La première section du présent article propose un aperçu de la pensée du Conseil sur le rôle de l’éducation dans le développement régional, auquel participent les universités. Elle se concentre sur trois publications qui en ont fait leur principal objet, en commençant par un avis de 1989, point de référence ultérieur. La deuxième section brosse un portrait d’enjeux auxquels ont fait face les universités de diverses régions entre 2000 et 2025, et de pistes de solution proposées par le Conseil.
[Les auteures de cet article remercient leurs collègues et la direction de ce numéro pour les commentaires reçus. N’ayant pas fait l’objet de délibérations et d’une adoption par les membres du Conseil, ce texte ne doit pas être considéré comme une de ses publications.]
Le développement intégral des collectivités et du Québec, indissociable de celui des personnes
Dans trois publications phares sur l’éducation dans les régions, publiées en 1989, 2003 et 2009, le Conseil réitère l’importance du développement intégral des personnes, des collectivités et du Québec, qui doit être poursuivi selon lui à tous les ordres d’enseignement1. Chacune transmet des messages spécifiques en réponse à des problématiques particulières à chaque époque. Les deux premières publications rappellent, de plus, l’évolution des politiques et des visions du gouvernement et de divers acteurs relatives au développement et aux régions. La troisième présente une analyse descriptive de la situation de l’éducation dans six régions.
En 1989, le Conseil constate l’émergence d’un « développement régional endogène ». Définie comme une « volonté des milieux locaux et régionaux d’assumer la responsabilité de leur développement […] sans négliger, pour autant, l’appui du pouvoir central »2, cette conception se distingue de l’approche centralisatrice du développement des régions et du Québec attribuée aux politiques et aux actions gouvernementales des années 1960.
Dans ce contexte, le Conseil invite à prendre conscience et à reconnaître le développement socioéconomique des régions comme une dimension de la mission éducative. Ce volet constitue selon lui un levier indispensable du développement intégral de la région, qui doit se faire aussi dans tous les domaines interreliés de la vie collective : économique, social, culturel, environnemental et politique. Les ministères concernés doivent reconnaître explicitement cette dimension, la financer suffisamment et, tout comme les établissements, s’engager à la mettre en œuvre de manière plus soutenue et systématique. Parallèlement, le Conseil recommande aux universités d’intensifier leurs recherches sur des problématiques régionales, en association avec des entreprises et des organismes de leur milieu, puis d’encourager et de soutenir leur personnel en ce sens.
En 2003, le Conseil publie un avis sur la contribution de l’éducation des adultes au développement local et régional, en se concentrant sur l’offre des commissions scolaires (CS), des collèges et des établissements d’enseignement universitaire.
En 2003, le Conseil publie un avis sur la contribution de l’éducation des adultes au développement local et régional, en se concentrant sur l’offre des commissions scolaires (CS), des collèges et des établissements d’enseignement universitaire3. Des éléments de la conjoncture l’y ont incité, comme la demande sociale en faveur d’une décentralisation gouvernementale ainsi que l’adoption de nouveaux encadrements4 liés au développement local et régional, la mondialisation plus marquée des échanges et une identité régionale plus affirmée. Depuis son avis de 1989, le Conseil considère que les trois ordres d’enseignement (CS, collégial et universitaire) ont globalement intégré la mission de développement économique. Il note aussi la participation active de leurs représentants aux événements et aux structures de concertation voués au développement local et régional.
Le Conseil estime toutefois que, sous l’influence des politiques et des mesures de développement des années précédentes, l’offre en éducation des adultes et en formation continue ne prend pas assez en considération l’ensemble des besoins éducatifs des personnes, dont l’accès au savoir et à la culture. Selon ses propres consultations, le développement de la main-d’œuvre et de son employabilité prédomine dans la détermination des orientations pour ces types de formation à des fins de développement régional, aux paliers locaux et régionaux. Les décisions des organismes gouvernementaux y sont considérées comme structurantes pour le réseau de l’éducation.
C’est pourquoi le Conseil réaffirme « l’importance d’une offre élargie de services éducatifs »5. L’une de ses recommandations s’adresse aux ministres concernés et aux établissements, pour qu’ils favorisent « l’expression de la demande de formation en ce sens », et qu’ils ajustent l’offre en fonction de cette demande5. Des orientations et d’autres recommandations concernent la gouvernance, le soutien des professeur·es d’université dans leurs contributions aux services à la communauté et à la formation continue, et la recherche sur ces thèmes.
En 2009, le Conseil fait de l’éducation en région éloignée le thème de son rapport sur l’état et les besoins de l’éducation.
En 2009, le Conseil fait de l’éducation en région éloignée le thème de son rapport sur l’état et les besoins de l’éducation. La baisse démographique, la dispersion géographique et la fragilité socioéconomique représentent des problématiques majeures à tous les ordres d’enseignement, lesquelles risquent de s’accentuer dans les années à venir. La diminution continue du nombre d’élèves et des effectifs étudiants constitue un défi central, en raison du « lien étroit qui existe entre la diminution des effectifs et l’accès aux ressources humaines, matérielles et financières, dans la mesure où celles-ci, pour l’essentiel, sont accordées en fonction du nombre d’élèves et d’étudiants »6.
Les quatre orientations que propose le Conseil visent à « renforcer la capacité du système d’éducation en région éloignée » et à « ouvrir la voie à des approches nouvelles » [9]. La première orientation concerne « l’accessibilité à des services éducatifs de qualité », ceux-ci devant être offerts le plus près possible des communautés. La seconde promeut l’harmonisation entre l’offre de formation et les besoins éducatifs des personnes. La troisième incite à « miser sur la concertation et la mobilisation au sein des communautés et dans les régions »7. La dernière, enfin, invite l’État et la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport « à adapter et à moduler les interventions gouvernementales en matière d’éducation pour qu’elles puissent prendre en considération les spécificités et les forces de chacune des régions »7. Il s’agit, en somme, de favoriser le plein développement des personnes et des régions, grâce à la mobilisation de tous les acteurs éducatifs et régionaux concernés.
Des universités dans leur région : enjeux et pistes de solution
Dans d’autres publications, le Conseil s’est préoccupé d’enjeux touchant avec plus d’intensité les universités situées hors d’un grand centre urbain, tels que le renouvellement du corps professoral, la baisse démographique et les écarts de scolarisation. Des mesures visant à accroître l’accessibilité des études dans les régions ont aussi fait l’objet d’analyses ciblées. Les sous-sections qui suivent en témoignent.
Renouvellement du corps professoral : un déséquilibre dans le recrutement
Au tournant des années 2000, les débats publics8 sur une pénurie anticipée de candidatures pour le renouvellement du corps professoral amènent le Conseil à se pencher sur la question. Le Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation publié en 2003 présente le résultat des consultations et d’études qu’il a menées dans le but d’éclairer les enjeux s’y rattachant9. Malgré un bilan globalement positif de la mobilité professionnelle et de la satisfaction des directeur·trices de département ou de leurs homologues à l’égard des candidatures reçues, le Conseil constate que les universités en région profitent peu du recrutement international. Celles-ci doivent également diminuer leurs exigences d’embauche dans des proportions plus importantes que celles des grands centres. Ce déséquilibre dans le recrutement s’inscrit dans une logique concurrentielle interétablissements, elle-même tributaire des ressources financières allouées par le gouvernement.
Pour le Conseil, l’État doit porter une attention particulière aux ressources dédiées aux universités en région, dans l’optique de soutenir leur effort de recrutement. À ses yeux, il en va de l’accroissement d’une expertise professorale de haut calibre, notamment dans des domaines de pointe, afin d’assurer la pérennité de la mission universitaire dans l’ensemble des universités québécoises.
Regards du Conseil sur deux moyens d’accroître l’accessibilité : la formation à distance et la délocalisation
La formation à distance, « qui défie les frontières territoriales »10, est considérée en 2001 comme une pratique en émergence. Pour le Conseil, elle constitue l’un des « terrains d’expérimentation prometteurs »11 dont l’État aurait tout intérêt à faciliter et à encourager l’implantation, notamment pour favoriser l’accès aux formations universitaires dans des régions où la population étudiante est davantage dispersée.
... [en 2015] le Conseil se penche sur les enjeux de qualité, de cohérence et d’efficience entourant le développement de la formation à distance.
Près de quinze ans plus tard, le Conseil (2015) se penche sur les enjeux de qualité, de cohérence et d’efficience entourant le développement de la formation à distance. Ses analyses se concentrent entre autres sur l’accessibilité des études et sur une offre de formation à distance qui va en s’élargissant. Sur le plan géographique, note-t-il, « cette dimension [l’accessibilité] revêt un intérêt certain, compte tenu de la dispersion de la population sur un large territoire et de l’enjeu que posent le maintien et le développement socioéconomique des régions »12. La flexibilité caractéristique de la formation à distance donnerait la possibilité aux étudiant·es de mieux conjuguer leurs contraintes personnelles, familiales et professionnelles, une posture reprise en 2025. Malgré cet aspect positif, le Conseil met en lumière le fait qu’une formation à distance alliant accessibilité, qualité et viabilité requiert des investissements majeurs en termes d’infrastructures et de ressources internes. Il pointe également l’accès inégal à des services Internet de qualité dans certaines régions.
Aux yeux du Conseil, en plus de redéfinir les règles de financement pour répondre aux nouveaux besoins suscités par l’avancement de la technologie, le partage plus efficient d’expertises en la matière amoindrirait les dynamiques concurrentielles entre les universités et assurerait la cohérence de l’offre sur l’ensemble du territoire québécois.
[En 2021, le Conseil dit craindre] que le « recours excessif » [à la formation à distance ne] menace le rôle fondamental des établissements d’enseignement supérieur au sein de leur communauté, dans les régions situées hors des grands centres urbains.
En 2021, dans le contexte de la pandémie de COVID‑19, le Conseil constate que le développement rapide de l’enseignement à distance s’est accompagné d’une amélioration des conditions matérielles de l’enseignement et de l’apprentissage en ligne. Il craint toutefois que le « recours excessif » à ce mode de formation menace le rôle fondamental des établissements d’enseignement supérieur au sein de leur communauté, dans les régions situées hors des grands centres urbains13. Un rapport de 2025 portant sur la formation à distance au premier cycle révèle la croissance exponentielle de cette dernière depuis le début des années 200014, tout en précisant que les données disponibles ne permettent pas de quantifier les formations offertes selon d’autres modes : synchrone, hybride, mixte, comodal15. Afin d’améliorer la visibilité et l’accessibilité de la formation à distance, le Conseil recommande de poursuivre les travaux entourant la création d’un répertoire commun des activités offertes à distance dans l’ensemble du réseau universitaire. Il invite aussi à tenir des consultations pour mieux cerner l’incidence de cette offre sur l’expérience étudiante.
Quant à la formation délocalisée, elle correspond au fait, pour un établissement d’enseignement, d’offrir l’ « un de ses programmes […] dans un autre site de formation »16. Les antennes universitaires ainsi développées peuvent favoriser l’accessibilité aux études. Cependant, le Conseil constate que ces antennes soulèvent des questionnements, notamment en raison de la concurrence qu’elles peuvent induire entre les universités et du fait qu’elles ne sont pas toujours mises sur pied en fonction d’un problème réel d’accessibilité observé dans un milieu17. En 2008, en l’absence de données sur leur développement, il évoque l’influence de plusieurs facteurs, notamment « le mode de financement des universités et la dynamique de concurrence entre établissements qui en résulte »18. Ses consultations montrent aussi que l’on s’interroge sur la qualité de la formation délocalisée de même que sur la cohérence et l’efficience de son développement, alors qu’il n’existe pas de mécanisme pour l’évaluer à l’échelle du réseau19.
Devant ces constats, le Conseil souligne la nécessité de mieux suivre le développement de la formation délocalisée sur tout le territoire du Québec, de mieux le planifier et de prévoir un mécanisme d’assurance-qualité à son égard, dont conviendraient une instance indépendante et les acteurs universitaires20.
Conclusion
Cet article a pour objectif de témoigner des contributions du Conseil aux réflexions et aux pistes d’action relatives à l’éducation et aux universités dans les régions. Au fil des ans, le Conseil a continué de promouvoir l’idée que le développement des collectivités dans toutes leurs dimensions demeure indissociable du développement des personnes. Les avenues proposées ont évolué selon les enjeux étudiés, le contexte, et les visions du développement et des régions.
Le Conseil a également axé des pans de ses analyses sur des problématiques vécues de façon particulière par les universités de certaines régions. Il s’est notamment penché sur le développement de la formation à distance et des antennes universitaires comme moyens d’améliorer l’accessibilité des études, tout en insistant sur l’importance, entre autres, d’une réflexion sur celles-ci et d’une planification d’ensemble à l’échelle du Québec.
De nouvelles analyses permettraient d’évaluer la portée des orientations et des recommandations du Conseil, notamment eu égard aux nouvelles réalités migratoires et aux difficultés exacerbées d’accès au logement pour les étudiant·es. Par exemple, quelle est l’incidence, aujourd’hui, de la formation à distance et de la formation délocalisée sur l’expérience étudiante, sur l’intégration socioprofessionnelle et sur les parcours des jeunes et des adultes dans les différentes régions?
Enfin, mentionnons que d’autres travaux du Conseil démontrent un souci pour le développement local et régional, dont son avis Pour une recherche universitaire diversifiée, reflet et moteur de la société21. Ce document souligne l’importance des collaborations interordres, de l’accès citoyen à la science et de la recherche sur des enjeux locaux. Il y a là matière à réflexion dans un contexte d’internationalisation de l’enseignement supérieur22.
- 1
CSE, Le développement socio-économique régional : un choix à raffermir en éducation, Sainte-Foy, Le Conseil, 1989, 58 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2021/05/50-0374-AV-developpement-socio-economique-regional.pdf ; CSE, « L’éducation en région éloignée : une responsabilité collective », Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2006-2008, Québec, Le Conseil, 2009, 123 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2009/03/50-0188-RF-education-region-eloignee-REBE-06-08.pdf ; CSE, L’éducation des adultes : partenaire du développement local et régional, Sainte-Foy, Le Conseil, 2003, 110 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/01/50-0442-AV-education-adultes-partenaire-developpement-local-regional.pdf.
- 2
CSE, Le développement socio-économique régional : un choix à raffermir en éducation, op. cit., p. 11‑12.
- 3
CSE, L’éducation des adultes : partenaire du développement local et régional, op. cit., p. 5.
- 4
Dont la Politique de soutien au développement local et régional, adoptée en 1997, et la Politique de la ruralité, adoptée en 2001. Des structures de concertation créées par celles-ci ont été abolies au milieu des années 2010 avec le transfert de responsabilités liées au développement des régions vers les municipalités. Pour une analyse des enjeux qui en découlent, voir par exemple : Dominic Foisy et Denis Bourque, « Municipalisation des politiques publiques au Québec et pratique de développement territorial intégré », dans Collège international des sciences territoriales (CIST), dir., CIST2018 - Représenter les territoires / Representing territories, Rouen, France, HAL open science, mars 2018, p. 77‑81, https://hal.science/hal-01854425/document.; Guy Chiasson et Anne Mévellec, « Les municipalités québécoises face au développement local : retour des instruments traditionnels? », dans Jean-Patrick Brady, dir., Introduction à la vie politique québécoise, Québec, Presses de l’Université Laval, 2019, p. 179‑214.
- 5a5b
CSE, L’éducation des adultes : partenaire du développement local et régional, op. cit., p. 61.
- 6
CSE, « L’éducation en région éloignée : une responsabilité collective », op. cit., p. 37.
- 7a7b
« L’éducation en région éloignée : une responsabilité collective », op. cit., p. 91.
- 8
Le Conseil base ses observations sur les écrits de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC), du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MRST) et d’entretiens auprès de divers groupes d’administrateurs universitaires québécois, dont les médias de l’époque se font également l’écho.
- 9
CSE, « Renouveler le corps professoral à l’université : des défis importants à mieux cerner », Rapport annuel sur l’état et les besoins de l’éducation 2002-2003, Sainte-Foy, Le Conseil, 2003, 115 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/01/50-0178-RF-renouveler-corps-professoral-universite-REBE-2002-2003.pdf.
- 10
CSE, « La gouverne de l’éducation : logique marchande ou processus politique ? », Rapport annuel sur l’état et les besoins de l’éducation 2000-2001, Sainte-Foy, Le Conseil, 2001, p. 45, https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/01/50-0174-RF-gouverne-education-REBE-2000-2001.pdf.
- 11
CSE, « La gouverne de l’éducation : logique marchande ou processus politique ? », op. cit., p. 70.
- 12
CSE, La formation à distance dans les universités québécoises : un potentiel à optimiser, Québec, Le Conseil, 2015, p. 19, https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2015/06/50-0486-AV-formation-distance-universites.pdf.
- 13
CSE, « Revenir à la normale? Surmonter les vulnérabilités du système éducatif face à la pandémie de COVID-19 », Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2020-2021, Québec, Le Conseil, 2021, p. 96, https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2021/11/50-0803-RF-covid-vulnerabilites-systeme-educatif.pdf.
- 14
Par exemple, selon les données recueillies auprès du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue offrait, en 2024-2025, 57 programmes de premier cycle entièrement à distance CSE, L’offre de la formation à distance et son incidence sur les étudiantes et les étudiants universitaires : un portrait à coconstruire, Québec, Le Conseil, 2025, p. 25, https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2025/02/50-0567-RA-FAD.pdf.
- 15
CSE, L’offre de la formation à distance et son incidence sur les étudiantes et les étudiants universitaires : un portrait à coconstruire, op. cit.
- 16
CSE, L’assurance qualité à l’enseignement universitaire : une conception à promouvoir et à mettre en œuvre, Québec, Le Conseil, 2012, p. 79, https://www.cse.gouv.qc.ca/publications/assurance-qualite-enseignement-universitaire50-0476/.
- 17
CSE, Des acquis à préserver et des défis à relever pour les universités québécoises, Québec, Le Conseil, 2008, 94 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/01/50-0462-AV-acquis-et-defis-universites.pdf.
- 18
CSE, Des acquis à préserver et des défis à relever pour les universités québécoises, op. cit., p. 61.
- 19
CSE, Parce que les façons de réaliser un projet d’études universitaires ont changé…, Québec, Le Conseil, 2013, 123 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2013/06/50-0480-AV-projet-detudes-universitaires.pdf ; CSE, Les réussites, les enjeux et les défis en matière de formation universitaire au Québec, Québec, Le Conseil, 2019, 217 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2019/12/50-0521-avis-reussites-enjeux-defis-universitaire-1.pdf.
- 20
CSE, Des acquis à préserver et des défis à relever pour les universités québécoises, op. cit. ; CSE, Les réussites, les enjeux et les défis en matière de formation universitaire au Québec, op. cit. ; CSE, L’assurance qualité à l’enseignement universitaire : une conception à promouvoir et à mettre en œuvre, op. cit.
- 21
CSE, Pour une recherche universitaire diversifiée, reflet et moteur de la société, Québec, Le Conseil, 2023, 202 p., https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2023/04/50-0559-AV-recherche-universitaire-diversifiee-1.pdf.
- 22
Nicole Lacasse, Olivier Bégin-Caouette et Martin Maltais, « L’internationalisation des universités québécoises : de société distincte à petit exportateur », dans Olivier Bégin-Caouette et al., dir., L’université au Québec : enjeux et défis, [s. l.], Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur l’enseignement supérieur, 2025, p. 767‑788.
- Mélanie Bédard et Maude Déry
Conseil supérieur de l’éducation
Mélanie Bédard est actuellement coordonnatrice de la Commission de l’enseignement secondaire du Conseil supérieur de l’éducation. Elle a également collaboré à des travaux de la Commission de l’enseignement et de la recherche universitaires. Titulaire d’un doctorat en sociologie, ses champs d'intérêt en recherche comprennent les politiques, les pratiques et la pensée éducatives, la pensée sociologique, ainsi que les significations, les valeurs, les aspirations et les idéaux dont elles sont porteuses.
Maude Déry a complété un doctorat en recherche-création portant sur la relation du peintre et du modèle dans le roman contemporain à l’Université Laval, où elle y a enseigné la création littéraire pendant plusieurs années. Son premier recueil de nouvelles, Sur le fil, est paru à l’automne 2013 aux éditions Triptyque et a été finaliste au Prix des lecteurs Radio-Canada 2014. Elle a également été lectrice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2018 et a été l’un des coups de cœur du comité de sélection du Prix de poésie Radio-Canada 2022 pour sa suite poétique Aimer ses monstres. Quelques récits, articles et nouvelles ont paru dans des revues savantes et littéraires, notamment Gazette des femmes, Moebius et XYZ. Entretemps, elle s’est spécialisée en transfert de connaissances au Conseil du statut de la femme. Elle occupe actuellement le poste d’agente de recherche au sein du Conseil supérieur de l’éducation et travaille sur les enjeux relatifs à l’enseignement et à la recherche universitaires.
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