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Bernard Reitel, Université d'Artois, Centre de recherche Textes et Cultures

L’objectif de cet article est d’interroger le concept d’université de proximité en France en proposant une mise en perspective à partir de l’exemple de l’Université d’Artois. Ainsi, espérons-nous contribuer, par cet exemple, à nourrir la discussion sur l’avenir des universités en région au Québec, qui peuvent être appelées à faire de la proximité une valeur structurante de leur mission. 

« Université de proximité » est, a priori, une expression peu engageante dans le contexte français depuis le tournant des années 2000, période où l’on voit s’opérer un changement de paradigme. Après plusieurs décennies de démocratisation de l’enseignement supérieur qui consiste à rendre accessible l’université au plus grand nombre, l’État s’est mis à prôner « l’excellence », ce qui s’est traduit par une volonté de concentrer les activités scientifiques dans de grands pôles pour jouer le jeu de l’internationalisation de la recherche1.

Progressivement, une hiérarchie implicite s’est établie entre des universités qui disposent d’une capacité de rayonner grâce à leurs centres de recherche et des universités de taille plus modeste, souvent plus récentes et dont l’investissement en termes de recherche serait moindre2. Une différence s’est ainsi instaurée entre des pôles dont la vocation serait nationale et internationale, et d’autres qui seraient ancrés dans des territoires et seraient destinés, avant tout, à répondre à des besoins de proximité en formation. Dans ces pôles de proximité, les recherches auraient un caractère plus appliqué.

Mise en contexte de la création de l’Université d’Artois

Entre 1960 et 2000, l’État procède à la création de nombreuses universités qui viennent combler les interstices entre les anciennes universités déjà présentes au sein du territoire français. Suivant une logique d’aménagement du territoire, de nouveaux établissements universitaires sont implantés dans des villes de taille modeste, dont l’Université d’Artois fondée en 1992 dans le cadre du dernier grand plan d’expansion « Université 2000 » (1990-2000)3. L’objectif de cette fondation consiste à apporter une réponse à la crise économique qui sévit dans la région du Nord-Pas-de-Calais confrontée à la fermeture des mines et au déclin des industries textile et sidérurgique. L’université doit offrir une perspective de reconversion à un territoire dont la population présente un faible niveau de formation4.

Quelques années après la célébration du vingtième anniversaire de l’université, un groupe d’enseignants-chercheurs5 de l’Université d’Artois entreprend en 2016 d’interroger l’idée d’université de proximité, en cherchant à mieux comprendre comment cette proximité peut contribuer à construire l’identité d’une institution universitaire. Que signifie être une université de proximité dans un contexte de concentration de l’enseignement supérieur en France ? Cette proximité est-elle uniquement géographique ou intègre-t-elle d’autres dimensions ? Le projet de recherche élaboré pour une période de deux ans est soutenu par l’établissement.

Il n’est pas inutile de rappeler que cette institution propose des formations d’enseignement supérieur tout en assurant une fonction de recherche scientifique et que ces deux missions, bien que fondamentales, sont fréquemment source de tensions en termes d’organisation et de temporalités. Par ailleurs, il convient de rappeler que le système d’enseignement supérieur en France s’est longtemps caractérisé – et continue d’être, malgré les changements introduits par l’instauration de plateformes de préinscription dans l’enseignement supérieur depuis 2018 – par une dualité entre un système « ouvert », celui des universités, et un système sélectif, celui des Grandes Écoles6. Dans la société française, les formations proposées par les secondes bénéficient d’un prestige et d’une reconnaissance bien plus grande que celles délivrées par les premières. 

Dans la société française, les formations proposées par [les Grandes Écoles] bénéficient d’un prestige et d’une reconnaissance bien plus grande que celles délivrées par les premières. 

Proximité : un concept, plusieurs dimensions

La proximité a une connotation éminemment géographique, mais c’est en économie – au sein des sciences régionales – qu’émerge l’école de la proximité à la fin des années 19907. Les premières réflexions portent sur le rôle de la distance comme facteur d’organisation des acteurs économiques et notamment sur l’impact de l’éloignement. Au-delà de la proximité physique et géographique, plusieurs types de proximités sont observés : elles sont interdépendantes tout en ayant chacune sa spécificité. 

Une reformulation des quatre types de proximité identifiés a été réalisée afin de mieux concorder à notre travail de recherche. À titre d’exemple, pour la proximité de ressources qui se décline en deux sous-composantes, seule l’une a été retenue : celle qui évoque l’appartenance à une institution. 

En premier lieu, nous retenons la proximité géographique qui prend en compte ce qui est présent dans l’espace concret au sein d’un périmètre restreint, s’apparentant ici à une forme de coprésence8. En deuxième lieu, la proximité institutionnelle traduit l’appartenance à une même institution et à l’existence de normes et de règles communes. La proximité relationnelle évoque l’existence d’intensités dans les liens avec d’autres individus ou organisations. Enfin la proximité cognitive s’appuie sur ce qui relève d’impressions subjectives et s’exprime par un sentiment d’appartenance ou une appréhension positive envers autrui.

...la proximité géographique qui prend en compte ce qui est présent dans l’espace concret au sein d’un périmètre restreint, s’apparentant ici à une forme de coprésence.

L’Université d’Artois, un terrain d’application des logiques de proximité

Trois enquêtes sont réalisées entre novembre 2016 et février 2017 au sein de l’Université d’Artois, un établissement polycentrique composé de cinq pôles spécialisés, localisés chacun dans une ville9 : chaque enquête a pour objectif de vérifier quel sens les individus interrogés accordent à la proximité et en quoi cela affecte les missions exercées par l’université. 

Une première enquête conduite auprès des enseignants10 interroge leurs pratiques pédagogiques. Une deuxième, réalisée auprès des étudiants, cherche à comprendre comment ces derniers vivaient les enseignements et quelles autres activités ils pratiquaient au sein de l’université. Une troisième enquête étudie les activités scientifiques et les liens entre les centres de recherche et le « territoire ». Des questionnaires s’adressent tant aux chercheurs permanents qu’aux acteurs du territoire engagés dans deux clusters11, le Louvre-Lens Vallée-Pôle numérique culturel créé en 2013 et le Cluster Senior fondé en 2014. 

Tableau : nombre de questionnaires envoyés et de réponses reçues, par enquête

 

Les résultats présentés dans le cadre d’un ouvrage paru en 202112 sont réinterrogés au prisme des quatre types de proximité identifiés :

  • Quelles proximités spatiales sont identifiées et comment sont-elles qualifiées ?
  • Comment la proximité institutionnelle se manifeste-t-elle ?
  • Une proximité relationnelle est-elle perceptible et, si oui, quelles formes prend-elle ?
  • Comment la proximité cognitive fonctionne-t-elle et à quelle échelle ?
Les résultats sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :

 

En premier lieu, la proximité spatiale favorise les interactions sociales grâce à des contacts face à face. C’est le cas de la salle de classe pour les enseignants, du campus pour la vie étudiante. En recherche, plusieurs espaces sont identifiés selon une logique multiscalaire. Au sein du campus, les bâtiments où se déroulent les activités de recherche, par exemple la Maison de la Recherche à Arras et ceux qui abritent les facultés13 (UFR), sont les plus fréquemment cités.  Il s’agit d’espaces clairement circonscrits. Ainsi, chaque campus est entouré d’une enceinte dont les portes sont fermées la nuit. Les autres espaces évoqués sont la ville — où les chercheurs sont localisés — et le territoire. La proximité qui qualifie les configurations identifiées est donc affaire de distance et de délimitation.

Pour la proximité institutionnelle, une congruence est observée entre la vie étudiante et les pratiques d’enseignement, puisque dans les deux cas, les UFR constituent des cadres structurants de référence. Ces dernières correspondent souvent à des bâtiments. La concordance entre proximité institutionnelle et proximité spatiale pourrait s’appliquer au centre de recherche. Les laboratoires des sciences expérimentales disposent d’équipements localisés, ce qui conduit à une association entre la forme institutionnelle et le cadre géographique. Cela est moins vrai dans le cas des sciences humaines et sociales pour lesquelles l’ancrage est réalisé par l’appartenance au centre de recherche et à la gestion administrative. De manière paradoxale, l’université en tant qu’institution n’apparaît que de manière secondaire, à travers les éléments nommés. Pourtant, c’est bien l’établissement qui est identifié.

La proximité relationnelle s’établit au sein de groupes identifiables par les pratiques d’enseignement et la vie étudiante. Dans le premier cas, l’équipe pédagogique revêt une importance capitale. Animées par un directeur d’études à chaque niveau de diplôme, ces équipes apparaissent comme des lieux d’échanges au sein desquels naissent des innovations pédagogiques. Dans les promotions étudiantes, les échanges s’établissent en fonction des affinités en cours ou lors des pauses, mais ils reposent aussi sur la réalisation de travaux collectifs, ce qui conduit parfois à des tensions. Ce collectif s’instaure de fait très rapidement, car en dehors de quelques formations de licence, les effectifs sont peu élevés. La proximité relationnelle est plus difficile à discerner en recherche : chez les chercheurs, c’est avant tout l’intégration à un Domaine d’Intérêt Majeur (DIM)14 et le cadre pluridisciplinaire qu’il sous-tend, qui s’avèrent structurants au sein de l’établissement. D’autre part, les liens avec les acteurs du territoire, qu’ils soient publics ou privés, s’établissent grâce aux programmes de recherche initiés par les pouvoirs publics à différentes échelles.

Une proximité cognitive est souvent requise pour faire fonctionner les autres formes de proximité et notamment la proximité relationnelle. Dans les pratiques d’enseignement, l’investissement des enseignants favorise l’interconnaissance, considérée comme un précieux gage de réussite par les étudiants. De même, ces derniers sont friands de pédagogies reposant sur l’existence d’interactions fortes avec les enseignants. L’interconnaissance joue ainsi un rôle essentiel dans la vie étudiante et renforce le sentiment d’appartenir au campus, à la faculté et en définitive à l’université. C’est également une notion centrale pour la recherche : les rencontres, formalisées ou non, permettent d’identifier des centres d’intérêts communs et des perspectives pour monter des projets. La fréquence des liens a dans ce cas moins d’importance que dans la vie étudiante.

Ces premiers constats amènent quelques observations. D’une part, les espaces d’enseignements apparaissent de manière générale comme des espaces de socialisation. Pour les étudiants, qui en grande majorité, résident encore chez leurs parents15, l’université à travers ses lieux, ses espaces et ses manifestations offre un cadre à la fois dépaysant et rassurant, car familier. La vie étudiante offre dès lors des perspectives d’autonomisation grâce à l’intégration des étudiants. La fréquentation de ce monde étrange qu’est l’université ouvre sur de nouveaux champs de connaissance, sur des interrogations et dans le même temps apporte une professionnalisation16. La distance sociale et culturelle existante avec les enseignants-chercheurs demande cependant une appropriation que les différentes formes de proximité permettent d’atteindre. Une différence est perceptible entre pratiques d’enseignement et vie étudiante d’un côté et la recherche en lien avec les acteurs du territoire, de l’autre. Dans ce dernier cas, il faut du temps pour construire et établir des liens.

Une tentative de généralisation : quelques caractéristiques, limites et enjeux

Les quelques enseignements que nous tirons des lignes précédentes visent à proposer quelques pistes de réflexion sur les liens entre université et proximité sans prétention d’exhaustivité. 

En premier lieu, la proximité qualifie des lieux et des espaces familiers qui protègent d’un anonymat considéré comme déplaisant. Le campus constitue de ce fait une configuration spatiale engageante : elle est un espace de médiation où s’établissent de nouvelles relations soit au sein des promotions étudiantes, soit à travers l’engagement associatif, et en même temps un lieu d’autonomisation par rapport à la sphère familiale. Le fait d’être dans un espace que l’on appréhende facilement à quelque chose de rassurant. Connaître les lieux, les enseignants et les personnels facilite l’intégration à une institution pour des étudiants qui sont peu mobiles et qui sont encore nombreux à résider au sein de leur famille. Ils sont aussi issus de milieux relativement modestes comme l’attestent les indicateurs : le nombre de boursiers est élevé (46 % des effectifs en 2014 pour moins de 40 % au niveau national) et les catégories sociales populaires sont sous-représentées par rapport au contexte national17. Ce constat a peut-être d’autant plus de signification dans une université créée en vue d’apporter une réponse à long terme au problème de reconversion économique dans les années 1990. L’université constitue un lieu de formation qui assure une certaine ascension sociale pour les étudiants. Pour les enseignants, il s’agit d’une mission valorisante sur le plan personnel, qui justifie leur investissement18. Le campus ainsi associé à l’institution « université » offre à la fois une perspective de socialisation et la possibilité de se projeter dans le futur grâce à des formations qualifiées de professionnalisantes.

Ville et campus sont à la fois liés et dissociés. Le caractère polycentrique de l’université fait que chaque campus est spécialisé et localisé dans une ville différente. Cela ne signifie pas pour autant qu’il existe des liens étroits entre les deux entités : l’intégration de l’université à la ville, à la fois sur le plan institutionnel et spatiale n’est pas une caractéristique repérée, tant par les étudiants que par les enseignants-chercheurs. L’intégration à un territoire semble plus intense sur le plan relationnel et cognitif, mais ce dernier est une construction abstraite. Il n’est pas désigné par un nom et ne renvoie pas à une aire délimitée. Pour les institutions — Université et pouvoirs publics — il s’agit non seulement de penser l’intégration des étudiants et des enseignants aux différentes entités spatiales, mais aussi à ces dernières — campus, ville, territoire — entre elles. 

Dans ce contexte, parler d’université de proximité invite à prendre en compte le caractère multidimensionnel de la proximité. Cette dernière est associée à la petite taille, celle des groupes, celle des campus, mais aussi à une dimension temporelle, celles de la régularité et de la fréquence des rencontres et des interactions. L’interconnaissance que permettent ces éléments est source d’intégration à l’université tout en favorisant l’autonomie des individus. 

Les éléments positifs décrits ne doivent toutefois pas faire oublier que l’une des principales fragilités d’une université de proximité est la difficulté de pouvoir réaliser des économies d’échelle. L’enjeu dès lors est d’éviter de verser dans l’entre-soi, de favoriser les relations et les interactions tout en imaginant des dispositifs destinés à minimiser les éventuelles tensions.

Les éléments positifs décrits ne doivent toutefois pas faire oublier que l’une des principales fragilités d’une université de proximité est la difficulté de pouvoir réaliser des économies d’échelle. L’enjeu dès lors est d’éviter de verser dans l’entre-soi, de favoriser les relations et les interactions tout en imaginant des dispositifs destinés à minimiser les éventuelles tensions.

  • 1

    Duport J.-P., Aménagement du territoire, enseignement supérieur et recherche : entre proximité et excellence, Paris, Rapport du Conseil Économique et Social, 2008, 178 p. 

  • 2

    Musselin C., La grande course des universités, Paris, Science Po Les Presses, 2017, 303 p.

  • 3

    Lévy R., Soldano C., Cuntigh P., L'université et ses territoires : dynamismes des villes moyennes et particularités de sites, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2015, 182 p.

  • 4

    Hcéres, Rapport d'évaluation de l'université d'Artois. Campagne 2018-2019, Paris, Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, 2019, 37 p., https://www.hceres.fr/sites/default/files/media/publications/rapports_evaluations/pdf/E2020-EV-0623957P-DEE-ETAB200017740-027595-RD.pdf, 4/08/2025.

  • 5

    Cécile Carra, professeure en sociologie ; Catherine Couturier, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation ; Bernard Reitel, professeur en géographie, programme interdisciplinaire « Des universités de proximité en quête d’identité ? », Université d’Artois, 2016-2017.

  • 6

    Félouzis G., Les mutations actuelles de l'Université, Paris, Presses Universitaires de France, 2003, 400 p.

  • 7

    La littérature étant fort abondante sur ce sujet, nous nous sommes appuyés principalement sur les publications suivantes : Gilly J.-P., Torre A., Dynamiques de proximité, Paris, L’Harmattan, 2000, 301 p. ; Pecqueur B., Zimmermann J.-B., Économies de proximité, Paris, Hermès-Lavoisier, 2004, 264p. ; Torre A., Rallet A., Proximity and localization. Regional studies, 39(1), p.47‑59 ; Bouba-Olga O., Grosseti M., socio-économie de proximité, Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2008, 3, p. 311‑328. https://doi.org/10.3917/reru.083.0311.

  • 8

    Lévy J., Le tournant géographique, Paris, Belin ‘Mappemonde’, 1999, 399 p.

  • 9

    Les sciences humaines et sociales sont localisées à Arras qui abrite également la présidence de l’université, le droit se trouve à Douai, les sciences expérimentales se trouvent à Lens, tandis que la filière Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives sont établies à Liévin, les Sciences appliquées sont abritées à Béthune. Les villes les plus éloignées, Douai et Béthune sont distantes de 42 kilomètres.

  • 10

    Ces derniers comprennent les enseignants-chercheurs, les enseignants détachés de l’enseignement secondaire, les professeurs associés, qui sont recrutés sur des contrats pluriannuels en raison de leur forte qualification professionnelle et des Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER).

  • 11

    Partenariats noués entre l’Université, des acteurs privés et publics en vue de soutenir l’innovation et le développement économique d’une filière spécialisée sur un territoire.

  • 12

    Carra C., Couturier C., Reitel B., Identité(s) et universités nouvelles, une question de proximité, Arras, Artois Presses Universités, 2021, 359 p.

  • 13

    Unité de Formation et de Recherche (UFR).

  • 14

    Les Domaines d’Intérêt Majeur regroupent plusieurs centres de recherche autour de thématiques scientifiques transversales et pluridisciplinaires et ont pour objectif de renforcer le positionnement de l’Université d’Artois à différentes échelles. Le projet de recherche décrit s’inscrivait dans le DIM « Lien social et vulnérabilités ».

  • 15

    Direction des Études, Observatoire de la vie étudiante Statinfo 2014, https://www.univ-artois.fr/sites/default/files/2019-04/statinfo2014.pdf, p. 9. 

  • 16

    La professionnalisation des étudiants est une préoccupation constante de l’établissement. Hcéres, Campagne 2018-2019, op. cit., p. 23. 

  • 17

    Aeres, Rapport d’évaluation de l’établissement, septembre 2013, p. 9 et 11 ; https://www.hceres.fr/sites/default/files/media/publications/rapports_evaluations/pdf/E2015-EV-0623957P-S1S1150009091-006542-RD.pdf; Hcéres, Campagne 2018-2019, op. cit., p. 16 ; Direction des Études, Observatoire de la vie étudiante Statinfo 2024. https://www.univ-artois.fr/sites/default/files/2025-05/Stat%20Info%202024_.pdf, p. 8-9.

  • 18

    Hcéres, Campagne, op. cit. p. 6.


  • Bernard Reitel
    Université d'Artois, Centre de recherche Textes et Cultures

    Bernard Reitel est professeur de géographie à l’Université d’Artois à Arras. Membre du laboratoire Textes & Cultures de l’Université d’Artois (UR 4028) et du groupement d’intérêt scientifique franco-belge ‘Institut des Frontières et des Discontinuités’, il a été titulaire d’une chaire Jean Monnet ‘frontières et intégration européenne’ entre 2017 et 2020. Il a été responsable du Master ‘Développement Territorial, Aménagement et Environnement’ à l’Université d’Artois entre 2012 et 2024. Ses travaux de recherche s’inscrivent à l’intersection de la géographie urbaine et la géographie politique, dans le champ du développement urbain, de la gouvernance, des border studies et de l’inscription des universités dans les territoires. 

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