Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Recherche

Rechercher plutôt une communication libre ? >>

Le Québec détient une riche histoire de recherche sociale dans le champ de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, marquée notamment par des projets lancés conjointement par le monde universitaire et le milieu communautaire, voire portés par ce dernier. Ces projets mobilisent souvent des approches participatives au sens où ils impliquent des personnes ayant été ou vivant en situation de pauvreté à plusieurs ou à toutes les étapes de leur déroulement.
Tous les domaines de l’ingénierie peuvent être mis au service de la santé. Dans les dernières années, des projets de grande envergure et réalisés au Québec sont parvenus jusqu’aux milieux preneurs (industriels, cliniques, hôpitaux), au bénéfice actuel ou futur des patients. Il est important de faire connaître ces succès, d’autant plus que, malgré le travail acharné des chercheurs et chercheuses, le transfert vers les utilisateurs est souvent long et ardu. Certaines technologies, telles que l’intelligence artificielle, apportent aussi des enjeux éthiques dont on doit tenir compte.
Dans une déclaration signée conjointement en avril 2024, les premiers ministres français et québécois s’engageaient à mettre en commun leur expertise pour promouvoir la langue française sur tous les continents et dans toutes les sphères de la société, y compris dans les espaces numériques, et ce, afin d’assurer la pérennité d’une culture, d’une vision du monde et de valeurs communes.
En 2015, les chercheurs·euses Vincent Larivière (Université de Montréal), Stefanie Haustein (Université d’Ottawa), et Philippe Mongeon (Université Dalhousie) publiaient un article qui a fait grand bruit dans les milieux scientifiques. À l’aide de données et d’exemples percutants, ce papier venait confirmer l’ampleur des profits générés par un oligopole formé de cinq grands éditeurs scientifiques commerciaux, à même les résultats de recherche fournis gratuitement par la communauté académique.
La recherche appliquée en agriculture fait face à des défis bien documentés en Afrique (Friesenhahn et Beaudry, 2021; Yahia, 2021; Niokong et al., 2021; IPPR, 2021) :
Alors que partout dans le monde, la recherche de pointe fait de plus en plus appel à l’interdisciplinarité et même à des formes diverses d’intégration des disciplines (transdisciplinarité, paradisciplinarité, etc.), aussi bien proches que très éloignées, les structures académiques des universités, avec leurs divisions essentiellement disciplinaires, représentent une barrière plus ou moins forte, selon les institutions, qui freine le désir de nombreux chercheurs de mener des recherches moins formatées et plus interdisciplinaires.
Dans les sociétés contemporaines, les capacités d’innovation technologique et sociale sont devenues un enjeu clé de positionnement compétitif de tout territoire ou organisation. Ces capacités d’innovation sont liées à des ressources internes des systèmes considérés, ainsi qu’à celles situées à l’extérieur. Dans ce dernier cas, le transfert de connaissances et de technologies joue un rôle particulièrement important, notamment lorsque les systèmes considérés sont des régions éloignées ayant des capacités d’innovation internes relativement limitées.
Dans une économie de la connaissance, l’une des missions prioritaires de l’université est de contribuer à l’insertion professionnelle de ses étudiants. Or, dans une perspective internationale, on constate une hausse marquée du chômage chez les docteurs, tant dans les pays du Sud que du Nord. De plus, très peu d’entre eux ont accès à des postes universitaires pour lesquels ils sont formés alors qu’ils sont par ailleurs mal préparés à une carrière hors de l’université.
Les travaux de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès (Commission Viens), entre 2017 et 2019, ont mis en lumière les difficiles expériences vécues par plusieurs personnes autochtones d’âge et de genre différents lorsqu’elles sont confrontées au monde institutionnel québécois.
Au Québec, un virage important vers un système de santé apprenant (SSA) est en cours. Le SSA s’éloigne d’une vision traditionnelle de la recherche menée de façon indépendante. Il place plutôt la recherche, les données probantes et la connaissance dans un cycle d’amélioration continue au cœur duquel se retrouvent les patient·e·s et les partenaires du système de santé. Cette transformation profonde vers le SSA pose un défi de taille pour la formation de la relève.
La recherche partenariale féministe (RPF) est porteuse d’une double dimension : c’est un projet scientifique et un projet social de transformation des rapports de pouvoir et des expériences individuelles (Bayer, 2018; Courcy, 2021; Ollivier et Tremblay, 2000).
La recherche et la formation en éducation inclusive visent à dégager et à mettre en œuvre des pistes pour lutter contre les inégalités sociales et l’exclusion et favoriser une éducation de qualité pour tous (Prud’homme, Duchesne, Bonvin et Vienneau, 2016). Or, il arrive que celles-ci causent plutôt des inégalités en négligeant certaines populations ou au contraire en se concentrant sur d’autres. On peut alors se questionner sur la responsabilité du chercheur-formateur et son impact tant sur la recherche qu’il effectue que sur la formation qu’il donne. 
L’Institut Santé et société de l’UQAM vise à favoriser le développement de la recherche sur la « santé et la société » menée par ses membres et à en accroître la visibilité aux niveaux local, national et international. Ces recherches doivent contribuer à l’amélioration du bien-être et de la santé de la population, avec une préoccupation particulière pour les groupes défavorisés et marginalisés.
Au Québec comme en Tunisie, l’entrepreneuriat scientifique et technologique constitue un levier essentiel pour le développement économique et social. Ce colloque, inscrit dans le cadre du 92e congrès de l’Acfas, a pour but d’examiner les enjeux et les occasions associés à la conversion des découvertes scientifiques en innovations tangibles et à leur commercialisation.
Dans un monde où l’information, souvent générée par l’utilisateur.rice, circule de plus en plus vite sans passer par un processus de validation, science et pseudoscience se côtoient, ce qui contribue à la confusion, au désintérêt et à la perte de confiance du public dans la recherche.
Dire que le numérique a largement investi le champ scientifique relève désormais de l’évidence. Les chercheurs, sans distinction disciplinaire, utilisent les outils numériques pour améliorer l’efficacité de leurs travaux : du simple usage d’ordinateurs et du Web pour échanger avec les pairs, accéder à leurs travaux et diffuser des résultats au recours à des instruments lourds de collectes de données.
La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) vient de confirmer son appui à la Déclaration de San Francisco (DORA), qui invite à une « redéfinition des critères de l’excellence en recherche ». Un des points clés de la DORA est celui d’une meilleure appréciation de la valeur intrinsèque de la recherche plutôt que celle de « facteurs d’impact » déterminés par des revues.
Depuis la deuxième moitié du 20e siècle, le monde agricole est le lieu de convergences d’extraordinaires progrès scientifiques et technologiques comme de profonds bouleversements sociétaux. Le monde rural est au cœur des changements qui sont le fait de notre époque, qu’il s’agisse de réchauffement de la planète, de gestion des eaux, d’économie mondialisée, de migration, de surpopulation, de souveraineté alimentaire, de développement durable, d’écologie, de santé des humains, des animaux et des plantes ou même de cultures, de frontières, de droit et de démocratie.
Ce colloque s’appuie sur celui de 2016, « PÉRISCOPE : méthodologies dérivées de perspectives socioculturelles pour composer avec les enjeux de la recherche en partenariat », et il approfondit certaines des thématiques abordées.
Le colloque « En français ! La mobilisation des connaissances pour un meilleur impact sociétal et équitable de la recherche » se situe dans un contexte mondial et politique où la désinformation gagne du terrain. Les universités jouent un rôle primordial dans la mobilisation des savoirs, soit fournir à la population, aux milieux et aux gouvernements de l’information fiable, de pointe, et cela, dans un format accessible pour les différentes personnes concernées et utilisatrices des connaissances. Le lien entre la recherche et son impact est complexe.
Les soins de santé personnalisés (SSP), aussi appelés «médecine personnalisée», permettraient de transformer radicalement l’approche en matière de soins de santé. Au Québec, la pratique médicale repose essentiellement sur un dialogue entre le médecin qui observe et questionne et le patient qui le consulte. En ce sens, la relation médicale a toujours été «personnalisée». Néanmoins, l’introduction d’une nouvelle dimension est sur le point de bouleverser ce modèle. En effet, dans certaines circonstances, le profil génétique du patient pourra contribuer à appuyer les décisions médicales.
Les processus de médiatisation de la science se sont transformés en accéléré avec l’avènement de la pandémie de COVID-19. L’image de la science dans les médias de masse s’est considérablement modifiée. Le métier de journaliste s’est également transformé, les journalistes généralistes devant solliciter au quotidien des notions scientifiques et développer des compétences qui étaient autrefois l’apanage des journalistes spécialisés. Des scientifiques – immunologistes, virologistes ou spécialistes de la santé publique – auparavant inconnus du grand public sont devenus des stars médiatiques.
Le parachèvement d’une maîtrise, d’un doctorat ou d’un postdoctorat est un défi ambitieux dont les exigences dépassent largement les compétences et notions disciplinaires qui sont au cœur de cette démarche universitaire d’envergure.
Le développement rapide des technologies quantiques soulève des questions cruciales sur les compétences nécessaires pour assurer leur développement responsable (Fox et coll., 2020; Greinert et coll., 2023). Notre étude (Paukovics et coll., soumis), ancrée dans le projet Quantum Dialogue (2023-2026), a souligné la nécessité de développer des formations spécifiques au développement de compétences transversales chez les chercheur·ses, notamment la capacité à collaborer de manière interdisciplinaire et intersectorielle.
Le colloque « Sciences et savoirs : au cœur du développement durable des territoires » explore la contribution des centres de savoir et d'innovation que sont les CCTT au développement socio-économique durable des territoires et des collectivités. Au-delà de la réalisation de projets/mandats répondant à des demandes spécifiques émanant d’organisations publiques et privées, comment les centres de savoir et d'innovation inspirent-ils et éclairent-ils les choix, les stratégies et les orientations de développement des territoires et des collectivités ?