâce à la collaboration de l’Acfas et du quotidien La Presse+.

Introduction de la publication

Le présent recueil thématique convie les lecteurs et lectrices à une série de réflexions en vue de penser l’après la COVID-19, et tout particulièrement au Québec. Foncièrement multidisciplinaire, puisant dans les sciences tant naturelles, humaines que sociales, signé par des chercheur-se-s établis et issus de la relève, provenant tant du milieu universitaire que du milieu collégial et de la société civile, le recueil entend faire la démonstration que l’expertise scientifique est plus que jamais nécessaire pour faire face, de manière créative, voire audacieuse, aux défis de l’heure.

Afin que notre société se relève plus forte encore de la présente crise, les chantiers de réflexions sont, bien sûr, multiples. Cette série de textes brefs jette un éclairage stimulant sur quelques thématiques, toutes importantes. C’est ainsi que sont abordées des questions qui vont du vivre-ensemble à la transition écologique, de la modélisation mathématique aux dynamiques intergouvernementales, et des inégalités socioéconomiques à la justice intergénérationnelle. Nous sommes toutefois bien conscients de n’avoir pu couvrir tous les enjeux, et encore moins d’avoir pu répondre à toutes les questions.

À la mi-mars 2020, devant l’ampleur de la pandémie, les autorités publiques ont mis le Québec, comme l’ensemble de la planète, « sur pause ». Depuis, la notion de distanciation sociale s’est introduite, parmi bien d’autres, dans la psyché comme dans la pratique des citoyennes et citoyens. Les conséquences du Grand confinement (« Great Lockdown ») ne sont donc pas que strictement sanitaires et économiques : au contraire, elles touchent à l’ensemble des aspects de la vie en société, des relations familiales aux habitudes de vie, en passant par les arts et l’identité.

Il est manifeste que nous vivons en ce moment une crise sans précédent. Comme d’autres événements marquants ayant scandé l’histoire, nous avons aujourd’hui l’impression de vivre une rupture sociale, comme si plus rien ne devait être jamais comme avant. Si la prudence invite à éviter les hyperboles dans l’analyse des impacts de la crise sanitaire actuelle, on ne risque guère de se tromper en qualifiant la présente pandémie de la COVID-19 de moment de (re) fondation. Pour le Québec, par exemple, au slogan « Maîtres chez nous! », nous pouvons ajouter maintenant à notre lexique commun « Ça va bien aller! »

Mais si Renée Claude, tragiquement emportée par le coronavirus COVID-19, en mai 2020, pouvait chanter dans la joie « c’est le début d’un temps nouveau » pour célébrer une époque pleine de promesses, nous sentons que nous devons, pour notre part, nous préparer à des jours difficiles, ou à tout le moins très incertains. Pour faire en sorte que le « temps nouveau » qui commence sous nos yeux soit meilleur que celui que nous quittons, nous aurons besoin, d’une part, d’un immense effort collectif. Il faudra aussi, d’autre part, donner aux faits objectifs, aux données probantes, au discours critique, à la réflexion détachée et rationnelle, la place qui leur revient.

Nous espérons que le présent recueil saura convaincre de la nécessité de cette double exigence, tout en nourrissant un dialogue avec les lectrices et les lecteurs de tout horizon.

« Pour faire en sorte que le "temps nouveau" qui commence sous nos yeux soit meilleur que celui que nous quittons, nous aurons besoin, d’une part, d’un immense effort collectif. Il faudra aussi, d’autre part, donner aux faits objectifs, aux données probantes, au discours critique, à la réflexion détachée et rationnelle, la place qui leur revient. »

Documents utiles

  • Collectif sous la direction de Catherine Girard, Guy Laforest, Isabelle Laforest-Lapointe, Félix Mathieu et Jean-Philippe Warren

Vous aimez cet article?

Soutenez l’importance de la recherche en devenant membre de l’Acfas.

Devenir membre Logo de l'Acfas stylisé

Commentaires