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Voici, tirés des archives de Magazine de l'Acfas, quelques textes qui, au fil des ans, ont abordé cet univers des communs.

Bernadette Bensaude-Vincent. La nouvelle place du citoyen, 2011

La philosophe et historienne des sciences et des techniques discute des "nouvelles pratiques sociales de communication [qui] tendent à supplanter – sinon évincer – les formules classiques de la vulgarisation scientifique. Un large spectre d’approches visant à impliquer le public ont été expérimentées, puis implantées depuis une trentaine d’années".

Martin Deshaies-Jacques. Le logiciel libre dans les institutions du savoir : autonomie et cohérence, 2011.

Dans ce billet, publié il y a près de 8 ans, l'auteur questionne le paradoxe entre l'usage de logiciels propriétaires et l'institution publique qu'est l'université et sa mission "de recherche, de partage, de valorisation des connaissances et de la technique, et aussi de service à la communauté"

Vincent Larivière, De l’avantage de collaborer, 2013.

Vinvent Larivière nous rappelle que la science est une activité collective. « On le sait, on le perçoit, mais encore faut-il pouvoir toiser ces pratiques multiformes, pluridisciplinaires, intersectorielles et mondialement distribuées. À l’heure des réseaux numériques, les chercheurs, comme les autres citoyens, sont passés au mode hypercollaboratif. »

Christian Nadeau, Comment penser la responsabilité collective?, 2013.

Le philosophe fait ici la défense des institutions et de la nécessité d'en prendre soin. « Investir les institutions ne signifie pas uniquement, loin de là, investir les partis politiques. Cela signifie redonner un sens à l’idée de société civile, ou de ce qu’on pourrait nommer la civilité ou l’éthos politique. Cela passe par un très grand nombre d’organisations qui ensemble pourront restituer un pouvoir réel aux citoyens, lesquels se voient désappropriés chaque jour un peu plus du droit de décider pour eux-mêmes ce que sera leur avenir. »

Florence Piron, Science, bien commun et économie : réussir ce trio, 2013.

Florence Piron y affirme que " la place centrale des sciences et des technologies dans la vie contemporaine (santé, alimentation, transport, etc.) rend inacceptable l’éthique "classique" des chercheurs basée sur la neutralité et consistant à dire "je ne fais que mon métier de chercheur, je n’ai pas à m’intéresser aux usages qui sont faits de mon travail. »

Stevan Harnad, Va-t-on enfin libérer l’accès aux articles scientifiques?, 2014

En 1994, Stevan Harnad fait, dit-il, une proposition subversive d’une rare simplicité, : « que les auteurs mettent une version en ligne, gratuite, en supplément de la version publiée dans une revue. Voilà, c’est tout simple. Mais cela ne s’est pas fait. Pourtant, c’est dans l’intérêt de l’auteur de faire connaître ses travaux, c’est la dynamique même de la recherche universitaire ou publique. Pourquoi alors n’ont-ils pas suivi cette proposition? Bien, il y a 38 raisons et je ne vais pas vous embêter avec cette liste, mais laissez-moi vous donner les principales. Vous allez comprendre.»

Raphaël Suire, Les réseaux de l’innovation collective, 2014

L'auteur mentionne que ce qui garantit « la résilience d'un collectif innovant, c’est sa capacité à marier les opposés et la diversité. Mais, c'est aussi sa capacité à combiner les plus gros acteurs aux plus petits, les idées nouvelles de la périphérie à celles plus conventionnelles du cœur du réseau. »

Ted Hewitt, Libre accès pour le bien public, 2015.

Ted Hewitt, le président du Conseil de recherches en sciences humaines présente une politique sur le libre accès aux publications de recherche mise à jour et harmonisée entre les trois organismes subventionnaires du Canada.

André Gobeil et David Guimont. Living Lab ou comment créer votre propre écosystème d’innovation ouverte, 2016.

André Gobeil et David Guimont présente ici  le Living Lab en innovation ouverte (LLio), rattaché Cégep de Rivière-du-Loup. Une laboratoire principal donc "l'objet n’est pas un secteur ou un domaine en particulier, si ce n’est celui des approches d’innovation collaborative. Nous sommes donc en mesure d’intervenir tant en démocratie participative qu’en tourisme ou en informatique. Nous sommes un Living Lab généraliste. Cette particularité nous fait intervenir dans des projets intersectoriels déjà en place ou nous amène à générer de nouveaux projets".

Susanne Hecker, Anett Richter et Aletta Bonn. Science participative, 2017

La science participative vue par trois chercheuses allemandes. Elles y soulignent que l'on devrait compter sur elle pour affronter les défis sociaux et scientifiques d’aujourd’hui. « Pour les citoyens, la science participative accroît la littératie scientifique; pour les scientifiques, s’engager avec la communauté fournit une occasion irremplaçable d’apprentissage et d’innovation.»

 


  • Johanne Lebel
    Acfas

    Rédactrice en chef du Magazine de l'Acfas

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