L’appel de candidatures de cette 3e édition du Vulgarisathon est ouvert du 1er septembre au 15 octobre 2023, ou jusqu’à épuisement des places.

Marre de ramer en vulgarisation? 🛶
Laissez le phare du Vulgarisathon vous guider.
Dans le cadre des Journées de la relève en recherche, l’Acfas vous propose de participer au Vulgarisathon : le marathon de la vulgarisation qui vous accompagne dans la production d’une œuvre de vulgarisation scientifique au format de votre choix pendant quelques semaines.
Qui peut participer?
Le ou la participant·e doit être :
- Un·e étudiant·e universitaire à la maîtrise, au doctorat ou au postdoctorat, inscrit·e dans un établissement d'enseignement supérieur canadien au moment du dépôt de sa candidature;
- Un·e étudiant·e chercheur·se en cours de rédaction de mémoire ou de thèse, n’étant pas nécessairement inscrit dans un établissement au moment de soumettre une proposition – dans ce cas la personne doit résider sur le territoire canadien au moment du dépôt de sa candidature.
Et peut également correspondre à un de ces profils :
- Un·e participant·e qui s'est déjà engagé·e au sein d'activités d'accompagnement de l'Acfas comme les activités de formation;
- Un·e participant·e d'une édition précédente qui souhaite réaliser un projet de vulgarisation sous un nouveau format;
- Un·e participant·e inscrit·e ou non aux Journées de la relève en recherche;
- Un·e participant·e membre ou non de l’Acfas.
Conditions de participation
- Le projet de vulgarisation doit traiter des recherches de la personne qui participe;
- Le projet de vulgarisation doit être original, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un nouveau projet au format choisi;
- Chaque participant·e présente un seul projet, tous formats confondus;
- La langue, parlée ou écrite, est le français.
En soumettant sa candidature, chaque participant·e s’engage à…
- Être présent·e en personne le 28 octobre 2023 sur le campus de l’UQÀM pour la journée d’accompagnement;
- Avoir commencé son projet de vulgarisation scientifique en français au terme de cette journée;
- Participer à la programmation personnalisée de son format, entre le 28 octobre 2023 et la fin février 2024;
- Diffuser son projet sur les réseaux socionumériques une fois celui-ci terminé, à l’hiver 2024, avec le soutien de l’Acfas.
Processus d'inscription
- Remplir d'abord ce formulaire de candidature en détaillant bien chaque bloc de réponse aux questions suivantes :
- Racontez-nous votre projet de vulgarisation. Quelle idée aimeriez-vous développer cette année?
- Qu’est-ce qui vous intéresse avec le format de vulgarisation choisi?
- C’est quoi la vulgarisation scientifique pour vous?
- Avez-vous de l’expérience en vulgarisation de vos travaux de recherche? (formations, concours, projets individuels, etc.) Si oui, préciser.
- Soumettre en fin de formulaire votre curriculum vitæ (CV) en français (format Word ou PDF) et une photo orientation portrait (visage et buste, format jpeg ou png).
- Si votre projet est retenu*, payer les frais d'inscription grâce au lien envoyé par l'équipe de l'Acfas.
- Si votre projet est retenu, vous recevrez ce lien en 1-2 jours ouvrables suivant le dépôt de votre formulaire.
- À noter que l’inscription au Vulgarisathon est indépendante de l’inscription aux Journées de la relève en recherche (J2R).
- Le montant de l'inscription varie selon votre statut de membre Acfas et votre inscription aux J2R. Découvrez les tarifs sur la page Informations utiles de l’activité.
*Si après lecture de votre projet, celui-ci ne nous semble pas en adéquation avec les objectifs du Vulgarisathon, l'Acfas se réserve le droit de refuser votre participation à cette activité et votre paiement vous sera remboursé.
Pour toute question concernant le Vulgarisathon : envoyez un message à Audrey-Maude Falardeau, chargée de projets, au audrey-maude.falardeau@acfas.ca
Le Vulgarisathon est réalisé grâce au soutien du Gouvernement du Québec.
Découvrez toutes les actions en vulgarisation scientifique proposées par l'Acfas au acfas.ca/vulgarisation

Le marathon de la vulgarisation de l’Acfas!
L’objectif est d’accompagner la relève en recherche sur quelques semaines dans la réalisation d’une œuvre de vulgarisation scientifique au format de leur choix. Les formats envisagés sont l'audio, la bande dessinée, Wikipédia et Oral/Arts de la scène.
À qui s’adresse cette activité ?
Les étudiant·e·s des 2e et 3e cycles universitaires et les postdoctorant·e·s.
C’est quand ?
Début du projet le 28 octobre 2023, pendant les Journées de la relève en recherche de l’Acfas. Rendez-vous périodiques pendant quelques semaines, jusqu'en février 2024.
Où se tient l’activité ?
Sur le campus de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).
En ligne et/ou en personne les semaines suivantes. Chaque format propose sa propre programmation personnalisée selon les besoins de la cohorte.
Quel est son coût ?
Le montant de l'inscription varie selon votre statut de membre Acfas et votre inscription aux Journées de la relève en recherche (J2R). Pour en savoir plus sur l'adhésion à l'Acfas, consultez la page Devenir membre.
Avec inscription aux J2R | Sans inscription aux J2R | |
---|---|---|
Membre Acfas | 50$ | 100$ |
Non membre Acfas | 80$ | 130$ |
Comment s'inscrire ?
Remplissez ce formulaire pour recevoir l'appel à candidatures de la troisième édition (2023-2024).
Questions, commentaires ? Envoyez un message à Audrey-Maude Falardeau.


Les inscriptions au Vulgarisathon se déroulent en deux temps :
(1) Remplir le formulaire de candidature. Il vous sera demandé de répondre aux questions suivantes * :
- Racontez-nous votre projet de vulgarisation. Quelle idée aimeriez-vous développer cette année?
- Qu’est-ce qui vous intéresse avec le format de vulgarisation choisi?
- C’est quoi la vulgarisation scientifique pour vous?
- Avez-vous de l’expérience en vulgarisation de vos travaux de recherche? (formations, concours, projets individuels, etc.) Si oui, préciser.
(2) Payer les frais d'inscription grâce au lien envoyé par l'équipe de l'Acfas. Vous recevrez ce lien en 1-2 jours ouvrables suivant le dépôt de votre formulaire d'inscription. À noter que l’inscription au Vulgarisathon est indépendante de l’inscription aux J2R.
*Si après lecture de votre projet, celui-ci ne nous semble pas en adéquation avec les objectifs du Vulgarisathon, l'Acfas se réserve le droit de refuser votre participation à cette activité et votre paiement vous sera remboursé.
Pour toute question concernant le Vulgarisathon : envoyez un message à Audrey-Maude Falardeau, chargée de projets, au audrey-maude.falardeau@acfas.ca

Chaque format de vulgarisation a ses particularités.
Prenez le temps de bien choisir sur quelle vague vous souhaitez surfer! 🌊
Arts de la scène
La scène est un médium riche en possibilités pour la communication de la science et de la recherche. Que ce soit par le biais de la poésie, le slam ou de courtes scènes, les arts permettent l’expression des paysages intérieurs de la recherche. Les participant·e·s du format Oral / Arts de la scène seront accompagné·e·s à la création, la scénarisation et la mise en scène d’un numéro artistique de 10 minutes explorant la gamme d’expériences dont regorge le parcours aux cycles supérieurs.
Accompagnement : Stéphanie Jolicoeur
Audio
La vulgarisation au format audio (balado et radio) gagne du terrain depuis quelques années. Les participant·e·s de cette cohorte sont invité·e·s à créer en équipe une émission de radio de vulgarisation et d’actualités scientifiques. Vous serez initié·e·s aux rudiments de la création d’une œuvre radiophonique, en passant par la structure et les formats d’une émission, aux bons ingrédients pour mener une entrevue ou réaliser une chronique, jusqu’à des conseils d’enregistrement et de diffusion. À terme, les participant·e·s seront invité·e·s à diffuser une émission de vulgarisation scientifique en direct sur les ondes de CHOQ.ca, et ce, dès janvier 2024.
Accompagnement : Damien Grapton
Bande dessinée
Le récit graphique offre des possibilités uniques en termes de vulgarisation. Ce format est ouvert à toute personne souhaitant s’exercer à la vulgarisation de leurs travaux dans un format alliant texte et image. Les participant·e·s seront invité·e·s à produire plusieurs planches de bande dessinée faisant le récit de projets de recherche. Une séance virtuelle obligatoire d’introduction au format vous sera proposée. Votre accompagnateur Martin PM vous accompagnera au fil des différentes étapes de création, les codes de la BD de vulgarisation, des astuces de scénarisation et des outils pour commencer à dessiner!
NB : Les participant.e.s devront entièrement scénariser et dessiner leurs bandes dessinées.
Accompagnement : Martin Patenaude-Monette
Wikipédia
« Participer à Wikipédia, c’est développer une pensée critique, réflexive et soucieuse de la qualité de l’information ». Telle est la vision de Jean-Michel Lapointe, accompagnateur du format Wikipédia de cette 3e édition du Vulgarisathon. Les participant·e·s de cette cohorte seront introduit·e·s à la culture éditoriale de cette encyclopédie en ligne, en plus d’être invité·e·s à produire des articles de qualité, à développer des réseaux de connaissances et à rendre visible et, surtout, accessible la culture savante, tous domaines confondus. À terme, les personnes accompagnées verront leurs réflexions sur cette démarche de vulgarisation publiées dans le Magazine de l’Acfas, en plus d’avoir acquis une formation pratique essentielle pour prendre part avec succès à la plus vaste synthèse des savoirs de l’histoire humaine.
Accompagnement : Jean-Michel Lapointe

Pour cette 3e édition du Vulgarisathon, quatre pilotes expert·es d'un format lèveront l'ancre avec vous à destination de votre projet de vulgarisation scientifique.

Damien Grapton, accompagnateur du format Audio
Titulaire d'une maîtrise en microbiologie et immunologie de l'Université de Montréal, ainsi que d'une maîtrise en biologie intégrative à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) – Université Paris Sciences & Lettres, Damien Grapton est recherchiste, réalisateur radio et chroniqueur scientifique. En 2018, après 10 ans passés dans les laboratoires de recherches biomédicales, il fait le choix du journalisme. Depuis, il a travaillé principalement à ICI PREMIÈRE, la radio de Radio-Canada, notamment comme recherchiste aux émissions Les années lumière et Kuei! Kwei! et comme chroniqueur aux émissions Feu vert et Dessine-moi un matin. En parallèle, il œuvre comme réalisateur radio et collabore avec plusieurs médias, comme les magazines Curium et Québec Science.

Stéphanie Jolicoeur, accompagnatrice du format Arts de la scène
Diplômée en physique de l’Université Laval et en jeu dramatique du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Stéphanie Jolicoeur s’adonne depuis 2016 à la fusion de l’art et de la science. Toujours impliquée dans plusieurs projets de communication scientifique, elle fait de l’animation et de l’éducation scientifique, participe à des spectacles d’art-science, anime des conférences ainsi que des capsules vidéo, et fait de la recherche pour des émissions télé orientées vers la science. On peut l’entendre régulièrement à Moteur de recherche (Radio-Canada), et la voir dans C’est humain (Télé-Québec), Bulletin spatial (Explora) et Condensé de science (Savoir Média).

Jean-Michel Lapointe, accompagnateur du format Wikipédia
.Chargé de projets pédagonumériques à l’Université du Québec à Montréal, Jean-Michel Lapointe est également étudiant au doctorat en communication dans cette même université. Très impliqué au sein du mouvement Wikimédia, il cherche à stimuler la contribution à Wikipédia dans le milieu de l’éducation supérieure.
Crédit photo : Nathalie St-Pierre / UQÀM

Martin Patenaude-Monette, accompagnateur du format Bande dessinée
Curieux de nature, Martin Patenaude-Monette (ou Martin PM) s’intéresse à la science, aux questions sociales et à la politique. Il voit dans la bande dessinée un puissant média alliant texte et image. Il a collaboré notamment avec les magazines Quatre-Temps et Québec science, et a également illustré les 6 tomes de la série documentaire jeunesse La Préhistoire du Québec parue chez Fides. Il travaille aussi avec Nature Canada, Environnement Canada, le Scientifique en chef du Québec et le CERIUM. Il a remporté une médaille d’argent au Grand prix du magazine canadien 2019 pour son bédéreportage dans Nouveau Projet. Attaché aux outils qu’il trouve spontanément sous sa main, il ne mise pas sur la flamboyance du style, mais sur le message ou les émotions qu’il cherche à véhiculer.

Rencontrez l'équipage de cette deuxième édition du Vulgarisathon! Chacune de ces personnes créera un projet de vulgarisation scientifique d'ici juin 2023. Avant de commencer leur voyage, nous leur avons demandé de répondre à la question « C'est quoi la vulgarisation scientifique pour vous? »
À l'abordage!

Marie-Anne Baudin, Université du Québec à Rimouski
La vulgarisation scientifique permet d'expliquer des sujets scientifiques complexes tout en les rendant le plus accessible possible à un large public non expert. [...] Le lecteur n'étant pas un expert du sujet scientifique expliqué, il peut souhaiter s'informer sur le sujet en question à l'aide d'informations, de sources fiables et précises, mais qui soient vulgarisées afin qu'il puisse bien les comprendre.

Camille Binggeli, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique est également un moyen pour impliquer les citoyens dans la recherche scientifique. Bien qu’ils n’aient pas forcément d’expertise dans tous les domaines, les citoyens sont en mesure de comprendre la science et de se forger une opinion à partir de celle-ci pour développer leur culture scientifique personnelle.

Anne Bonnel, Université du Québec à Montréal
La vulgarisation scientifique c'est pour moi une initiative formidable et nécessaire pour partager au public les conclusions des expériences scientifiques. Le savoir doit être vivant, il doit servir, il est produit pour la sociétéet par la société : les chercheurs ne sont pas hors-sol, ils appartiennent au monde.

Pascal Djeumegued Borne, Université Laval
Si je me réfère au slogan de Larousse: « je sème à tout vent », vulgariser signifiera pour moi répandre, partager les connaissances d'ici et d'ailleurs à de nombreux lecteurs et lectrices. Mais cela se passe dans un cadre technique approprié!

Virginie Chalifoux, Université du Québec à Rimouski
La vulgarisation scientifique pour moi est un moyen de faire connaître les aspects de la science qui sont souvent oubliés par le public, que ce soient les bons côtés comme les mauvais de la recherche. C’est aussi une manière d’augmenter la visibilité de projets complexes, mais qui peuvent être compréhensifs lorsqu’ils sont bien vulgarisés.

Louise Cossette, Université du Québec à Trois-Rivières
Pour plusieurs, la recherche scientifique comporte un langage avec peu d’attrait, hermétique à de nombreux égards. [...] Pour susciter l’attrait, elle doit enlever ses habits de soirée et revêtir des habits passe-partout. La recherche scientifique vulgarisée dans une plus simple expression permet ainsi de capter l’intérêt d’un public intéressé par un sujet et, le plus important, d’être comprise et être utile.

Céline De Breucker, Université du Québec à Trois-Rivières
C'est pouvoir rendre accessible nos travaux à une population spécifique (cible) afin de rayonner la recherche et les connaissances et ainsi favoriser des retombées scientifico-clinico-sociale (dans le cas de ma recherche).

Lorie Deleau, Université du Québec à Trois-Rivières
Pour moi la vulgarisation scientifique, c'est expliquer un concept de manière la plus simple, la plus claire possible et avec un langage approprié pour que n'importe quelle personne qui me lise ou m'écoute puisse me comprendre.

Léa Delesalle, Université de Montréal
La vulgarisation est pour moi un engagement primordial. Je suis convaincue que pour participer à un progrès juste et équitable, la science doit être partagée et comprise par le plus grand nombre. Communiquer la science permet aussi de susciter des vocations, d'éveiller l'esprit critique, d'encourager la curiosité et l'inventivité...

Fadoua Dhaouadi, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique est très importante pour moi, car elle fait un passage fluide de l'information scientifique qui est parfois dure à être comprise par certains publics. Cela représente l'une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de faire de la biologie, c'est dans ce but de rendre la science comprise par tout le monde.

Marie Faraut, Université du Québec à Rimouski
La vulgarisation scientifique est une ouverture au public, c'est « comment les scientifiques racontent leur projet, leurs recherches, leurs résultats ». C'est aussi la manière dont on peut parler de tout ça avec un enfant, un entrepreneur, une personne en aquaculture etc. Pour moi c'est donc la communication à grande échelle, mais qui permet de faire le lien avec chaque personne.

Sandrine Gagné-Trudel, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique se déroule dans un espace de rencontre et de communication entre le public et les acteurs du milieu scientifique. [...] À mes yeux, la vulgarisation scientifique est une responsabilité et une compétence qui se développe, mais surtout une opportunité de partage sur un domaine scientifique qui me passionne.

Camille Gagnon-Béland, Université du Québec à Trois-Rivières
L'exercice de la vulgarisation scientifique est une compétence qui s'apprend et se développe. Au-delà de la diffusion des savoirs, la vulgarisation scientifique met aussi en lumière l'ensemble des connaissances approfondies sur un sujet et/ou un domaine par le chercheur qui assure cet exercice [...] De plus, à mon avis, la diffusion scientifique vulgarisée peut s'adresser au « grand public », mais aussi à des experts...

Arthur Gandin, Université du Québec à Rimouski
La vulgarisation scientifique, selon moi, c’est le partage au « grand public » des connaissances scientifiques que l’on peut acquérir au cours de nos expériences. C’est donc un outil permettant le partage d’informations, mais aussi de discussion avec les publics ou bien même la communauté scientifique. Une belle occasion d’expliquer nos découvertes, les avancées ousimplement nos connaissances sur un domaine en particulier.

Sandrine Geoffrion, Université de Montréal
Par un vendredi soir plutôt tranquille, couchée en pyjama dans mon lit, je viens de terminer d’écouter une vidéo de 10 minutes sur l’ouverture d’une géode. Dix minutes de ma vie, à écouter Dr Nozman me parler d’une géode. Une géode. J’aime même pas ça les roches dans la vie. C’est à ce moment que j’ai compris la puissance de la vulgarisation scientifique.

Alexandre Hagan, Université du Québec à Montréal
Vulgariser c'est rendre accessible l'état des connaissances et ou les résultats de recherche dans un domaine spécifique du savoir à un auditoire qui n'est pas d'emblée expert de ce domaine. D'une certaine manière, la vulgarisation scientifique est un exercice de démocratisation du savoir. C'est également un style littéraire ou artistique selon le médium de vulgarisation choisi.

Vincent Hervé, Université de Montréal
La vulgarisation scientifique est un moyen de communiquer des découvertes, des faits ou des mécanismes afin de les rendre accessible aux publics. Rapprocher les scientifiques du « grand public », c'est quelque chose de fondamental pour moi.

Sébastien Keiff, ÉNAP - École nationale d'administration publique
Pour avoir travaillé plus de 15 ans dans l'administration, je mesure le fossé qui existe entre la science et la pratique, les prises de décision. La vulgarisation scientifique est l'occasion d'organiser la rencontre entre ces deux mondes. Et c'est en quelque sorte la raison pour laquelle j'ai quitté l'administration publique pour reprendre le chemin des études.

Nihad Khiat, Université du Québec à Trois-Rivières
Tout d'abord, la vulgarisation scientifique m’a permis d’apprendre à mieux expliquer mon projet à mon entourage. En plus, cela m’a aidé à développer ma pédagogie ainsi que mes compétences à présenter mon projet et mes résultats dans des conférences, des séminaires à un public qui n’est pas forcément familier avec mes travaux. Mais aussi, faire de la vulgarisation scientifique représente une chance pour moi de rencontrer et de collaborer avec des chercheur.euse.s, d’étudiant.es de domaines différents, qui font de la recherche de manières différentes.

Sophie Langlois, Université de Sherbrooke
La vulgarisation scientifique permet aux chercheurs de rendre leurs travaux intelligibles à toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur leurs sujets de recherche. [...] J’ajouterais finalement l’intérêt de laisser place aux discussions et aux échanges entre chercheurs et public cible pour répondre aux questions et enrichir les réflexions de toutes les parties contribuant par le fait même à l’activité de vulgarisation.

Roxanne Lefevbre-Baril, Université du Québec à Trois-Rivières
Pour moi la vulgarisation scientifique est une façon de rendre la recherche plus accessible en partageant les connaissances. Ainsi, il est plus facile d'instaurer un climat de co-construction entre les chercheurs, les organisations et les publics.

Cindy Lévesque-Boissonneault, Université du Québec à Trois-Rivières
Vulgariser, c’est rendre accessible pour tous un contenu qui peut sembler trop dense, opaque ou compliqué pour des personnes non familières avec celui-ci. C’est pouvoir expliquer un projet ou des résultats de recherche à son voisin, ses grands-parents, ses enfants ou ses amis, de façon claire sans tomber dans la simplification à outrance. C’est user de ses habiletés de communicateur pour échanger de façon efficace sur un sujet complexe.

Audréanne Loiselle, Université de Montréal
La vulgarisation scientifique, pour moi, c'est un moyen de transport pour l'information qui est adaptable et ludique, un exutoire pour ma créativité dans un monde de sciences aux cadres souvent rigides. Ayant un passé en littérature, j'ai toujours eu un penchant pour le processus créatif derrière la vulgarisation. [...] La vulgarisation, c'est l'art de rendre la science accessible!

Cindy Louis-Delsoin, Université de Montréal
Pour moi, la vulgarisation scientifique est l’art de partager des savoirs liés à la recherche, de façon adaptée à des auditoires peu familiers avec nos intérêts scientifiques. La majorité des gens ont des intérêts envers divers domaines, pour lesquels ils développeront une expertise, que ce soit dans le domaine de la science ou dans l’apprentissage de chorégraphies sur TikTok!

Leïla Mostefa-Kara, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique est un moyen de partager à tout public les travaux que nous faisons en les rendant accessibles, compréhensibles et pertinents. L'objectif est de permettre à tout le monde de plonger au coeur de la recherche scientifique à travers des supports variés, ludiques mais rigoureux.[...] C'est avant tout un moyen de créer du partage et de l'échange sur des sujets de recherches...

Sandhya Mylabathula, Université de Toronto
D’après moi, la vulgarisation scientifique est nécessaire [...] La vulgarisation scientifique est un moyen de faire réfléchir les gens, de leur donner l'opportunité d'apprendre sur plusieurs sujets, d'avoir des contacts avec des personnes extérieures aux milieux académiques, et de ne pas laisser stagner la recherche. C'est un moyen de rassembler les publics et d'établir des liens grâce à la science, d'inspirer un sens de la découverte dans les futurs scientifiques et de poursuivre la conversation sur la science hors des laboratoires ou des revues.

Guelmbaye Ngarsandje, Université Laval
Pour ma compréhension, la vulgarisation scientifique consiste à rendre l'objet de la recherche accessible à un large public. Il ne s'agit pas non seulement de montrer à ce public qu'il y a « de la recherche » qui s'intéresse à l'objet mais aussi qu'il existe des « résultats » dont ce public peut en faire usage. [...] Cette activité doit permettre au public de s'approprier ces résultats et contribuer à sa mise en place de manière directe ou indirecte.

Chloé Pazart, Université du Québec à Rimouski
La vulgarisation scientifique est un moyen de communiquer et de propager des informations scientifiques pour le grand public. [...] Dans certains cas, cela peut amener les personnes à faire des recherches par la suite par eux-mêmes et ainsi approfondir leurs connaissances. Dans d’autres cas, la séance de vulgarisation peut avoir marqué leur esprit au point de les amener à transmettre les informations appris sur ce sujet.

Marie-Jeanne Pesant, Université de Montréal
Vulgariser la science revient à rendre de l’information, complexe ou simplement inconnue, accessible et digérable quel que soit le bagage de son public cible. La recette à une bonne vulgarisation, selon moi, comporte plusieurs ingrédients. Mais d’abord, peu importe le support créatif employé, il est important de planter un décor qui aide à développer une histoire.

Audrey Potz, Université du Québec à Trois-Rivières
Pour moi une vulgarisation par bande dessinée a pour but de faire passer un message en quelques images. C’est un mode de diffusion transparent qui rend accessible à tous l’application des résultats de recherche.

Alexandre Rouette, Université du Québec à Trois-Rivières
Dans notre société, il est tout bonnement impossible d’être spécialiste dans tous les domaines du savoir. [...] C’est ici que la vulgarisation devient utile. Son rôle sera de rendre manifestes les résultats d’une étude, de clarifier des concepts importants, mais très pointus, d’informer les citoyens. Le rôle du vulgarisateur exige toutefois de la rigueur : il faut simplifier les concepts sans pour autant les rendre simplistes.

Mélodie Roy, Université de Montréal
La vulgarisation scientifique représente des actions favorisant la communication et le partage de l’information scientifique de façon accessible au public. C’est également une attitude en quelque sorte qui convie le souci de partager la contribution au plus grand nombre et aux contribuables (p. ex., payeurs, participants). [...] Cela favorise l’autonomie de la population en leur donnant l’information pour faire davantage de choix éclairés.

Tania Sabatino, Université de Montréal
Mon projet de recherche a une approche participative, ce qui signifie que les personnes à qui s’adresse la recherche sont considérées parties prenantes dans la réalisation du projet. À cet effet, la vulgarisation scientifique est essentielle afin d’encourager les échanges, et ainsi favoriser la création d’un projet répondant efficacement aux besoins de la population, assurer le partage des connaissances et la conscientisation vis-à-vis des problématiques traités.

Manon Saucier, Université du Québec à Trois-Rivières
La facilité à vulgariser permet selon moi, d’adapter un discours qui rend accessible la compréhension du lecteur et suscite son intérêt. Par le fait même, cela peut ouvrir la porte à soit répliquer la recherche, voir même à argumenter sur d’autres horizons dans l’avancement de la recherche. Et, finalement qu'elle soit aussi compréhensible pour monsieur et madame tout le monde, également.

Amina Smaoui, Université de Montréal
C'est de pouvoir expliquer rapidement des concepts, des résultats de recherche ou des théories de sorte à ce que tout type de population puisse comprendre la définition et assimiler son rôle. [... Il est important que les personnes qui puissent se sentir concernées puissent comprendre et s'approprier ce concept, pour mieux comprendre les phénomènes qui l'entoure.

Stéphanie Thibodeau, Université du Québec à Montréal
La vulgarisation est pour moi la démocratisation des savoirs. Il s’agit de rendre accessibles des informations identifiées par les processus de recherche à des publics autres que ceux de la communauté scientifique du domaine de recherche. Cela passe notamment par l’acte de synthétiser les informations, de les reformuler pour s'assurer qu’elles puissent être comprises par les publics cibles et de faire ressortir celles qui seront d’intérêt pour ces derniers.

Émy Trépanier, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique est selon moi une forme de traduction du langage de la science vers un langage plus accessible, compréhensible et intéressant pour un large public. [...] Elle favorise d’ailleurs une forme de démocratisation de l’information en permettant à une plus vaste population de se tenir au courant des nouvelles connaissances, de s’instruire, de comprendre le monde qui l’entoure, de discuter d’enjeux variés et de se forger des opinions sur ceux-ci.

Alice Wagenaar-Tison, Université du Québec à Trois-Rivières
La vulgarisation scientifique, c'est rendre accessible les connaissances scientifiques au grand public pour faire tomber les barrières entre le milieu de la recherche et la population. C'est aussi permettre au plus grand nombre d'accéder aux connaissances scientifiques de manière véridique.

Le Vulgarisathon offre un espace unique de création aux chercheur·euse·s de la maîtrise, du doctorat et du postdoctorat afin de réaliser d'œuvres de vulgarisation sur différents formats.
Voici quelques propositions réalisées lors des dernières éditions du Vulgarisathon :
FORMAT AUDIO
2e édition
Balado de vulgarisation scientifique Espace adapté
Par Sandrine Gagné-Trudel, doctorat en sciences biomédicales, Université du Québec à Trois-Rivières
Article de présentation et liens d'écoute sur le Magazine de l'Acfas
1ère édition
Balado de vulgarisation scientifique Les Cerveaux-Lents
Par Chloé Bourquin, Karelle Contant, Michel Demuynck et Marcel Sévigny
Épisode 0 (pilote) / Gel du cerveau, flocons de neige et étoiles filantes
🐦 Twitter : @Cerveaux_Lents
📸 Instagram : cerveaux_lents.balado
FORMAT BLOGUE
2e édition
L'enquête des mystérieuses pierres d'oreilles
Par Arthur Gandin, maîtrise en océanographie, Université du Québec à Rimouski
https://pierredoreille.wordpress.com/
Article de présentation sur le Magazine de l'Acfas
« Dis papa, c'est quoi ta job? » : le blogue du papa chercheur
Par Sébastien Keiff, doctorat en administration publique à l’École nationale d'administration publique (ENAP)
https://papachercheur.hypotheses.org/
Article de présentation sur le Magazine de l'Acfas
1ère édition
L’entrepreneuriat c'est chouette! - La vie d'une jeune chercheuse
Par Réanne Cooper, doctorat en administration (DBA), Université du Québec à Trois-Rivières
https://rcooper.hypotheses.org/
Adolescentes en difficultés et sociétés : Comprendre les filles/femmes et leur vécu
Par Yakhara Gassama, doctorante en travail social, Université Laval
https://aedes.hypotheses.org/
FORMAT BANDE DESSINÉE
2e édition
Un peuple invisible aux talents cachés
Par Marie-Anne Baudin, maîtrise en océanographie, Université du Québec à Rimouski
Bande dessinée en ligne sur le Magazine de l'Acfas
Le plastique, ça déchire!
Par Marie Faraut, maîtrise en océanographie, Université du Québec à Rimouski
Bande dessinée en ligne sur le Magazine de l'Acfas
Le labyrinthe du lunch
Par Sandrine Geoffrion, maîtrise en nutrition, Université de Montréal
Bande dessinée en ligne sur le Magazine de l'Acfas
La mentalisation : apprendre à écouter son cœur
Par Emy Trépanier, doctorat en psychologie (profil recherche et intervention), Université du Québec à Trois-Rivières
Bande dessinée en ligne sur le Magazine de l'Acfas
FORMAT TEXTE
2e édition
L'artisanat de la paix : faire coopérer le local et l'international
Par Borne Djeumegued Pascal, doctorat en anthropologie, Université Laval
Article publié dans le Magazine de l'Acfas
Débuter l’exercice de la profession infirmière avec résilience, cette énergie engageante
Par Camille Gagnon-Béland, doctorat en sciences biomédicales, Université du Québec à Trois-Rivières
Article publié dans le Magazine de l'Acfas
FORMAT VIDÉO
2e édition
Page Instagram de vulgarisation scientifique Le plus grand soin
Anne Bonnel, psychologie sociale et cognitive, UQÀM | Université du Québec à Montréal
Article de présentation sur le Magazine de l'Acfas
📸 Instagram : Le plus grand soin
Page Instagram de vulgarisation scientifique Ocean Invaders
Chloé Pazart, maîtrise en océanographie, Université du Québec à Rimouski
Article de présentation sur le Magazine de l'Acfas
📸 Instagram : Ocean Invaders
