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92e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Rose Marie-Perle Gorguette
Universidade Estadual De Santa Cruz UESC
Aristil Junior
Université Notre Dame d´Haiti
5a. Résumé

Les pays tropicaux, comme Haïti, offrent des conditions favorables à la culture du maïs toute l’année. Leurs conditions de température et de pluviométrie peuvent aussi facilement favoriser le développement d’agent pathogène, de maladies fongiques, bactériennes et même virales. Les champignons toxiques comme Aspergillus Section Flavi peuvent produire des métabolites secondaires comme les aflatoxines (AFs). Ces dernières sont des substances cancérigènes pouvant affecter les fruits durant toutes les étapes de la chaîne de production. Le maïs est la deuxième céréale la plus consommée en Haïti après le riz. Le rendement (Rdt) national obtenu pour le maïs varie autour d’1t/ha. En plus du faible Rdt, des cas de contaminations du maïs ont été rapportés. Dans le cadre de ce travail, il a été fixé comme objectif d’évaluer la relation existant entre maladies fongiques, les AFs et le rendement de cinq variétés améliorées de maïs développées en Haïti. Un dispositif en Block de Fisher de 5 x 4 a été mis en place dans la commune des Cayes, Mercy. Les résultats obtenus ont révélé que les maladies fongiques ont été les plus prolifiques et le Rdt des variétés est compris entre 6,4 à 8,05 t/ha. 80 % des variétés ont des taux d’AF de moins de 20 ppb, limite fixée par la United States Food and Drug Administration (USFDA). Ces résultats montrent que les BPA constituent une alternative incontournable dans la lutte contre l’AF et les bioagresseurs du maïs en Haïti. 


Commentaires

Jean Wisguen Inozile
C'est un sujet très important car l'aflatoxine attaque les légumineuses aussi a titre d'exemple une étude menée par Caseus en 2016 a montre que le taux d'aflatoxine a été trouvé en grande proportion dans le beurre d'arachide présent sur le marché haïtien.
Rose Marie-Perle Gorguette
Merci pour votre contribution pertinente. En effet, l’aflatoxine représente une menace sérieuse pour la santé publique, en particulier dans les pays tropicaux comme Haïti, où les conditions de stockage peuvent favoriser la prolifération des moisissures productrices de cette toxine. L’exemple du beurre d’arachide, cité dans l’étude de Caseus (2016), illustre bien la nécessité d’un contrôle rigoureux de la qualité des produits alimentaires locaux. Cela souligne également l’importance de sensibiliser les producteurs, les commerçants et les consommateurs aux bonnes pratiques post-récolte et de transformation afin de limiter les risques de contamination.