Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Les travaux Élisabeth Lacharité-Young, réalisés à l'Université du Québec à Trois-Rivières, cherchent à comprendre les relations entre la délinquance et la consommation de drogues. Pour leur part, les travaux de Vanessa Kuété Mouafo, réalisés à l'Université de Yaoundé 1 du Cameroun, visent à mieux saisir le phénomène de consommation des drogues en milieu scolaire et à en élucider les facteurs sociaux. Leurs enquêtes, ici présentées conjointement, offre un éclairage complémentaire sur une question complexe qui désormais, pourrait-on avancer, se déploie à l'échelle mondiale.

Au Québec

Formes de violence chez des élèves du secondaire usagers de drogues

Entretien avec Élisabeth Lacharité-Young, mené par Valérie Levée

Si la violence peut parfois rimer avec drogue, elle n’est pas l’apanage des garçons et elle est déjà présente chez des élèves du secondaire.

Drogue et violence peuvent former une pente glissante qui peut mener à la judiciarisation et, de fil en aiguille, à des problématiques de stigmatisation et d’employabilité. D’où l’importance de la prévention dans les écoles pour empêcher que de jeunes personnes prennent un chemin qui compromette leur avenir. La question est alors de savoir qui doit bénéficier de la prévention. Qui sont les jeunes à risque d’emprunter cette pente? La prévention devrait-elle viser les garçons plus que les filles? Les élèves les plus impulsifs? 

Des réponses à ces questions se dégagent des constats tirés d’un article scientifique rapporté dans la thèse de doctorat en psychologie d’Élisabeth Lacharité-Young intitulée Relation entre la consommation de substances psychoactives et la délinquance chez les adolescents et adolescentes, qu’elle a réalisée à l’Université du Québec à Trois-Rivières. La doctorante a mené une enquête auprès d’élèves d’écoles secondaires du Québec. Le résultat de son étude suggère qu’il est important d’aborder ces questions avec les jeunes du secondaire, garçons et filles.

Élisabeth Lacharité-Young a analysé les données recueillies en 2014 dans le cadre d’un autre projet, l’enquête cyberJEUnes, réalisé auprès d’élèves de 11 écoles secondaires publiques et privées de différentes régions du Québec. Un sous-échantillon de 1440 jeunes a été retenu pour son étude conduite à partir de leurs réponses à divers questionnaires sur leurs habitudes de consommation et leurs comportements. « On trouvait intéressant de dresser un portrait de ces comportements chez les jeunes de la population générale parce que la majorité des études portent sur une population adulte ou ne concernent que les garçons des centres de réadaptation ou des centres jeunesse. Or ces derniers présentent un profil de consommation et de délinquance plus lourd que la population générale », commente la chercheuse, qui est aujourd’hui psychologue en milieu scolaire.

« On trouvait intéressant de dresser un portrait de ces comportements [de consommation et de délinquance] chez les jeunes de la population générale parce que la majorité des études portent sur une population adulte ou ne concernent que les garçons des centres de réadaptation ou des centres jeunesse. Or ces derniers présentent un profil de consommation et de délinquance plus lourd que la population générale »

Il s’avère que 16 % des élèves ont commis au moins un acte qualifié de violent dans les 12 mois précédant l’enquête, avec une proportion de 25 % chez les garçons et 10 % chez les filles. Les actes violents les plus déclarés sont des délits qu’on peut qualifier de modérés, comme se fâcher facilement ou avoir frappé lorsque taquiné/menacé, se battre à coups de poings ou briser des objets. Certains questionnaires permettaient aussi d’évaluer l’impulsivité. Résultat : garçons ou filles, 27 % des élèves ont un niveau d’impulsivité élevé.

Du côté de la consommation, 59 % disent n’avoir consommé que de l’alcool dans les 12 mois précédant l’enquête, mais 22 % reconnaissent avoir consommé de l’alcool et du cannabis. « C’est rare que les jeunes ne consomment que du cannabis », commente Élisabeth Lacharité-Young. Ils sont 6 % à ne pas se contenter d’alcool et de cannabis, et à prendre d’autres substances comme la cocaïne, l'héroïne, les amphétamines, les hallucinogènes. Cette polyconsommation est bel et bien présente chez les jeunes de la population générale, autant chez les garçons que chez les filles » [soit 86 personnes sur 1440 pour la présente étude], constate Élisabeth Lacharité-Young.

De la drogue à la violence

Partant de ce portrait, la doctorante s’est livrée à des analyses statistiques avec des modèles de prédiction pour explorer la relation entre la drogue et la violence.

Dans un premier temps, elle a évalué comment la vente de drogue ou le type de drogue consommée peuvent contribuer à prédire l’usage de la violence. Il arrive, en effet, que les vendeurs de drogues fassent usage de la violence pour protéger leur butin ou pour se faire payer. L’illégalité de la drogue ou les difficultés d’approvisionnement peuvent aussi exacerber le recours à la violence. « On voulait voir si le fait de vendre de la drogue tend à prédire le fait de commettre un délit violent par rapport aux jeunes qui n’en vendent pas», explique Élisabeth Lacharité-Young. La réponse est oui : un ou une jeune qui vend de la drogue a 5 fois plus de probabilités de commettre un délit violent. De même, la consommation d’alcool et de cannabis ou la polyconsommation tendent à prédire les délits violents, mais pas la consommation d’alcool seul. La vente de drogue et le type de substance consommée contribuent donc à prédire l’adoption de comportements violents chez les jeunes.

Dans un deuxième temps, elle a examiné comment le sexe et le niveau d’impulsivité modulent la relation entre la drogue et la violence. Résultat : si, indépendamment de l’usage de drogue, les garçons se montrent plus violents que les filles, la relation entre la vente de drogue et la violence n’est pas modulée par le sexe. Pareillement, même si l’impulsivité d’une personne la prédispose à la violence, elle ne change pas la relation entre la vente de drogue et la violence. « Cela veut dire que les relations drogue-violence ne sont pas différentes, d’une part, chez les filles et les garçons, et,  d’autre part, chez les élèves présentant un niveau faible ou élevé d'impulsivité », explique Élisabeth Lacharité-Young. De la même manière, le type de substance tend à prédire un comportement violent, mais cette relation n’est pas modulée par le sexe ou le niveau d’impulsivité.

Pour une prévention inclusive

Cette étude donne des pistes pour prévenir la violence chez les jeunes et éviter qu’ils dérivent vers une délinquance problématique notamment pour leur avenir. Puisque la consommation d’alcool et de cannabis tend à prédire l’appartenance à un groupe de jeunes commettant des délits violents, la prévention ne doit pas cibler uniquement les jeunes qui consomment des drogues illégales. La prévention ne devrait pas non plus écarter les filles, ni les jeunes qui montrent un faible niveau d’impulsivité. « Il ne faut pas s’intéresser seulement aux élèves qui présentent une consommation problématique,  et notre étude renforce la pertinence de faire une prévention plus universelle », conclut Élisabeth Lacharité-Young.

Références

 

Au Cameroun

Drogues en milieu scolaire: amis, famille, habitat…

Par Vanessa Kuété Mouafo, Université de Yaoundé 1, Cameroun

Au niveau mondial, en moyenne, un adolescent âgé de 13 à 15 ans sur 4 indique avoir consommé de l’alcool sur une période de mois, indique un rapport1 conjoint de l’UNESCO, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour le tabac, première substance psychoactive consommée, c’est 1 jeune sur 8. Ce même rapport estime qu’en l’absence de mesures préventives, la moitié des 250 millions d’enfants et d’adolescents fumeurs actuels mourront à l’âge adulte de maladies liées au tabac. Quant à l’alcool, sa consommation excessive entraîne 320 000 décès de jeunes gens de 15 à 29 ans chaque année, ce qui représente 9 % de la mortalité totale dans ce groupe d’âge. Malheureusement, l’école n’est pas un rempart contre la consommation de ces substances; par exemple, un élève âgé de 13 à 15 ans sur quatre ayant déjà fumé une cigarette indique avoir commencé avant l’âge de dix ans. 

Or l’usage de drogues par les élèves a des conséquences malheureuses tant sur leur santé, que sur leurs résultats scolaires. L’Institut national de santé publique du Québec2 (INSPQ), insiste sur le comportement de délinquance et de violence associé à l’usage des stupéfiants : l’usage de drogues peut augmenter les probabilités qu’une personne s’engage dans une carrière délinquante persistante et grave. De plus, les adolescents de moins de 17 ans qui fument du cannabis tous les jours ont 60 % plus de risque de ne pas terminer leurs études secondaires et de ne pas réussir l'examen final, par rapport à ceux qui n'ont jamais fumé.  En outre, la consommation d’alcool et d’autres substances est aussi associée à la violence sexuelle vécue par les jeunes filles3.

C’est pourquoi, les professionnels de l’éducation et de la santé, bref des réseaux s'intéressant aux jeunes doivent s'interroger sur ce phénomène. De nombreux auteurs ont relevé plusieurs facteurs susceptibles de prédire le moment d’initiation à l’usage des substances psychoactives chez les élèves. Ces facteurs peuvent être socio-environnementaux ou personnels. 

Dans notre motivation à mieux comprendre ce phénomène de consommation des drogues en milieu scolaire et à en élucider les déterminants sociaux, nous avons mené une étude dans deux établissements secondaires de Garoua 1er/Région du nord-Cameroun.

La consommation des drogues chez les jeunes du Cameroun

Les statistiques nationales sont inquiétantes : selon le ministère de la Santé publique, 12 000 adolescents scolarisés âgés de 13 à 15 ans consomment du cannabis (cité par Nsia)4.

Selon les centres de sevrage et de désintoxication des toxicomanes camerounais, Univers Psycho et la Fondation Kam-Siham (cités par Nsia, 2019), le phénomène d’usage de drogues est accentué par la prolifération, jusqu'aux abords des écoles, de pharmacies de rue, de divers vendeurs ambulants et de débits de boisson. À 15 ans, plus de 90 % des élèves ont déjà expérimenté une boisson alcoolisée et 59 % rapportent avoir déjà été ivres au cours de leur vie. De plus, le cannabis et le Tramadol, un analgésique opioïde de synthèse, représentent les premiers produits psychoactifs illicites consommés par nos élèves : quatre élèves sur dix déclarent en avoir déjà consommé à l’âge de 15 ans. Ces chiffres sont d’autant plus importants que la tendance est à la consommation de plusieurs substances en même temps. Il s’agit des drogues licites comme les alcools (vins, bière, liqueurs) et les cigarettes, de solvants volatils (colle, diluants, encre de marqueur), de sédatifs (somnifères), et des drogues illicites ou de stimulants (chanvre indien, cocaïne, Tramol ou Tramadol, cannabis, chicha, Bérré Rouge, Diazépam, Banga, D10 etc.). La consommation de ces drogues est devenue banale et plus fréquente chez les jeunes élèves des deux sexes âgés de 13 à 24 ans. Les garçons sont un peu plus à risque que les filles : 74 % des filles et 81 % des garçons de 17 ans déclarent avoir consommé de l’alcool au cours du dernier mois. Pour le cannabis, c’est 20 % de filles contre 30 % de garçons. 

L’Empower Cameroon (citée par Ntap)5, association identitaire des usagers et ex-usagers de drogues au Cameroun, a également noté la féminisation du Tramadol en milieu scolaire : « Les jeunes filles de 15 ans diluent les comprimés contenant du Tramadol dans des bouteilles d’eau et pénètrent aisément dans les établissements scolaires avec cette drogue ».

Zoom sur Garoua 1er dans le Nord-Cameroun

Nous avons débuté notre étude par une enquête exploratoire auprès d’élèves et du personnel de quelques établissements secondaires de l’arrondissement de Garoua 1er ; voici l’extrait des propos d’un élève enquêté en classe de seconde au lycée de Garoua-Djamboutou, résident au quartier Camp-Chinois : « Certains élèves consomment les drogues dans notre salle de classe; le surveillant ne les a jamais attrapés parce qu’ils n’hésitent pas d’envoyer ça au plafond dès que le surveillant passe dans le secteur. Ils consomment en général du whisky dans les sachets, ou du vin qu’ils gardent soigneusement au plafond dans notre salle de classe. Si tu les trahis, tu es fichu. Certains qui consomment du Tramol s’en procurent au Camp Chinois chez le monsieur qui télécharge les sons; tu tends juste l’argent et il te tend le Médoc ».

Cette enquête exploratoire a également révélé que la consommation des stupéfiants à l’école entraîne de multiples conséquences, telles des violences et agressions : « Nous avons reçu ce 28 février 2020 une élève mourante qui saignait abondamment après avoir été abusée sexuellement par ses deux camarades garçons avec qui elle venait de consommer une dose signifiante de Tramol. C’était des élèves du lycée de Ouro-Hourso du Camp-Chinois », d’affirmer un infirmier de l’hôpital Martin Luther du Camp-Chinois.

Dans cet arrondissement, l’école est donc devenue un marché fructueux pour les vendeurs de drogue ; ces derniers abusant de jeunes mineurs qui ne maîtrisent pas toujours les enjeux de leurs décisions. La consommation des drogues par les élèves entraîne des dépendances, impacte de manière nocive leur santé mentale et physique, et peut conduire au décrochage scolaire et à la délinquance. Au moment où les responsables de la santé et de l'éducation, ainsi que les familles s'alarment sur le devenir de la jeunesse camerounaise, la lutte contre la consommation de ces substances repart de plus belle.

Pour poursuivre notre objectif de déterminer les facteurs sociaux associés à la consommation des stupéfiants chez les élèves, nous avons mené une étude quantitative et qualitative auprès d’élèves âgés de 12 à 24 ans et inscrits dans les classes de troisième, première et terminale de deux établissements de Garoua 1er : Lycée de Ouro-Hourso et Collège Moderne de la Bénoué. Les données ont été collectées à travers un questionnaire auprès d’un échantillon de départ composé de 625 élèves, consommateurs ou non, afin d’éviter que ceux et celles qui consomment soient reconnus ou trahis par leur éventuel refus de coopérer, et ce, tel que recommandé par le Programme mondial d’évaluation sur l’abus des drogues6, ONUDC, 2004). Tous les élèves recevaient le questionnaire en même temps et disposaient du même temps pour y répondre. Le temps de réponse des élèves qui consomment des substances psychoactives pouvant être plus long, cela pourrait être interprété par les enquêtés comme une rupture d’anonymat; le questionnaire était auto administré, méthode retenue pour des raisons de coût et pour rassurer au mieux les enquêtés sur la fiabilité de l’anonymat. 

Portrait de la consommation de drogues à Garoua 1er

Au total, nous avons recueilli 625 réponses, en avons exclu 32 pour non-conformité, et en avons retenu 593. Sur 593 questionnaires, 254 répondants, soit 40,64 %, ont déclaré avoir consommé des stupéfiants dans les 18 derniers mois précédant l’enquête. Conformément à notre objet d’étude, c’est sur ces 254 élèves que nous avons concentré notre analyse. Il en découlait que 35,4% étaient de sexe féminin et 64,6% de sexe masculin; soit un sexe-ratio de 1,8. L’âge moyen était 19,25 et la tranche d’âge la plus représentée était celle des 16 à 20 ans. Les dix drogues les plus consommées par nos élèves étaient : l'alcool (68,5 %), la chicha (31,9 %), le banga (16,5 %), les cigarettes (15,7 %), le Tramadol (15,0 %), le tabac (12,6 %), le Diazépam (5,9 %), les drogues injectées (5,1 %), la cocaïne (4,7 %), les somnifères (3,9 %). De plus, parmi tous ces élèves, 22,8 % consommaient au moins trois types de stupéfiants.

Les questions de l’enquête comportaient plusieurs éléments qui nous ont permis de faire ressortir différents facteurs sociaux associés à l’usage des drogues chez les élèves comme les pairs/amis, la famille et le quartier de résidence ou l’habitat. Par exemple, des questions qui demandent comment les élèves ont été mis en contact avec les stupéfiants et pourquoi ils en consomment sont des éléments du facteur pairs/amis. En réponse à ces questions, 53,9% des élèves ont dit avoir connu les stupéfiants à travers des camarades à l’école et 59,1% ont dit avoir consommé des stupéfiants pour appartenir à un groupe (soit pour faire partie du groupe, de peur d’être exclu du groupe, ou par imitation d’un groupe d’amis à l’école). De même, pour mieux comprendre le facteur « famille », nous avons posé des questions liées à la pression familiale subie par ces élèves et celles liées aux violences vécues en famille. En réponse à ces questions, 76,8% des élèves disaient que leurs parents et leur environnement familial leur demandent beaucoup plus d’efforts à l’école que ce qu’ils fournissent et 57,9% de ces élèves disaient qu’ils subissent des violences familiales de tout genre (disputes, insultes, menaces, viols, bagarres entre parents, frères, sœurs). Enfin, pour vérifier le facteur « quartier de résidence ou habitat », nous avons interrogé les élèves sur leur mise en contact avec les stupéfiants par rapport à la fréquentation des lieux de regroupement des toxicomanes au quartier. En réponse à ces questions, 57,5% des élèves disaient qu’ils ont pris connaissance des stupéfiants à travers des amis du quartier et 73,6% de ceux-ci fréquentaient des endroits où les toxicomanes se regroupent dans leurs quartiers pour consommer des stupéfiants (par exemple : en face de leur maison, dans le bar du quartier, dans les charters, dans les maisons abandonnées, les maisons en construction semi-finies).

L’analyse de ces réponses a donné des valeurs statistiquement significatives aux combinaisons pairs/amis et consommation des substances ; familles et consommation ; ainsi que quartier de résidence et consommation. Nous en concluons que la famille, les amis, le quartier de résidence sont des facteurs sociaux qui déterminent la consommation des stupéfiants chez les élèves.

La consommation de drogues dans les écoles est préoccupante et, le monde éducatif, le monde la santé, le monde scientifique et les parents doivent affronter ce phénomène à bras-le-corps. L’identification des déterminants sociaux de la consommation permet de repérer les jeunes à risque de consommer. Cependant, les facteurs sociaux ne font pas tout. Pour un ciblage plus précis, il serait intéressant d’élargir l’étude à une population plus vaste, en prenant en compte d’autres facteurs associés à la consommation des drogues en milieu scolaire tels les facteurs individuels. S’intéresser aux jeunes qui ne consomment pas permettrait aussi de connaitre les facteurs de protection en vue de les appliquer aux jeunes à risque pour tenter de prévenir cette consommation.


Ce contenu a été produit suite à la participation de Vanessa Kuété Mouafo, aux côtés d'autres chercheur·se·s d'Afrique subsaharienne, à une action de formation gratuite en plusieurs sessions mise en place par RaccourSci, grâce au soutien du Centre de recherches pour le développement international.
  • 1 UNESCO, ONUDC et OMS (2018). Politiques rationnelles et bonnes pratiques en matière d’éducation à la santé : brochure 10, Réponses du secteur de l’éducation à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues. Paris, France, Centre international de Vienne. (Document original publié en 2017 sous le titre Good Policy and Practice in Health Education: Booklet10, Education sector responses to the use of alcohol, tobacco and drugs. Paris, France, Vienna International Center) https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000262941
  • 2 INSPQ (2010). L’usage de substances psychoactives chez les jeunes Québécois : conséquences et facteurs associés. Direction du développement des individus et des communautés https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1102_UsageSubsPsychoativesJeun…
  • 3Champion, H. L. O., Foley, K. L. et al. (2004). Adolescent sexual victimization, use of alcohol and other substances, and other health risk behaviors. Journal of Adolescent Health, 35, 321-328.
  • 4Nsia, M. (2019). Formation sur les drogues en milieu scolaire au Cameroun. Séminaire de Renforcement des Capacités des Enseignants d’Education de Base dans 03 Départements de la Région du Littoral sur la Lutte Contre les Pratiques Déviantes et les Actes de Délinquances dans les Ecoles « Mbanga, Yabasi et Edéa » (Lutte Contre la Consommation des Drogues). Expert. IMS
  • 5Ntap, E. J. (2018, mai). Le fléau du Tramadol dans les établissements scolaires au Cameroun. VOA Afrique
  • 6ONUDC (2004). Réalisation d’enquêtes en milieu scolaire sur l’abus des drogues. Programme mondial d’évaluation de l’abus de drogues (GAP). Module 3 du référentiel GAP. Vienne (Autriche) https://www.unodc.org/documents/GAP/GAP%20Toolkit%20Module%203%20FRENCH…

  • Elisabeth Lacharité-Young, Vanessa Kuété Mouafo et Valérie Levée

     

    Elisabeth Lacharité-Young

    Elisabeth Lacharité-Young a fait son baccalauréat et son doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières, où elle a aussi été assistante de recherche au Département de psychoéducation et plus précisément auprès de Mme Natacha Brunelle pendant sept ans. Ses travaux de recherche portent, notamment, sur les liens entre la consommation de substances psychoactives et la délinquance chez les adolescents et les adolescentes. Elle est maintenant psychologue au Centre de services scolaire des Affluents, travaillant auprès des enfants et des adolescents.

    Vanessa Kuété Mouafo

    Vanessa Kuete Mouafo Epse Kuetche est titulaire d'une licence en psychologie et d'un master en  management de l'éducation. Elle est actuellement étudiante au doctorat en management de l'éducation à l'Université de Yaoundé 1- Cameroun. Son champ d'expertise est la psychopédagogie et elle s'intéresse aux problématiques de psychologie à l'école : drogues en milieu scolaire, violences en milieu scolaire, transes à l'école, etc. Elle partage ses connaissances sur sa chaîne Youtube.

    Valérie Levée

    Après un doctorat en biotechnologie des plantes, Valérie Levée a oeuvré dix ans en laboratoire avant de se tourner vers la communication scientifique. À l'écrit, elle aborde autant la botanique, l’architecture, l’urbanisme, la santé à travers divers magazines comme Quatre-Temps, Formes, Esquisses, L’Actualité, Prévention au travail… Au micro, on peut l’entendre à Moteur de recherche sur Radio-Canada et  anime aussi une émission de culture scientifique, Futur Simple, à la radio de CKRL 89,1. Gardant un pied dans le milieu universitaire, elle donne des formations sur la communication scientifique écrite, orale et par affiche avec l’Acfas.

Vous aimez cet article?

Soutenez l’importance de la recherche en devenant membre de l’Acfas.

Devenir membre Logo de l'Acfas stylisé

Commentaires