Suite à l’évaluation du programme décennal de l’Éducation et de la Formation (PDEF) (2000-2010), un ensemble de critiques sont formulées à l’endroit de l’école sénégalaise. En réponse à ces critiques, le ministère de l’Éducation prend une série de mesures touchant autant les politiques éducatives et les finalités de l’éducation, que les programmes d’enseignement, l’organisation pédagogique et les pratiques des enseignants. Dans son (PAQUET, 2013-2025), le ministère annonce les grandes orientations pour améliorer le système.
Après 4 ans de mise en œuvre, les résultats des examens institutionnels sont faibles. Au baccalauréat, on a enregistré entre 2013 et 2016, respectivement (38,19%; 31,28%; 31,3% et 36,76%). Dans les mêmes périodes, ceux du Brevet de fin d’Études Moyennes sont respectivement (41, 2%; 42,25; 43,2% et 49,62%). Ce qui nous amène à nous interroger sur la façon dont la mise en œuvre du PAQUET a été faite selon la perception des acteurs. La perception a fait l'objet de plusieurs études en éducation et cette notion s'est accrue à partir des années 1980 (Schunk, Meece et Lawrence, 1992). Ces auteurs soulignent que la perception influence fortement la motivation des apprenants.
Cette étude de cas regroupant 20 lycées du Sénégal a permis de faire quatre constats majeurs dont les résultats sont en cours de validation.