En raison des contraintes environnementales et économiques, plusieurs laboratoires internationaux ont entrepris des travaux sur la valorisation de la biomasse dans des produits écologiques. Par ailleurs, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) considère la biomasse comme une solution pour le développement ou l’amélioration des bioproduits en remplacement de ceux issus des carburants fossiles ou de procédés industriels polluants. Plus récemment, outre la valorisation des ressources naturelles abondantes (lin, bois, chanvre, etc.), une attention particulière a été portée aux grandes quantités de rejets agricoles (déchets des plantes légumineuses et fruitières) ou industriels (sciures de bois, par exemple). Ces déchets entraînent des problèmes sérieux pour l’environnement et la gestion des espaces. Une transformation de ces déchets en de nouveaux produits à valeur ajoutée s’impose et peut être génératrice de nouvelles richesses en revenus et en emplois. Les exemples d’application des résidus et des ressources agroforestières dans des produits écologiques sont multiples, et les efforts sont répartis à travers la planète. Cela aura des effets avantageux au niveau environnemental et économique. C’est dans ce cadre que le colloque s’inscrit. Quelques exemples d’utilisation des résidus et des ressources agroforestières renouvelables, relatifs à des initiatives d’ici et d’ailleurs, seront présentés.
Remerciements
Le comité organisateur remercie pour leur soutien exceptionnel : l'École d'ingénierie et l'Institut des Innovations en Écomatériaux, Écoproduits et Écoénergies de l'UQTR, le Centre Afrique-Canada de Transfert et d'Adaptation de Technologie de l'UQTR-Université de Lomé, l'École de génie de l'UQAT, le Centre Technologique des Résidus industriels de Rouyn-Noranda et Innofibre de Trois-Rivières.