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Rémi Toupin, Université du Québec à Montréal

L'objectif de ma thèse de doctorat est de brosser le portrait Twitter de la participation des publics non scientifiques à la communication de contenus savants. Ce texte présente quelques résultats de mes recherches à propos de ceux et celles qui gazouillent les productions scientifiques relatives aux changements climatiques.

Toupin
@RemiToup, 107 Tweets346 abonnements, 132 abonnés

Les enjeux climatiques et environnementaux font partie des domaines de recherche où on en appelle à une mobilisation collective réunissant chercheur-e-s et citoyen-ne-s. Cet appel veut notamment sensibiliser les responsables politiques à l’importance de ces enjeux en proposant un ancrage basé sur l’engagement envers les savoirs scientifiques et envers une action climatique urgente1. L’étude de la circulation des articles scientifiques à propos des changements climatiques sur Twitter se veut une piste pour comprendre comment cet appel s’est concrétisé, notamment en caractérisant les publics qui se mobilisent autour de ces savoirs.

L'objectif de ma thèse de doctorat est de brosser le portrait Twitter de la participation des publics non scientifiques à la communication de contenus savants. Ce texte présente quelques résultats de mes recherches à propos de ceux et celles qui gazouillent les productions scientifiques relatives aux changements climatiques. On y constate entre autres la présence, en plus d’une majorité de scientifiques et de communicateur-trice-s, d’une part significative de membres de la société civile se présentant selon leurs activités personnelles, politiques ou professionnelles. Aussi, les données récoltées suggèrent un engagement significatif envers les productions savantes sur les changements climatiques, comparables à celui sur les productions en sciences de la santé (voir la figure 1).

Toupin Figure 1
Figure 1 : Les productions de recherche sur les changements climatiques de notre corpus ont suscité un engagement significatif par rapport aux publications d’autres disciplines indexées dans le Web of Science. L’axe des X représente la couverture Twitter (en %), soit la proportion d’articles qui ont été partagés au moins une fois sur Twitter, tandis que l’axe des Y représente l’intensité d’usager-ère-s, soit le nombre moyen de comptes uniques qui ont partagé un article tweeté. Les données du Web of Science sont tirées de Haustein, 2019.

Au-delà des altmétriques : construire des indicateurs qualitatifs

Les usages croissants des médias sociaux ont engendré de nouvelles opportunités de communication pour les acteur-trice-s de la recherche. Par exemple, une plateforme telle que Twitter permet aux scientifiques comme aux professionnel-le-s de la communication de rejoindre plus facilement toute une variété de publics : gestionnaires, professionnel-le-s, membres de la société civile, etc2. Ces nouveaux canaux peuvent également mener à des modèles de communication plus participatifs favorisant l’inclusion des usager-ère-s. En outre, la participation notable des scientifiques et la forte circulation des productions savantes sur ces plateformes, conjuguées à l'intérêt des responsables politiques qui réclament des données rendant compte de l’engagement public pour la science et la technologie, fournissent un contexte pour le développement d’indicateurs de l’impact sociétal de la recherche, soit les altmétriques3.

À l’instar de la recherche sur les citations en bibliométrie4, la production de ces indicateurs s’est initialement basée sur des mesures quantitatives reliées à l’utilisation des documents savants, par exemple le nombre de téléchargements ou le nombre de partages à travers des publications en ligne. Un volume important de recherches a porté sur Twitter en raison de son format orienté davantage vers la communication publique (Facebook ayant, par exemple, une dimension privée importante). En suivant les identifiants reliés aux articles scientifiques dans les tweets, comme l’URL (Uniform Ressource Locator) ou le DOI (Digital Object Identifier), il serait donc possible d’aller chercher des indicateurs qui documenteraient l’impact sociétal de la production savante. Toutefois, en raison du caractère hétérogène de la communication sur Twitter, il s’est avéré nécessaire d'aller au-delà des simples métriques et de faire appel à des approches plus qualitatives pour comprendre ce qui est réellement mesuré.

La résonance sociétale de la recherche

Les médias sociaux, comme Twitter, sont des modes de communication orientés vers le dialogue et la conversation. En ce sens, on aurait pu penser que ces plateformes auraient suscité un plus grand engagement du public autour des contenus qui y circulent, notamment les productions de recherche. Or, l'usage croissant des médias sociaux a surtout fait ressortir le flou qui existe autour de l’expertise et de la qualité de l’information dans la communication publique. Ce phénomène est exacerbé par les systèmes de recommandation, automatisés au moyen d'algorithmes, qui tendent à exposer les usager-ère-s à des contenus familiers ou à des personnes partageant les mêmes sensibilités, contribuant ainsi à créer des bulles informationnelles. Il en résulte une crainte de désinformation à travers certains contenus circulant sur ces plateformes, participant à l’appel adressé aux communicateur-trice-s et scientifiques en vue d’ investir ces espaces en tant que gardiens de l’information, à travers des initiatives comme le Détecteur de rumeurs de l’Agence Science-Presse, par exemple5. Les scientifiques et les professionnel-le-s de la communication sont également invité-e-s à partager leurs savoirs de manière plus transparente afin que les publics touchés puissent bien s’en approprier les différentes dimensions6.

Le corpus

Les tweets sont de courtes publications d’au plus 280 caractères pouvant inclure un ensemble d’informations, comme un mot-clic (#hashtag), des mentions (@mention) ou des URL. Il est aussi possible de repartager un tweet (retweet) et d’ajouter des éléments au contenu de repartage pour commenter la publication en question. Les tweets sont envoyés depuis des comptes d’usager représentant des individus, des institutions ou des comptes automatisés (robots). Les usager-ère-s sont invité-e-s à se décrire en rédigeant une courte biographie de 160 caractères associée à leur profil. D’autres métadonnées telles qu’une photo ou un avatar, le nombre d’abonné-e-s et le nombre d’abonnements complètent le portrait de base d’un profil d’usager de Twitter. Le profil peut également inclure un lien externe dirigé vers un site personnel ou institutionnel.

Pour cette recherche, nous avons constitué un corpus composé de 2 620 articles scientifiques ayant suscité 41 019 tweets, dont 23 079 retweets, par 21 965 usagers uniques. Ce corpus est basé sur les publications indexées dans le Web of Science (WoS), publiées en 2015 et 2016 et incluant les mots-clés « climate change », « global warming » et « IPCC ». Nous avons inclus uniquement les articles auxquels un DOI, un identifiant unique de l’article, est attaché. Le DOI est l’identifiant par lequel nous pouvons croiser les données du Web of Science avec celles rassemblées par Altmetric – un consortium dont l’objectif est de décompter les traces de circulation des articles à travers les métriques des médias sociaux – pour récolter les informations issues de Twitter, soit les données et métadonnées associées aux tweets et aux usagers-ère-s. Les années 2015 et 2016 sont les années les plus récentes pour lesquelles nous avons obtenu une information complète. Ce sont également les années charnières de l’Accord de Paris sur le climat, un événement significatif du point de vue de la communication scientifique et de l’engagement envers les changements climatiques. Par ailleurs, la collecte de données a porté sur des sous-éléments du titre des articles scientifiques, puisqu’il s’agit de l’élément le plus souvent tweeté, donc celui jouissant du plus de visibilité pour susciter l’engagement7. À noter que ce corpus ne vise pas à refléter l’ensemble de la recherche sur les changements climatiques, mais à former un échantillon des productions savantes les plus susceptibles d’être partagées sur Twitter. Les données récoltées suggèrent un engagement significatif envers les productions savantes sur les changements climatiques, comparables à celui envers les productions en sciences de la santé (voir la figure 1).

Les types d'usager-ère-s

Pour documenter les types d’usager-ère-s qui participent à la diffusion de la recherche sur les changements climatiques sur Twitter, nous avons analysé le texte descriptif du compte de chaque usager-ère de notre corpus en excluant ceux et celles dont le descriptif était vide ou rédigé dans une autre langue que le français et l’anglais. À partir d’une grille de mots-clés et d’expressions spécifiques, nous avons catégorisé les comptes selon sept grands types :

  1. Scientifique (« professeur à l’UQAM » ou « doctorant en sciences de l’environnement à l’ISE ») ;
  2. Communicateur-trice (« Je suis journaliste pour Radio-Canada » ou « Je blogue pour l’Agence Science-Presse »);
  3. Politique (« militant pour les causes environnementales » ou « député de la circonscription X ») ;
  4. Professionnel-le (« Je travaille pour la conservation de la faune en Afrique du Sud ») ;
  5. Personnel-le (« Je suis mère de deux enfants et j’aime mon chien ») ;
  6. Institutionnel (« Laboratoire de recherche sur le climat ») ;
  7. Éditeur (« Nature Climate Change »).

Nous avons aussi entrepris de documenter la présence de comptes automatisés (robots), lesquels jouent un rôle important sur Twitter8. Les descriptifs ont été catégorisés en sachant qu'ils peuvent inclure des expressions reliées à plusieurs des types analysés. L’ensemble des descriptifs a été codé par deux codeurs et l’accord entre observateur-trice-s a été mesuré au moyen du kappa de Cohen (κ = 0,62), indiquant un bon accord.

D'abord les acteurs de la recherche

Comme attendu, la majorité des usager-ère-s ayant partagé au moins une fois un article scientifique sur les changements climatiques sur Twitter sont issus du milieu universitaire (tableau 1; N = 6 753, dont 3 404 codés à au moins une autre catégorie). Ce constat a été validé pour d’autres champs de recherche et démontre qu’en dépit du caractère public de la communication sur Twitter, les conversations autour des articles scientifiques restent surtout l’apanage d’un milieu spécialisé. De même, les productions savantes sont rarement l’élément de base autour duquel sont mobilisés les acteur-trice-s hors du milieu académique – hormis pour quelques disciplines, majoritairement en sciences de la santé – où il y a un engagement des professionnel-le-s du milieu. La raison en est que ces documents restent peu accessibles à l’extérieur des cercles restreints au sein desquels ils sont produits, notamment à cause d’une barrière de frais ou d’un langage spécialisé peu familier. En ce sens, dans la majorité des cas, les productions savantes ne suscitent que peu d’engouement public sur Twitter.

Toupin tableau 1

Tableau 1 : Décompte des références à chaque catégorie en fonction des expressions mentionnées dans le descriptif Twitter en tenant compte d’une possible catégorisation multiple. Les cellules blanches indiquent le nombre total de références à chaque catégorie et les cellules gris pâle le nombre de références à deux catégories spécifiques. La colonne « Catégories uniques » indique le nombre de références codées à une seule catégorie, tandis que la ligne « Autres catégories » renvoie au nombre de références ayant une catégorisation multiple.

Dans le cas des changements climatiques, les principaux documents autour desquels s’organise la mobilisation citoyenne sont les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Quelques études de cas se sont penchées sur la couverture du cinquième rapport d’évaluation du GIEC sur Twitter. On y a constaté une communication significative par des membres de la société civile, suffisante pour réorienter les discours dominants autour de ce rapport (Newman, 2016; Pearce et coll., 2014). Même si les usagers ayant un rôle académique composent la majorité de notre corpus, il y a une participation significative des types « Personnel » (N = 4 842, dont 1 892 catégorisés uniquement à la catégorie) et « Professionnel » (N = 3 092, dont 866 catégorisés uniquement à la catégorie).

Documenter la participation politique et citoyenne

En dépit d’une communication majoritairement effectuée par les scientifiques eux-mêmes, nos résultats indiquent une participation significative des catégories « Politique » (N = 2 174, dont 348 codés uniquement à la catégorie, et 1 420 si l’on inclut les catégories « Personnel » et « Professionnel ») – majoritairement des militant-e-s, mais aussi des responsables politiques – et « Personnel » – c’est-à-dire des comptes qui se présentent à travers des marqueurs personnels comme les relations familiales ou des passe-temps – à la diffusion de la recherche sur les changements climatiques sur Twitter. Ces résultats démontrent une implication d’usager-ère-s extérieur-e-s à la communauté scientifique, possiblement en lien avec un engagement citoyen ou politique envers les enjeux climatiques. À cet égard, la participation citoyenne à la diffusion des productions savantes sur les changements climatiques est plus importante que ce qui a été traditionnellement observé pour d’autres disciplines scientifiques9. Nos résultats soutiennent également l’idée que l’engagement citoyen envers la recherche tend à être plus important là où les savoirs produits peuvent avoir une résonance sociale ou politique forte, comme c’est le cas des recherches qui portent sur les transformations environnementales ou les sciences de la santé.

Il faut toutefois souligner certaines limites de la méthode que nous avons employée jusqu’ici pour catégoriser les usager-ère-s selon des expressions « politiques » ou « personnelles ». En effet, si certaines catégories, comme « Scientifique », « Éditeur » ou « Communication », sont plus facilement identifiables à des expressions spécifiques, la grille d’analyse est plus difficile à établir dès lors que l’on a affaire aux dimensions moins formelles de la présentation de soi sur Twitter, comme les activités personnelles ou les intérêts politiques. Ainsi, il est essentiel de documenter les contextes au sein desquels s’effectue la diffusion des productions savantes pour comprendre la teneur de l’engagement citoyen qui en découle. Cela peut se faire en étudiant les pratiques de communication savante à l’échelle des articles eux-mêmes ou en intégrant d’autres variables, comme la position des usager-ère-s au sein des réseaux de partage de l’article. Aussi, il faut mentionner que ce ne sont pas tous les articles qui suscitent un engagement de la part d’acteur-trice-s externes à la communauté scientifique, mais seulement un petit nombre dont la visibilité peut croître exponentiellement. Tout dépend des facteurs qui affectent leur circulation sur Twitter, comme un compte particulièrement influent qui partagerait un article10. Par exemple, les 47 articles de notre corpus qui ont été partagés par au moins 100 usager-ère-s ont engendré 15 392 tweets par 13 093 usager-ère-s.

Ces considérations illustrent quelques-uns des freins à l’évaluation de l’impact sociétal de la recherche à travers les métriques des médias sociaux. Néanmoins, les résultats préliminaires indiquent à tout le moins un intérêt personnel et politique pour les productions scientifiques, intérêt qui dépend à la fois de la nature de ces productions et de l’environnement sociotechnique qui rend possible leur diffusion sur Twitter.

...les résultats préliminaires indiquent à tout le moins un intérêt personnel et politique pour les productions scientifiques, intérêt qui dépend à la fois de la nature de ces productions et de l’environnement sociotechnique qui rend possible leur diffusion sur Twitter.

RÉFÉRENCES

  • Agence Science-Presse, « Détecteur de rumeurs », Agence Science-Presse, consulté 31 octobre 2019, www.sciencepresse.qc.ca/detecteur-rumeurs.
  • Alperin, Juan Pablo, Charles J. Gomez et Stefanie Haustein, « Identifying diffusion patterns of research articles on Twitter : A case study of online engagement with open access articles », Public Understanding of Science, vol. 28, n° 1, 2018, pp. 2-18. doi.org/10.1177/0963662518761733.
  • Côté, Isabelle M. et Emily S. Darling, « Scientists on Twitter : Preaching to the choir or singing from the rooftops? », FACETS, vol. 3, 2018, pp. 682-694. doi.org/10.1139/facets-2018-0002.
  • Coutant, Alexandre, « Communiquer les sciences : À quelles attentes du public nos contenus doivent-ils répondre? », RaccourSci, publié le 9 octobre 2018. www.raccoursci.com/astuce/communication-des-sciences-et-attentes-des-publics/.
  • Haustein, Stefanie, « Scholarly Twitter Metrics », dans Wolfgang Glänzel, Henk F. Moed, Ulrich Schmoch et Mike Thelwall (dir.), Handbook of Quantitative Science and Technology Research, Springer, 2018. arxiv.org/abs/1806.02201.
  • Haustein, Stefanie, Timothy D. Bowman, Kim Holmberg, Andrew Tsou, Cassidy Sugimoto et Vincent Larivière, « Tweets as impact indicators : Examining the implications of automated “bot” accounts on Twitter », Journal of the Association for Information Science and Technology, vol. 67, n° 1, 2016, pp. 232-238. doi.org/10.1002/asi.23456.
  • Larivière, Vincent et Cassidy R. Sugimoto, Mesurer la science, Presses de l'Université de Montréal, 2018. www.pum.umontreal.ca/catalogue/mesurer-la-science.
  • Newman, Todd P, « Tracking the release of IPCC AR5 on Twitter : Users, comments, and sources following the release of the Working Group I Summary for Policymakers », Public Understanding of Science, vol. 26, n° 7, 2016, pp. 815-825. doi.org/10.1177/0963662516628477.
  • Pearce, Warren, Kim Holmberg, Iina Hellsten et Brigitte Nerlich, « Climate change on twitter : Topics, communities and conversations about the 2013 IPCC Working Group 1 report », PLoS ONE, vol. 9, n° 4, 2014, e94785. doi.org/10.1371/journal.pone.0094785.
  • Ripple, William J., Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance et 15 364 scientifiques signataires de 184 pays, « World Scientists’ Warning to Humanity : A Second Notice », BioScience, vol. 67, n° 12, 2017, pp. 1026-1028. doi.org/10.1093/biosci/bix125.
  • Sugimoto, Cassidy, Sam Work, Vincent Larivière et Stefanie Haustein, « Scholarly use of social media and altmetrics : A review of the literature », Journal of the Association for Information Science and Technology, vol. 68, n° 9, 2017, pp. 2037-2062. doi.org/10.1002/asi.23833.
  • Tandoc Jr, Edson C. et Nicholas Eng, « Climate Change Communication on Facebook, Twitter, Sina Weibo, and Other Social Media Platforms », Oxford Research Encyclopedias : Climate Science, 2017. doi.org/10.1093/acrefore/9780190228620.013.361.
  • Thelwall, Mike, Andrew Tsou, Scott Weingart, Kim Holmberg, Stefanie Haustein, « Tweeting Links to Academic Articles », Cybermetrics: International Journal of Scientometrics, Informetrics and Bibliometrics, vol. 17, n° 1, 2013, pp. 1-8.
  • 1Ripple et coll., 2017
  • 2Tandoc Jr et Eng, 2017
  • 3Sugimoto et coll., 2017
  • 4Larivière et Sugimoto, 2018
  • 5Agence Science-Presse, s. d.
  • 6Coutant, 2019
  • 7Thelwall et coll., 2013
  • 8Haustein et coll., 2016
  • 9Alperin et coll., 2018; Haustein, 2018
  • 10Côté et Darling, 2018; Sugimoto et coll., 2017

  • Rémi Toupin
    Université du Québec à Montréal

    Rémi Toupin est doctorant en Science, technologie et société à l’Université du Québec à Montréal, où il s’intéresse à l’engagement envers les enjeux environnementaux à travers la communication scientifique en contexte numérique. Sa thèse porte plus spécifiquement sur la circulation de la recherche sur les changements climatiques sur Twitter. En outre, il est membre étudiant du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO), du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) et de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante, ainsi que coordonnateur de l’Espace de recherche et d’expérimentation sur les usages numériques (Espace UN).

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