La confusion est une source de biais important en épidémiologie. Le score de propension est une méthode populaire pour la contrôler dans les études prospectives et le score de stratification représente un score d’équilibrage est utilisé pour les études rétrospectives. Notre étude évalue l’efficacité du score d’équilibrage en génétique.
Nous comparons 3 méthodes : la stratification du score (SS), l’appareillement au score (AS) et l'ajustement pour le score (CAS). Nous avons simulé des données génétiques avec 6 covariables déséquilibrées entre cas et témoins. Pour chacun des 4000 sujets simulés, les génotypes de 10 SNP dont un SNP confondant sont générés. Nous avons évalué la puissance de chacune des 3 méthodes à identifier les effets génétiques et le taux d’erreur de type I. Les 3 méthodes ont une puissance de 100% pour détecter le SNP causal avec une fréquence allélique mineure de 0,30. L'erreur de type I est (0,053, 0,049 et 0,053) pour le CAS, SS et AS. Avec un MAF de 0,05, la puissance de détecter le SNP associé est 49,9%, 52,8% et 16,4% respectivement. Le taux d'erreur de type I est 0,014, 0,024 et 0.010. Pour le SNP confondant, le taux d’erreur de type I est .047, .045, et .055 pour CAS, SS et AS.
La méthode par stratification (SS) est plus puissante et a un faible taux de faux positifs. D’autres investigations sont en cours pour explorer la puissance de ces 3 méthodes à identifier un effet génétique en présence d’effet confondant élevé