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89e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Laurie Pageau
UQAC - Université du Québec à Chicoutimi
5a. Résumé

Une analyse du programme de formation de l’école québécoise en histoire (MEES, 2007, 2017) permet de constater que le programme encourage le développement d’une vision constructiviste de l’histoire, axée sur la méthode historique et cherchant à développer des compétences chez les apprenants (Boutonnet, 2017; Cardin, 2010; Duquette, 2020; Éthier, Boutonnet, Demers, & Lefrançois, 2017; Éthier, Cardin, & Lefrançois, 2014). Pourtant certaines thèses (Demers, 2012; Moisan, 2010) notent la présence conflictuelle de deux conceptions de l’histoire chez les enseignants : une histoire servant de réservoir mémoriel ou bien une histoire perçue comme une science développant des qualités intellectuelles. Aux vues des tensions présentes dans le milieu éducatif entre l’épreuve unique ministérielle (Déry, 2017) et le programme, entre les postures véhiculées par les enseignants eux-mêmes et les représentations de l’histoire présentes chez l’ensemble de la population, une interrogation demeure : qu’elles sont les représentations de la discipline historique présentes chez élèves? Pour répondre à cette question, nous avons fait réaliser à 344 élèves, dans le cadre d’une recherche exploratoire, un questionnaire s’intéressant à leurs représentations sociales de la science historique.