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Jorge Frozzini, Université du Québec à Chicoutimi

Mentionnons d’emblée que nous avons tendance à oublier que les êtres humains ont toujours été mobiles. La liberté de se déplacer et de s’établir ailleurs constitue l’une des formes sociales de liberté que les humains ont pratiquée jusqu’à très récemment, à l’échelle de l’histoire. C'est plutôt l’érection de frontières étatiques qui constitue une nouveauté historique...

Le colloque « Quel avenir pour les universités en région au Québec? »1 a été l’occasion de réfléchir, entre autres, à l’importance des universités pour les milieux dans lesquels elles s’inscrivent (les villes, les régions, la province, etc.), ainsi qu’aux liens qu’elles tissent avec des partenaires à travers le Canada et à l’international. 

Nous savons que les universités régionales font partie d’un écosystème reliant le local au mondial par la recherche et l’enseignement. Il est donc clair qu’elles ne fonctionnent pas en vase clos et qu’elles subissent les mêmes pressions que les autres universités quant au maintien de leur offre de cours et de la recherche de pointe. Toutefois, naviguer dans un monde aussi compétitif que celui de l’enseignement universitaire et de la recherche, affronter les pressions économiques (coupes budgétaires, augmentation des coûts de fonctionnement, etc.) et rencontrer un appui de la classe politique variant selon divers facteurs (acceptabilité sociale des projets, perception populaire des sujets, proximité des élections, etc.), ne peut se faire qu’au détriment de divers groupes populationnels.

Parmi ces groupes, il est impératif de s’arrêter aux étudiant·es internationaux·ales (ÉI)2 pour comprendre les mécanismes les affectant dans les universités en région. Cet effort de clarification est d’autant plus important dans un contexte où s’affirme une perception négative3 de la présence, mais aussi de la croissance numérique, de ce groupe4

En effet, depuis quelques années, nous assistons à la persistance d’un discours à connotation négative à l’égard des ÉI (méfiance, discrimination, instrumentalisation politique, etc.), des migrant·es en général, et des réfugié·es en particulier5, discours auquel s’ajoute la montée du populisme6 compris comme « une compréhension autoritaire de la démocratie »7, qui peut s’exprimer par la xénophobie, la propagande et la violence politique8. En discréditant ces groupes de personnes, par exemple en les accusant de bénéficier d’avantages dont les populations locales seraient privées9, on perpétue la désinformation et, ce faisant, on invisibilise leur apport social. 

Je souhaite insister sur trois aspects liés à la présence des ÉI au Québec, afin d’illustrer la précarité de leur séjour : 

  • d’une part, un bref historique de leur présence sur le territoire;
  • en deuxième, les prescriptions administratives à leur égard, notamment les derniers changements gouvernementaux qui affectent leur capacité à demeurer ici;
  • et enfin, des éléments concernant la réalité et les enjeux dans les universités en région. 

Historique d’une présence ancienne

Le groupe populationnel que forment les ÉI est présent depuis longtemps et son arrivée est liée à la volonté d’améliorer la recherche et l’enseignement. De plus, cette présence s’inscrit dans des tendances en im/migration observées au Canada depuis sa fondation : occupation territoriale, besoins démographiques et économiques en main-d’œuvre10. Dans ce contexte, la volonté d’attirer des personnes provenant d’autres horizons a été structurée de manière à répondre à des besoins spécifiques, tout en s’ajustant à certains contextes particuliers, comme les pressions pour ouvrir les frontières et répondre aux crises humanitaires11.

Mentionnons d’emblée que nous avons tendance à oublier que les êtres humains ont toujours été mobiles. La liberté de se déplacer et de s’établir ailleurs constitue l’une des formes sociales de liberté que les humains ont pratiquée jusqu’à très récemment12. Toutefois, c’est plutôt l’érection de frontières étatiques qui constitue une nouveauté historique11, avec des conséquences bien réelles issues du pouvoir de l’État, à travers les agents frontaliers, les documents administratifs (passeports, visas, etc.) et l’appareillage physique aux « points d’entrée », ainsi que sur l’ensemble du territoire13. Ainsi, tout·e migrant·e est confronté·e à une série de vérifications pour entrer et séjourner sur le territoire, ainsi qu’à une surveillance gouvernementale tout au long de sa résidence conditionnelle, c’est-à-dire l’obligation de suivre et de se conformer à l’ensemble des règles imposées.

Les conditions imposées à ces personnes ont varié au fil du temps et selon les groupes visés. Par exemple, nous savons que, durant des 100 premières années d’existence du Canada, les politiques migratoires étaient ouvertement racistes. C’est pendant cette période que l’entrée de divers groupes racisés, comme les ressortissants chinois ou indiens, a été restreinte par des politiques visant à limiter leur capacité à migrer vers le Canada. D’autres groupes, autrefois ouvertement discriminés, le seront de moins en moins avec le temps. 

Dans ce contexte historique, on retrouve déjà des ÉI au Canada et au Québec. Les premiers arrivent à l’Université McGill et à l’Université de Toronto dès le 19e siècle, en provenance des États-Unis et de l’Europe. Plus tard, on les retrouve à l’Université Laval et à l’Université de Montréal. Ce type de migration demeure marginale, et elle est perçue comme le fait d’une élite à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. 

C’est à partir de la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’aux années 1950 qu’une plus grande ouverture commence à se manifester, mais il faut attendre les années 1960 pour qu’un changement notable survienne, avec la mise en place de politiques favorables aux ÉI et une offre de bourses14. Ces programmes de soutiens financiers, comme le Plan Colombo, existent depuis les années 1950, mais ce type d’initiative s’inscrit dans un contexte paternaliste et contribue à l’accentuation des préjugés courants pendant le contexte de la Guerre froide, malgré l’agentivité que les ÉI démontrent15.

Dès les années 1970 et le début des années 1980, un nouveau consensus émerge autour des ÉI. En effet, depuis les années 1960, on considérait les ÉI comme des personnes pouvant bénéficier de l’aide étrangère. Toutefois, depuis les années 1970 — période qui coïncide avec l’essor des politiques et des idées néolibérales —, on commence à les considérer comme des personnes ne méritant pas l’aide des contribuables. Trois grands changements influenceront les politiques canadiennes jusqu’à aujourd’hui : 

  1. La reclassification des ÉI comme des migrant·es, et non plus comme des personnes pouvant obtenir facilement la résidence permanente ;
  2. L’adoption de frais différentiels — en d’autres termes, l’imposition de frais aux ÉI largement supérieurs à ceux des étudiant·es locaux·ales ;
  3. La normalisation de l’idée selon laquelle les ÉI sont des étrangers relativement fortunés16

Ces changements contribuent à diffuser une image des ÉI comme un groupe d’individus devant faire se preuves avant d’avoir accès à une situation plus stable sur le territoire canadien et québécois, notamment par l’accès à la résidence permanente. De plus, la majoration de leurs frais limite le nombre de personnes pouvant envisager des études à long terme, tout en plaçant dans une situation plus précaire celles qui ne proviennent pas de familles disposant des ressources financières nécessaires.

Malgré ces changements, des années 1990 jusqu’aux années 2000, on note une accélération de la mise en place de politiques et de programmes visant à favoriser la venue des ÉI sur les campus canadiens et québécois. À cette époque, les coupes budgétaires effectuées par divers gouvernements provinciaux dans le réseau universitaire incitent les établissements à attirer davantage d’ÉI, en misant sur l’attrait d’un diplôme canadien16 et, éventuellement, sur la possibilité — pour celles et ceux qui le souhaitent — de rester sur le territoire17. Toutefois, depuis le début des années 2020, des changements introduits par les deux paliers gouvernementaux révèlent une volonté de réduire le nombre d’ÉI au Canada et au Québec18. Cette tendance s’est accélérée depuis les deux dernières années.

...depuis le début des années 2020, des changements introduits par les deux paliers gouvernementaux révèlent une volonté de réduire du nombre d’ÉI au Canada et au Québec. Cette tendance s’est accélérée depuis les deux dernières années.

Prescriptions administratives affectant les ÉI

Pour bien comprendre les mécanismes administratifs migratoires qui s’appliquent aux ÉI, voici un aperçu des étapes à franchir pour enfin accéder à une salle de cours canadienne ou québécoise, dans le cadre du Programme des étudiants étrangers (PEE), administré par le gouvernement fédéral en collaboration avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) au Québec : 

  1. Le futur ÉI doit déposer une demande d’admission à un programme d’études auprès d’un établissement d’enseignement désigné, c’est-à-dire un établissement approuvé par un gouvernement provincial pour cet accueil;
  2. Obtenir une offre d’admission et une lettre d’acceptation de l’établissement d’enseignement;
  3. Faire une demande de sélection temporaire pour les études auprès du MIFI;
  4. Obtenir un Certificat d’acceptation du Québec (CAQ), c’est-à-dire un document certifiant la sélection temporaire, dans ce cas, pour les études; 
  5. Déposer une demande de permis d’études auprès d’Immigration, Réfugiées et Citoyenneté Canada (IRCC);
  6. Obtenir une lettre d’introduction à présenter au point d’entrée sur le territoire canadien;
  7. Rencontrer un agent des services frontaliers qui, après examen, remet le permis d’études, habituellement valide pour la durée des dites études. 

Après avoir franchi toutes ces étapes, les ÉI sont considérés comme des résident·es temporaires, c’est-à-dire des personnes autorisées à séjourner au Canada pendant une période limitée, dans ce cas pour y étudier, tout en ayant la possibilité de travailler10. En vertu de ce statut juridique, et dans le cadre du PEE, ces personnes sont sujettes à des dispositions qui les encadrent tout au long de leur séjour, par exemple avec les conditions inscrites dans le permis d’études, soit les procédures pour le renouvellement de ce permis et du CAQ, selon les cas.

En plus de cet ensemble de dispositions, les deux paliers gouvernementaux ont introduit des changements ayant pour effet de diminuer le nombre d’ÉI pouvant arriver sur le territoire, tout en augmentant les difficultés liées à l’obtention de la résidence permanente au Canada ou au Québec :

  • Le gouvernement fédéral a imposé trois mesures depuis 2024 : 1) l’augmentation des exigences financières (de 10 000 $ à 20 635 $) quant au montant que l’ÉI doit disposer, en plus d’une somme équivalent à la première année de droits de scolarité et aux frais de voyage ; 2) l’instauration d’un plafond de 2 ans du nombre de permis d’études acceptés pour les personnes souhaitant étudier au baccalauréat (diminution du nombre de permis d’études); et 3) l’obligation d’obtenir un nouveau permis d’études pour les personnes désirant changer d’établissement d’enseignement postsecondaire.
  • Le gouvernement provincial a, depuis 2020, effectué divers changements au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), conçu pour permettre l’accélération de l’obtention de la résidence permanente. Parmi ces changements, il y a l’augmentation des exigences de connaissance du français pour les ÉI et leurs conjoint·es, un nouveau barème des besoins financiers essentiels de l’ÉI pour une année, et l’obligation d’avoir complété un programme d’études admissible en français (75 % des cours ou crédits réalisés en français). Toutefois, le PEQ a été suspendu temporairement jusqu’au 30 novembre 2025. Finalement, un quota a été imposé concernant le nombre de demandes pouvant être présentées par établissement à titre d’ÉI, et ce, jusqu’au 26 février 2026.

Enjeux dans les universités en région

La section précédente soulève des contraintes administratives qui affectent l’ensemble des ÉI. Toutefois, celles et ceux qui se retrouvent dans les universités en région doivent composer avec des défis supplémentaires au sein des établissements et hors de ceux-ci. 

Parmi les défis  « externes », il y a les enjeux de mobilité pour des personnes sans accès à une automobile, car le transport en commun est souvent déficient. Ajoutons à cela :

  • l’absence ou le peu d’activités pour les personnes issues de l’im/migration;
  • le peu d’accompagnement pour les personnes qui ne parlent pas ou très peu le français;
  • l’absence de cours de francisation ou de cours de francisation distants du lieu de résidence;
  • l’absence de structures d’accueil ou structures d’accueil insuffisantes;
  • des problèmes relatifs à l’école pour ceux et celles qui ont des enfants, faute de classes d’accueil et d’un personnel formé qui saisit bien le parcours singulier de ces élèves;
  • les difficultés d’adaptation et de compréhension des codes culturels qui, pour nombre d’ÉI, peut s’avérer plus aiguës dans un contexte de solitude19.

En ce qui concerne les enjeux internes, soient ceux rencontrés au sein des murs universitaires, ils sont aussi nombreux :

  • la difficulté à s’adapter au système d’éducation (gestion du temps, façon de présenter les travaux, outils informatiques à maîtriser, etc.). Ces défis augmentent avec un personnel qui n’est pas au fait ou bien sensibilisé aux différences dans les méthodes d’enseignements, aux conventions relationnelles, etc.
  • en classe, les particularités linguistiques régionales sont soulignées même par des ÉI provenant de pays francophones, car elles créent des situations d’incompréhension avec les camarades de classe (lors des travaux d’équipe, par exemple) ou avec les enseignant·es, qui peuvent avoir des conséquences regrettables20.
  • trouver un stage ou un emploi après les études. En effet, plusieurs ÉI mentionnent les difficultés à trouver des employeurs voulant les accueillir en région et cela dans un contexte où plusieurs des stages ne sont pas nécessairement rémunérés21. La majorité des ÉI doivent travailler pour payer les frais imposés, ce qui peut transformer l’exigence d’un stage — pour terminer les études — en une barrière à l’obtention d’un diplôme, et en dénaturer l’objectif formatif. Le risque d’augmenter les facteurs de précarité des ÉI est bien réel dans ce contexte.
  • et beaucoup d’autres défis…

Faute d’espace, nous ne pouvons approfondir davantage ces points ni inclure d’autres enjeux, par exemple, ceux liés à l’adaptation et la compréhension des codes sociaux, à l’accès aux services ou à la protection de leurs droits. Malgré cela, les éléments soulevés ici permettent de mieux comprendre la précarité de la situation dans laquelle les ÉI sont placés, en raison de choix politiques délibérés et d’une vision souvent déformée du vécu des ÉI. 

Il nous incombe collectivement de faire en sorte que les ÉI puissent vivre un séjour enrichissant et de demander le rétablissement d’une voie cohérente vers la résidence permanente — pour celles et ceux qui voudraient rester — en accord avec le fait que ces personnes ont été formée dans nos établissements, ont eu accès à des expériences de travail à l’intérieur comme à l’extérieur du milieu universitaires et qu’ils ont déjà su s’adapter à leur nouvel environnement.

Il nous incombe collectivement de faire en sorte que les ÉI puissent vivre un séjour enrichissant.

Références
  1. F. Carabin, « Le PQ veut réduire de 60% le nombre d’étudiants étrangers », Le Devoir, Québec, 26 octobre 2024. Consulté le: 26 octobre 2024. [En ligne]. Disponible à: https://www.ledevoir.com/politique/822466/pq-veut-reduire-60-nombre-etu…
  2. Statistique Canada, « Estimations du nombre de résidents non permanents par type, trimestrielles », Statistique Canada. Consulté le: 30 octobre 2023. [En ligne]. Disponible à: https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1710012101
  3. R. Besco et E. Tolley, « Does Everyone Cheer? The Politics of Immigration and Multiculturalism in Canada », dans Federalism and the Welfare State in a Multicultural World., E. Goodyear-Grant, R. Johnston, W. Kymlicka, et J. Myles, Éd., Montreal, Kingston, London, Ithaca: Queen’s University, School of Policy Studies, 2018, p. 291‑318.
  4. [Human Rights Watch et K. Roth, « Rapport mondial 2017 : La dangereuse montée du populisme », Human Rights Watch. Consulté le: 24 mars 2019. [En ligne]. Disponible à: https://www.hrw.org/fr/world-report/2017/country-chapters/298552
  5. F. Finchelstein, A Brief History of Fascist Lies. Oakland, California: University of California Press, 2020.
  6. F. Finchelstein, The Wannabe Fascists: A Guide to Understanding the Greatest Threat to Democracy, 1st ed. Berkeley: University of California Press, 2024.
  7. A. Chomsky, « They take our jobs! »: and 20 other myths about immigrationBoston, Mass: Beacon Press, 2007.
  8. J. Frozzini, « Statuts juridiques, compétences et chiffres : quelques éléments de base pour comprendre les discours en im/migration au Québec », dans Villes interculturelles au Québec : Pratiques d’inclusion en contexte pluriethnique, B. W. White et J. Frozzini, Éd., dans Politeia. , Montréal (Québec, Canada): Presses de l’Université du Québec, 2022, p. 171‑184. [En ligne]. Disponible à: https://extranet.puq.ca/media/produits/documents/4261_9782760558335.pdf
  9. M. J. Molloy, P. Duschinsky, K. F. Jensen, et R. J. Shalka, Running on Empty. Canada and the Indochine Refugees, 1975-1980. Montreal, Kingston, London, Chicago: McGill-Queen’s University Press, 2017.
  10. D. Graeber et D. Wengrow, The Dawn of Everything: A New History of Humanity. Toronto: Signal, 2021.
  11. A. N. Paik, Bans, Walls, Raids, Sanctuary: Understanding U.S. Immigration in the Twenty-First Century. dans American studies now; critical histories of the present, no. 12. Oakland, California: University of California Press, 2020.
  12. K. Côté-Boucher et M. Paquet, « Immigration enforcement: why does it matter who is in charge? », dans Research handbook on the law and politics of migration, C. Dauvergne, Éd., dans Research handbooks in law and politics. , Cheltenham, UK ; Northampton, Massachusetts: Edward Elgar Publishing Limited, 2021, p. 83‑95.
  13. D. McCartney, « “A question of self-interest”: A brief history of 50 years of international student policy in Canada », Canadian journal of higher education, vol. 51, no 3, Art. no 3, sept. 2021, doi: 10.47678/cjhe.vi0.189179.
  14. R. D. Trilokekar, « International education as soft power? The contributions and challenges of Canadian foreign policy to the internationalization of higher education », High Educ, vol. 59, no 2, p. 131‑147, févr. 2010, doi: 10.1007/s10734-009-9240-y.
  15. D. Poitras, « « Des mots et des commandements déplacés ». La prise en charge des étudiants vietnamiens du Plan Colombo à l’Université de Montréal (1950–1959) », Historical Studies in Education / Revue d’histoire de l’éducation, vol. 35, no 2, p. 30‑54, déc. 2023, doi: 10.32316/hse-rhe.2023.5179.
  16. A. Gohard-Radenkovic, « Politique de rétention au Canada : écarts entre logiques des acteurs de l’institution et logiques des étudiants étrangers en situation de transition ? », dans Sociétés de migrations en débat: Québec-Canada-Suisse: approches comparées, C. Hauser, Éd., dans Culture française d’Amérique. , Québec, Canada: Presses de l’Université Laval, 2013, p. 97‑111. [En ligne]. Disponible à: http://ebookcentral.proquest.com/lib/uqac-ebooks/detail.action?docID=47….
  17. H. Pilon-Larose, « Immigration: Québec réforme à nouveau le PEQ », La Presse, Montreal, 9 juillet 2020. Consulté le: 9 juillet 2020. [En ligne]. Disponible à: https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2020-07-09/immigration-que…
  18. R. Massoud, « Ottawa établit un « plafond temporaire de deux ans » visant les étudiants étrangers », Radio-Canada. Consulté le: 4 mars 2025. [En ligne]. Disponible à: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2043493/canada-plafond-etudiants-e…
  19. J. Frozzini, « L’articulation des niveaux organisationnels lors des interactions des étudiants internationaux : état de la situation dans diverses régions du Québec (Canada) », Alterstice, vol. 9, no 2, Art. no 2, 2020, doi: https://doi-org.sbiproxy.uqac.ca/10.7202/1082525ar.
  20. J. Frozzini et É. Tremblay, « Le vécu des étudiants internationaux dans une région éloignée du Québec : interactions et resocialisation, le cas de l’UQAC », Alterstice, vol. 9, no 2, Art. no 2, 2020, doi: https://doi.org/10.7202/1082525ar.
  21. C. Rennie et J. Frozzini, « Internationalisation des études en région au Québec : défis et promesses au coeur des interactions à l’UQAR », Alterstice, vol. 9, no 2, Art. no 2, 2020, doi: https://doi-org.sbiproxy.uqac.ca/10.7202/1082529ar.
  22. F. Bérubé, C. Bourassa-Dansereau, J. Frozzini, A. Gélinas-Proulx, et J.-M. Rugira, « Les étudiant.e.s internationaux dans le réseau des universités du Québec : pour une meilleure connaissance des interactions en contexte interculturel », UQAC, UQAM, UQAR, UQO, UQTR, Trois-Rivières (Québec), Recherche, février 2021.
  • 1

    Du 6 au 8 mars 2025 au campus de l’UQAR à Lévis.

  • 2

    Personne née à l’étranger qui se rend au Canada pour étudier et travailler sans être titulaire de la résidence permanente ou de la citoyenneté canadienne.

  • 3

    1 : F. Carabin.

  • 4

    2 : Statistique Canada

  • 5

    2 : Statistique Canada.

  • 6

    4 : Human Rights Watch et K. Roth. 

  • 7

    5 : F. Finchelstein, 2020, p.6.

  • 8

    6 : F. Finchelstein, 2024.

  • 9

    5 : F. Finchelstein, 2020.

  • 10a10b

    8 : J. Frozzini.

  • 11a11b

    9 : M. J. Molloy, P. Duschinsky, K. F. Jensen, et R. J. Shalka.

  • 12

    10 : D. Graeber et D. Wengrow.

  • 13

    11 : A. N. Paik.
    12 : K. Côté-Boucher et M. Paquet.

  • 14

    13 : D. McCartney.

    14 : R. D. Trilokekar.

  • 15

    15 : D. Poitras.

  • 16a16b

    13 : D. McCartney.

  • 17

    16 : A. Gohard-Radenkovic.

  • 18

    17 : H. Pilon-Larose.

    18 : R. Massoud.

  • 19

    19 : J. Frozzini, 2020.

    20 : J. Frozzini et É. Tremblay, 2020.

  • 20

    21 : C. Rennie et J. Frozzini.

  • 21

    22 : F. Bérubé, C. Bourassa-Dansereau, J. Frozzini, A. Gélinas-Proulx, et J.-M. Rugira.


  • Jorge Frozzini
    Université du Québec à Chicoutimi

    Jorge Frozzini est professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et titulaire de la chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion en contexte pluraliste. Ses dernières recherches portent sur le vécu des personnes étudiantes de l’international, les politiques et programmes des villes/MRC au Québec en inclusion et im/migration, les relations interculturelles, ainsi que les concepts de communication interculturelle et de compétences interculturelles. Il a un intérêt marqué pour les phénomènes communicationnels, les approches herméneutiques et systémiques ainsi que les méthodes qualitatives. Il est membre de plusieurs équipes et réseaux de recherche canadiens et internationaux et il a une longue expérience de collaboration avec le monde municipal et communautaire avec qui il a mis en place des outils pour l’intervention et diverses formations.

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