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Face aux approches biomédicales standardisées, culturellement réductrices et imposées de manière verticale qui prédominent dans les systèmes de santé publique, un nombre croissant de voix critiques appellent à la décolonisation des politiques de santé publique qui ont historiquement marginalisé les pratiques alternatives en matière de santé et de bien-être des populations (Cevallos et Amores, 2009; Deloach et Swaroop, 2014; Kirmayer et al., 2014; Greenwood, 2018; Affun-Adegbulu et Adegbulu, 2020; Abadia-Barrero, 2023; Pemunta et Tabenyang, 2023; Ridde et al., 2023; Ssennyonjo et al., 2023).
Il est difficile de faire de la recherche en sciences sociales sans se référer au concept de groupe. Plusieurs études récentes visent précisément à démontrer que des changements au niveau de la groupalité ont des répercussions au niveau individuel. La question se pose de savoir quelles précautions doit prendre le chercheur ou la chercheuse en science sociale lorsqu’il ou elle veut généraliser à l’ensemble d’un groupe (national, culturel, ethnique, etc.). Par exemple, peut-on attribuer une agentivité à un groupe? Peut-on lui attribuer des intérêts, une volonté ou une mémoire?
Une ère de questionnement quant aux différents enjeux de la gestion du personnel de la sécurité publique préoccupe les organismes de ce secteur. À titre d’exemple, considérant les exigences physiques et mentales de ces professions, de quel type de soutien ces travailleurs ont-ils besoin ? Ou encore, considérant les problèmes de recrutement et les enjeux particuliers de ces professions à risque, comment pouvons-nous augmenter l’attraction et le taux de rétention du personnel de la sécurité publique ?
Le contexte dans lequel le secteur financier évolue actuellement est complexe. Une vision multidisciplinaire (les relations clients, la gestion du capital humain, l’excellence opérationnelle) est requise afin de comprendre ce contexte. Le colloque sera une occasion de réunir des chercheurs de différentes disciplines en gestion afin d’aborder des thèmes importants qui font partie de l’actualité et de l’avenir du secteur financier.
Les tribunaux constituent une institution centrale depuis la différenciation des sphères sociales dans la modernité. En retour, l’autonomisation graduelle résultant de ce processus a induit une ambivalence croissante de l’institution judiciaire. D’un côté, les tribunaux ont été érigés en temples de la Justice, et les magistrats en gardiens du pouvoir de dire le Juste.
Au Québec, la pratique de l’organisation communautaire a produit dans les 50 dernières années tout un corpus de connaissances (Bourque et al., 2007; Lavoie et Panet-Raymond, 2014). Celles-ci ont largement été influencées par certaines réalités historiques nationales liées à la formation et à la transformation de l’État social et à l’évolution de ses rapports avec les mouvements sociaux, en particulier avec les groupes communautaires. Cette imbrication a procuré une certaine vitalité aux savoirs dans le domaine, qui conserve malgré tout quelques zones d’ombre importantes.
Avec la disponibilité croissante de données administratives et des médias sociaux, les sources de données de recherche en dynamique des populations se sont diversifiées au cours de la dernière décennie. L’arrivée de ces nouvelles données soulève des enjeux pour toute la recherche quantitative en sciences sociales et de la santé. En effet, si ces données offrent de nouvelles perspectives d’analyse, elles ne sont pas pour autant une panacée et leur utilisation est contrainte par des facteurs d’ordre autant conceptuel que méthodologique.
Le contrôle de ce qui est acceptable ou admissible dans la sphère politique a de lourdes conséquences sur la vie démocratique de toute société, sur le dynamisme des groupes qui souhaitent y prendre part, de même que sur la mise en visibilité des problèmes sociaux. Pourtant, la notion de profilage politique a une histoire somme toute récente au Québec. Elle a été développée grâce aux démarches de groupes politiques ayant vécu un traitement asymétrique basé sur des stéréotypes (Goyette, Bellot et Sylvestre, 2014).
Ce colloque entend aborder principalement les récents développements et les sujets émergents en matière de gouvernance d’entreprise, de développement durable (DD) et de responsabilité sociale des entreprises (RSE). La RSE connaît depuis quelques années un fort engouement alors qu’elle était souvent ignorée et mal comprise des entreprises. Le concept de RSE est fréquemment présenté comme l’application des principes du développement durable dans les stratégies d’entreprise.
Les systèmes d’intelligence artificielle (IA), malgré les bénéfices potentiels qu’ils peuvent apporter en santé, comme l’amélioration des diagnostics, la réduction des temps d’attente et l’assistance aux professionnels de la santé, ne sont pas sans enjeux. L’un des défis les plus discutés est la difficulté d’expliquer par quels processus les modèles d’IA génèrent leurs résultats. Plus ces systèmes deviennent complexes, moins il est évident d’expliquer la manière dont ils arrivent à une conclusion quelconque.
Dans une perspective comparative dans l'espace francophone, ce colloque entend analyser en quoi les pratiques de formation en travail social sont « impactées » et comment elles se positionnent face aux transformations des professionnalisations du travail social.
Concept multidimensionnel, la santé psychologique au travail (SPT) est associée à des bénéfices de plusieurs ordres : personnels (bien-être physique et mental), professionnels (comportements citoyens, performance) et sociétaux (santé des populations et des communautés, attraction et rétention du personnel).
Ce colloque propose de penser le concept d’autonomie de l’action communautaire au moyen de l’analyse des formes, concrètes et tangibles, de l’autonomie de l’action communautaire, et ce, en interrogeant par des exemples les conditions de son autonomie politique, de financement, d’alliance, de fondements, de pratiques et de gestion.
Au Québec et en France comme dans l’ensemble de l’Amérique et de l’Europe francophones, l’analyse sociohistorique et la sociologie historique sont parfois exclues du champ sociologique. Or, la distribution des frontières comme l’attribution des étiquettes disciplinaires ne s’équivalent pas nécessairement d’un espace francophone à l’autre.
Le tourisme est un secteur d’activité crucial pour de nombreux pays. Il génère de l’argent neuf dans l’économie et contribue à la création d’emplois. Bien qu’on enregistre depuis un moment une hausse mondiale des voyages, qui devrait se poursuivre un bon nombre d’années, des phénomènes nouveaux changent la donne pour les acteurs touristiques et remettent en question plusieurs pratiques.
La plupart des États africains ont ratifié les instruments législatifs en faveur des droits des femmes. Pourtant le fossé entre les normes adoptées et leur application est patent, l’accès à la justice restant très aléatoire. D’une part, les facteurs socioéconomiques et les lourdeurs socioculturelles jouent un rôle dissuasif. D’autre part, les dysfonctionnements des institutions judiciaires ne font que renforcer l’image d’une justice lointaine et inaccessible. Par conséquent, le droit reste méconnu et peu mobilisé par les femmes.
Au cours de deux dernières décennies, dans un contexte de flexibilité de l’organisation du travail, les agences de travail temporaire, appelées aussi agences de placement de personnel, ont acquis une importance accrue dans le processus d’accès à l’emploi. De nombreux demandeurs de travail, au sein desquels les jeunes sont surreprésentés, trouvent un emploi par l’entremise d’une agence.
Le colloque Jean-Charles Bonenfant et l’« esprit » de la Confédération vise à rendre hommage, de manière dialogique et critique, à ce pionnier de l’étude des institutions politiques et à favoriser la diffusion de son œuvre. Ce titre, qui n’est pas sans rappeler l’« esprit des lois » de Montesquieu, réfère à l’article qu’il a publié en 1963 dans la Revue d’histoire de l’Amérique française, soit « L’esprit de 1867 », dans lequel il a réfléchi sur les ambitions et les objectifs des Pères de la Confédération.
Dès la fin des années 1990, les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers (LGBTQ+) ont été parmi les premières à s’approprier Internet. Elles y ont rapidement créé des communautés de pairs pour socialiser et expérimenter avec leurs identités. Aujourd’hui, les plateformes numériques sont intégrées dans presque toutes les composantes de la vie des personnes LGBTQ+. Des plateformes numériques, comme Twitter et Instagram, jouent un rôle essentiel dans la socialisation LGBTQ+ et la mobilisation politique queer.
Les pratiques quotidiennes d’information et de communication impliquent l’usage de plus en plus fréquent de technologies et médias numériques, qu’il s’agisse de nous informer, de travailler, de consommer ou d’être en relation avec autrui. Le numérique, dont Internet et les médias sociaux constituent les manifestations les plus prégnantes dans nos modes de vie, se trouve ainsi étroitement imbriqué dans nos manières de vivre en société. 
Cœurs, emoji, « likes » sur Facebook et ailleurs. Les dispositifs numériques permettent à chacun d’énoncer ses émotions par des signes spécifiques s’inscrivant aujourd’hui dans nos échanges quotidiens (Allard, 2014). Les organisations et les marques ont su s’emparer de ce phénomène et s’appuient sur ces marqueurs émotionnels dans leurs communications en ligne. Si les plateformes dominantes du Web, ainsi que les discours propres aux professionnels du marketing et de la communication, emploient la notion d’« émotion », il convient de tracer ses limites.
Dans un contexte marqué par le désengagement financier de l’État dans les services sociaux et l’accroissement des inégalités, la lutte sur les terrains juridique et judiciaire est devenue un des moyens incontournables pour les individus et les groupes sociaux d’accéder notamment aux soins de santé, à un logement ou à un revenu minimum. Plusieurs auteurs s’entendent pour parler de « judiciarisation des questions sociales » qu’ils mettent en parallèle avec le « déclin du politique ».
Dans un contexte de mondialisation des activités économiques, les entreprises multinationales exercent une influence prépondérante, notamment par l’entremise de la chaîne d’approvisionnement. Les choix qu’elles font peuvent donner lieu à des conséquences importantes en matière de droits humains et de protection de l’environnement. Ainsi, le devoir de vigilance émerge comme un principe crucial visant à encadrer les activités des entreprises multinationales. Le colloque proposé s’articule autour de deux axes principaux.
Les recherches partenariales se distinguent des recherches traditionnelles en réunissant des représentants des milieux universitaires et des secteurs de la société civile, des organisations gouvernementales et du monde des affaires pour réaliser des projets de recherche et des activités de transfert de connaissances.
Ce colloque cherche à interroger le thème choisi par l’ACFAS pour son 87e congrès, soit le « dialogue savoirs-sociétés ». Plus particulièrement, il vise à en explorer deux facettes. La première concerne les dispositifs, entendus au sens d’un ensemble de techniques d’administration et de gouvernement de soi (Agamben, 2007), qui inscrivent le dialogue savoirs-sociétés dans les corps et les subjectivités.