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Auteur et co-auteurs
Emmanuelle Ayotte
UdeM - Université de Montréal
Agathe Bellemare-Lepage, Fatima Alawie, Gabrielle Yale, Lyse Turgeon
Université de Québec à Montréal, UdeM - Université de Montréal, Université de Montréal
5a. Résumé

La COVID-19 a fait de nombreux ravages, particulièrement au niveau médical, mais aussi au niveau psychologique. Des symptômes dépressifs, post-traumatiques et anxieux sont parmi les impacts de la crise recensés (Xiong et al., 2020; Zhang et al., 2020). Au Québec, l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ, juillet 2021) note une augmentation significative de symptômes dépressifs, de solitude et d’anxiété chez les enfants. Les adolescents et jeunes adultes québécois font aussi partie du bassin le plus touché par la crise, avec une augmentation significative de symptômes dépressifs et anxieux (Beaudry et al., 2021; Turcotte-Ménard et al., 2020 [en préparation]). Le contexte inédit de la COVID-19, en plus des études émergentes suggérant ses impacts néfastes chez les jeunes renforcent l’intérêt de s’y pencher davantage.

L’étude ci-présente serait parmi les premières à s’intéresser au lien entre l’anxiété liée à la COVID-19 et le fonctionnement académique et émotionnel des adolescents. Différentes échelles ont été utilisées pour mesurer l’anxiété liée à la COVID-19 et le fonctionnement émotionnel auprès de 432 élèves en provenance de trois écoles secondaires distinctes. Des analyses statistiques, dont des régressions linéaires, ont ensuite été effectuées. Les résultats suggèrent que l’anxiété liée à la COVID-19 serait effectivement associée à un rendement scolaire plus faible et un niveau plus élevé de symptômes dépressifs, d’anxiété généralisée et d’anxiété sociale.


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