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Charlotte Biron, Stagiaire en journalisme scientifique
Créé par ordinateur, le processus de LARTech est simple. L’ordinateur ne capte que le mouvement enregistré par des capteurs placés sur les corps des danseurs.

8 mai 2012, 80e Congrès de l'Acfas – LARTech capture et retransmet le déplacement des danseurs à travers le numérique. Pas de peau, pas de transpiration, seul le mouvement compte.

Les fondateurs du Laboratoire de recherche en technochorégraphie (LARTech), Martine Époque et Denis Poulin travaillent entre le numérique et la danse. Ils cherchent à mettre complètement de côté l’apparence des danseurs pour privilégier l’empreinte dynamique des corps dans l’espace-temps. Les deux professeurs associés du Département de danse de l’UQAM ont démarré LARTech en 1999.

Leur laboratoire élabore présentement NoBody danse, projet sur Le Sacre du Printemps. Ils présentaient les derniers développements à l’Acfas, lors du programme spécial de recherche-création en rafale.

[video:https://vimeo.com/41859205 width:700 align:center]

Ils ont aussi mis au point une Collection numérique de signatures motrices de danseurs. Amusez-vous à identifier les interprètes sur http://www.lartech.uqam.ca/collection.htm.

Créé par ordinateur, le processus de LARTech est simple. L’ordinateur ne capte que le mouvement enregistré par des capteurs placés sur les corps des danseurs. Les particules luminescentes dans les vidéos proviennent de marqueurs optiques. L’intérêt pour ces deux chercheurs, c’est que l’ordinateur fait complètement abstraction du corps. La représentation donne l’effet au spectateur que le corps est transparent, et que le mouvement s’affranchit de sa chair. 


  • Charlotte Biron
    Stagiaire en journalisme scientifique

    Actuellement étudiante de baccalauréat en littératures de langue française, Charlotte Biron a écrit pendant trois ans au Quartier Libre. Elle a complété un stage à l’étranger avec Radio-Canada à Moscou, une expérience marquante, puis a débuté en vulgarisation scientifique dans Forum, le journal institutionnel de l’Université de Montréal, en 2012. L’Acfas est une occasion en or de continuer d’écrire sur la science et de l’intéresser aux projets de chercheurs fascinants.Photographie, Mariève VautrinAprès avoir complété un baccalauréat en journalisme et un certificat en création littéraire, Mariève décide d’entreprendre des études de deuxième cycle en sociologie à l’Université de Montréal. Passionnée par les expériences issues du travail de terrain, elle s’intéresse particulièrement aux inégalités sociales, à l’exclusion et aux rapports de pouvoir entre les êtres. Aussi perçoit-elle le journalisme comme une profession riche de rencontres et de découvertes, profession lui permettant de mettre de l’avant tant sa curiosité que sa créativité.

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