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Marie-Anne Baudin, Université du Québec à Rimouski

Si je prononce les mots « vie marine », vous allez probablement imaginer un vaste océan où se côtoient les baleines, les tortues, les poissons et les coraux. Mais avez-vous pensé à l’infiniment petit vivant en ses eaux? Souvent négligés, car encore peu connus, les micro-organismes tels que le phytoplancton ou les bactéries sont pourtant des acteurs clés au fonctionnement des écosystèmes marins. Mais qu’est-ce que le phytoplancton d’abord? Et à quoi peut-il bien servir? C’est par l’intermédiaire d’une bande dessinée que j’ai décidé de répondre à ces interrogations et de vous dévoiler les talents cachés de ces êtres peuplant les océans.

[Cette bande dessinée est un projet de vulgarisation
réalisé lors de la 2e édition du Vulgarisathon de l'Acfas
.]

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« On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l’on aime. » Cette citation de l’explorateur Jacques-Yves Cousteau résonne en chacun de nous. Nous nous émerveillons des choses que nous connaissons, mais encore faut-il d’abord avoir conscience de leur existence : les océans sont des milieux encore peu connus comparativement à l’espace! De plus, la diversité des organismes qui peuplent cette immensité bleue demeure possiblement encore plus mystérieuse. C’est dans cette optique que je conçois l’importance de la vulgarisation scientifique. Faire découvrir le monde qui nous entoure via la bande dessinée est pour moi un moyen de transmettre à la fois ma passion pour les océans, mais également de mettre en lumière leur face cachée.

C’est ce qui m’a incité à entrer dans le monde de la vulgarisation scientifique en participant au Vulgarisathon. Pouvoir échanger avec des personnes issues de domaines différents du sien demeure une expérience intéressante, puisqu’il nous est possible de recevoir des rétroactions extérieures sur notre travail. Les discussion avec les conférencier.ère.s invité.e.s ont également été enrichissantes, en nous montrant à quel point la bande dessinée est un format qui s’harmonise à la vulgarisation d’une panoplie de sujets et qui peut être utilisée dans plusieurs contextes, que ce soit pour susciter la curiosité ou pour s’initier à certains concepts scientifiques. Cet intermédiaire permet d’allier notre quotidien en recherche à notre fibre artistique. Le conseil que je retiens serait l’importance de définir le message essentiel qu’on veut transmettre au public, en retirant toutes les informations superflues qui peuvent être associées au sujet, même si c’est tout aussi intéressant! J’ai donc bien hâte de poursuivre mon parcours en vulgarisation scientifique. Les idées pour de prochaines bandes dessinées fusent déjà!

[...] la bande dessinée est un format qui s’harmonise à la vulgarisation d’une panoplie de sujets et qui peut être utilisée dans plusieurs contextes, que ce soit pour susciter la curiosité ou pour s’initier à certains concepts scientifiques. Cet intermédiaire permet d’allier notre quotidien en recherche à notre fibre artistique.


  • Marie-Anne Baudin
    Université du Québec à Rimouski

    Originaire de l'ouest de la France, Marie-Anne Baudin a grandi avec l'océan Atlantique à proximité, et son intérêt pour cette immensité bleue n’a fait que croître au fil des années. Lors de ses études en biotechnologies, elle a réalisé à quel point l'océan était une mine d'or d'organismes aux propriétés insoupçonnées. Elle y a alors développé un intérêt particulier pour le monde microscopique et les algues. Par la suite, Marie-Anne a décidé mieux comprendre l'écologie et la physiologie de ces organismes, mais également les effets climatiques sur ces populations dans des océans en changement. C'est sa passion pour les algues et les milieux nordiques qui l'a menée au Québec où elle réalise présentement une maîtrise à l'Université du Québec à Rimouski. Elle y étudie les communautés de phytoplancton retrouvées à la baie James en utilisant un outil bien particulier et haut en couleur: les pigments. Ceux-ci lui permettent d'en apprendre davantage sur la dynamique de ces communautés.

    Marie-Anne Baudin a participé à la 2e édition du Vulgarisathon de l'Acfas afin de créer un projet de vulgarisation scientifique au format bande dessinée.

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