Les pays tropicaux, comme Haïti, offrent des conditions favorables à la culture du maïs toute l’année. Leurs conditions de température et de pluviométrie peuvent aussi facilement favoriser le développement d’agent pathogène, de maladies fongiques, bactériennes et même virales. Les champignons toxiques comme Aspergillus Section Flavi peuvent produire des métabolites secondaires comme les aflatoxines (AFs). Ces dernières sont des substances cancérigènes pouvant affecter les fruits durant toutes les étapes de la chaîne de production. Le maïs est la deuxième céréale la plus consommée en Haïti après le riz. Le rendement (Rdt) national obtenu pour le maïs varie autour d’1t/ha. En plus du faible Rdt, des cas de contaminations du maïs ont été rapportés. Dans le cadre de ce travail, il a été fixé comme objectif d’évaluer la relation existant entre maladies fongiques, les AFs et le rendement de cinq variétés améliorées de maïs développées en Haïti. Un dispositif en Block de Fisher de 5 x 4 a été mis en place dans la commune des Cayes, Mercy. Les résultats obtenus ont révélé que les maladies fongiques ont été les plus prolifiques et le Rdt des variétés est compris entre 6,4 à 8,05 t/ha. 80 % des variétés ont des taux d’AF de moins de 20 ppb, limite fixée par la United States Food and Drug Administration (USFDA). Ces résultats montrent que les BPA constituent une alternative incontournable dans la lutte contre l’AF et les bioagresseurs du maïs en Haïti.
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