Du 6 au 8 mars 2025, le campus de Lévis de l’UQAR accueillait un colloque d’envergure portant sur l’avenir des universités en région au Québec, initié par des professeurs de l’UQAR et de l’UQAC et organisé avec l’aide de plusieurs partenaires.

Ce texte propose un portrait statistique de la réalité des universités en région au Québec, à partir d'une liste d’affirmations fréquemment véhiculées, souvent associées à des mythes entourant ces établissements.

Les professeur·es doivent jouer la joute de la publication savante dans un environnement hautement concurrentiel; c’est là une exigence qui ne coïncide pas toujours avec la finalité d’agir sur le monde pour le transformer, ici et maintenant.

En ramenant à la surface des propos de Dumont formulés il y a plus d’un demi-siècle, l'objectif est « de se donner du champ » pour accueillir les diagnostics et les pistes de solution, alors que les contraintes qui pèsent sur le monde universitaire semblent quasi implacables.

Dès sa fondation en 1984, l'UQAT met en place une démarche de cogestion avec les communautés inuites de Puvirnituq et d’Ivujivik pour développer un programme de formation d’enseignant·es.

L’internationalisation produit également de nombreux effets structurants : nouveaux standards, programmes réorientés, priorités budgétaires ajustées, création de postes et adaptation des services.

Cette mise en contexte historique de la création des premières universités en région au Québec s’attarde aux facteurs qui ont guidé leur fondation; une prise de connaissance des principes instituants qui ont justifié leur ancrage territorial et leur raison d’être.

« Nous constatons qu’une hypertrophie de certaines missions périphériques de l’université s’installe au détriment des missions universitaires fondatrices que sont l’enseignement et la recherche ».

La montée de l’Intelligence artificielle pourrait accentuer cette dislocation entre discours vrai et discours constitué, et entraîner dès lors un affaiblissement de l’exercice et de la réception de l’activité scientifique des universités.

Mise en perspective historique de la façon dont les composantes de l’Université du Québec ont priorisé, ou non, les besoins particuliers de leurs étudiant·es à différents moments.

Cette réflexion s’inscrit dans un contexte de transformations profondes : changements démographiques, évolutions technologiques, pressions économiques et nécessité d’un ancrage régional renouvelé.

Cet essai brosse un portrait de l'approche expérientielle et de la place qu’elle occupe dans le milieu universitaire franco-canadien, tout en examinant l’intégration de cet apprentissage à partir d’un cas concret.