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Chloé Pazart, Université du Québec à Rimouski (UQÀR)

La Lune et Mars sont mieux cartographiés que le fond des mers. Étonnant, n’est-ce-pas? En effet, les océans représentent 70% de la surface de la Terre et pourtant, nous sommes loin d’avoir décelé tous leurs mystères. Quelles choses improbables ou insoupçonnées nous cachent-ils encore? Quelle importance ont ces océans à l’échelle de la Terre? Et au fait, comment étudie-t-on les océans? Suivez-moi dans mes recherches et mon exploration des océans avec le compte Instagram Ocean Invaders.

[Ce texte présente un projet de vulgarisation au format vidéo
réalisé lors de la 2e édition du Vulgarisathon de l'Acfas
.]

Logo OceanInvaders
Logo de la page Instagram Ocean Invaders

Pourquoi un tel nom pour parler des océans? « Ocean Invaders » est un clin d’œil à mon projet de recherche de maîtrise en océanographie. Dans le cadre de mes études, j’étudie le risque de transfert d’espèces invasives par l’utilisation de peintures antisalissures exemptes de biocides. Ainsi, sur une partie du compte Instagram, je présente mon projet de recherche en tant qu’étudiante à la maîtrise en océanographie. J’ai envie de montrer le travail de terrain et de laboratoire dans ce domaine de recherche afin de démystifier mon métier de chercheuse. Sur ce compte Instagram seront également présentées des anecdotes sur ces océans qui nous fascinent. Un des premiers sujets abordés sera la présence des microorganismes dans nos océans. Qui sont-ils? Quels sont leurs rôles dans les océans? Devons-nous vraiment craindre ces microorganismes? Affaire à suivre…

La vidéo pour vulgariser le quotidien

La vulgarisation est arrivée assez rapidement dans mon parcours universitaire, notamment grâce à mes parents qui se sont toujours intéressés à mes travaux de recherches réalisés durant mes stages. Déjà à ce moment, je leur expliquais pourquoi j’effectuais ces travaux, tout en les tenant informés de l’avancement de mes recherches. D’ailleurs, je le fais toujours, à chaque coup de téléphone!

En arrivant à Rimouski pour réaliser ma maîtrise en océanographie, je me suis éloignée géographiquement de mes proches. J’ai donc commencé à partager naturellement sur les réseaux sociaux mon quotidien par vidéo, que ce soit au laboratoire ou sur le terrain. Ces capsules ont été appréciées, car il y a encore beaucoup de part d’ombre sur la recherche faite en biologie. De plus, travaillant majoritairement en microbiologie qui est un domaine encore méconnu du grand public, je voyais qu’il y avait une aversion quand le terme « bactérie » était employé dans une conversation.

Terrain
Chloé Pazart sur son terrain de recherche / Crédit photo : Gracieuseté.

J’avais en tête de développer davantage mes habiletés de communication avec ce format de vulgarisation. Mon objectif n’est pas seulement de s’arrêter à démystifier le monde scientifique et à faire connaître mon projet de maîtrise, mais aussi de parler d’environnement marin, des plus petits organismes inconnus du grand public aux grands mammifères marins que nous aimons tous. L’environnement marin est une passion pour moi et puisque je suis sensible à la pollution des océans, j’ai eu envie de partager ma fascination pour ces immenses étendues d’eau. Ne dit-on pas que l’on protège mieux ce qui nous émerveille, après tout?

La 2e édition du Vulgarisathon de l’Acfas a été une superbe opportunité pour développer mon projet de vulgarisation. Cette expérience m’a permis non seulement d’acquérir de bonnes bases en communication scientifique, mais également de sortir de ma zone de confort! J’ai participé à cette édition en tant que membre de la cohorte vidéo, et je me suis lancée à faire des vidéo face caméra alors que j’ai plutôt l’habitude d’être la personne qui se trouve derrière la caméra. Si je devais prodiguer un conseil reçu cette année aux personnes qui aimeraient se lancer dans la vulgarisation : ayez du plaisir sans être perfectionniste! En effet, vulgariser un sujet qui nous passionne prend du temps. Il faut accepter que nos premières vidéos de vulgarisation ne soient pas parfaites. Et même si aujourd’hui, on est fier·ère de nos travaux, il se peut que dans le futur notre regard devienne complètement différent.

Si je devais prodiguer un conseil reçu cette année aux personnes qui aimeraient se lancer dans la vulgarisation : ayez du plaisir sans être perfectionniste!

Et c’est ainsi, arrivant à la fin de cette belle aventure, que j’ai ouvert cette page Instagram Ocean Invaders. Je compte y publier prochainement des vidéos sur mon projet de maîtrise, le travail en laboratoire mais également de parler des océans de manière plus générale. Soyez les bienvenus!


  • Chloé Pazart
    Université du Québec à Rimouski (UQÀR)

    Chloé Pazart est originaire de la région Bretagne, en France, où l’océan et l’univers maritime ont bercé son enfance. C’est de là que sa passion pour les milieux marins est née. En grandissant, elle a entamé des études universitaires à l’Université de Rennes, qui lui ont fait découvrir tous les domaines de la biologie, avec une préférence pour la génétique et la microbiologie. En parallèle, Chloé s’est sensibilisée de plus en plus aux enjeux des changements climatiques et de pollution. Cette sensibilité a guidé la suite de ses études vers une maîtrise en écotoxicologie à l’Université du Mans. À la suite de cette maîtrise, sa passion pour les océans a repris le dessus, ce qui l’a poussée à déposer ses bagages à Rimouski pour effectuer une maîtrise en océanographie. Dans le cadre de ses études, elle étudie le risque de transfert d’espèces invasives microbiennes par l’utilisation de nouvelles peintures antisalissures sans produits biocides.

    Chloé Pazart a participé à la 2e édition du Vulgarisathon de l'Acfas afin de créer un projet de vulgarisation scientifique au format vidéo.

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